[elpingos] Mes Critiques en 2012

[elpingos]

Avec maintenant 4 notes, il peut bientôt faire une entrée remarquée dans le TOP.

[Killbush]

Ninja Scroll ça tue , dommage que le dvd accuse le poids des années !

[Dunandan]

RESERVOIR DOGS
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Quentin Tarantino (1992) | 8/10

Le 1er film de Tarantino, désormais un classique, est un film brillant et dépouillé, porté par un réal en devenir et un festival d'acteurs.
C'est grâce à la force de conviction de Tarantino et au ralliement de Keitel sur le projet que Reservoir dogs a pu s'étoffer d'un budget conséquent (1.500.000$) et de ce casting grandiose : Steve Buscemi, Tim Roth, Michael Madsen, Chris Penn et donc Keitel. 5 noms pas encore aussi prestigieux que maintenant mais un choix qui s'avère judicieux et inspiré. Car ce sont ses acteurs au talent fou qui donnent cette alchimie au film, un huis clos à flashback centré autour de personnages aux noms multicolores en costume cravate N&B. En les plaçant dans cette position de faiblesse, un braquage qui tourne mal, Tarantino dresse des portraits sur le fil et met en dialogues l'affrontement sanglant de ces caïds. Il fait ainsi référence à ces films noirs, où la violence des idées et des actes se confronte aux valeurs de loyauté et d'honneur. Et dans ce monde de solitaires et de durs à cuire, les affrontements verbaux ont des airs de tragédie antique. La réal épurée fait donc la part belle à ces gueules là et les saillies d'humour et surtout de violence en sont d'autant plus marquantes. Malgré un cadre théâtral, Tarantino réussit quand même à placer des mouvements de caméra intéressants et ponctue son récit de figures de style qui préfigurent déjà ses futurs films. Si ce n'est pas encore l'un des ses chefs d’œuvre, Reservoir dogs est tout de même un 1er film exceptionnel et jouissif, mélange d'épure conceptuelle et de classicisme détourné, boosté par la pop culture et la cinéphilie de son réal, et où la galerie de personnages, grâce à une direction et une performance d'acteurs parfaites, touche déjà au sublime.

[elpingos]

CASSHERN
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Kazuaki Kiriya (2004) | 2/10

Gros blougui-boulga que cette adaptation d'anime. Je ne sais pas si ce film est à réserver aux initiés de la série d'origine mais le résultat a de quoi laisser extrêmement perplexe. Si l'ambition artistique est par moment quelque peu louable, avec des FX inégaux mais parfois intéressants car assez originaux, ça n'en fait pas pour autant un film regardable; enfin en tout cas pas pour moi, tant j'ai été complètement déstabilisé par un langage visuel et scénaristique que je qualifierai allégrement d'abscons. Le film croule sous des lourdeurs de style et de tournure et multiplie les expérimentations. Des scènes de dialogues WTF côtoient des scènes d'action assez illisibles et saoulées de techno insupportable. Les acteurs sont quelconques et on a de toutes façons du mal à s'en approcher tant le film multiplie les loopings de façon frénétique, les clichés bavards et le nawak nippon. Je suis pourtant plutôt bon public pour les délires visuels et les trames de SF chiadées, mais Casshern, c'est juste pas possible. Trop fort pour moi ou trop perché, en tout cas je suis resté complètement à côté de ce gros délire.

[Mark Chopper]

Je te rassure : le problème ne vient pas de toi, mais du film

[Dunandan]

Mon 4/10 était généreux, car c'est assez beau, mais putain on ne comprend rien

[Alegas]

STARSHIP TROOPERS
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Paul Verhoeven (1997) | 9/10

Étrange OVNI que ce film de SF conspué à sa sortie. Car sous des faux airs de mélange de sitcom et d'entertainment guerrier se cache bien plus qu'un simple divertissement. Car le Hollandais violent réussit ici une critique assez maline du puritanisme américain et livre une farce corrosive qui balance autant sur le manichéisme US, la propagande des médias, que sur la culture d'une société aseptisée.

La 1ère partie du film qui nous présente les personnages a tout du soap et du teenage movie. Amourettes de lycée, acteurs de sitcom, culte de la beauté, jalousies et réussites, la civilisation futuriste que nous dépeint Verhoeven est d'une actualité brûlante. Le service militaire y est présenté comme un tremplin social et c'est avec ironie que sa trame se met en place. Ces jeunes-là vont se retrouver en camp d'entraînement (ce qui rappelle fortement Full Metal Jacket) et la mise en place de l'horreur interviendra violemment à base d'un exercice qui tourne mal.

A partir de là la suite du film se concentre sur la guerre en tant que telle avec une violence frontale magnifiquement mise en scène, des FX parfaits, des références aux séries B et aux classiques, et un rythme et des idées magistrales. Et même si le film d'action est on ne peut plus réjouissant et efficace, Verhoeven joue habilement du 1er et du 2nd degrés pour en démontrer toute la vacuité. Aveuglement patriotique, culte du héros de guerre, embrigadement d'une jeunesse qui rappelle les idéologies fascisantes, Paulo entoure son propos d'une ironie grave constante.

Et de proposer une répétition de l'Histoire même dans un futur lointain. Unique, malin et fascinant, un des films "poil à gratter" le plus culte.

[Mark Chopper]

Prends des notes, Alegas

[Pathfinder]

pas mieux! Cultissime pour ma part et un 9.5 bien tassé.

[Jimmy Two Times]

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!! Et cette musique poids lourd!!

[Pathfinder]

Un vrai score guerrier!

[Waylander]

Un film pourri.

[Pathfinder]

2nd degré i hope sinon t'es vraiment perdu mon gars!

[Waylander]

Non je trouve ça naze.

[Mark Chopper]

Alors tu n'as rien compris.