[Sylclo] Mes critiques en 2012

[Killbush]

Retournes plutôt faire de la luge avec Usher

[Logan]

Non mais ca fait 6 mois que je dis que je vais le voir, il va falloir que je franchisse le pas tôt ou tard la

[Creeps]

Oh nan il mérite pas sa place dans le top !

[Alegas]

Kevin Lomax ( Keanu Reeves), un jeune et brillant avocat n'a jamais perdu un seul procès de sa jeune carrière. Il décide, lorsque cela s'avère nécessaire pour sa réussite, de passer outre ses convictions et gagne les procès en discréditant totalement ses adversaires..
Il reçoit une proposition très lucrative de la part de John Milton( Al Pacino): rejoindre le grand cabinet d'avocats new-yorkais que Milton dirige. Kevin et sa jeune épouse Marie-Anne (Charlize Theron) partent donc pour New York. Le jeune avocat délaisse vite sa femme au profit de son travail. Après quelques succès, l'excentrique John Milton le met sur sa première grosse affaire: Alexander Cullen (Craig T Nelson), très bon client de la firme, est accusé d'un triple meurtre. Alors que Marie-Anne souffre d'hallucinations et présente de plus en plus de signes de désordres mentaux,Kevin refuse d'abandonner le procès.
Peu de déchets dans ce film de 1997, si on adhère au genre. La volonté probable de le rendre accessible en réduit partiellement la dimension dramatique mais comme c'est pour la bonne cause on ne peut le reprocher au réalisateur Taylor Hackford Le scénario inspiré puise ses sources, ses références, dans divers textes bibliques, philosophiques, poétiques les dialogues qui en découlent sont de vrais perles.(ex John Milton est un poète du XVIIe siècle auteur de la maxime: << mieux vaut régner en enfer que servir au paradis >>). Al Pacino est au top de sa forme, Keanu Reeves, peut être légèrement trop en retenue, Charlize Theron est excellente tout comme Connie Nielsen et l'ensemble de la distribution. Une réflexion existentiel avec un film qui reste un très bon divertissement sans trop de ''prise de tête'' , la difficulté était grande et le pari me semble réussi.

[Tyseah]

D'accord en tous points sur ta critique. Je l'ai vu de nombreuses fois et je me lasse jamais tant les dialogues sont savoureux et les acteurs excellents.

[francesco34]

J'ai un mauvais souvenir de ce film... surpris par les notes si hautes.

[Dunandan]

Le film commence avec un flash-back d’une femme enceinte hospitalisée après avoir été mordue par semble t 'il,un animal sauvage. Alors qu'on tente de la réanimer, elle met au monde son petit garçon et meurt. La scène suivante se poursuit dans une boîte de nuit étrange quand soudain du sang commence à couler d'un système de gicleur, révélant que tous les clients du club sont des vampires. Des créatures hideuses entourent, un jeune homme futur victime lorsque le ''daywalker'' survient. Un cadavre en partie calciné qui provient de la discothèque est ramené à l 'hôpital. Allez c'est partie...
Difficile de ne pas être sévère avec ce premier volet. Je ne sais pas si je regarderai les suivants. Mais là j'avoue que même en faisant l'effort de retrouver mon âme de môme impossible de m'enthousiasmer. Certes la plastique de W.S. est superbe,les pauses sont splendides mais franchement si l'on veut infantiliser le spectateur on ne si prendrai pas autrement ou alors quelque chose m'a échappé. En quelques secondes on entre dans le vif du sujet comme pour un film x (mauvais jeux de mots).Tout est prétexte pour enchaîner les scènes de combats qui me rappellent Bio man et autres séries de récréA2. Encore une fois c'est une question de goût, d'autres films sur le même thème sont plus réussis et divertissants, heureusement il y en a beaucoup. C'est d'autant plus dommage car les acteurs ( Kris Kristofferson et Stephen Dorff notamment)font le maximum pour compenser entre autre le vide du scénario...L'imaginaire cent pour cent d'accord mais pas de cette manière.

[Dunandan]

J'entends déjà les foudres au loin ... mais sinon Blade 2 est deux crans au-dessus au moins de cet opus, tellement mieux réalisé et enrobé, en mode "jouissif". Bon après faut baisser ses attentes au niveau du script. Je l'ai pris comme un gros manga "live".

[zack_]

Moi aussi j'ai moyennement aimé le 1
Tout le monde me dit "mais regarde le 2", alors déjà je me souviens vaguement du 1 et j'ai peur d'être encore déçu vu que les vampires ca se résume souvent à la même chose.

[Alegas]

Il faut sauver le soldat Ryan a marqué les esprits lors de sa sortie en 1998 et encore aujourd’hui pour ceux qui le découvrent. Bon, je vais aborder ce monument que dis je cette œuvre mythique du 7e Art, cela existe et dans tous les domaines ; je me lance.
En introduction : au cimetière de Colle ville-sur- Mer dans le Calvados, un vétéran de la seconde guerre mondiale vient se recueillir sur la tombe d’un de ses frères d’armes, il est accompagné de sa famille.
Omaha Beach située sur les côtes normandes, est une des 5 plages que les alliés ont choisies pour créer une tête de pont afin de permettre le débarquement des futures troupes qui interviendront pour vaincre l’armée allemande et mettre un terme à cette guerre. Plus de 25 minutes titanesques, assourdissantes, hallucinantes mais surtout sanglantes donnent la mesure de cette journée du 6 juin 1944. Tout est présent sur l’écran, l’horreur, l’invraisemblable à l’échelle de l’évènement. Dans cet enfer le capitaine John H. Miller (Tom Hanks) commandant une compagnie de rangers réussit une percée. Trois jours plus tard, le débarquement ayant abouti une nouvelle mission est confiée au capitaine Miller : il doit retrouver et rapatrier le soldat Ryan (Matt Damon) qui est l’ultime survivant d’une fratrie de quatre garçons, (ses trois frères ayant été tués au cours de cette guerre). Monsieur Spielberg nous révèle toute la richesse, la force, la puissance du cinéma quand celui-ci est pratiqué par un maître. Cruelle, réaliste ce film aborde de manière parfois brutale la complexité de l’homme lorsque ce dernier est confronté, à ses peurs, ses angoisses, révélées par les abominations de la guerre. Ici l'héroïsme n'est pas exalté. Il ne faut pas comparer ce film avec ceux qui ont pour support les guerres coloniales ou d’invasion, ex. Full Métal Jacket, Apocalypse Now, Platoon, pour ne citer qu’eux, le registre est totalement différent. S.Spielberg sait nous montrer également, en finesse, la violence de certains actes commis lorsque l’homme perd la notion de la réalité, de l’importance d’une vie (voir la lecture des plaques d’identité). Tout au long de ce film de nombreuses scènes mettent en présence ces forces qui s’opposent dans chaque individu pour qu’il conserve ou n' oublie pas, quel que soit les circonstances, sa part d’humanité.
(John Williams aurait sans doute pu faire un peu mieux pour la bande son, même si des passages restent dans les mémoires )

[sylclo]

Les Yeux de Julia (Los Ojos de Julia, Espagne, 2010). Durée : 1h56. Réalisation : Guillem Morales. Scénario : Guillem Morales, Oriol Paulo. Image : Óscar Faura. Montage : Joan Manel Vilaseca. Musique : Fernando Velázquez. Décors : Balter Gallart. Costumes : María Reyes. Production : Guillermo Del Toro, Mercedes Gamero, Joaquín Padró, Mar Targarona. Distribution : Universal Pictures International France. Interprétation : Belén Rueda (Julia / Sara), Lluís Homar (Isaac), Pablo Derqui (Ivan), Francesc Orella (inspecteur Dimas)... Sortie : 22 décembre 2010.

Julia n’arrive pas à accepter le suicide de sa sœur Sara. Tout accrédite cette thèse mais Julia refuse cette version des faits. Décidée à résoudre le mystère qui semble entourer la disparition brutale de Sara, Julia se lance dans une enquête qui s’avère rapidement dangereuse. Julia devient l’objet d’une singulière menace qu’aucune autre personne autour d’elle, y compris son mari Isaac, ne semble percevoir. Julia souffre malheureusement d’une maladie dégénérescente qui, la plonge lentement dans l’obscurité. Une série d’incidents inquiétants, et toujours plus violents, aggravent sa maladie mais Julia ne cède pas et poursuit son enquête… Ce film est un mélange de thriller, mélo, romance, en fait il hésite, balance entre les trois d’où une impression de déséquilibre. Les acteurs paraissent également légèrement perdus dans cette construction chaotique voulue ou pas ? Il y a un soupçon d’Hitchcock, (mais vraiment un soupçon) et ce n’est pas suffisant relever le niveau. Il y a des références à d’autres films du genre, j’ai les images en tête mais pas les titres, les amateurs trouveront facilement. Une belle maîtrise technique indiscutable est à noter. En résumé : une cause ,ensuite plusieurs effets collatéraux et un réalisateur qui essaie de relier le tout sans vraiment y parvenir et nous un peu énerver.

[zack_]

Entièrement d'accord avec les deux dernières critiques!

[Alegas]

De rouille et d’os : Date de sortie 17 mai 2012 (1h 55min) Réalisé par Jacques Audiard ; Avec Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts, Armand Verdureplus…

De nos jours, dans le nord de la France Ali sans argent fait du stop. Au bord de la route avec son fils Sam âgé de 5 ans, il tente de rejoindre Antibes ou habite sa sœur Anna. Stéphanie, dresseuse d’orques et animatrice de spectacle aquatique est une jeune femme au caractère affirmé. Suite à un grave accident Stéphanie va subir de grave dommage corporel. Les destins de ces deux personnages atypiques vont se croiser.
J. Audiard nous plonge immédiatement dans ce monde agressif sans concession auquel sont confrontés les différents protagonistes. La caméra, quelques fois trop mobile, nous entraine dans cette aventure moderne ou la violence est omni présente. Il faut accepter le style cinématographique de J. Audiard si l’on veut entrer (être opé) à fond dans ce conte du XXIe siècle même si Ali est beaucoup plus proche du personnage de Bronson de Nicolas Winding Refn que du prince charmant. Matthias Schoenaerts est hallucinant de perfection dans son interprétation. Marion Cotillard est au diapason avec son partenaire. Que du bon et du beau côté acteurs. Sur le fond on peut regretter que la part de violence l’emporte sur beaucoup de plans (la morale reste sauve, comme dans les contes, quoi que, des fois…). Un mot pourrait résumer ce film : brisé. Des êtres brisés, cassés côté cœur et côté corps dans un premier temps. Deuxième étape, Ali doit briser tant de choses pour renaître à la vie, à l’amour (y réussira t’il ?).

[sylclo]

Liberté de Tony Gatlif 2010 :avec Marc Lavoine : (Théodore Rosier)- Marie-Josée Croze : (Mademoiselle Lundy)- James Thiérrée ( Félix Lavil dit Taloche)- Rufus : (Fernan)- Carlo Brandt ( Pierre Pentecôte)-Mathias Laliberté : (P'tit Claude)- Bojana Panić : (Tina)- Arben Bajraktaraj(Dark) :durée1h51

En France, septembre1943, un groupe de tziganes revient dans un petit village viticole pour les vendanges. Ils sont connus des habitants mais ne sont pas revenus depuis le début de la guerre, les choses ont beaucoup changé. Ce qu’ils ignorent avant tout c’est la nouvelle loi que le gouvernement de Vichy a instaurée ; le nomadisme est interdit, il est assimilé au vagabondage. Un sujet encore une fois douloureux (tiré de faits réels) mais filmé avec beaucoup de fraîcheur, de tendresse. La qualité de ce film se retrouve également dans le choix des acteurs. Pédagogique et ludique ce film comme son titre l’indique est un hymne à la liberté. Le choix des Roms n’est pas anodin puisqu’il symbolise en cette période le dernier bastion de résistance officielle à l’autorité, une insulte pour l’occupant qu’ils paieront très cher. Un James Thiérrée délirant accompagne cette troupe. M. Lavoine juste, dans la retenue donne le ton mesuré qu’il convient. Rufus et M.J. Croze et l’ensemble de la troupe sont dans la sobriété et offrent cette douce lumière qui met en valeur toutes les situations même les plus innocentes. Pas d’extravagance dans la bande son mais des mélodies entrainantes, parfois envoutantes avec en prime une belle interprétation de C. Ringer.
Un film sympathique, agréable à regarder et qui permet de découvrir ou redécouvrir de nombreux talents.

[sylclo]

Il était une fois en Anatolie et j'ajoute Les trois singes de Nuri Bilge Ceylan, Turquie : Est il nécessaire de résumé la trame de ces deux films ? Pour ceux qui connaissent N.B.Ceylan ce n’est pas utile pour les autres je vais faire très court. Son œuvre décrit par petites touches l’atmosphère et les difficultés de vivre pleinement sa vie dans les sociétés modernes à travers les relations sociales : famille, amitié, couple. Pour ces deux films un meurtre (un homme est tué). Dans les deux cas une femme est impliquée. Pourquoi, comment etc. Les grandes questions sont posées et puis vient l’instant où cela doit paraitre sur l’écran et c’est ici que commence le plus difficile pour le spectateur(en ce qui me concerne). Les regards des acteurs se perdent dans d’interminables moments de réflexion. Les personnages, s’observent, se dévisagent pendant de longues minutes. La caméra se déplace aussi lentement qu’une augmentation de salaire, donc parfois elle est fixe. La bande son rend Le monde du silence assourdissant. Pardon se sont de grosses vannes à l’encontre d’un homme qui a un talent certain (et pas l’inverse). Il est généralement acteur, réalisateur, monteur, chef opérateur. Ces films sont loin d’être ratés, bien au contraire. La qualité de l’image est indiscutable mais alors son style "strange", le rythme très très particuler( ex: Microcosmos en comparaison est un film d’action) font de ces films des oeuvres élitistes , pour inconditionnels, fans, amateurs du genre,également pour curieux ou à découvrir mais vous êtes prévenus et Vive le cinéma!