[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar caducia » Sam 19 Mai 2012, 12:29

non, je parlais de Tilda Swinton...
Pour dire que Monaghan ne fait pas trop trans mais plutot refaite de partout.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Sam 19 Mai 2012, 12:36

Twilda Swinton c'est pas une trans style elle est juste asexué :mrgreen: (Faudrait qu'elle fasse un gosse avec David Bowie ca donnnerais un gosse épique)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Sam 19 Mai 2012, 12:41

C'est marrant que tu dises ça (ou c'est fait exprès) mais elle avait la même gueule que Bowie dans les 70's lors de sa montée des marches l'autre soir :mrgreen:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Mission Impossible 4: Protocole fantôme - 7,5/10

Messagepar Alegas » Sam 19 Mai 2012, 23:27

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Mission : Impossible - Ghost Protocol (Mission : Impossible - Protocole Fantôme) de Brad Bird

(2011)


Le voilà, le meilleur épisode de la saga à l'heure actuelle. Encore une fois, toute la qualité du film s'est joué sur un coup de poker, à savoir le choix de Brad Bird au poste de réalisateur et qui signe là son premier long-métrage live après ses aventures dans le domaine de l'animation. Ce Mission Impossible : Ghost Protocol, malgré sa volonté d'ouvrir une nouvelle voie dans la saga (pas de chiffre dans le titre et donc l'abandon d'une certaine continuité pour le grand public), est clairement dans le même esprit que l'opus précédent, à savoir proposer une intrigue réaliste avec des personnages humains et capables de faire des erreurs. Du coup, le scénario s'apprécie bien plus, d'autant qu'il se révèle être le mieux écrit des quatre opus. Bien entendu, on pourra toujours reprocher un climax de milieu de métrage tellement intense que le climax final ne surprend guère, on pourra aussi reprocher la happy-end inutile concernant le sort de la femme d'Ethan Hunt, mais il serait toutefois dommage de se limiter à ces défauts tant le reste se révèle génial et relève grandement la tendance générale de la qualité des derniers blockbusters. On abandonne ici les faux-semblants pour se lancer dans une course contre la montre trépidante, et cela donne des séquences vraiment sympathiques et notamment toute la séquence à Dubaï qui est d'une qualité excellente en ce qui concerne son montage. Car oui, la réalisation de Brad Bird, ne cherchant jamais à s'approprier le film totalement, se base avant tout sur une efficacité rudimentaire là où les cinéastes précédents tentaient d'instaurer leur style coûte que coûte. Il semblerait donc que la saga trouve dans ce quatrième opus la possibilité de s'améliorer avec le temps, c'est d'autant plus frappant lorsque l'on constate à quel point Ethan Hunt n'est plus véritablement le personnage principal du film, puisque c'est ici l'équipe toute entière qui est mise en valeur et notamment dans le climax final où tout le monde a un rôle primordial à jouer. Michael Giacchino livre encore une fois un très bon score. Le casting est clairement mis en valeur par rapport aux précédents opus, fini les personnages secondaires inexistants, ici chacun à une histoire et des sentiments, en témoigne les personnages de Paula Patton et surtout Jeremy Renner, tout deux excellents. Quand à Tom Cruise il s'améliore de film en film de façon évidente. De loin l'un des meilleurs blockbusters de ces dernières années, un film généreux et franchement bien foutu sur tout les points, à recommander chaudement donc.

NOTE : 7,5/10
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Triangle (2009) - 9/10

Messagepar Alegas » Lun 21 Mai 2012, 10:27

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Triangle de Christopher Smith

(2009)


Le film du changement pour Christopher Smith. Après deux longs-métrages sympathiques mais jamais totalement convaincants que sont Creep et Severance, Smith revient en 2009 avec un film audacieux à la limite de l'OVNI cinématographique, Triangle. Ce troisième film, honteusement boudé en France où il devra attendre une sortie vidéo deux ans plus tard, se révèle être ni plus ni moins qu'un des meilleurs films du genre, bien qu'il délaisse finalement beaucoup l'épouvante et l'horreur pour se concentrer sur ce qui fait sa force, à sa voir son script tortueux et labyrinthique qui en étonnera plus d'un. Triangle, c'est typiquement le genre d’œuvre qu'il faut découvrir avec le moins de connaissances possible sur l'intrigue, la surprise est d'autant plus efficace et notamment avec ce basculement improbable où le métrage passe de l'introduction classique d'épouvante (avec tout les personnages le genre oblige) à quelque chose d'assez inédit, nombreuses sont les fois où l'on se demande où est-ce que le film compte nous emmener. On aboutit finalement sur un scénario dont je ne prendrais pas le risque de spoiler tant il doit beaucoup de sa capacité à surprendre à chaque fois le spectateur en approfondissant non seulement un concept formellement génial ainsi qu'une profondeur d'analyse assez bluffante sans pour autant donner toutes les pistes. Il en résulte une œuvre atypique et puissante, allégorie majestueuse sur la capacité de l'homme à affronter la mort, la volonté de changer les choses à tout prix pour sa survie ou encore une revision moderne d'un mythe grecque qui s'intègre parfaitement à l'histoire. Vous l'aurez compris, le script de Triangle est une pure merveille labyrinthique qui fonctionne parfaitement sur plusieurs visions, et que dire de la mise en scène de Smith qui se renouvelle totalement en livrant une mise en scène sobre et impeccable bourrée d'influences majeures et diverses (Shining étant la plus évidente d'entre elles). Les travellings dans les couloirs sont magnifiques, la shaky-cam utilisée de façon partielle et intelligente et le montage a clairement le mérite de mettre en valeur des plans marquants et de cacher plutôt efficacement le manque flagrant de budget, notamment sur les quelques effets numériques. Enfin, le casting est au diapason, Melissa George en tête qui est pour le coup une très jolie révélation. Triangle, c'est ni plus ni moins que l'un des plus gros chocs du genre de ces dernières années, un film passionnant qui annonce déjà Christopher Smith comme un réalisateur sur lequel on pourra compter dans les prochaines années, ce qui sera encore une fois confirmé par le très grand film qu'est Black Death.

NOTE : 9/10
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Muppets, le retour (Les) - 6/10

Messagepar Alegas » Mar 22 Mai 2012, 11:28

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The Muppets (Les Muppets, le retour) de James Bobin

(2011)


Aucune attente précise vis à vis de ce film, ma connaissance des Muppets étant réduite au minimum (ça se limite en fait aux quelques sketchs présents sur les VHS de certains Disney dans les années 90). Du coup, je suis plus près de la bonne surprise que de la déception, car même si on est clairement pas devant un film avec que des qualités il reste évidemment une très jolie ode à la nostalgie s'adressant avant tout à ceux qui ont pu grandir avec les différents personnages présents. On passera bien entendu sur le script prétexte et qui se veut comme tel, se permettant plusieurs fois une mise en abyme appréciable sur les facilités scénaristiques, ce qui donne souvent les meilleurs gags du métrage. Au niveau de l'humour le film fonctionne plutôt bien et le mélange avec la comédie musicale, bien que quelque peu forcé, arrive à donner des séquences sympathiques même si on est clairement pas devant du haut niveau, elles ont au moins le mérite de montrer que Jason Segel et surtout Amy Adams pourrait rejoindre le genre avec une certaine crédibilité, le meilleur passage reste quand même le morceau de rap de Chris Cooper qui est un grand moment de rigolade. Quand au reste du casting, on regrettera que certaines apparitions ne servent strictement à rien alors que certaines sont vraiment bien exploitées (notamment celles de Jack Black). Un film à certainement conseiller aux fans des Muppets, il faut clairement pas en attendre un excellent film mais ça a le mérite de faire rire et de posséder son propre charme et c'est bien là l'essentiel.

NOTE : 6/10
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Drôle de frimousse - 6,5/10

Messagepar Alegas » Mar 22 Mai 2012, 12:06

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Funny Face (Drôle de frimousse) de Stanley Donen

(1957)


Petite déception au vu de la réputation du film. Funny Face, avant d'être un film de Stanley Donen (l'un des meilleurs réalisateurs de comédie musicale de son époque, toujours utile de le rappeler), c'est surtout une œuvre à la gloire de son actrice principale en la personne d'Audrey Hepburn qui collaborera deux autres fois avec le réalisateur. En l'état donc, Funny Face est plus un film qui plaira aux fans de l'actrice plutôt qu'à ceux qui recherchent des grands morceaux musicaux, non pas que le film en soit dénué mais on a souvent l'impression d'être devant un Donen en mode automatique, se contentant de filmer assez platement les chorégraphies et chansons peu inspirées à quelques exceptions près. C'est bien simple, hormis la première chanson sur le sol français (qui rappelle beaucoup la premier morceau de On The Town), la sublime séquence de la déclaration d'amour près de l'église et le fabuleux passage solo de Fred Astaire, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent, les chansons ayant un rapport avec la mode étant souvent franchement banales. Au final, le problème du métrage vient plus de son scénario, que ce soit le changement de personnalité forcé du personnages d'Hepburn, le faux bad guy très peu crédible ou encore l'accumulation de clichés parisiens (pas un défaut en soi mais au contraire de Vincente Minnelli avec An American In Paris, Donen ne fait dégager aucun charme de la capitale française), on a réellement l'impression d'être devant un script au rabais, seule l'histoire d'amour, plutôt bien traitée, arrivant à sauver les meubles sur la dernière partie du film (et ce, même si l'âge de Fred Astaire durant le tournage n'aide pas vraiment à y croire, Gene Kelly aurait surement été un meilleur choix). Bref, ce n'est clairement pas un film que je conseillerais pour attaquer le filmographie de Stanley Donen même si on y trouve évidemment des qualités indéniables, peut-être que j'en attendais un peu trop de la première collaboration Donen/Hepburn.

NOTE : 6,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 22 Mai 2012, 12:46

:super:

J'ai essayé de le regarder avec ma femme, et malgré qu'on soit fan de la star, ce n'est pas passé du tout :eheh:
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De rouille et d'os - 7/10

Messagepar Alegas » Sam 26 Mai 2012, 17:23

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De Rouille et d'Os de Jacques Audiard

(2012)


Jacques Audiard et moi, c'est loin d'être une grande histoire d'amour. Non seulement ses premiers films ne me tentent pas du tout mais en plus j'avoue n'avoir jamais compris le succès public et critique d'Un Prophète, film aux qualités évidentes mais bien trop perfectible pour être considéré comme une grande œuvre. Son dernier film fait remonter le réalisateur dans son estime, car si De Rouille et d'Os est lui aussi composé de plusieurs défauts (pour le coup je garde une préférence pour Un Prophète tout de même) il a eu le mérite de déjouer totalement mes attentes basées sur la campagne marketing du métrage qui vendait le film comme un mélodrame larmoyant au pathos prononcé. Ainsi, les vingt premières minutes ont clairement de quoi faire peur, accumulant les situations dramatiques qui ne touchent jamais véritablement le spectateur et ce, malgré l'interprétation excellente du duo d'acteur (Matthias Schoenaerts est excellent de bout en bout et Marion Cotillard livre sa meilleure performance jusqu'ici), mais le film change du tout au tout à partir du moment où il commence à évoquer sa thématique principale, à savoir l'expression des sentiments par le corps et la chair de la façon la plus brute possible (sexe, violence, gestes regrettés) et à ce niveau là Audiard réussit complètement son défi et livre un film de handicap assez atypique et dont la conclusion, étonnante, se révèle d'une portée symbolique puissante. Côté mise en scène, Audiard retrouve ses qualités et défauts de son précédent film, la majorité du temps il se contente d'une caméra à l'épaule pour un visuel brut loin d'être convaincant, mais dès qu'il pose sa caméra et réfléchit à ses cadres il livre des séquences pleines de grâce, en témoigne le premier retour du personnage de Cotillard à son ancien travail ou encore le final tout simplement beau. Encore une fois, un film très perfectible, il suffirait pourtant qu'Audiard trouve le bon scénario et repense sa mise en scène pour livrer un chef-d’œuvre total, je ne perds donc pas espoir et irais voir son futur prochain essai sans aucune hésitation.

NOTE : 7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 26 Mai 2012, 17:33

A peu près tout pareil que toi :wink: (il y a juste au niveau de la réalisation où j'émettrais des réserves, où je trouve que la caméra à l'épaule acquiert tout son sens, pour être dans un contact brut avec les personnages, bon après je n'ai pas l'esprit technique pour déterminer si c'est toujours bienvenu)
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Que le Spectacle commence - 8/10

Messagepar Alegas » Sam 26 Mai 2012, 23:22

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All That Jazz (Que le Spectacle commence) de Bob Fosse

(1979)


Clairement un film majeur dans l'histoire de film musical. En plus d'être le meilleur film du genre réalisé par Bob Fosse, cinéaste important qui permettra à la comédie musicale de traiter des thèmes assez osés sans jamais les dénaturer par un quelconque second degré humoristique, All That Jazz est aussi une œuvre importante qui en surprendra certainement plus d'un. Car finalement, All That Jazz est beaucoup moins une comédie musicale que ne pouvait l'être Cabaret du même cinéaste, les morceaux musicaux étant finalement presque tous regroupés dans le seconde partie et étant justifié par l'imagination du personnage principal, chorégraphe et créateur acclamé de comédie musicale qui apprendra à faire face à la mort. Si le film est autant réussit, c'est bien évidemment de par son côté autobiographique, car si Bob Fosse est l'un des cinéastes à avoir su imprégner le genre de par son univers (très pessimiste généralement, tout ses films se finissent mal), il ne parlait jamais véritablement de lui via le script, ce qu'il fait pourtant sur ce film en faisant de Roy Scheider (qui trouve là de très loin son plus beau rôle) son double filmique et lui donnant la même maladie qui le fera succomber quelques années plus tard. Ainsi, All That Jazz, en plus d'être un film très brut dans sa façon d'aborder ses thèmes, est donc un film profondément personnel où Bob Fosse s'interroge sur la capacité de l'être humain à faire face à la mort, à abandonner l'univers qu'il a toujours connu sans jamais y adhérer totalement. Difficile de ne pas penser au chef-d’œuvre de Frederico Fellini, Otto E Mezzo, qui se révèle être la source d'inspiration première du métrage, difficile de ne pas voir le personnage de Jessica Lange comme la voix de la raison pour Bob Fosse qui savait sûrement à l'époque qu'il succomberait de sa maladie. All That Jazz, film testament par excellence, aux inspirations musicales multiples et au travail technique, comme souvent avec Fosse, étonnant (sa façon de travailler le montage est franchement hallucinante même si le film souffre de quelques longueurs dans sa dernière partie) se verra finalement être la seule comédie musicale avec Les Parapluies de Cherbourg a avoir reçu une Palme d'Or à Cannes, consécration ultime pour ce qui reste certainement l'un des réalisateurs du genre les plus doués de l'histoire. A défaut d'être un chef-d’œuvre total, All That Jazz est clairement un film important et qui remettra beaucoup en question la raison d'être du genre et qui le changera finalement à jamais en lui insufflant une maturité indéniable.

NOTE : 8/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Sam 26 Mai 2012, 23:28

Tu devrais essayer sur mes lèvres d audiard. Tu sembles ne pas l avoir vu.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar maltese » Dim 27 Mai 2012, 10:38

Perso, Sur mes lèvres, je le considère comme le moins bon Audiard :? Faut dire qu'il y a un trio d'acteurs que soit j'apprécie modérément (Cassel, Devos), soit je déteste (Olivier Gourmet...). Ses deux premiers films sont plus sympas je trouve, surtout "Un héros très discret", après, c'est pas non plus hyper abouti mais ça vaut vraiment le coup d'oeil :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Dim 27 Mai 2012, 12:06

Il est très sympa Sur mes lèvres, mais pas revu depuis des années (je me rappelle avoir beaucoup aimé le personnage de la sourde, et la manière dont on représente son handicap à l'écran, c'est à découvrir :wink:)
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Rocky Horror Picture Show (The) - 7/10

Messagepar Alegas » Jeu 31 Mai 2012, 10:30

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The Rocky Horror Picture Show de Jim Sharman

(1975)


Première vision de ce film culte par excellence et le moins que l'on puisse dire c'est que quel que soit l'avis que l'on peut avoir sur The Rocky Horror Picture Show, c'est le genre de film qui reste en mémoire. Œuvre surprenante dans le fond comme dans la forme, le film de Jim Sharman se révèle être un immense hommage à une forme de cinéma bis souvent oubliée et dès les premières minutes les références au mythe de Frankenstein, aux films de monstres pré-50's et aux productions George Pal fusent par dizaine. Ainsi, le scénario est à la fois force et faiblesse du métrage, script prétexte multipliant les moments un peu autres mais qui forment finalement tout le côté décalé du projet qui se révèle franchement osé par moments (la chanson sur la découverte du sexe par Susan Sarandon est mémorable) mais qui du coup rejettera bon nombre de spectateurs en cours de route. Le gros problème du film vient surtout du fait qu'il est adapté lui-même d'une pièce musicale et joue donc beaucoup trop sur la longueur en tentant d’inclure le maximum de chansons (toutes sympathiques mais jamais exceptionnelles) en un minimum de temps, ce qui a pour effet de donner un rythme souvent inégal. La mise en scène s'accorde plutôt bien avec le style général du métrage et ne tente jamais de faire dans l'extravagant et préfère même rester dans la droite lignée des films desquels il s'inspire. Côté casting, rien de vraiment mémorable si ce n'est le personnage de Tim Curry qui mérite à lui tout seul la vision du film, on a le droit aussi à Susan Sarandon en petite tenue pendant les trois quarts du métrage. Sans être le film exceptionnel que j'attendais, The Rocky Horror Picture Show est une œuvre tellement atypique qu'elle mérite clairement son aura culte plus de 35 ans après sa sortie. Un film difficilement recommandable tant il s'adresse à un public qui ne se cible pas aisément, le mieux est encore de tenter l'expérience, dans tout les cas le film laissera clairement sa marque sur ses spectateurs.

NOTE : 7/10
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