[Darksword] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

[Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar Darksword » Mer 06 Juin 2012, 14:22

Bonjour à tous,

Voici mon topic critique 2012

1- Dark Shadows: 7/10
2- Prometheus: 8/10
3- Ace Ventura en Afrique: 7/10
4- Madagascar 3: 4,5/10
5- Assaut: 7/10
6- Re-Animator: 6/10
7- Malveillance: 7,5/10
8- Une nuit au Roxbury: 4,5/10
9- Le lion et le vent: 7,5/10
10- Kung Fu Panda 2: 4/10
11- Mort ou Vif: 8,5/10
12- Basil détective privé: 8/10
13- Le livre de la jungle: 8,5/10
14- True Grit: 9,5/10
15- John Carter: 7,5/10
16- The Raid Redemption: 7,5/10
17- L'aventure du Poséidon: 7/10
18- Wall-E: 9/10
19- Soldat Bleu: 8/10
20- Safe: 5/10
21- Blanche Neige et le Chasseur: 8.5/10
22- Spider-Man: 8/10
23- Spider-Man 2: 9/10
24- Spider-Man 3: 8.5/10
25- The Amazing Spider-Man: 3.5/10
26- Les Aventures de Tintin: Le Secret de la Licorne: 9/10
27- Batman Begins: 7,5/10
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Dark Shadows - 7/10

Messagepar Darksword » Mer 06 Juin 2012, 15:38

Dark Shadows de Tim Burton

(2012)



C’est après plus de deux ans d’absence que Tim Burton marque son retour dans les salles obscures avec Dark Shadows, comédie horrifico-fantastique, tirée de la série éponyme de Dan Curtis. Mais si le cinéaste américain bénéficie toujours d’une notoriété apparente, la sortie de ce nouveau long métrage semble être envisagée comme l’heure de la dernière chance par beaucoup de fans.

En effet, les derniers films du réalisateur le plus atypique des studios hollywoodiens avaient laissé un profond sentiment de déception, tant Alice au pays des merveilles, qui se révéla être l’un des plus gros ratés de sa carrière, que Sweeney Todd, qui malgré des qualités esthétiques peu contestables, n’avait pas réussi à faire l’unanimité auprès du public, notamment en adoptant une forme de comédie musicale, qui soulève encore beaucoup de réticences au cinéma. De plus, avec un casting très peu renouvelé, Burton prend le risque d’instaurer une certaine lassitude chez les spectateurs adeptes de sa filmographie.

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Les enjeux étaient alors de taille pour ce nouveau projet, qui se devait impérativement de reconquérir un public frustré, n’attendant plus rien du génie de ce cinéaste, dont la singularité artistique avait laissé place à une standardisation cinématographique inintéressante et parfois de mauvais goût. Dark Shadows a-t-il su effacer les erreurs de parcours du cinéaste américain et a-t-il pu redonner un second souffle à sa longue carrière ? Quelle place prend ce long métrage dans l’univers Burton ?



En 1752, la famille Collins quitte Liverpool pour le continent américain. Arrivée en Terre Promise, celle-ci fait fortune par l’industrie de la pêche et impose petit à petit sa domination sur la ville. Vingt ans plus tard, Barnabas Collins, devenu riche et puissant, a alors tout pour réussir malgré la mort prématurée de ses parents. Pourtant, il commettra l’irréparable erreur de briser le cœur d’Angélique Bouchard, sorcière adepte de la magie noire, qui l’enfermera vivant après l’avoir transformé en vampire. Ce n’est que deux siècles plus tard, en 1972, que Barnabas parvient à se libérer de sa tombe, découvrant un monde totalement différent de celui qu’il connaissait autrefois…


S’il y a désormais une chose inhérente à la filmographie de Tim Burton, c’est bien son cercle restreint d’acteurs, dont l’attachement parait aujourd’hui indéfectible. On retrouve alors sans aucune surprise Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Michelle Pfeiffer, et même Christopher Lee. Pourtant, on assiste à l’arrivée de nouveaux visages, tels que la ravissante Eva Green (Casino Royale), Bella Heathcote ou encore la jeune Chloë Moretz (Kick-Ass, Hugo Cabret). Si le scepticisme dominait à l’idée de voir une nouvelle fois une majorité de l’équipe rassemblée, étant donné leurs performances très irrégulières dans les derniers films de Burton, il faut bien avouer que la direction artistique fonctionne d’une manière agréablement surprenante. Depp (Barnabas Collins) et Bohnam Carter (Dr Julia Hoffman), trop souvent laissés en roues libres dans les réalisations antérieures, tiennent un rôle maitrisé, qui ne tombe jamais dans le grotesque. Eva Green (Angélique Bouchard), mise ici au premier plan, incarne avec justesse et élégance la perfidie de la femme vengeresse. Il faut également saluer la courte, mais bonne prestation des deux jeunes recrues de la distribution que sont Chloë Moretz (Carolyn Stoddard) et Gully McGrath (David Collins).

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Si le bilan apparait clairement comme positif au niveau du casting, il se trouve plus nuancé d’un point de vue scénaristique.

Effectivement, une équipe aussi riche d’acteurs laissait supposer d’inévitables lacunes dans le traitement accordé aux personnages. Alors que le feu des projecteurs s’oriente constamment sur les rôles de Johnny Depp, d’Eva Green et d’Helena Bonham Carter, les autres protagonistes sont bien trop laissés pour compte, interrompant alors le développement d’intrigues portant réellement à intérêt (notamment concernant le personnage de Victoria Winters, interprété par Bella Heathcote, ou celui de David Collins, joué par Gully McGrath), et laissant ainsi place à des scènes, certes plus légères et divertissantes, mais sans impact significatif sur les enjeux du scénario.

Malgré ces défauts de fond, le film parvient habilement à mélanger plusieurs univers, passant d’un environnement gothique, à une ambiance empreinte des années 70, chaque volet étant superbement accompagné au niveau musical, avec un Danny Elfman toujours aussi compétent d’un côté, et une musique rétro des 70’s de l’autre.

On peut également souligner l’incroyable efficacité du scénario en termes de rythme, qui ne laisse à aucun moment le spectateur de côté, et qui compense ses carences d’écriture par de purs moments de comédie, mais aussi par des scènes bien plus sombres et plus fortes émotionnellement.

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Pour ce qui est de la réalisation, Tim Burton nous délivre une œuvre techniquement soignée, puisant ses références dans sa propre filmographie, allant d’Edward aux mains d’argent à Sweeney Todd, et se laissant parfois aller à quelques originalités de mise en scène. Avec un budget de 150 millions de dollars, on aurait toutefois pu espérer une plus grande virtuosité dans la réalisation, qui à l’inverse du scénario, se veut résolument classique, et manque parfois d’ambition.

Avec Dark Shadows, le public de Tim Burton ne pourra que se sentir soulagé de revoir l’un de ses réalisateurs fétiches reprendre du poil de la bête, en livrant une œuvre de qualité, qui malgré ses défauts affichés, redonne une véritable bouffée d’air frais à la carrière du cinéaste et s’apprécie à chaque instant. Et si l’on ne retrouve pas toute la maitrise et l’audace qui ont façonné les pièces maitresses du réalisateur, on assiste bel et bien au retour du caractère plaisant, singulier et efficace de ses débuts, ce qui laisse alors présager une bonne continuation dans ses projets à venir…

7/10
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Re: [Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 06 Juin 2012, 17:47

J'ai l'impression de faire partie du public de Tim Burton et pourtant, j'ai vu son plus mauvais film...(j'ai fait l'impasse sur Sweeney Todd et Alice mais j'ai vu tout le reste de sa filmo). Sinon, bonne critique, belle plume et bienvenue! :super:
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Re: [Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar Darksword » Mer 06 Juin 2012, 17:52

Merci du soutien :super: Regarde au moins Alice, et tu verras Dark Shadows à la hausse :D
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Re: [Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 06 Juin 2012, 17:55

Je vais m'abstenir pour le moment. :mrgreen:
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Re: [Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Mer 06 Juin 2012, 19:05

Tu perds pas de temps, bravo, belle critique! :super: Ca fait plaisir de lire des nouveaux avis tout frais
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Re: [Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar Count Dooku » Mer 06 Juin 2012, 21:04

Je suis plutôt d'accord avec ta critique, en particulier en ce qui concerne le traitement des personnages, très inégal. Bella Heathcote en est l'exemple flagrant : nettement mise en avant au début du film, à tel point qu'on croit que c'est l'héroïne et qu'on va suivre le film d'après son point de vue, elle disparait littéralement du métrage dès l'arrivée du vampire, pour ne plus faire que des apparitions ponctuelles et resurgir véritablement à la fin. Du coup, on a du mal à croire dans la romance entre elle et Depp, et le personnage peine à exister, surtout face à une Eva Green qui crève littéralement l'écran.
A part ça, j'ai également trouvé la fin complètement à côté de la plaque : la gamine loup-garou, Pfeiffer avec un shotgun, des scènes d'action pas terribles et qui contrastent trop avec le reste du film, bref j'ai vraiment eu une impression de too much. C'est vraiment dommage car tout ce qui précède est vraiment très bon, le mélange humour/horreur est très réussi, la BO est excellente et on retrouve le Burton de la grande époque au niveau de la mise en scène. Pour moi, c'est clairement son meilleur film depuis Big Fish.
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Re: [Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mer 06 Juin 2012, 22:03

Je crois que je le connais bien Darksword :mrgreen:
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Re: [Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mer 06 Juin 2012, 23:54

Count Dooku a écrit:Je suis plutôt d'accord avec ta critique, en particulier en ce qui concerne le traitement des personnages, très inégal. Bella Heathcote en est l'exemple flagrant : nettement mise en avant au début du film, à tel point qu'on croit que c'est l'héroïne et qu'on va suivre le film d'après son point de vue, elle disparait littéralement du métrage dès l'arrivée du vampire, pour ne plus faire que des apparitions ponctuelles et resurgir véritablement à la fin. Du coup, on a du mal à croire dans la romance entre elle et Depp, et le personnage peine à exister, surtout face à une Eva Green qui crève littéralement l'écran.
A part ça, j'ai également trouvé la fin complètement à côté de la plaque : la gamine loup-garou, Pfeiffer avec un shotgun, des scènes d'action pas terribles et qui contrastent trop avec le reste du film, bref j'ai vraiment eu une impression de too much. C'est vraiment dommage car tout ce qui précède est vraiment très bon, le mélange humour/horreur est très réussi, la BO est excellente et on retrouve le Burton de la grande époque au niveau de la mise en scène. Pour moi, c'est clairement son meilleur film depuis Big Fish.


Tout pareil, sauf que je mets seulement un 6/10 : le traitement des personnages est trop important pour moi.
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Re: [Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar Tyseah » Jeu 07 Juin 2012, 00:16

Rah critique en premier post...
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Re: Dark Shadows - 7/10

Messagepar zack_ » Jeu 07 Juin 2012, 07:51

C'est bon tyty, j'ai édité et mis un message en premier post ;) :super:
zack_
 

Re: [Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar Darksword » Jeu 07 Juin 2012, 09:15

Count Dooku a écrit:A part ça, j'ai également trouvé la fin complètement à côté de la plaque : la gamine loup-garou, Pfeiffer avec un shotgun, des scènes d'action pas terribles et qui contrastent trop avec le reste du film, bref j'ai vraiment eu une impression de too much.


C'est vrai que le coup de la gamine loup-garou, il est vachement mal amené. D'ailleurs, j'ai pas souvenir que Burton nous laisse des pistes dans le film (à part dans le dernier quart d'heure :D ) pour arriver à cette conclusion.


Merci Zack d'avoir corrigé mon erreur de débutant :super:
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Amazing Spider-Man (The) - 3,5/10

Messagepar Darksword » Mer 04 Juil 2012, 18:46

The Amazing Spider-Man de Marc Webb

(2012)



Voilà maintenant plus de cinq ans que l’homme-araignée n’avait pas fait son apparition au cinéma, mais les recettes engendrées par la trilogie originale (environ 2,5 milliards de dollars) ne pouvaient laisser les producteurs de chez Sony Pictures totalement indifférents. C’est donc par cet appel du box-office et par les diverses altercations entre Sam Raimi et les studios que fut mis sur la table ce projet de reboot de la franchise Marvel.

Alors confié au jeune réalisateur Marc Webb (n’ayant qu’un long métrage à son actif), cette nouvelle production avait pour objectif de revisiter les origines du super-héros New-Yorkais, ainsi que d’explorer de nouveaux arcs scénaristiques, jusqu’alors laissés dans l’ombre.

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Le défi s’annonçait colossal bien avant la sortie du film, compte tenu de la qualité tant technique que scénaristique de la trilogie Sam Raimi, mais on était tout de même en droit d’espérer que ce nouvel épisode soit un divertissement intelligent, apportant une vision neuve à la franchise, tout en restant respectueux du comic-book.

The Amazing Spider-Man se présente-t-il comme un bon redémarrage de la série ? Constitue-t-il un apport de qualité aux précédentes réalisations ? Quelle place prend-t-il dans la filmographie Marvel ?


Le jeune Peter Parker, lycéen surdoué vivant chez sa tante May et son oncle Ben, cherche un jour à élucider la disparition de ses parents. Ses recherches le mèneront aux célèbres laboratoires Oscorp, et plus particulièrement au Docteur Connors, ex-associé de son père. Mais le destin du jeune New-yorkais se verra modifié lorsque celui-ci sera infecté par une araignée radioactive. Endossant alors le rôle du justicier masqué appelé Spider-Man, il devra faire face à une menace de taille connue sous le nom de Lézard, créature reptilienne venue jeter le trouble sur la ville et ses habitants. Mais Peter devra également gérer sa relation naissante avec Gwen Stacy, alors que le père de la jeune fille n’est autre que le capitaine de police de la ville, pour qui l’arrivée de Spider-Man représente un danger certain…

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Aux yeux des fans, l’intérêt principal d’un tel recommencement de la saga passe inévitablement par le fait de développer un certain nombre d’intrigues alors passées sous silence dans les précédentes adaptations. Malheureusement, la désillusion fut rapide.

Alors que la relation entre Peter Parker et ses parents s’était présentée comme un axe majeur du film durant toute la campagne promotionnelle, notamment à travers les multiples bandes annonces, il apparait comme absolument indéniable après plus de deux heures de récit que ce pan scénaristique a été purement et simplement laissé pour compte. Ne servant que de simple prétexte à l’action au lieu d’entreprendre un véritable développement de la psychologie du personnage, cette intrigue faussement prépondérante n’arrive que pour meubler une écriture bien plate et fastidieuse.

On aurait également pu espérer que l’arrivée d’une nouvelle version du personnage de l’Homme-Araignée au cinéma allait être l’occasion pour l’équipe de scénaristes d’accorder un traitement particulier à ce dernier, et notamment à ce qui le distingue du super-héros mis en scène par Sam Raimi. Mais là encore, Marc Webb opère un véritable sacrifice en présentant des épisodes cruciaux du récit de manière totalement anecdotique.

Ne reste plus alors qu’à miser sur l’une des seules facettes à première vue intéressante du long-métrage, à savoir le personnage du Lézard. Il serait injuste de dire que ce dernier a autant été délaissé que le reste, car il s’impose finalement comme l’élément le plus abouti du scénario. Pourtant, celui-ci souffre parfois d’une écriture très bancale, à tel point qu’il en devient difficile pour le spectateur de cerner clairement les motivations du personnage. Un certain manque d’exhaustivité qui aurait pu se comprendre s’il n’avait pas été le seul et unique méchant du long-métrage.

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Mais si toutes ces failles scénaristiques laissent un goût amer à la sortie de la projection, celles-ci se voient accompagner durant l’intégralité du film de toute une série de gags plus grotesques les uns que les autres, totalement conditionnés afin de plaire à une nouvelle génération « gadget » qui n’attend plus rien du 7ème art, si ce n’est de lui permettre de suivre un film tout en pianotant tranquillement sur son Smartphone.

Du côté du casting, le constat n’est guère plus glorieux. Andrew Garfield (Peter Parker), en plus d’être véritablement insupportable à l’écran, ne correspond aucunement aux caractéristiques propres du personnage qu’il incarne, à savoir un jeune homme timide, renfermé sur lui-même et quelque peu négligé physiquement. Emma Stone (Gwen Stacy), quant à elle, nous offre une interprétation aussi insipide que celle de Garfield, à tel point que la relation entre leurs deux personnages est à chaque instant d’un ennui profond, et ne cherche jamais à stimuler les émotions du spectateur.

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Le couple Martin Sheen/Sally Field (dans les rôles de Ben et May Parker) apparait comme une pale version du duo mis en scène par Sam Raimi, et ne provoque à aucun moment quelconque attachement. Bien heureusement, Rhys Ifans (qui interprète le Docteur Connors) tire son épingle du jeu avec une prestation plutôt réussie.


Malgré tout, le film de Marc Webb parvient à éviter la catastrophe totale grâce à une réalisation convaincante, alors que paradoxalement, c’est sur ce point précis que l’on attendait un écart profond entre cet épisode et la trilogie d’origine. Sans atteindre la virtuosité de mise en scène de Sam Raimi, notamment lorsqu’il s’agit de scènes d’action, le jeune cinéaste américain parvient à donner du dynamisme à sa création, restant souvent très lisible, et apporte un sens du cadrage assez intéressant et esthétiquement probant.


Vous l’aurez compris, The Amazing Spider-Man constitue un énorme raté en pratiquement tous points, alliant erreurs d’écriture, de casting, et humour de mauvais goût, se laissant même parfois aller à imiter très maladroitement le travail réalisé sur la précédente adaptation de l’Homme-Araignée. L’échec d’un reboot qui n’a pas su construire des bases solides à cette saga en devenir et qui n’a pas voulu lier plaisir du divertissement et intelligence du récit. Bien que sauvé de justesse par une réalisation qui tient la route, le film de Marc Webb se présente alors comme l’une des plus mauvaises adaptations Marvel et ne rend absolument pas hommage à l’œuvre incontournable du comic-book dont il puise son sujet. Mais bon, soyons magnanimes. Après tout, il n’a coûté que 260 millions de dollars…


3.5/10
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Re: [Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mer 04 Juil 2012, 19:33

Nice Job, c'est si bien écrit que ça donne quand même envie de le voir :super:
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Re: [Darksword] Mes critiques en 2012

Messagepar Kakemono » Mer 04 Juil 2012, 23:14

Je suis en tout point d'accord avec toi. :super:
Un ratage complet sur tout les points. J'ai quand même bien aimé le Lézard et l'interprétation qu'en fait Rhys Ifans, et Emma Stone toute choute j'arrive pas adire du mal d'elle. Y'a quelques petites idées de mise en scène assez bienvenues parfois aussi.
Sinon c'est nul.
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