[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Mark Chopper]

Qui te fait bien comprendre que toute femme "indépendante" est forcément une détraquée qui veut ta mort.

Les féministes adorent ce truc

[Pathfinder]

Et puis Michael Douglas qui avait toujours le rôle principal de ces films, c'était un peu gros.

Lui il a enchainé une paire de films reposant uniquement sur du fion sans interet. Hormis evidemment le très très bon Basic instinCt.

[Pathfinder]

Qui te fait bien comprendre que toute femme "indépendante" est forcément une détraquée qui veut ta mort.

Les féministes adorent ce truc

On s'en branle du sous texte (ou pas!) du film, c'est le plaisir procuré par une histoire classique de coucheries qui vire en nawak spectaculaire. Cette époque là prenait le moindre fait de vie pour prétexter un thriller outrancier (des voisins, des gamins, des nanas, tout y est passé).

[Scalp]

Si tu veux y a un remake avec Thierry Lhermitte et Nadia Fares, ça peut te plaire

[Pathfinder]

Ah sans façon merci!

[Scalp]

Bein Nadia Fares est bien plus bonnasse que Glenn Close quand même

[Pathfinder]

Ouais mais bon, Thriller+Lhermitte+Fares, j'entend comme un signal d'alarme au loin!

[Dunandan]

Ah ouais pareil je n'aime pas ce film, je n'y peux rien c'est viscéral

[Pathfinder]

Piranha 3DD 3/10

Bon, je ne vais prendre personne en traitre, cette suite est loupé quasiment de A à Z, malgré une campagne promotionnelle axée sur une avalanche de gros boobs. Il faut bien reconnaitre que ça ne justifie quasiment jamais les grosses attentes des trailers très bis que l’on a vu défiler.

On peut reconnaitre au réalisateur la volonté très nette d’offrir un produit débridé, con et absolument outrancier. Alexandre Aja avait réussi, haut la main, ce cocktail à base de cul, de gore et surtout de références 80’s parfaitement digérées. Ici, malheureusement, c’est du n’importe quoi gratuit et vulgos, destiné en priorité au crétin boutonneux en pas mal de sexe. Exit le Spring break et bonjour l’Aqualand de la fourette dirigé par un glandu de classe mondiale (putain les acteurs quoi !!!). Au diapason, les Piranhas de cet épisode se font donc une spécialité de rentrer dans tous les orifices (trou de balle de vaches, trou de balle humain, vagin…). L’outrance se voudrait de mise mais le budget, taillé à la serpe, ne le permet jamais. Visuellement, c’est une horreur sans nom (photo, maquillages et surtout les CGI), à mi chemin entre du Neveldine & Taylor et le Shark night 3D de R. Ellis. On sent clairement que les producteurs n’ont jamais cru en la viabilité commerciale de cette suite. Du coup, ils ont lâché quelques piécettes quémandés pour la mise en chantier d’un direct vidéo pouvant rapporter un peu de cash, sur un malentendu.

Grosso modo, le film reprend la structure du premier volet, sans rythme mais avec quelques fulgurances gorasses dénuées de la moindre originalité. Juste pour resituer, Piranha 3DD dure 70 minutes + 10 minutes de bêtisier pas drôle (enfin heureusement qu’il y a Hasselhoff qui fait vraiment n’importe quoi, pas sur qu’il soit à jeun d’ailleurs !). Le massacre commence vraiment à 50 minutes, je précise quand même, ça peut économiser du temps à certains. Coté gore, c’est loupé puisque tout est volontairement en plan large afin de masquer la misère. Pas de maquillages dégueu mais juste quelques membres qui flottent. Rachitique quoi ! Bon après, on nous a rabattus les oreilles avec encore plus de D’s ! Mouais là aussi, c’est plutôt décevant, rachitique encore (trop de silicones bordel, je préférais Gianna Michaels dans le premier)! On sauvera quand même une décapitation marrante, avec une tête finissant coincée dans une très grosse paire de nibards. Dans la foulée, j’avoue avoir apprécié quelques petites choses ça et là telles que la séquence de baise et du coupage de bite qui m’a fait sourire, évidemment toutes les apparitions d’Hasselhoff et le plaisir de revoir ces bonnes vieilles trognes de Gary Busey et Clu Galagher dans l’introduction (tain le coup des prouts de vaches quand même…). Ah oui, j’oubliais

la décapitation en full frontal d’un gamin qui vaut un point à elle seule

! Puis y a aussi Ving Rhames en mode Planet Terror mais là c'est raté et absolument pas drole.

Loupé et surtout gangrénée par le manque de tunes et de motivation de toute l’équipe, cette suite est décevante à plus d’un titre. Je sais que l’on ne parle que d’un vulgaire film d’horreur à forte tendance Z mais pour ma part l’attente était énorme.

[zack_]

Merde, merde, et merde.
Reste l'espoir Heatmann pour me reconvaincre, même si finalement je le verrai quand même

[Killbush]

Je pense à peu près la même chose que toi, même si je me suis bien marré malgré la débilité profonde de l'ensemble, on dirait vraiment une parodie du premier. Par contre, un truc incroyable : le budget est quasiment le même que pour le premier : 20 millions (contre 24 pour celui d'Aja)

[Heatmann]

du moment que ca livre la marchandise gore et boob , je suis vraiment pas exigent , surement demain soir

[Pathfinder]

Gore, tu vas déçu c'est assez chiche et mal fait. En boobs, minimum syndical.

@Killbush, c'est le meme budget que le 1??????

[Killbush]

Ouais, apparemment ça coute cher les caméos d'has been

[Pathfinder]

Des serpents dans l'avion 4/10

Après les Piranhas avides d’orifices cradingues, j’enchaine sur les serpents furibards de David R. Ellis. Depuis l’honnête Cellular et le très débridé Destination finale 2, j’avais fait de ce réalisateur mon champion de la série B. L’arrivée de ce Snakes on plane suscitait moults espérances avec un script complètement débile au service de la star la plus cool de ces dernières années.

Je revois ce film pour la 3ème fois donc (j’m’inflige de ces trucs parfois) et c’est toujours le même constat. Le film ne fonctionne que sur une grosse demi heure, celle ou les vilaines bébêtes sont lâchées. Le début ressemble à une mise en place flemmarde, façon film catastrophe, présentant des personnages transparents, volontairement clichés mais marrants quand même (le rappeur et sa phobie, Jackson en mode hypra cool et quelques bombasses). On arrive donc péniblement à ce qui nous a attiré dans ce traquenard et là il faut dire qu’Ellis capitalise pleinement sur son concept dans un délire ambiant rappelant le meilleur des Gremlins. On sent que les stars sont les serpents avec une réalisation leur rendant justice. De ce coté là, ça envoie correctement la marchandise. On retrouve toutes les variétés possibles avec même un Anaconda (fallait la faire celle là) ! A l’instar de Piranha 3DD, ça rentre par tous les trous, faisant fi évidemment d’une rationalité sacrifiée sur l’autel du tout fun ! Le cocktail fonctionne, les morts s’empilent et les SFX se révèlent être de bonnes qualités. C’est marrant également de voir Jackson se dépatouiller au beau milieu de ce merdier. Lui il ne croit pas du tout à son personnage (le cachet a du lui permettre de financer l’une de ses baraques) mais il fait le job toujours aussi serein. Cependant passé cette grosse demi heure de nawak sympathique, le film retombe comme un soufflé se révélant assez pénible jusqu’à son terme. Les serpents se font moins présents et le film va concentrer sur des survivants dont on se fout éperdument. Pire même, le sidekick black pas drôle va avoir son moment de gloire bien naze torpillant un concept délirant qui n’aura finalement duré qu’un petit tiers de film.

Plaisir coupable, ratage intégral ou enfumage de producteurs, Snakes on plane est tout cela à la fois mais il y a un je ne sais quoi qui pousse, malgré tout, à se le refaire de temps à autre, histoire de décompresser. Ca reste toujours plus recommandable que les derniers ratages minables (DF4 et Shark night) d’un Ellis à la croisée des chemins et qui va bientôt disparaitre de la circulation s’il continue dans la voie du navet ampoulé.