[Caducia] Mes critiques en 2012

[francesco34]

Si t'as trouvé celui là décousu je te déconseille Toto le héros du même Van Dormael, tu risquerais de le trouver labyrinthique. Perso j'adore

[caducia]

Inglourious Basterds

Réalisé par Quentin Tarantino Avec Brad Pitt, Mélanie Laurent, Christoph Waltz Guerre - USA / Allemand -2h33 2009

6/10

Synopsis

Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...

Critique

Vu et revu, mais ça ne passe toujours pas !!!
On a beau chercher au génie de Tarantino, je n'ai pas trouvé alors que les fans purs et durs se mettent à genoux devant....Va comprendre !
La bande annonce de l'époque était assez mensongère ultra violente, des scalps à tout va, mais c'est bien loin du film qui globalement offre 2-3 scènes violentes sur les 2h30 de film.
Entre les rares scènes d'action, on a bien entendu droit aux dialogues interminables, qui d'habitude arrivent à vous tenir en haleine car avec des répliques cultes, ici on attend où Tarantino veut en venir. La scène d'ouverture n'est pas la plus mauvaise, mais 15 minutes de dialogues qui tournent en rond, il y a du montage à faire. Ensuite, je n'ai pas du tout capté l'humour des répliques, il n'y a aucune vraie vanne percutante que des banalités , on tourne autour du pot sans arrêt. Une bataille de mots incessante.

Niveau réalisation, et bien c'est bien en dessous de ce qu'on a connu, certains plans contemplatifs qui sortent du lot qu'il nous remet en boucle à quelques minutes d'intervalle, histoire qu'on ne le rate pas. (bref, on se regarde le nombril) Sinon, beau jeu de couleurs à certains moments, mais globalement rien d'extraordinaire.

Les décors sont assez peu nombreux, et le cinéma (surtout l'intérieur) fait très carton pâte. Seuls les costumes sont réussis, cadrant bien avec l'époque. La Bo en revanche est excellent créant un décalage visuel et sonore.

Seul le casting relève le niveau, sauf Brad Pitt avec son air constipé et grimaçant tout du long, où est passé sa finesse de jeu. Christoph Waltz y est en revanche excellent, c'est lui qui sauve le film avec une fluidité de langage et une réelle crédibilité avec un vrai bad guy comme on les aime. Manipulateur, à l’aise dans toutes les situations et aimant jouer avec ses victimes. Michael Fassbender , que dire...bien mais rôle plutôt short ! Mélanie Laurent , elle est bien gentille mais son jeu reste très limité, éternellement figée, , pas du tout intense, et ne colle pas à la vengeuse flamboyante. Aucun des personnages n'est réellement présenté, et pour le coup niveau zéro psychologique, mais ce n'est pas bien grave on attend pas ça de Tarantino.

Le script est assez ambitieux, mais il y a quelques incohérences, et dans l'ensemble Tarantino réécrit l'Histoire à sa sauce, ce qui donne un coté jouissif au film avec une autodérision sur la bêtise et le coté inculte des américains avec ses Basterds qui sont des anti-héros lourdeaux en contraste avec le raffinement européen. Le cinéaste joue avec les mots et les langues et c'est bien de se jouer de l’histoire, mais il faut choisir son camp. Soit on emploie un français des années 40 de bout en bout, soit un français du 21eme siècle, mais mélanger les deux, ça sonne faux.

Le film s'enfonce dans ses dialogues interminables peu fulgurants, malgré un cocktail d’acteurs détonants, mais plutôt calibré pour les spectateurs US ignorant l’histoire de la seconde guerre mondiale et qui se voient encore sauver le monde. Manque de profondeur et de fulgurance.

[Mark Chopper]

Bah putain... J'en pense exactement la même chose.

J'aurais peut-être encore enfoncé le clou en parlant de l'ultime plan/réplique du film, puant de suffisance.

[Scalp]

Tin il a tout piqué à Ringo Lam

[Mark Chopper]

Sur celui-là, non. Mais il aurait peut-être dû

Il faut vraiment que tu sois une Tarantino biatche pour défendre ce Mélanie Laurent Show dans des décors moisis avec des dialogues chiants et interminables.

[caducia]

tu as fait ta critique ou tu veux faire un copié/collé.

[Mark Chopper]

Bah si je le revois un jour (ce dont je doute), je ferai un copier/coller

[Alegas]

A Armes égales

Réalisé par Ridley Scott Avec Demi Moore, Viggo Mortensen, Anne Bancroft Guerre - USA / UK -2h05 1998

5/10

Synopsis

Jordan O'Neil, lieutenant dans la section renseignement de la marine, aspire a gravir les echelons de la hierarchie militaire et reve d'etre affectee dans une unite combattante. Seulement c'est une femme et le sexisme est de regle dans l'armee americaine. Grace a l'appui interesse du senateur Lillian DeHaven, elle rejoint le corps d'elite des Seals pour y passer les tests d'incorporation. Plus que les marches forcees et les insultes, le combat qu'elle va devoir livrer contre la jalousie, les trahisons et les interets politiques est un veritable defi.

Critique

On a du mal à croire que ça soit réalisé par Ridley Scott. Le film enchaîne les clichés sur l'armée, on se croirait dans "full metal jacket", avec un entrainement à rallonge et une sacrée mise à l'épreuve pour Jordan - alias GI jane. Les exercices les plus ardus et les plus débiles se succèdent pour tester les capacités physiques et mentales des soldats.
Au casting, on retrouve Demi Moore qui franchement n'est pas crédible pour un tel rôle. Dans certaines scènes on la voit assez baraquée mais les 3/4 du temps elle reste assez fluette. (A la même époque, Meg Ryan endosse aussi le rôle d'une femme soldat dans "à l'épreuve du feu" et arrive à être plus crédible)
Viggo Mortensen interprète Le premier maître John James Urgayle sadique à souhait et arrive à tirer son épingle du jeu. Les répliques sont au ras du gazon...
Le scénario est bourré d'incohérences, il y a des scènes qui sont vraiment too much et on est à la limite du ridicule. Les personnages secondaires sont transparents.
Hélas, comme les 3/4 du film se passent en mode entrainement, il n'y a pas de réelle tension ni d'enjeu, et même à la fin en mode guerre réelle, c'est très fade.
La réalisation est banale, aucune étude de la photo, des gros plans sur les formes de Demi pour ces messieurs, quelques zooms et dézooms amateurs.
Un long métrage qui se regarde mais qui tourne vite en rond

[caducia]

Une fiancée pas comme les autres

Réalisé par Craig Gillespie Avec Ryan Gosling, Patricia Clarkson, Emily Mortimer comedie - USA / Canada - 1h42 2008

0.5/10

Synopsis

Timide et introverti, Lars vit seul dans le garage aménagé de son frère Gus et de sa belle-sœur Karin, dans un petit village du Middlewest. Quand il leur annonce qu'il a enfin rencontré une jeune fille sur Internet et qu'elle va bientôt lui rendre visite, Gus et Karin sont soulagés et très impatients de faire sa connaissance.
Leur surprise est grande lorsque Lars leur présente très officiellement l'étrange Bianca.
Sur les conseils de leur médecin, Karin et Gus décident de ne pas heurter Lars et d'accepter son amie. Bianca accompagne Lars à table, à l'église ou au supermarché attirant l'attention et la stupéfaction générale du village.

Critique

Une vraie petite perle ce film , vu un peu par hasard et curiosité sans avoir aucune info sur le script, qui est assez énorme et qui va vous donner très envie : Ryan Gosling (Lars) qui est amoureux d'une poupée gonflable ! Une histoire vraiment tordue, une prestation d'acteur nullissime avec un charisme d’huître et une bêtise profonde. Le thème de la schizophrénie avec toute une ville qui entre dans le jeu amoureux de Lars pour tenter de le guérir.
Mise en scène molle, le film est redondant et s'embourbe rapidement avec des scènes bien ridicules et une galerie de personnages neuneus.

[zack_]

Gosling de toute façon ca vaut pas plus
Après je connaissais pas cette histoire de poupée gonflable pourtant je m'étais documenté avant de faire Kimberley

[Waylander]

Sur celui-là, non. Mais il aurait peut-être dû

Il faut vraiment que tu sois une Tarantino biatche pour défendre ce Mélanie Laurent Show dans des décors moisis avec des dialogues chiants et interminables.

Franchement t'abuses parce Mélanie Laurent on la voit sur le segment 1 l'histoire d'un plan et la dernier segment. T'oublies tout le reste mon gars.

[Dunandan]

Je l'aime bien ce film, mais j'avoue que Mélanie Laurent, en 2-3 plans, elle te nique tout

[caducia]

attends, la fenchy tu la vois largement plus que Brad Pitt.

[Dunandan]

Par contre, le dernier film que t'as critiqué, je l'avais bien aimé sans non plus crier au grand film (ce serait du 5-6 de mémoire) ... Forcément mon point de vue est assez spécial sur le sujet puisque j'ai travaillé avec des déficients intellectuels. Je l'ai trouvé assez touchant en fait, avec un sujet original, une manière détournée de présenter son handicap affectif. Après effectivement ça tourne un peu en rond, c'est ce que je reproche au film.

[caducia]

ouais, moi dans le cadre de mon taf, j'ai eu affaire à pas mal de tordus et j'ai eu ma dose, donc là c'était le pompon. Il n'y a aucune émotion, c'est plat... ça plairait à Scalp, Ryan + des mongolos