Modérateur: Alegas
Milkshake a écrit:«Le scénario, les indications et même les dialogues viennent en dernier. Ensuite, je m’autorise toutes les modifications possibles, dans les limites de nos moyens, bien entendu.»
Killbush a écrit:Milkshake a écrit:«Le scénario, les indications et même les dialogues viennent en dernier. Ensuite, je m’autorise toutes les modifications possibles, dans les limites de nos moyens, bien entendu.»
Ah je comprends mieux, la prochaine fois faut qu'il essaie d'écrire d'abord le scénario et les dialogues, ça lui évitera de pondre uniquement des exercices de style tout creux !
Enfin, nous eûmes la chance de visionner trois minutes d'une des œuvres les plus attendue de l'année à venir, dont le réalisateur connut la consécration sur la Croisette il y a tout juste un an. Nicolas Winding Refn s'était en effet fendu d'une séquence de trois minutes, qui paraissait conçue et réalisée spécifiquement pour l'occasion. On y vit Ryan Gosling, poseur et lascif en diable, observant nonchalamment une jeune femme, assis dans un bar thaïlandais. Lorsque le personnage remarque que deux goujats matent intensément l'objet de son désir (supposé), Ryan se lève et leur inflige une sévère correction, à coups de poings, de pieds, et de ceinturon, en nous gratifiant au passage d'un mémorable plan braguette. Les râleurs se plaindront du parallèle évident avec le chauffeur de Drive, nous préférons y voir un personnage monolithique qui traversera quelques temps encore l'œuvre de Refn, tel Clint Eastwood chez Sergio Leone. Enfin, est-il nécessaire de vous préciser que la bande-son nous a littéralement mis à genoux ?
Killbush a écrit:Non mais comparer Gosling à Clint, c'est surréaliste là . Même si Clint a ses limites en acting, il a jamais fait le poisson mort. Et puis niveau charisme, c'est comme comparer Stallone et Orlando Bloom.
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