[Dunandan] Mes critiques en 2012

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Mar 08 Mai 2012, 07:55

Mouais... Dog Bite Dog c'est très bien mais pas indispensable non plus... Y aurait d'autre film à faire rentrer dans le top en priorité.

( faut que je motive Jed pour qui lâche sa critique de Ebola syndrome ( et donc son 10/10 ) , celui-là dans le top ce serait jouissif... 8) :mrgreen: )
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 08 Mai 2012, 08:53

Si on fait rentrer Ebola Syndrome, j'en connais certains qui vont lui mettre des sales notes en y jetant un oeil :mrgreen:

Concernant Full Contact, Ringo Lam n'a jamais souhaité rendre hommage au cinéma américain 80's : c'est plutôt tout le contraire. Le malentendu vient du fait qu'il le critique tout en reprenant la forme.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Mar 08 Mai 2012, 09:03

angel.heart a écrit:( faut que je motive Jed pour qui lâche sa critique de Ebola syndrome ( et donc son 10/10 ) , celui-là dans le top ce serait jouissif... 8) :mrgreen: )

D'abord ma rétro Chuck Norris avec Delta Force, la trilogie des Portés Disparus, Invasion USA et Silent Rage, après on verra. :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Mar 08 Mai 2012, 09:08

Roh, allez.... Elle est déjà écrite ta critique, t'as juste à la poster...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mar 08 Mai 2012, 09:11

Jed Trigado a écrit:
angel.heart a écrit:( faut que je motive Jed pour qui lâche sa critique de Ebola syndrome ( et donc son 10/10 ) , celui-là dans le top ce serait jouissif... 8) :mrgreen: )

D'abord ma rétro Chuck Norris avec Delta Force, la trilogie des Portés Disparus, Invasion USA et Silent Rage, après on verra. :eheh:



ah tient , une retro Chuck ca m'interresse :super: :bluespit: vite vite !!
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Mar 08 Mai 2012, 09:18

Je déconnais. :mrgreen:

Mais je dois avoir des avis special Chuck qui doivent trainer sur Ecran Large.


(sinon, elle est ripoue ma critique d'Ebola hein. Je vais pas la poster comme ça. :mrgreen:)
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mar 08 Mai 2012, 09:23

:(
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Mar 08 Mai 2012, 09:25

Jed Trigado a écrit:Je déconnais. :mrgreen:

Mais je dois avoir des avis special Chuck qui doivent trainer sur Ecran Large.


(sinon, elle est ripoue ma critique d'Ebola hein. Je vais pas la poster comme ça. :mrgreen:)


Min ui vas-y on s'en branle... :mrgreen:
Non mais sérieux elle est bien en plus ta critique...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 08 Mai 2012, 09:27

Et puis il y a bien des gens qui ont proposé Alerte ! dans la Coupe du Monde...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Mar 08 Mai 2012, 09:28

Rah c'est bas ça... Mais tellement vrai... :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Mar 08 Mai 2012, 09:34

Heatmann a écrit::(

Je crois que j'ai pas posté Delta Force 2 ici, par contre je peux parler de Code of Silence et surtout Silent Rage à la limite (par contre, Invasion USA est dans la database du forum). Par contre, je voulais repêcher mes avis sur EL, mais depuis dimanche il est fermé, je sais pas pourquoi. :|
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 08 Mai 2012, 14:10

Mark Chopper a écrit:Concernant Full Contact, Ringo Lam n'a jamais souhaité rendre hommage au cinéma américain 80's : c'est plutôt tout le contraire. Le malentendu vient du fait qu'il le critique tout en reprenant la forme.


Je rectifierai ma critique quand j'aurai plus d'infos, j'y suis allé complètement au feeling :mrgreen:

Mais effectivement j'ai lu une critique du forum qui explique bien ça, je vais mettre son lien en attendant :wink: (EDIT : c'est celle de Jed :wink:)
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Bushido - 5,5/10

Messagepar Dunandan » Mar 08 Mai 2012, 22:05

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Bushido, Tadashi Imai (1963)

Il s'agit d'un film qui bénéficie d'une très bonne réputation, récompensé par un Lion d'or au Festival de Venise en son temps, et donc je l'ai regardé avant tout par curiosité. Mon sentiment est en fait assez mitigé. Le script est très bon et bien écrit, puis montrer le code du samouraï perpétué à travers les âges, je n'ai jamais vu ça au cinéma. Mais pendant à peu près 1h20, le contenu et la forme du film ne changent guère. Durant toute la période du Moyen-Age, nous avons droit au même cycle infernal, sans grande variation en terme de contenu, de forme, ou de rythme : le Seigneur ordonne, son serviteur obéit par loyauté, sans avoir le droit de faire autrement. Cet ordre n'est pas toujours direct, mais provient parfois de la subjectivité de l'obligé, ce qui constitue à mon sens l'unique intérêt de la première partie du film : dans l'obligation, se distinguent le donneur d'ordre et l'obligé, mais la valeur qui fait le lien, la loyauté, est ce qui donne un sens à tout ça, le véritable esclavage (dès le premier sacrifice, le doute est posé : est-ce que le suicide rituel est réalisé par loyauté ou par altruisme ?). Les réactions du serviteur sont ainsi sensiblement différentes, orientées vers deux directions strictement opposées, obéissant en harmonie ou pas avec lui-même. Bien souvent les ordres sont cruels, injustes (surtout en relation avec la sexualité, même l'homosexualité forcée y passe !), et la palme revient à la troisième génération, celle qui précède 1850 (annonçant un grand changement de régime politique avec la fin de l'ère des samouraïs), où les drames s'enchaînent : la jeune fille du samouraï appelée à être femme du Seigneur, sa femme menacée d'être abusée et qui se suicide, le samouraï envoyé en prison car bien sûr son Seigneur est furieux de la situation. Une petite perle en termes de mélodrame bien surligné comme il faut, avec des violons en guise de musique d'accompagnement. La scène qui clôt cette période est d'ailleurs la seule à être vraiment marquante dans cette partie du film, lorsque le samouraï, pour prouver son allégeance, accepte de tuer deux soit-disant traîtres les yeux bandés, et qu'il s'aperçoit qu'il s'agit de deux proches : on atteint ici bien sûr le paroxysme de l'obéissance aveugle.

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Malheureusement, avant cette scène-pivot, bien que la réalisation ne soit pas mauvaise, et que l'histoire se suit avec beaucoup de facilité (deux acteurs jouent d'ailleurs tous les descendants, permettant ainsi de s'y retrouver, mais aussi pour insister sûrement sur la fatalité qui pèsent sur les personnages), il faut s'accrocher pour tenir jusqu'au bout. La dénonciation du système féodal est une bonne chose en soi, mais elle a été traitée de manière bien plus intéressante dans des films de la même époque ( 13 tueurs, et surtout Harakiri, pour ne citer qu'eux). En effet, la mise en scène est plate (presque toujours les mêmes intérieurs, un rythme souvent au plus bas, la tension dramatique des situations peu mise en valeur : peut-être est-ce pour figurer la fatalité et l'absence de changement, ce qui me paraît quand même léger.), le travail du cadre n'est pas transcendant (j'ai vu mieux par exemple avec Eeicho Kudo, réalisateur du premier film cité), je n'ai pas éprouvé d'empathie pour les personnages jouant de plus de la même manière entre les différentes générations (il faut quand même signaler que culturellement, l'absence de sentiments dont ils font preuve est caractéristique de toute cette époque, mais les acteurs manquent tout simplement de charisme), et enfin, je n'ai pas eu l'impression de changer de période historique. Ce point est un gros problème, car j'aurais aimé, à défaut de mieux représenter le cycle infernal à travers les générations (bien qu'on montre bien que le sentiment de loyauté est aussi une affaire de transmission : je parle ici en termes de mise en scène qui n'exprime pas suffisamment ce mouvement de fatalité inter-générationnel), qu'il y ait une mise en évidence des rapports entre l'environnement culturel et les comportements.

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Cependant, à partir de la fameuse scène-pivot, sûrement la meilleure séquence du film qui résume à elle seule ce dernier, la suite est plus intéressante, car enfin, la différence de contexte apporte un changement majeur. Les personnages deviennent aussi plus attachants. Nous arrivons donc dans les années 1850, et l'allégeance change non pas de nature, mais de maître, l'Empereur. Malgré tout, le nouveau descendant de la famille préserve les traditions bien qu'il n'y soit pas obligé, et mieux encore : il le fait par affection. Mais lorsque son maître lui demandera de nouveau l'insupportable, la loyauté prendra le dessus sur les sentiments, comme avant. La génération suivante est malheureusement à peine traitée (la seconde guerre mondiale avec les kamikazes) bien qu'assez intéressante (l'ambiguïté entre le sacrifice demandé et l'attention personnelle allouée à chacun), et enfin nous arrivons à la période contemporaine où les enjeux changent de nouveau, en fonction de l'environnement social : l'ambition, l'ascension sociale, l'individualisme, face à l'amour et aux sentiments. Dommage que ce qui a précédé n'ait pas été traité de la même manière. En tous cas, cette dernière petite partie a rehaussé mon jugement vis à vis à du film.

Malgré une première partie qui manque d'envergure à tous niveaux, résumable à une seule séquence, le film devient très intéressant dans ses quarante dernières minutes, en montrant clairement comment le sentiment de loyauté change de forme en fonction de l'environnement social, mais préserve toujours son fond absurde et pervers à travers les âges.
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Kié la petite peste - 8,5/10

Messagepar Dunandan » Mer 09 Mai 2012, 04:18

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Kié la petite peste, Isao Takahata (1981)

Kié la petite peste a été réalisé par Isao Takahata, plus connu pour Le Tombeau des lucioles (1988), mais qui se rapproche davantage par son sujet et son ton de Mes voisins les Yamada (1999). Il s'agit de l'adaptation du manga éponyme, et raconte l'histoire d'une petite fille qui au milieu d'une famille dysfonctionnelle prend à bras le corps les problèmes de ses parents, divorcés car le père, bagarreur et joueur, au lieu de s'occuper de sa femme et de sa fille, ou encore de son business, a quitté ses responsabilités.

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Kié a donc pris les rennes du restaurant de son père, et tout en étudiant à l'école, essaie de résoudre les problèmes d'adulte de son entourage à son niveau (alcoolisme, oisiveté, carences sentimentales ou familiales). Un récit qui pourrait tourner au drame familial et humain (devenir adulte alors que l'enfance est loin d'être terminée) comme le premier DA que j'ai cité plus haut, sans l'humour omniprésent qui le parcourt, avec ses personnages truculents et hauts en couleurs (en premier lieu son père qui n'arrête pas de faire des bêtises même quand il est animé de bonnes intentions), l'humeur enjouée de la petite fille, et surtout une intrigue secondaire de combats de chats qui s'enveniment autour d'un problème de testicules, pour terminer dans un duel à la Sergio Leone ...

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Le dessin est relativement naïf, avec des personnages assez grossièrement dessinés mais rigolos (c'est une question de style, pas de qualité), dont le père rappelle les traits du génie scientifique du Dr. Slump (Akira Toriyama). L'animation est très vivante, bien qu'elle n'atteigne pas encore la fluidité des DA des années 90, plus connus aujourd'hui. Et l'obsession assez barrée du réalisateur des organes génitaux des chats préfigure Pompoko avec les fameuses couilles flottantes des ratons-laveurs ... Un humour très japonais que j'adore qui n'est jamais vulgaire malgré son ton osé, et s'avère même touchant en raison des sujets ici abordés (le deuil, la vengeance, le pardon).


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Un petit chef-d'oeuvre d'animation, qui aborde des questions très importantes principalement axées autour de la famille et de ses divisions, avec un ton néanmoins léger, et sans moralisme ni cynisme.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mer 09 Mai 2012, 08:18

:super:
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