[Dunandan] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mer 02 Mai 2012, 20:59

Hou le vilain, qui met les 3 à égalité (le 1 & le 3 je comprends par contre, pour le 2 c'est vraiment une question d'affinité, enfin bon c'est le préféré à Scalp aussi, puis on va pas relancer le débat :mrgreen: ...).

Mon top à moi je l'ai déjà dit pas mal de fois je crois :
1 - Hana-bi
2 - Sonatine
3 - L'été de Kikujiro (place à confirmer prochainement)
4 - Kids return (je pense que tu vas bien kiffer)
5 - Jugatsu (le seul problème, c'est qu'il n'a pas de musique, donc faut un peu s'accrocher au début)

Tous ceux que t'as cité sont bien sauf Getting Any, qui est très japonais :mrgreen: ..., concentrant tout l'humour dont Kitano était capable dans ses émissions TV (scatologie, sexe, ...). C'est débile voilà :eheh: Pour Scene at the sea, pas sûr que tu vas aimer, sauf si t'es vraiment fan de Kitano, et que tu peux accepter que le cinéma ce n'est pas que du contenu avec une histoire.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Creeps » Mer 02 Mai 2012, 22:00

Ah oui j'ai oublié Jugatsu je ne l'ai pas vu non plus, le coffre était à 75 euros :x
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mer 02 Mai 2012, 22:05

En étant patient tu pourras le choper à moins cher, le mien je l'ai eu à 13 € le mois dernier :) (d'occasion bien sûr) sur ebay (parfois sur PM il y est aussi)
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Death Shadows - 5/10

Messagepar Dunandan » Jeu 03 Mai 2012, 01:54

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Death Shadows, Hideo Gosha (1986)

Résumé : Reprenant le métier de son père, une jeune femme s'occupe des affaires sensibles. Elle se retrouve impliquée dans la protection d'un document capable de nuire à un clan très puissant.


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Au début, une jouissive histoire de ninjas avec une ambiance pop se préparait : dommage que ça ne dure pas


Je ne sais pas ce qu'il a fumé Gosha, mais ça devait être de la bonne. Alors, ça commence comme un mélange obscur entre James Bond et une bande de tueurs anonymes ou de l'ombre (d'où le titre) à qui on a coupé la trachée (pour ne pas révéler l'identité de leur chef), plus simple que la langue, et qu'on fait passer pour morts (afin qu'ils obéissent puisqu'ainsi ils ne valent plus rien aux yeux de la société), comme dans Nikita. L'ambiance fait très WXP, flirtant beaucoup avec du Tsui Hark avec des décors très colorés et des éclairages très classes. J'ai bien aimé la musique issue de la culture pop (encore composée par Sato, décidément partout). Jusque là ça va, malgré le risque d'overdose des références multiples. C'est quand même un peu bizarre de voir ces tueurs muets utiliser la langue des signes, alors que leurs interlocuteurs ne sont pas censés la connaître, mais que l'on comprend grâce à une voix off bienvenue. Bref, Gosha ne se contente pas de changer de style, mais pousse ce dernier à sa limite extrême. Une oeuvre complètement à part de sa filmographie, exactement pour les mêmes raisons que Getting Any (Kitano) quelques années plus tard.

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Un des nombreux intermèdes de danse


Mais au fur et à mesure que l'intrigue avance, on passe du WXP à la sauce japonaise, au WTF digne des Power Rangers. Parlons justement de l'histoire : elle est presque inexistante. Les tueurs muets du début sont abandonnés brusquement au bout de trente minutes au profit d'une jeune fille qui s'avère être l'enfant de l'un d'entre-eux, et prend sa relève. Puis, tout se déroule autour d'une lanière qui contient un document secret pouvant faire tomber un clan de marchands très puissant. D'habitude cela ne me dérange pas qu'une histoire demeure simple, mais il faut au moins qu'elle soit captivante, ce qui n'est pas le cas ici : nous passons d'un groupe de personnages à l'autre sans crier gare, sans comprendre vraiment ce qu'il s'y passe, et sans en développer aucun en profondeur. Mon attention a rapidement chuté. Ensuite, au niveau de la caractérisation, il y a des personnages vraiment collectors, comme le "démon" qui se bat avec son sabre en poussant de petits cris comme Bruce Lee, ou encore la méchante qui ressemble à Ariane du Club Dorothée lorsqu'elle imitait les mangas japonais. Sans oublier qu'ils sont tous maquillés à la truelle.

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Une brochette d'acteurs inoubliable


En fait, de quoi s'agit-il ? D'une parodie de chambara avec un humour tout droit sorti des années 80, faisant penser aux séries télévisuelles japonaises de l'époque. L'influence majeure ici est le théâtre du kabuki, duquel nous retrouvons tous les effets excessifs (décors non réalistes, couleurs, jeu des acteurs, ...). A la limite j'aurais un peu plus adhéré au film si ce dernier ne passait pas du sérieux au comique de manière aussi brutale. Personnellement, j'ai vécu tout ça comme un drame artistique. J'avoue que j'ai bien rigolé à certains moments tellement c'était ridicule (dans le bon et le mauvais sens du terme), comme lorsque nous passons à des intermèdes de musique et de danse sans prévenir, ou à des scènes érotiques assez graveleuses. Un véritable OFNI pour nous, mais tout à fait représentatif des productions japonaises des années 80. Soit on est dans le délire, soit on ne l'est pas. Je suis pile-poil entre les deux, la palme au jeu outrancier de certains acteurs, et à un déroulement narratif sans queue ni tête avec des gros rebondissements bien surlignés (même si on reste dans le ton de sa source artistique ...). Dommage, car au niveau de l'ambiance visuelle et sonore, il y a des choses jouissives, surtout pour l'amateur du WXP aux décors en carton que je suis (en plus avec des sabres japonais, ce qui est encore mieux).

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Certains combats sont bien rigolos dotés d'une superbe esthétique

Un WXP japonais complètement barré, avec une expérimentation visuelle et sonore des années 80 digne des productions SB, mais qui vire au WTF au niveau des personnages et du scénario. Désastre artistique ou délire communicatif ? A vous de voir.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Jeu 03 Mai 2012, 02:36

Bah moi ça me fait bien envi. :D
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Jeu 03 Mai 2012, 03:44

C'est le double pari de ma critique : donner mon avis sans dégoûter les autres :wink: . Je sais qu'il y aura quelques candidats ...
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Mission (1999) (The) - 8,5/10

Messagepar Dunandan » Jeu 03 Mai 2012, 05:47

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The Mission, Johnny To (1999)


Je n'avais pas revu ce film depuis sa sortie. C'est toujours aussi bon, voire plus, probablement car il s'agissait de ma première incursion du réalisateur, et que j'en ai vu d'autres, me permettant de mieux savourer son savoir-faire.

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Le script est très simple, comme souvent chez Johnnie To et les polars HK en général : un chef de gang est protégé par une équipe de francs-tireurs d'une bande de tueurs d'un gang adverse. Mais ce réalisateur a un don pour poser une ambiance à partir de la mise en scène et de la musique. Il n'y a qu'un véritable thème musical qui se déclenche seulement durant les scènes de fusillades, et qui m'est resté dans la tête longtemps après la fin du film. Il a pour fonction selon moi de rentrer dans le délire des personnages au visage immobile (sortis tout droit d'un Kitano, mais en plus cools) qui semblent se croire dans une sorte de jeu-vidéo grandeur nature (l'une des premières scènes s'attarde d'ailleurs sur un écran de jeux). De son côté, la mise en scène renvoie plutôt au western et non au polar, avec ces nombreux affrontements psychologiques ou aux pistolet. Toute la grammaire du genre est présente : sens parfait du timing (silences, embuscade, action/réaction, protection de leur client), et de l'espace (l'action est toujours claire, les angles très bien choisis, dénotant une conquête de territoire).

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La chorégraphie durant les fusillades est particulière, unique en son genre : alors que chez John Woo, elles ressemblent plutôt à une guerre ou à l'adaptation d'un WXP avec des personnages toujours en mouvement, ici ces derniers restent souvent en position lorsqu'ils tirent ou avancent lentement vers leur cible, totalement dans leur monde. L'une de mes scènes préférés (avec bien sûr celle du supermarché) est ce fameux échange de tirs entre un sniper et un passionné des armes (il agrémente son flingue d'un viseur), et à l'issue de laquelle ils recevront chacun la même éraflure sur le visage. Ils se rencontreront peu après un petit sourire aux lèvres, alors qu'ils étaient prêts sur le terrain à s'entre-tuer. L'atmosphère qui se dégage est donc hybride : elle produit un univers quasi fantastique, où ludisme et sérieux sont confondus. Et pour autant qu'on apprécie cette manière de faire, le plaisir est vraiment communicatif.

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Malgré une histoire assez simple, le background n'est pas totalement absent : d'une part l'introduction présente brièvement les protagonistes à travers leurs anciens petits boulots, et d'autre part, ces derniers s'expriment davantage par les silences et les gestes que par les dialogues (ça fait penser à du Melville). En effet, les personnages sont unis par une passion commune : l'action. Durant les fusillades, ils ont à chercher (et à trouver) la cohésion de groupe, comme en témoignent d'abord une première scène d'action mettant à mal leur organisation, puis plus tard, une petite scène de foot miniature apparemment anodine mais qui ne l'est pas. Non seulement elle révèle l'état d'esprit des personnages (en quête de réduction de l'attente entre deux fusillades, au profit du mouvement), mais aussi résume leur travail en équipe via des angles des passes au pied fignolées. Elle a enfin pour conséquence de nous rapprocher d'eux, exprimant une véritable amitié créée. Ainsi le dernier acte, éprouvant l'amitié qu'ils ont les uns pour les autres, en opposition avec le devoir et le sens de la survie exigés par leur type de travail (ça fait encore penser à du Melville), sera une franche réussite. Une véritable tension se met en place, sans nous laisser deviner leurs motivations dernières. Les acteurs y sont aussi pour quelque chose, et apportent beaucoup de caractère à leurs personnages. La toute fin, bien que terminant sur une note cool, révèle peu avant un côté bien noir de la mafia (élimination de beaucoup de personnages au demeurant sympathiques, du côté gentil et méchant).

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Un polar pensé comme un western, basé essentiellement sur l'esprit d'équipe. Une belle réussite au niveau de la mise en scène, qui place les personnages au carrefour du sérieux et du ludique.
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Kagero - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Jeu 03 Mai 2012, 23:24

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Kagero, Hideo Gosha (1991)

Résumé : Quand son père est assassiné par le cruel Tsunejiro, la jeune Jojima Orin se retrouve seule au monde. Elle est adoptée par la famille Kosuji, qui tient d'un grand restaurant et retrouve peu à peu le sourire jusqu'à ce qu'elle rencontre le meurtrier de son père.

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Hideo Gosha explore un nouveau domaine à l'image de ses nombreuses expérimentations des années 80, ici celui du "gambling" (le jeu), via l'approche féministe qu'il n'a cessé de développer durant la décade qui a précédé, au grand dam de l'amateur de ses films de yakuzas et de gangsters que je suis. Or, bien vite (il m'a quand même fallu deux visionnages pour le digérer entièrement), ce film a balayé mes craintes. Il s'agit non seulement d'un film éblouissant visuellement parlant, mais qui livre un récit minimaliste bien éloigné des lourdeurs narratives qui plombaient ses anciens essais depuis L'ombre du Loup. Bref, voilà une véritable renaissance pour un auteur qui s'était un peu perdu en termes artistiques, en dépit d'un public qui le suivait plus que jamais.

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Les quarante-cinq premières minutes concentrent selon moi les meilleurs moments du film. La première scène est absolument magnifique, affichant les tatouages dorsaux d'une mystérieuse femme nue, qu'on enchaine aussitôt par un gros plan centré sur son visage captivant et plein de mystère. J'ai beaucoup aimé également son introduction dans le milieu du jeu, dont les joueurs ressemblent étrangement aux samouraïs d'antan, comme si les uns avaient remplacé les autres dans la logique des affrontements inter-individuels. Nous découvrons aussi l'ambiance du jeu, avec son arrière-plan érotique, ses enjeux collectifs (la survie des clans, bons ou mauvais), et individuels (l'investissement en l'avenir du frère adoptif de la joueuse professionnelle). Alors que Gosha est réputé pour nous perdre un peu trop dans ses personnages secondaires, cette fois-ci les enjeux sont clairs, avec une compétition de jeu qui représente pour la professionnelle à la fois un moyen de défendre sa réputation et l'honneur de son clan, l'avenir de son frère adoptif (en rachetant son restaurant), et la guérison de ses démons du passé.

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Alors c'est certain que je n'ai pas compris tous les tenants et aboutissants de ce jeu traditionnel. Mais finalement peu importe, car j'ai été fasciné par la mystérieuse cérémonie et du minutieux rituel qui l'entourent. Et ce jeu n'est au fond qu'un prétexte, aussi bien pour le personnage principal, que pour Hideo Gosha qui se lâche dans la forme en termes de composition d'image et de découpage. En allant à l'essentiel, il parvient aussi à rendre intéressantes les histoires secondaires, telles que les relations amoureuses ou fraternelles qui s'y dessinent, ou les jeux de pouvoir entourant le restaurant familial destiné au frère adoptif, malgré un rythme assez lent. Quant au casting, je retiens surtout (bien sûr) l'interprétation de Tatsuya Nakadai, toujours aussi bon dans un rôle qui concentre au fond tous les rôles masculins des films réalisés par Gosha durant les années 80, avec un dénouement (apocalyptique à souhait) qui peut surprendre lorsqu'on connaît le lien qui l'unit à la joueuse tatouée (incarnée par une actrice également très investie dans son rôle). Ainsi, avec Kagero, Gosha accomplit une formidable, car inespérée (comparé à ses précédents films de la même période), synthèse de son travail. Tout y est, l'esthétique magnifiant les corps nus ou tatoués ou simplement une attitude face à la vie, et le thème central de la femme qui a à faire sa place dans un monde d'hommes (en insistant ici sur le rapport père/fille), le tout avec une certaine concision dans l'écriture. Sans oublier le thème musical principal qui est une petite merveille dans le genre.

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Des séquences visuelles magnifiques au service d'une histoire assez limpide, malgré des techniques de jeu parfois opaques pour le néophyte. Une belle oeuvre-somme de sa période féminisante.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Jeu 03 Mai 2012, 23:45

Je l'ai adoré ce Kagero, tout comme Femme dans Un Enfer d'Huile qui est son prolongement esthétique : on y sent un cinéaste au-dessus de tout ce que peut attendre le spectateur, qui n'a plus rien à prouver, là où ses précédents efforts m'ont paru imparfaits et manquant d'une réelle cohérence visuelle. Ici, il joue son va-tout quitte à dériver du A au Z (c'te final explosif !), ça m'a fait plaisir de voir une telle énérgie à une époque où le jidai geki agonisait lentement.
Jed Trigado
 

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Jeu 03 Mai 2012, 23:48

Faudrait que je le revoie dans un an ou deux, en oubliant justement ce qu'il a fait avant, car à partir des années 80, ses oeuvres ne m'ont pas franchement captivées ...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Jeu 03 Mai 2012, 23:55

Au contraire, je trouve que découvrir sa période 80's chronologiquement montre à quel point son style à muri au fil des années, qu'il a progressivement retrouvé confiance en lui à force de tourner, en abandonnant ses plans séquences interminables qui frisaient le maniérisme pour un découpage plus vivant et complexe sur ses derniers films (surtout le dernier en fait) . :super:
Jed Trigado
 

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Jeu 03 Mai 2012, 23:57

Je me suis fait mal comprendre : je voudrais justement zapper sa période 60-70 pour passer directement aux années 80 et redécouvrir tout ça avec un regard nouveau :wink:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Ven 04 Mai 2012, 00:02

Ah c'est sur qu'il y a deux Gosha bien distincts entre ces deux périodes, comme je l'avais dit une fois à Scalp, il est bien difficile de les comparer, ce sont deux manières bien différentes de mettre en scène. Je l'ai saisi d'emblée en matant les docus présents en bonus et en étant frappé par la différence stylistique et thématique qu'il y a entre Hunter in The Dark et Onimasa, on a plus l'impression qu'il s'agit du même réal aux manettes.

Cette capacité à faire table rase de son passé m'épate, même si je ne suis pas un fan absolu de son oeuvre.
Jed Trigado
 

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 04 Mai 2012, 00:10

C'est clair d'ailleurs, tu remarqueras que je n'ai jamais, me semble t-il, cité ses films des années 60-70 pour commenter ses films des années 80 :mrgreen: ...

Il me tente bien le coffret HK n°3 pour Femme dans un enfer d'huile (super cher en occasion), puis aussi pour le bouquin bonus. Ce dernier est toujours aussi informatif ?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Ven 04 Mai 2012, 00:16

Ce dernier est toujours aussi informatif ?

Oui, bien sur c'est bien analysé, parfois un peu trop je dirais, puisqu'ils qualifient chaque film du coffret de "chef d'oeuvre" sans forcément convaincre, mais bon on peut pas leur reprocher de ne pas donner envie de les voir.
Jed Trigado
 

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