[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

[Heatmann]

non mais la moi je suis entierement d'accord avec killbush , pfff millenium ? tout ca pour ca ..... j'ai mis 6 par soucis d'objectivites mais bon clairement je le reverrai jamais , encore moin je le veut a la maison .
et pourtant , tout comme killbush , je kiff seven ( 10/10 ) zodiac ( 9/10 ) et pis benjamin button c'est du 8 voir plus pour moi

[Jimmy Two Times]

Je serai (un tout petit peu) indulgent avec cette énième adaptation Marvel pré-Avengers mais il y a des soirs où, après une harassante journée de boulot, on a besoin de mettre son cerveau en mode pilote automatique. Le film ne vaut sûrement pas une telle générosité mais j'ai encore en mémoire le traumatisme provoqué par la vision récente de Green Lantern (DC Comics certes) et Thor est franchement plus regardable malgré ses nombreuses tares.

On ne peut être que surpris par le nom du réalisateur, Kenneth Branagh, plutôt habitué aux adaptations shakespeariennes qu'aux super héros. Mais ce choix se comprend (un peu) au vu des intrigues de couloirs qui régissent le royaume d'Asgard. Ça ne vole pas très haut mais c'est à peu près tout ce qu'il y a sauver de l'intrigue de ce blockbuster anormalement radin sur le plan de l'action (ça devient une mauvaise habitude ces derniers temps).

Malgré la laideur visuelle de l'ensemble (Royaume d'Asgard fabriqué, semble-t-il, suite à une overdose de gloubi boulga, l'attaque de Thor et ses potes guerriers sur Jotunheim est juste immonde...pourtant je suis déjà allé en Alsace et j'en ai de meilleurs souvenirs ), on se rattache aux quelques motifs de satisfaction notamment du côté de l'interprétation. Chris Hemsworth est plutôt sympathique dans le rôle titre à mi chemin entre la stature divine du personnage et le benêt de service (la scène des pancakes, fallait oser ), Hopkins a déjà été plus cabotin, Tom Hiddleston en Loki apporte une petite touche d’ambiguïté et enfin Idris Elba a vraiment la classe derrière son armure d'Heimdall (dommage qu'on le voit si peu).

En revanche, sur Terre, les choses se gâtent sérieusement... Portman passe pour une demeurée (elle ne lâche pas une minute son sourire hébété, sûrement le même qu'elle a décroché lorsqu'elle a vu le chèque qu'on lui refilait pour un rôle si insipide), Skarsgard et Feore cachetonnent et la copine rigolote n'est...pas drôle.

Le climax final est franchement risible, pas épique pour un sou et se déroulant dans un reste de décor sûrement jeté à la poubelle lors d'un précédent film Marvel. J'aime bien la réaction innocente des terriens devant la vision du destructeur, apparemment peu interloqués par un robot de cinq mètres de haut qui crache du feu. En fait, c'est plutôt nase mais il y a des jours où les couleuvres sont plus faciles à avaler. Je n'y connais rien ou presque en super héros et n'attendais rien du film donc pas de déception.

Question: comment les producteurs hollywoodiens arrivent à passer entre les mailles du filet de la justice? 150 millions de dollars de budget pour ça, c'est du blanchiment d'argent, ça n'est pas possible autrement!

3.5/10

[Scalp]

Putain c'est dommage avec ce film on passe a rien de l'unanimité total.

[Alegas]

Le jour où on fera le Flop 50 il a sa place garantie.

[Dunandan]

Pour cet ultime volet de la trilogie du Syndicat du Crime, John Woo, parti vers les cimes inégalées du cinéma d'action made in Hong-Kong (je pense que vous comprendrez de quels films je parle) laisse la place à Tsui Hark dans le fauteuil du réalisateur. Souhaitant poursuivre la saga coûte que coûte, il tranche dans la mythologie instaurée par les deux premiers épisodes et nous propose un prequel centré sur le seul personnage de Mark en faisant fi de tout le reste.

Après la fraternité dans le 1, la débilité dans le 2, voici la niaiserie dans le 3. L'action se déroule principalement au Vietnam. Mark veut rapatrier son cousin et son oncle avant que la guerre n'éclate. Aidé par la très mystérieuse Kit mais pris dans une embuscade, la petite bande va apprendre à se connaître, à s'aimer et à se déchirer. Quand on a que l'amour...

Exit le polar, bonjour le drame et le triangle amoureux bien rébarbatif qui va avec. Pendant deux longues heures, on cherche vainement où le scénario veut en venir. On se doute de la réponse dès le début (nulle part) mais on espère naïvement un sursaut du récit qui ne viendra jamais. Hormis un sympathique gunfight au bout de 20 minutes, il faut attendre 1h15 avant que l'on puisse se mettre quelques séquences d'action sous la dent. D'une manière générale, ça défouraille raisonnablement mais de manière beaucoup plus statique que chez John Woo. La violence est en revanche bien moins graphique que dans les deux premiers films hormis peut être lors de l'épilogue.

Heureusement, les acteurs (Chow Yun Fat, Tony Leung Ka Fai et surtout la très charismatique Anita Mui) sauvent quelques peu les meubles et parviennent à nous maintenir éveillés malgré les clichés et les raccourcis en pagaille. Le personnage féminin est même le plus intéressant du lot, véritable icône vengeresse de l'amour, qui flingue avec style lorsqu'il le faut. Au final, un film tout juste passable voire carrément dispensable au vu de son glorieux titre.

5/10

[Dunandan]

Tu as été plus généreux que moi ... Rien à sauver dans ce film, 2 points pour les acteurs, 1 point pour quelques gunfights puis c'est tout.

[angel.heart]

Moi j'aime bien, c'est le plus ambitieux des 3. Bon pas le plus réussi mais y a quand-même de bonnes choses.

[osorojo]

J'ai pas réussi à aller au bout de ce 3e opus perso (bon j'étais naze aussi, ça aide pas ).

J'ai beaucoup aimé le 1er, le second, même si bien en dessous passait bien quand même, mais alors celui-là, j'ai vraiment pas accroché :/

[Dunandan]

Moi j'aime bien, c'est le plus ambitieux des 3. Bon pas le plus réussi mais y a quand-même de bonnes choses.

Ce qui m'ennuie c'est qu'il soit dans cette trilogie. Si ce film n'avait aucun rapport avec cette dernière, j'aurais probablement plus accroché.

[Count Dooku]

Moi Le Syndicat du Crime 3 c'est bien simple, dans ma tête je le mélange avec Une Balle dans la Tête, je saurais plus dire si une scène figure dans celui-là où dans le film de Woo (bon par contre l'inverse est moins vrai, les scènes marquantes du Woo je les associe pas au Hark). C'est dire si le film est marquant, alors que les deux premiers sont hyper identifiables et vraiment mémorables (bon faut dire le 2 fait fort avec son mafieux catatonique et son jumeau sorti de nulle part). Perso mon préféré reste le premier, mais la gunfight finale du 2 est le meilleur moment de la trilogie.

[Jimmy Two Times]

Une bien agréable surprise que ce Captain America. Après un Thor assez mauvais, un Iron Man 2 puant et une nouvelle version de Hulk fade bien que divertissante, je ne pensais pas trouver ici mon film pré-Avengers préféré (oui, je le mets même devant Iron Man 1 dont l’excès de second degré et de cynisme me gave un peu).

Joe Johnston remplit parfaitement le cahier des charges imposé par la Marvel, lui l’éternel sergent de l’écurie Spielberg. Il y a un petit parfum old school très rafraîchissant qui parcoure une bonne partie du film et rien que pour ça, Captain America vaut déjà la moyenne. Johnston picore quelques idées à droite et à gauche : un peu de Star Wars par ici (la poursuite en moto très influencée par celle du Retour du Jedi), un peu d’Indiana Jones par là (l’ambiance World War II très proche de celle de La Dernière Croisade), les inspirations sont très visibles mais quand on aime le matériau d’origine, on voit que c’est très respectueux et non du simple pompage.

Une fois de plus, le film sert uniquement de tremplin pour l’opus collectif Avengers mais, dans le cas présent, et en dépit d’un manque d’action frustrant, on ne s’ennuie jamais. Chris Evans s’en sort plutôt bien dans le costume du Captain et donne bien plus de sa personne ici que dans le rôle de la Torche (la bouse 4 Fantastiques). Les seconds rôles sont en revanche très anecdotiques et les acteurs sont juste là pour le cachet (ils font le boulot sans plus).

Le film véhicule sans excès les valeurs du patriotisme mais comment peut-il en être autrement en pleine seconde guerre mondiale? Il est d’ailleurs dommage de ne pas avoir une bonne grosse scène de bataille à se mettre sous la dent avec un tel background. Les scènes de baston impliquant notre super héros sont assez réussies (les divers lancers de bouclier claquent bien) mais malheureusement trop courtes. Le spectacle en pâtit quelque peu mais on peut trouver ça cohérent en tant que période d’adaptation du personnage à ce nouveau corps.

Les costumes, les armes et les véhicules de l’armée de super nazis apportent une petite touche futuriste qui contraste de manière très agréable avec l’ambiance rétro. Au final, un plaisir de gamin tout simple qui rappelle d’excellents souvenirs, relents d’une époque où le premier degré était roi.

7/10

[Jimmy Two Times]

Après le Petit Dragon dans la Fureur de Vaincre et Jet Li dans Fist of Legend, Donnie Yen est le troisième acteur à incarner le personnage de Chen Zen, héros de la première guerre mondiale que l'on croyait disparu, mais qui en fait se cache sous une autre identité dans le Shangaï des années 20.

Le conflit sino-japonais bat son plein et notre héros, expert en coup de tatane et prodige du bourre pif passe le plupart de son temps au cabaret Casablanca, lieu de débauche (enfin toutes proportions gardées) où se réunissent les hauts gradés ennemis. Suite à la diffusion d'une liste de résistants chinois que les japonais veulent assassiner, Chen Zen se mue en vengeur masqué (cette fois ci avec le costume de Kato comme dans le Frelon Vert).

Legend of the Fist compile donc les hommages en tout genre et peine à nous captiver avec son intrigue foutraque qui se veut sérieuse mais qui ressemble davantage à un vilain pot pourri. C'est d'autant plus dommageable que la reconstitution et les décors en jettent pas mal (même si c'est surtout tape à l'oeil). Je n'ai aucune idée du budget du film mais on ne voit pas ça dans toutes les productions HK.

L'autre gros défaut du film vient de la réalisation qui, même si elle sait rester classieuse à quelques rares moments fait trop souvent dans l'esbrouffe inutile avec des effets de style malvenus. Dans l'action, même constat avec une vilaine impression de regarder le film en avance rapide (Donnie Yen saute dans tous les sens comme un marsupial...). Pourtant, il y a quelques excellentes scènes à retenir : l'introduction explosive, l'attaque du camp jap' et bien sûr le climax final plutôt fun même si trop vite expédié.

Côté interprétation, Donnie Yen est égal à lui même (c'est à dire présent physiquement mais plus timoré le reste du temps), Shu Qi représente le quota féminin et Anthony Wong ne fait que passer. Malgré ses nombreuses tares, le film reste tout de même divertissant et fun mais aurait pu être d'un tout autre calibre avec un réalisateur plus à l'aise au niveau de l'action. Un ratage sympathique en quelque sorte...

5.5/10

[Alegas]

Je ne suis pas un grand spécialiste de Woody Allen mais, jusque là, j'ai plutôt apprécié les quelques rares films que j'ai pu voir (Annie Hall, Match Point et Anything Else, la Vie et Tout le Reste sont les 3 plus frais dans ma mémoire, j'en ai vu quelques autres mais c'était il y a plus de 10 ans). Ce Minuit à Paris est plutôt sympathique au demeurant mais s'apparente beaucoup trop à un exercice de style que le réalisateur new-yorkais s'impose tous les ans.

On nage ici en plein rêve en suivant les pas d'un Owen Wilson (plutôt bon dans un style lunaire proche de ses rôles chez Wes Anderson) persuadé d'être né trop tard, lui le grand amoureux du Paris des années 20. Le film est ainsi constamment sur courant alternatif, plutôt vain dans les séquences contemporaines (ça manque cruellement d'inspiration malgré la bonne perf' d'un Michael Sheen qui réussit à rendre son personnage détestable, c'était sûrement le but) et plutôt plaisant dans les virées nostalgiques à travers le temps.

Gil (Wilson) y croise toute une brochette de figures emblématiques du début du XXème siècle, mais là encore tous ne se valent pas. Si on se délecte de la trop courte apparition d'Adrian Brody en Salvador Dali, la quantité prime généralement sur la qualité. Marion Cotillard (qui me sort par les trous de nez d'habitude) arrive à rester dans le tempo de son partenaire et même si elle n'a pas grand chose à défendre, apporte un peu de fraîcheur.

Au final, un charme étrange se dégage de l'ensemble malgré de nombreux petits défauts plus ou moins irritables à commencer par une réalisation très plan-plan et bourrée de clichés (les plans de notre capitale au tout début sont déplorables et si la volonté d'Allen était de contraster avec la suite ou même de dénoncer les clichés fréquemment véhiculés quand le cinéma américain filme Paris, c'est raté). Le film est aussi plutôt avare en humour et certains rôles sont ridicules (Carla Bruni et Gad Elmaleh...qu'est ce qu'ils foutent là ) La recherche d'un âge d'or, thème principal du film, maintient cependant notre intérêt. Petit cru dans tous les cas.

5.5/10

[Alegas]

Autant se l'avouer tout de suite, le film partait avec un sérieux handicap: Joss Whedon. Comment s'enthousiasmer pour un film réalisé par le créateur de Buffy? C'est un peu comme si vous demandiez à un cinéphile de s'extasier devant le prochain projet de Brett Ratner ou de Gore Verbinski. C'est juste impossible...

Malgré l'aspect particulièrement fun de cette réunion collégiale sur le papier, il manque un ingrédient indispensable à l'écran: l'inspiration. A aucun moment je n'ai été estomaqué par ce qui se déroulait devant mes yeux. Les scènes d'action sont plutôt bien torchées, assez lisibles (pas toutes) mais ça ne dépasse jamais le statut du bourre pif de base, hormis dans un épilogue pas forcément très inspiré mais qui a le mérité d'être un minimum épique.

Hulk bouffe tellement l'écran avec ses quelques scènes (5/10 minutes à tout casser...), faisant oublier au passage les deux films très discutables qui lui ont déjà été consacrés, que notre perception de cette baston finale est sûrement un peu biaisée. Mais en y repensant, la menace est quasi nulle (les zombis venus de l'espace ne servent que de chair à pâté)et Loki est un méchant raté, qui ne fait peur à personne, et dont on se réjouit qu'il finisse secoué comme un vulgaire hochet par notre cher géant vert. Pour le reste, on a un peu le sentiment d'être en présence d'un trailer de 2h15 pour l'inévitable suite...

La première partie interminable (plus d'une heure) nous oblige à nous retaper une mini introduction de chaque personnage alors que 5 films l'ont déjà fait avec plus au moins de bonheur, c'est bien gavant! Une fois la troupe réunie, place aux conflits entre gros ego aussi palpitants qu'une crise de la puberté. Et pour ponctuer tout ça, une grosse scène d'action (enfin!) complètement léthargique, sans imagination, simple copier-coller du tout venant de la production hollywoodienne (celle sur le porte-avions volant).

Au niveau des personnages, tout a déjà été dit: Ruffalo est très bon en Banner/Hulk et Captain America sort également du lot avec un traitement en parfaite cohésion avec son stand alone. Son premier degré s'avère également être le meilleur remède contre le cynisme répétitif au possible d'Iron Man, qui commence à nous fatiguer au bout de 3 films... Thor fait le taf. En revanche, Hawkeye et Black Widow sont clairement inintéressants...

Je ne rentrerai pas dans une analyse détaillée du scénario, qui semble être une contrainte plus qu'autre chose. De ce manque d'imagination dans l'écriture découle un manque d'inspiration au combat...CQFD

Tout n'est pas à jeter pour autant et je garde tout de même quelques bons souvenirs de ces Avengers mais les vraies satisfactions sont peu nombreuses. Le seul plan qui m'a collé un rictus de satisfaction au coin de la bouche, c'est celui vu mille fois dans les trailers où nos héros se retrouvent dos à dos avec la caméra qui tourne autour d'eux, le tout accompagné d'une musique enfin épique! D'ailleurs hormis ces 3 accords, la BO est complètement anecdotique, c'est simple je n'en ai aucun souvenir...

Iron Man se rachète quelque peu en toute fin de métrage en faisant preuve d'un héroïsme digne de son pote Captain America et puis Hulk...aaaah Hulk....heureusement qu'il est là pour tout péter. Certes, The Avengers est meilleur que la plupart des films de la phase 1 du MCU mais je lui préfère nettement Captain America pour son charme retro. On était censé avoir un maelström de sensations fortes, on a finalement le droit à un simple blockbuster un peu trop obsédé par la manière de se raccorder à toutes les franchises qui gravitent autour de lui...

6/10

[Mark Chopper]

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