[Alegas] Mes Critiques en 2012

[Mark Chopper]

Oui peut-être, mais Peckinpah a sa patte à lui (c'est pour ça que j'ai rajouté qu'il faut aimer son traitement du message), et aussi son tempo à lui.

Oui et ?

Bah et ça vaut quoi ta critique de Blackswan quand tu dis que ça déjà été fait ?

Le problème c'est que Aronofsky n'a même pas sa patte à lui : il utilise celle des autres (mais là on radote).

[Waylander]

Raison de quoi, tu sais même pas de quoi tu parles, t'as même pas vu le film.

Sauf que là rien à voir avec ce qu'on dit. Je parles pas précisément de Sans clopes là.

et Mark, n'ayant pas ta grande culture ciné je considères que Darren à une patte. on en reparlera quand j'aurais 30 ans et que je serais aigri.

[Scalp]

Non mais étant donner que tu parles d'un film précurseur du genre, tu peux pas lui reprocher de pas être "original"

[Mark Chopper]

Merde, j'avais compris que ce mec était une arnaque à 20 ans : trouve un autre argument

Sinon, il va falloir m'expliquer en quoi je suis aigri quand j'enchaîne un 10 et un 9,5 dans mes critiques...

Ah, j'y suis : un aigri, c'est quelqu'un qui n'aime pas les mêmes films que toi ?

[Waylander]

Précurseur du western crépusculaire ? Précurseur ça veut dire être le premier ou ou être dans les 10 premiers à avoir abordé un genre ?

[Scalp]

Tu soules, tu cherches toujours a avoir raison même si t'y connais rien, je viens pas te parler de photo moi.

[comICS-soon]

Pourquoi vous l'appelez "Sans clopes" ce film ?

[Waylander]

Patt Garett (pas de garettes, pas de cigarettes).

Scalp: euh non c'était une vraie question. Et je ne vois pas le rapport de parler de ce qu'on connait. T'es peut-être un des plus grands cinéphage ici mais t'es pas le seul cinéphile et t'es pas le seul à avoir vu plus de 50 westerns.

MARK: putain t'as pas d'humour. Quand c'est nous les next gen à nous faire taper dessus et qu'on le prend mal ça vous fait marrer "mais on déconne les gars" et quand c'est l'inverse là c'est moins fun pour vous on dirait.

[Mark Chopper]

et je ne vois pas le rapport de parler de ce qu'on connait. T'es peut-être u d es plus grands cinéphage ici mais t'es pas le seul cinéphile.

Je ne comprends pas ton raisonnement... Je suis parfaitement conscient de ne pas être un flocon de neige immaculé et unique.

Tu parles de ce que tu connais ou non, ça ne me gêne pas tant que tu ne racontes pas trop de conneries.

[Waylander]

C'est pour scalp cette phrase.

[Mark Chopper]

T'as réécrit ton post ?

Sinon, je confirme : je n'ai aucun humour.

Mais j'ai beaucoup ri devant Prometheus. C'était nerveux, sans doute.

[comICS-soon]

Patt Gerett (pas de garettes, pas de cigarettes).

Putain comment se compliquer la vie

[Alegas]

Cosmopolis de David Cronenberg

(2012)

Et encore un film très mal vendu par sa campagne marketing. Là où la bande-annonce laissait croire à du Cronenberg sous acides qui se penchait de façon intéressante vers le style visuel de Gaspar Noé, voilà que Cosmopolis se révèle être finalement le retour du cinéaste à son style de critique subtil des années 90. Ainsi, voir le dernier film de Cronenberg fait énormément penser à Crash avec qui il partage le même rythme lent ainsi que certaines obsessions du cinéaste canadien. Pourtant, si le film possède un fond vraiment intéressant via la destruction point par point du capitalisme via l'effondrement de la petite cage dorée du personnage de Robert Pattinson, c'est plutôt la forme qui empêche Cosmopolis d'être un véritable retour à la qualité après le très moyen A Dangerous Method. Et si niveau mise en scène, le travail est bien là malgré une subtilité évidente (gros travail sur la gestion du champ/contre-champ, notamment dans la scène finale qui rajoute en plus un travail sur le cadre en rapport avec les personnages) malgré un gros manque de budget (le côté minimaliste est sûrement voulu mais le film en soi possède un visuel très pauvre qui ne colle pas aux ambitions de Cronenberg) il faut tout de même reconnaître que c'est le travail d'adaptation qui est à blâmer. C'est bien simple, on a véritablement l'impression d'avoir Cronenberg en face de soi nous lisant à voix haute l'ouvrage original de Don De Lillo, en ayant conservé le moindre dialogue et situation. Sauf que le langage littéraire est bien différent du langage cinématographique, et cela donne un montage pour le moins chaotique (le film est une succession de scènes en cut), des personnages secondaires inutiles et sacrifiés et surtout un désintérêt du spectateur grandissant de minute en minute. C'est bien dommage car le potentiel est là et Pattinson prouve une nouvelle fois qu'il est capable d'être un bon acteur. Reste à voir comment Cronenberg va négocier une nouvelle fois sa carrière par la suite.

NOTE : 5/10

[Milkshake]

Oui bai vivement que Cronenberg s’attelle à un bon sujet comme la suite des Promesses de l'ombre selon une dernière news Cassel et Mortensen sont en train de signer pour un tournage début 2013

Il faut avouer que le peu que j'ai lu de Don De Lillo j'ai trouvé ça poussif mais je jetterais certainement un oeil au film.

[Mark Chopper]

Et encore un film très mal vendu par sa campagne marketing. Là où la bande-annonce laissait croire à du Cronenberg sous acides qui se penchait de façon intéressante vers le style visuel de Shinya Tsukamoto

Fixed (j'ai bien tiqué en t'entendant au BoMcast).