[Caducia] Mes critiques en 2012

[Alegas]

Je compte bientôt le revoir celui là par contre dans mes souvenirs ça dépassera pas le 8.

[Heatmann]

danse avec les loups ca me decourage d'en ecrire une critique digne a la hauteur du film .... c'est 10 c est certain mais bon tu me connais , deja jfait une critique tout les 15/20 films

Heatmann, feignasse.

+10

Je compte bientôt le revoir celui là par contre dans mes souvenirs ça dépassera pas le 8.

oh ben venant de toi c est normal ca

[Dunandan]

Je compte bientôt le revoir celui là par contre dans mes souvenirs ça dépassera pas le 8.

C'est bien ça crée le débat

[Mark Chopper]

Allez encore 3 courageux pour faire entrer Kevin dans le top, Heatmann, feignasse, dépêche toi.

Revu hier et la critique arrive...

[Dunandan]

La Cabane dans les bois

Réalisé par Drew Goddard Avec Kristen Connolly, Chris Hemsworth, Anna Hutchison Horreur -USA - 1h35 2012

7/10

Synopsis

Cinq amis partent passer le week-end dans une cabane perdue au fond des bois. Ils n’ont aucune idée du cauchemar qui les y attend, ni de ce que cache vraiment la cabane dans les bois…
Signé par deux maîtres de l’horreur, Joss Whedon et Drew Goddard, voici un film qui réinvente et repousse toutes les conventions du genre. Attendez-vous à découvrir un nouveau niveau de terreur…

Critique

Produit et écrit par Joss Whedon, ce long métrage est assez original et mélange plusieurs genres, mais difficile d'en dire beaucoup sans spoiler la fin ou meme le concept du film qui fait que ce n'est pas un simple film d'horreur. Certes, le titre du film anodin voir débile, fait qu'on ne se doute pas qu'il ne s'agit pas d'une simple cabane.



La première partie est tout à fait classique et reprend en tous points les clichés des films d'horreur avec un hommage aux classiques "Vendredi 13", films de zombies et des clins d'oeil à d'autres classiques ("Shining", films d'horreur japonais...).
Tous les parfaits éléments sont réunis, un groupe d'ados en rûte qui ne pensent qu'à picoler, s'amuser et se monter dessus avec le fameux jeu action ou vérité, la fille sexy, le beau gosse musclé, le mec paumé avec sa marijuana, bref on a déjà vu çà mille fois...Et comme il est aussi de bon ton de ne pas les tuer tout de suite, il faut un contexte, une histoire, une fausse psychologie à deux balles, donc une perte de temps d'au moins 30 minutes jusqu'à ce que le groupe arrive à sa destination. Une maison bien lugubre, bien déglinguée, où les portables ne passent pas, et pas un chat dans les environs. Une ambiance "Vendredi 13" parfaitement reconstituée et crédible pas trop d'éléments nouveaux, on attend plus que Jason pointe le bout de sa machète pour un petit massacre en bon et due forme. Une fois cette ambiance ultra classique mise en place, les attentes du spectateur n'en seront que bouleversées par la suite pour une déconstruction du genre.



Mais, le père Whedon a plus d'un tour dans son sac et apporte un 1er twist qui fait que ce n'est pas un film d'horreur pour ado, mais il ajoute une touche d'actualité et d'originalité.

Une touche du 21ème siècle avec le coté Manipulation et Tv réalité, dans la même vague que Hunger Games, truman show, sauf que nos héros ne savent pas que tout est manipulation et que tout est fait pour qu'ils ne sortent pas de cette galère Evil deadienne.

Coté ambiance et réalisation, c'est clair et net, le réalisateur Drew Goddard ne refait pas une réal trop shakking à la cloverfield mais respecte son image avec un résultat assez honorable.
Le casting est plutôt mitigé avec un seul acteur assez connu alias Thor : Chris Hemsworth qui remplit le rôle de monsieur muscle, 100% cliché. Et aussi Jesse Williams de Grey's anatomy plutôt transparent ici. Les deux autres actrices sont fadasses mais cadrent bien avec le genre film d'horreur, aussi vu aussitôt oubliées.

Le film assez globalement riche en action, on ne s'ennuie pas malgré de grosses incohérences, mais c'est un tel copié/collé avec les classiques du genre que c'est agréable à regarder. Pas trop sanglant car filmé dans une lumière assez sombre, çà reste regardable et tient le spectateur en haleine. Un humour pas trop idiot.



Enfin, apparition d'un autre twist qui fait que ce long métrage se démarque vraiment d'un petit film classique.

Dans les bas fonds de la cabane un sacré bestiaire qui regroupent des centaines de créatures plus horrifiques les unes que les autres et boucherie assurée et grosses références : hellraiser, cube, the ring, shining, loups garous, épouventails, un bestiaire ahurissant....

Une explosion visuelle sur la fin, mais chut !!!

Derrière son petit air de film formaté ados, se cache un lourd secret qui vaut le coup d'oeil et met en avant le coté sadique et voyeur de l'humanité avec deux rebondissements majeurs.

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[Killbush]

Le problême avec ce genre de film, c'est qu'on sait à l'avance qu'il y aura un twist ou une surprise et du coup, on fait gaffe au moindre détail pendant la séance (enfin, j'irai quand même dans le week end)

[Logan]

Ah mais non je t'arrête tout de suite tu peux y aller sans crainte, y pas de Twist, on te montre tout dés le début.

[Killbush]

Si c'est ce que l'on devine déja dans le trailer, je suis sur que je peux te raconter la fin

en gros, c'est une baraque où des chercheurs font une expérience sur 5 personnes qui correspondent aux stéréotypes du film d'horreur pour voir comment ils réagissent ou ça c'est juste le point de départ ?

[Logan]

Non c'est autre chose mais tu le sais quand même dés la premiére bobine car c'est montré ^^

[Killbush]

Je dois y aller avec ma femme mais il parait qu'il y a plein de références aux films d'horreur 80's et aux codes du genre, j'ai peur qu'elle passe totalement à coté du film. Ca peut s'apprécier sans prendre le coté méta ?

[caducia]

J'avais meme pas lu le synopsis, c'est plus fun. surprise totale.

tu peux y aller avec ta femme, moi j'ai vu assez peu de films d'horreur mais tu reconnais les principaux, et meme si tu les reconnais pas c'est pas bien grave.

[Killbush]

Ok, merci Miss

[Eikichi Onizuka]

Sleepy Hollow

Réalisé par Tim Burton Avec Johnny Depp, Christina Ricci, Christopher Walken Fantastique -USA - 1h45 2000

7.5/10

Synopsis

En 1799, dans une bourgade de La Nouvelle-Angleterre, plusieurs cadavres sont successivement retrouves décapitées. Les têtes ont disparu. Terrifies, les habitants sont persuades que ces meurtres sont commis par un étrange et furieux cavalier, dont la rumeur prétend qu'il est lui-même sans tête. Les autorités new-yorkaises envoient alors leur plus fin limier pour éclaircir ce mystère. Ichabod Crane ne croit ni aux légendes, ni aux vengeances post-mortem. Mais, a peine arrive, il succombe au charme étrange et vénéneux de la belle Katrina Van Tassel.

Critique

Film qui respecte tous les codes Burtoniens, univers presque en noir et blanc, acteur fétiche, ambiance surnaturelle et fantastique. Le script n'a rien d'exceptionnel avec cette pseudo enquête policière qui dérive petit à petit dans l'horreur, mais l'intrigue est ultra claire à base de sorcellerie et histoires de famille, mais l'action est relativement soutenue avec une succession de décapitations : on ne s’ennuie pas, c'est surtout par la beauté des images que Burton arrive à nous entraîner dans son univers singulier.

Le casting est bien trouvé avec quelques têtes d'affiche mais surtout des seconds rôles truculents qui apportent du cachet au film, avec une distribution équilibrée. Dommage que l'action se déroule aux Etats Unis car les acteurs seraient impeccables en personnages british.
J. Depp d'une pâleur extrême, est assez sobre comparé à ses rôles plus récents, mais on retrouve les prémices des mimiques de Jack Sparrow, et aussi la même maladresse et couardise de l'inspecteur Ichabod Crane aux méthodes qui dérangent, naïf mais volontaire. On peut retrouve des aspects de Edward aux mains d'argent quand il met son attirail de ferraille scientifique.
Christina Ricci est assez méconnaissable en poupée blonde fantomatique, mais son jeu est assez limité.
Le ton théâtral et décalé des protagonistes est tout en contraste avec les vêtements stricts et l'univers sombre et onirique, avec un humour noir discret.

Le point fort du film réside dans les images qui sont un enchaînement de tableaux en sepia, des décors plutôt soignés et crédibles, austères et épurés. Lumière stroboscopique, Jeu de brume dans les sous bois, d'arbres tortueux, de silhouettes qui se détachent sur fond de ciel gris bleu.
On retrouve un peu une ambiance qui sera reprise dans "Van helsing" ou "Underworld" pour un conte gothique et sombre dans la même veine que le Noel de M. jack. Les effets spéciaux ne sont pas mal du tout pour l'époque mélangeant images de synthèse et maquillage à l'ancienne.

Burton distille de nombreux clins d'oeil à sa propre filmographie, mais aussi aux films de la Hammer et autres films du genre.
Images macabres qui retrouvent la beauté graphique du cinéma muet avec un tourbillon d'images et de son avec une musique envoutante de Danny Elfman.

Monde terrifiant et merveilleux sans tomber dans le kitch, ambiance sombre et poétique. L'un des derniers grands films de Burton.

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[Alegas]

Alien

Réalisé par Ridley Scott Avec Sigourney Weaver, Tom Skerritt, Veronica Cartwright SF - USA - 1h56 1979

9.5/10

Synopsis

Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue, une arachnide qui étouffe son visage.
Après que le docteur de bord lui retire le spécimen, l'équipage retrouve le sourire et dîne ensemble. Jusqu'à ce que Kane, pris de convulsions, voit son abdomen perforé par un corps étranger vivant, qui s'échappe dans les couloirs du vaisseau...

Critique

Film culte, et pour cause, un trésor d'inventivité. Je ne l'ai pas vu beaucoup de fois, mais on ne boude pas son plaisir avec un long métrage quasi parfait qui n'a pas vieilli d'un pouce avec pourtant des effets spéciaux à l'ancienne, mais Scott a su donner une énorme cohérence à cet univers à la fois dans les décors et dans les aliens grâce à sa collaboration avec HR Giger. Une esthétique à la fois sombre, effrayante, fantasmagorique et fascinante.

On peut dire que Aliens a un coté "Jaws" car il joue énormément sur la suggestion et le suspense, et au final dans ce 1er épisode on ne voit pas énormément l'alien, mais on a l'impression d'un danger constant par la réalisation, les décors qui se confondent avec le passager mystère, la lumière, l'ambiance musicale.
Le scénario est tout de même très bien écrit pour de la série B avec des rebondissements qui tombent à pic pour relancer le suspense. Le seul bémol vient de la chasse au matou pour ma part qui est assez ridicule. Un scénario qui a été repris et copié par la suite à de nombreuses reprises.

Niveau décor et esthétique, c'est assez spécial et c'est tout à fait possible de ne pas aimer. De longs couloirs interminables sombres (insipirés de "2001 l’odyssée de l’espace "), et fumées peu lumineux, avec des trappes de partout et des recoins surtout.
La partie découverte de la planète est assez brève mais tellement saisissante, avec assez peu décors. Scott utilise les peintures de Giger et insère de la fumée en 1er plan , çà semble si réel , avec des formes très étranges et plutôt osées quand on connait le travail de l'artiste. Une impression d'immensité est recrée avec des petits moyens, mais c'est une réussite. Le space jockey pétrifié, mais duquel se dégage une douleur, une souffrance inouïe. La scène d'ouverture sur le nostromo ressemble bien entendu à Starwars mais la comparaison s’arrête là.

Niveau casting, c'est excellent et on ne cède pas à l'hystérie collective mais l'ensemble du cast reste plutôt zen face à la situation, ce qui est plutôt rare dans un film de SF avec une grosse bête qui se balade.

Scott a réussi à faire un film de monstre qui se rapproche de la perfection, avec quelques scènes chocs et plutôt osées pour l'époque, entrecoupées d'un lourd suspense parfaitement maîtrise. Il distille les images de son alien (1er boogeyman de l'espace) par petits bouts par des plans furtifs et sombres, et fait plutôt travailler l' imagination du spectateur comme Spielberg et ne montre que juste ce qu'il faut pour faire avancer l'histoire.
La règle d’or fonctionne : moins on en voit, plus on y croit. D'ailleurs, il faut attendre au moins la moitié du film pour commencer à entrevoir l'alien adulte qui constitue le réel danger pour les habitants du vaisseau. Scott ne s'attarde pas sur une présentation (inutile) de l'équipage pour nous les rendre sympathique, on ne peut pas dire qu'il y ait une once de psychologie dans ce film, mais il n'y en a pas besoin. Scott joue beaucoup plus sur les symboles avec l'opposition père / mère. Le vaisseau étant géré par Mother, la pauvre Ripley qui va engendrer...(spoiler), les oeufs, l'accouchement forcé par le thorax...et la coté masculin assuré par l'alien et son crane, ses mandibules et les jolis décors de Giger.
Les thèmes sous jascents : l'appat du gain, la trahison, la survie, les peurs ancestrales de l'inconnu.

Scott se joue de l'humidité, de la fumée, des flammes, de la lumière stroboscopique ou de l'obscurité pour nous dévoiler son alien par des morceaux distinctifs de son anatomie ou à de rares occasions en pleine lumière.
Un alien qui pour l'époque n'était qu'un comédien en costume difficile à filmer dans son ensemble, ce qui explique la façon détournée de la mise en scène mais rudement efficace. L'alien est lui même est une parfaite réussite, dégoulinant de bave, une peau visqueuse épaisse mais transparente, plein de symbolique et indestructible, copié mais jamais égalé.

La tension vient notamment du danger constitué par l'alien qui peut frapper à tout moment, mais aussi par le coté manipulation de la compagnie du Nostromo qui tire les ficelles et mettra des bâtons dans les roues pour préserver l'alien et flinguer l'équipage. Et le coté scientifique froid interprété par Ian Holm qui décrit l'alien comme la créature parfaite et indestructible permet d'ajouter un caractère de fatalité sur la survie de l'équipage.

Film référence qui donne suite à une longue saga, Cameron qui donne une part réelle à l'action et développe plus l'univers des créatures, et après c'est un peu du n'importe quoi. L'alien n'est plus suggéré mais grâce aux effets spéciaux, il virevolte et ce qui était un alien constituant un vrai danger pour tout un vaisseau se mue en une simple bête qu'on éradique comme un cafard. Que dire les aliens Vs prédator...

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[jean-michel]

Tu boudes les critiques jean mi en 2012?

Non mais depuis noel je matte que des séries tv, je rattrape mon retard ...alors rien a critiquer!!

caducia ... un top également pour moi!! un souvenir de terreur au cinéma quand la bestiole sort du corps!! le bond que j'ai fait!!