[Scalp] Mes Critiques en 2012

[Logan]

ben ouai aimer milius c'est prouver qu'on a bon gout

Je tiens mes promesses

[Killbush]

Bon, un deuxième Milius qu'il me faut quoi !

[Scalp]

L'Alpagueur Philippe Labro - 1976

Comme tout bebel qui se respecte c'est nul et difficilement regardable aujourd'hui, mais on est loin de la nullité d'un Flic ou Voyou quand même.
Bon comme souvent c'est écrit avec les pieds mais là encore plus, genre pendant 30 minutes on a une intro bidon qui ne sert finalement à rien pour le reste de l'histoire et le face à face Belmondo/Cremer tant attendu bein faut attendre les 5 dernières minutes.

Niveau cascade, ce pourquoi on regarde encore du bebel, bein ça vole pas bien haut ( le fight final entre Belmondo et Cremer est bien marrant et y a une action épique avec une femme qui tombe où on est en plein facepalm ), Labro essaye de faire du Leone et c'est assez marrant à voir, il a aussi été influencé par le Getaway de Peckinpah ( il en parle dans les bonus ) mais autant dire que ça se voit pas à l'écran ( suffit pas de foutre un shotgun quoi ).

Cremer est pas vraiment génial, son personnage aurait mérité d'avoir plus de temps de présence, le reste du cast c'est des tronches de l'époque.

La BO comme la réal a des forts relent Morriconien mais sans le talent de Morricone.
Bon la dernière demi heure riche en coups de feu fait qu'on s'emmerde pas, y a eu bien pire comme Bebel mais c'est clairement pas génial, me reste plus que Cartouche et j'aurais revu tout les Bebel de mon enfance en espérant que Cartouche soit plus du niveau d'un Peur sur la Ville que d'un Professionnel.

4/10

[angel.heart]

En tout cas, ça me donne envie de le découvrir même si le barbu réac n'a en général pas mes faveurs quand il réalise (je préfère quand il écrit pour les autres) ; à part The Big Wednesday qui est pour moi est l'égal de The Deer Hunter et accessoirement le meilleur film de surf jamais réalisé.

J'irais pas aussi loin dans ta comparaison avec The Deer Hunter ( que personnellement je trouve vraiment très puissant ) mais c'est vrai que The Big Wednesday est un sacré bon film.

[Scalp]

Mary & Max

Bon je me doute bien que je suis pas la cible de ce genre de film mais j'avais quand même espoir de me retrouver devant un truc sympa et bein non, alors visuellement y a aucun reproche à faire, c'est vraiment un genre d'anime qui a de la gueule ( j'adore vraiment ce charac design ) et j'aimerais en voir plus souvent mais l'histoire m'a bien fait chier, alors oui le ton est très adulte mais il est surtout très chiant, rapidement je me suis désintéressé de l'histoire pour me concentrer sur les zolies images, et puis le casting voix j'aime pas du tout, donc dans ces conditions j'ai bien souffert, mais je vais pas être méchant avec le film parce que clairement c'est pas mauvais, je comprend qu'on aime ( bien plus que pour certains autres trucs ) mais moi c'est du cinéma qui ne parle tout simplement pas mais pour tout l'aspect visuel je vais quand mettre la moyenne.

5/10

[Logan]

Ça me fait penser que j'ai toujours une critique pour Génération sacrifié qui attends tient

[francesco34]

Ben là je le trouve plutôt honnête dans sa critique, ça appelle pas à un règlement de compte

[Scalp]

5/10

Demolition Man de Marco Brambilla - 1993

Le genre de film qui prend cher avec le temps, tu te souviens que de l'univers rigolo et des punchlines de Snipes, mais tu oublies qu'il y a juste 3 pauvres scènes d'actions expédiées et que c'est plus une comédie qu'un film vrai film d'action, du coup sur presque 2h c'est bien long surtout que Stallone c'est pas vraiment le genre de rôle où il est spécialement à l'aise, il est trop premier degré, même si c'est justement son premier degré qui rend le film marrant, c'est ce premier degré qui le rend aussi pas assez fun et un peu chiant par moment. Par contre Wesley Snipes qui s'était fait une coupe à la Dennis Rodman pour l'occasion est parfait et il s'amuse bien. Le reste du casting y a pas grand chose à raconter, l'histoire Snipes vs Stallone ça suffisait largement mais on rajoute des trucs qui plombent l'ensemble, les gros méchants riches c'est une bonne idée de merde, y en avait pas besoin, Snipes qui fout le bordel ça suffisait largement.
Vu le pitch de départ on aurait clairement pu avoir un GTA avant l'heure mais les scénaristes sont restés bien trop sage en optant juste sur le décalage des 2 mondes et ohlala c'est trop drôle de pas avoir le droit de dire de gros mots.
Parce que bon je le répète 3 pauvres scènes d'actions ça fait très peu pour un film d'action, le première c'est l'intro et c'est 2 min top chrono, on a une mini scène quand Wesley Snipes bute 6 flics en 30 secondes, dans le musée c'est THE scène et ça dure 3 minutes, ça rigole pas et attention le climax final ils ont fait les fous avec 5 min, évidemment tout ça est torché par un mec qui n'a jamais fait carrière et on comprend aisément pourquoi (en même quand parmi tout le catalogue Warner dispo tu choisis de foutre un poster du tout pété L'Arme Fatale 3 ça en dit long)
Alors c'est mieux qu'un Judge Dredd mais on est loin d'un Cliffhanger et finalement il reste que l'univers, Snipes et le coquillage, ça fait bien peu au final, bon la moyenne, pour l'idée de départ et la bonne humeur de Snipes. D'ailleurs vu l'idée du film, qui reste très bonne, bizarre qu'on ait pas eu de remake encore.

[Heatmann]

autant jsui pas d accord pour assassins que j aime bien , autant la ouai , d accord en tout point , ca viellit vraiment mal et c est avare quoi ...

[Jed Trigado]

Va falloir que je remette les pendules à l'heure.

[Scalp]

Jdis pas que c'est pourri hein, jdis juste qu'on est loin des meilleurs Stallone des 90's ( qui se compte par 3 ).

[Scalp]

L'Homme de Nulle part Delmer Daves - 1956

Glenn Ford cowboy solitaire se fait embaucher par Ernest Borgnigne un patron sympa dont la femme à la feu au cul

Quand on mate un Daves on sait qu'on ne saura pas déçu, alors ici même si ça n'atteint pas le niveau de le Flèche Brisée, la Dernière Caravane ou même les Collines des Potence on est clairement devant un bon petit film, plus proche du drame que du pur western.
Ici l'action est quasi inexistante, ce qui intéresse Daves c'est avant tout histoire d'amitié, d'amour ( y a plein de triangle amoureux dans le film ) et de haine qui conduira au drame, on est en pleine tragédie Grec, c'est typiquement le genre d'histoire qui pourrait prendre part à n'importe quel époque, alors l'histoire est intéressante, ça prend son temps et on profite des décors naturels, on sait qu'il va y avoir une couille mais les possibilités sont nombreuses, par contre la fin est un peu décevante ( on aurait put avoir une belle scène d'action mais Daves esquive tout ça un peu trop facilement et la fin est expédié beaucoup trop rapidement, c'est vraiment frustrant ).

Daves était donc un cinéaste clairement humaniste et ça se sent dans chacun de ses films où on voit bien que pour lui le happy end est clairement le choix qu'il préfère et tout comme dans La Dernière Caravane on sent qu'il prend plaisir à mettre en scène des séquences de séduction toute naïve.
Les paysages du Wyoming sont une nouvelle fois magnifié par le scope de Daves :

le reste du film est très bien réalisé, Daves a le même talent que Mann pour instaurer un climat de tension dans son film, ainsi toute la partie centrale du film quand le malheur arrive, c'est vraiment très maitrisé avec en point d'orgue un duel surprenant et même si Daves était humaniste et certainement naïf quand il avait recours à la violence c'était toujours très sec ( ici on a quand même un tabassage de femme suivi d'un viol ).
Par contre y a un truc que je comprend pas sur tout ces westerns des 50's c'est pourquoi au seins d'une même scène on va avoir un magnifique paysage plein champ puis sur le contre champ avec l'acteur qui parle on a une incrustation, ça fait tellement moche.

Film porté par un très bon casting, sur tout les westerns que j'ai vu c'est vraiment ici que Glenn Ford trouve son meilleur rôle, il est vraiment bon dans ce personnage immédiatement attachant et même étonnamment charismatique, bon par contre que les 2 bombasses du film succube à son charme c'est un poil abusé ( d'ailleurs on se rend compte que Ford est trop vieux pour le rôle lors de la scène de confession au bord de la rivière ), Ernest Borgnine trouve lui un rôle éloigné de ses prestations de bad guy de l'époque et il est très bon en chef de ranch sympathique, Valerie French dont je crois que c'est la première fois que je là voit est ici vraiment convaincante dans son rôle de Desperate Housewives par qui va arriver le drame ( son personnage fait d'ailleurs plus film noir que western ), un regard de sa part suffit pour chauffer les mâles du coin, elle a une vraie présence érotique assez explicite, on regrette d'ailleurs que son personnage n'ai pas plus de scène tant elle apporte quelque chose dès qu'elle apparait à l'écran :

la belle Felicia Farr a un rôle un peu plus anecdotique ( et finalement peu utile à la progression du récit ), Rod Steiger campe lui le gros méchant du film et on sent qu'il prend plaisir à jouer ce rôle de personnage complétement antipathique qui ira trop loin dans sa vengeance, dans les seconds rôles on a la trogne de Jack Elam et on a surtout Charles Bronson qui traverse le film de toute sa classe.

Un beau western signé Daves, comme toujours, mais il n'est pas dans le top 3 du réal, faute à une fin trop expéditive qui fait qu'elle n'élève pas le niveau.

6,75/10

[John Lawrence]

Je suis moins indulgent sur ce film, j' aurais vraiment du mal à le revoir. Valérie French elle a joué dans un Scott/Boetticher, celui qui se passe en ville. Decision At Sundown je crois. Et là je suis d' accord sur un point, elle a un regard qui en dit long

[Scalp]

Monsieur St.Ives Jack Lee Thompson - 1976

Première collaboration entre Thompson et Bronson, collaboration qui donnera un nombre conséquent de daube made in Cannon, c'est un remake inavoué ( me semble ) du Faucon Maltais, le film se traine carrément et ne vaut que pour son casting de trogne et quelques élégants mouvements de caméra, le reste c'est très très moyen ( un peu chiant quoi ), la narration est laborieuse ( faut s'accrocher pour tout comprendre tellement le script est bordélique mais malgré le bordel ambiant on est toujours en avance sur les persos ) et faut vraiment beaucoup de courage pour mater le film en entier, tout y est si lisse, si insipide, tellement plat, les rebondissements se suivent et on s'en fout.

La réal de Thompson est pas trop mal, on sent qu'il sait que son histoire est chiante du coup il essaye de faire vivre un maximum sa caméra ( la cam est très souvent en mouvement ) mais bon pour les rares scènes d'actions et de tension il se foire quand même un peu, le gunfight final est rigolo.

Bronson dans un rôle à la McQueen est pas spécialement génial, j'adore Bronson mais là je le trouve pas trop à sa place et pis j'aime pas quand il adopte ce style à la cool, ça lui va pas, Jacqueline Bisset en femme fatale est aussi crédible que Scarlett Johansson en veuve noire, dans le reste du casting on remarquera Harris Yulin qui avait déjà une tête de vieux, Elisha Cook.Jr et Robert Englund et Jeff Goldblum en petite frappe.

A la photo on retrouve Lucien Ballard, un grand nom donc, mais ici il était pas en forme, à la musique c'est pareil avec Lalo Schifrin


Un revival de film noir bien foiré, enfin faut se dire que ce film c'est rien comparé aux autres collaboration du duo ( enfin tout n'est surement pas à jeté, genre Bison Blanc ça doit quand même être regardable ).

2/10

[Heatmann]

t'a phrase d'intro j'allait le dire ! tompson et bronson c est souvent bien bien pourrie . c'est quoi qui t as donner envie de le voir celui la , parcque bon le pere charles il en a fait des tonne , des truc sympa a trouver c est pas ce qui manque !