[Scalp] Mes Critiques en 2012

[Heatmann]

le Wichita ca fait un moment que je l ai noter dans un coin de ma wish list , ca fait bien envie ouai .

[Alegas]

8/10

Lawman de Michael Winner - 1971

Spoiler

I'm a lawman. Do you know what a lawman is, Crowe? He's a killer of men. That's what the job calls for. There are new ways to put it, but it reads the same. That's the difference between us, and it's all the difference I need.

Un bon petit western à la trame classique et assez prévisible ( enfin sauf le final ) mais au final sans concession et au débordement de violence de l'époque ( le spaghetti et Peckinpah sont passé par là ainsi chaque impact de balles est généreux en sang ). Et c'est marrant avant de le revoir je croyais que c'était une adaptation d'un Elmore Leonard.

On suit donc Burt Lancaster ( et dès le premier plan en contre plongé on sait qu'il rigole pas le gars ), un Lawman comme il l'appelle dans le film, qui vient dans un bled pour arrêter 7 hommes qui sont à l'origine de la mort d'un habitant de sa ville, et il est intransigeant, il repartira avec eux ou il les enterrera, parce que c'est comme ça, la loi est la loi et il y a pas d'exception, ceci dit il aimerait bien régler le problème sans violence.
Les méchants de l'histoire ne nous sont pas montré comme des méchants justement, ainsi le gros propriétaire de la ville est loin des clichés du genre, tout le monde est tranquille dans sa petite ville, les gens l'aime bien ( mais ça reste quand même le boss de la ville avec notamment le shérif à sa botte, interprété par un comme toujours impeccable Robert Ryan ) et il traite bien ses hommes, mais il ne veut bien entendu pas aller en prison, il veut donc discuter avec Lancaster, mais bien entendu ça va pas se passer comme ça vu que certains sont des excités de la gâchette.

Jusqu'à 10 minutes de la fin je trouvais le film vraiment sympa et arrive le climax bien surprenant qui fait que ça passe de sympa à très bon. Lancaster décide de raccrocher, il aimerait vivre avec la petite blonde, mais un commerçant lui tire dans le dos et là c'est un déchainement de violence, il abat les 2 cow boys qui voulaient se mesurer à lui et oublie ses valeurs morales en abattant froidement en toute impunité dans le dos le mari de la femme qu'il aime, et le voilà qui quitte la ville plus seul que jamais en ayant en plus franchit la ligne qu'il s'était toujours refuser à franchir.

La réalisation de Winner est très soignée comme souvent, il y a plusieurs scènes où la caméra tourne autour d'un perso pour faire entrer dans le champs un autre personnage, c'est un truc tout simple et pas original mais ici je sais pas ça saute bien aux yeux et les mouvements sont élégants, pour ce qui est des scènes d'action c'est bien torché mais il y a pas de débordement visuel ou de plan classe de la mort qui tue ( c'est dommage car toute la partie traque de Duvall dans les rocheuses aurait mérité de meilleurs plans ), bon par contre y a quelques raccords limite et ils ont un peu abusé sur la sauce tomate.
Le climax final est bien foutu et jaime bien le zoom sur le regard déterminé de Lancaster, dès ce plan on sait que son personnage ira au bout de "sa mission".
Et puis j'aime bien que le film garde son identité ricaine et que Winner ne cède pas à la copie italienne comme pas mal de western de l'époque ( bon y a du zoom à foison quand même mais c'est plus un tic de mise en scène ).

Burt Lancaster est parfait en marshal impassible qui fera tout pour accomplir la mission ( qu'il s'est lui même confié, car tout le monde s'en fout du gars qui est mort ), charisme et prestance son bien entendu toujours au rendez vous avec Burt, sa première scène muette tu sais qu'il faut pas le faire chier et la scène où il remet en place les notables de la ville c'est ce qu'on appel LE charisme, dans sa longue liste de rôle marquant celui là trône assez haut, Robert Ryan est excellent dans un rôle sur mesure : un ancien as du gun reconverti en shérif qui veut juste vivre tranquillement sans ressortir les guns, ses séquence avec Lancaster sont des merveilles d'acting :
- I remember you, at Fort Bliss.
- That's my trouble. Everybody remembers me at Fort Bliss.

-I don't call the numbers, Ryan. I never drew first on a man in my life. That's the only way to stay clean - you play it by the rules. Without the rules, you're nothing! .

On croise aussi Robert Duvall qui est l'un des 7 hommes que Lancaster recherche ainsi que Richard Jordan ( une tronche récurrente du ciné des 70's ), Lee J Cobb est très bon dans le rôle du boss du coin et Sheree North était plutôt bien conservé.

Très bonne zic ( y a un coté Goldsmith je trouve )

Vraiment un des tous meilleurs films de Winner ( qui est un réalisateur qui n'est clairement pas reconnu à sa juste valeur, on retient souvent son Death Wish qui est loin d'être son meilleur film) et un des meilleurs western US des 70's (mais qui a pas une réputation de ouf), une oeuvre crépusculaire dont le seul tort est d'être sortie à la même époque que les films de Bloody Sam.

[Heatmann]

Wouah , du beau screen 100 % old west et ouai , un film qui se trimballe meme un reput' un peu bof bof , surtout a cause de winner qui se fait souvent tailler sur sont montage a l arrache , mais ce lawman il est genial , j'avais adorer et decouvert suite a ta 1er critique

[Scalp]

J'ai retenter après avoir vu une centaine de western depuis et oue clairement un bon film qui tient bien la route.

[Scalp]

1/10

Lock Out de 2 Tocards - 2012

J'en avais un souvenir nul mais à ce point non. Bon déjà pour commencer c'est drôle que Besson se fasse condamner pour plagiat pour ce film, alors oui il y reprend des éléments d'intrigue de Carpenter mais il a déjà bien plus pompé et si on le condamne pour ce film y a plusieurs grands films hollywoodien qui devraient être condamné.
Sur le papier c'est carrément un concept dont je suis preneur : Guy Perace qui balance des punchlines (bon la moitié sont naze) et qui se retrouve dans une prison haute sécurité pour sauver la fille du président (bon par contre sa storyline pour se faire innocenter c'est tellement nul que Besson aurait du être condamné pour ça et pas pour plagiat car là il a rien compris à Snaker Plisken en écrivant cette storyline) surtout si c'est pour faire un épilogue dont tout le monde bat les couilles), mais voilà le concept est anéanti par l'absence d'action et des personnages en carton. Et y a pas grand chose qui va dans ce film : déjà le contexte SF sert à rien et alourdit la note pour rien (l'argent a été tellement mal dépensé dans ce film que ça en fait un exemple), surtout qu'on se tape une course poursuite en moto digne d'une démo Playstation One. L'action est honteuse, y a pas d'autre mot, déjà on nous dit Guy Pierce dans une prison de 500 détenus et le mec en tue 4, super, en plus faut se taper le perso de Maggie Grace, du bon perso made in Besson, bon curieusement elle fait pipi nul part mais le reste est bien là. En vrai ce film est putain d'hérésie, comment tu peux écrire ça sans mettre une seule scène d'action digne de ce nom, j'étais prêt à passer outre la réalisation de kossovar (putain la caméra qui bouge dans tout les sens j'en peux vraiment plus), j'étais prêt à passer sur la nullité de Maggie Grace, j'étais même prêt à passer sur les bad guy ridicule et sans charisme mais putain donne moi du headshot !! du pétage de bras, du viol, des os brisés !!!! je mate pas ça pour voir un concours de dialogue pété entre 2 perso. Une merde intégrale qui résume tellement bien le talent de Besson, ceci dit je vais pas mettre 0 car il y a une citation à Cobra.

[Heatmann]

bon je suis indecrotable hein , je le verrai quand meme ( comme pour colombiana ) mais bon ca fait chier pour un truc qui s'annoncais si sympa .... gros con de besson va

[Tyseah]

Oh bah merde.

[Heatmann]

209 : Assassins ( DVD VOST ) : 3/10

quelle vielle aigris qui aime plus rien tu devient

[Killbush]

Ça me choque pas perso, je mets 5 donc 3 de la part de Scalp, c'est assez logique. Je trouve qu'il a vraiment mal vieilli celui là.

[Heatmann]

ouai je me souvient tu avait pas trop aimer toi aussi a la revoyure . mais putain 3 quoi ca fait vraiment genre , je note durement parcque les note sur BOM ca ira a la posteriter

enfin bon pourquoi pas , chacun sont truc , moi c etait tout le contraire, quand je l ai revue , j ai bien aimer, un bien bon plaisir . comme contraband et mechanic . d;'ailleur j avais pas un tres bon souvenir de l'expert et pis enfait en le rematant y a 5/6 mois , enfait j'ai revue le film a la hausse !

[Mark Chopper]

Assassins et L'Expert : deux bonnes purges tournées par des mous de la bite.

[Heatmann]

[Scalp]

Non mais Assassins c'est tout pourri sérieux, ça a rien à voir avec le fait d'être aigris, y a des actionners bas du front de cette période auquel je mets la moyenne, mais celui là c'est juste pas possible.

[Mark Chopper]

Yep, les Steven Seagal par exemple.

[Scalp]

Les Forbans Jesse Hibbs - 1955

Hibbs faiseur pas bien doué des 50's signe ici un film sympa, a peu près du même niveau que Chevauchées avec le Diable ( son meilleur ) et bien meilleur que l'Etoile Brisée.
Ici c'est la 5ème version de cette histoire ( y en a notamment eu une avec Gary Cooper et une autre avec Wayne et R.Scott ), l'histoire se laisse plutôt suivre ( des mineurs se font déposséder de leurs biens par des notables véreux ), les petites touches d'humour via le triangle amoureux sont pas soulante et le coté arnaque est bien ficelé ( c'est dommage que le résumé spoil car j'aurais jamais deviné un évènement qui arrive quand même après 50 minutes de film ).

La réal est pas le point fort du film, c'est dommage car le coté boueux de cette petite ville d'Alaska aurait put être bien mieux exploité et la grosse scène d'action final est trop basique pour être marquante, reste la baston à main nue final tant attendue qui est pas trop mal avec destruction d'un saloon et ça se termine dans une roue boueuse ( même si les cascadeurs sont bien trop tricard ), dommage que les extérieurs ne soit pas plus exploité ( bien la peine que l'histoire se déroule en Alaska si c'est pour tout filmé en intérieur ) du coup le seul intérêt du technicolor sont les tenues colorés de Anne Baxter. Une réal vraiment fonctionnelle où aucune scène sort du lot.

Le casting du film est l'atout numéro un, Jeff Chandler est vraiment un bon petit acteur avec un vrai charisme ( vraiment surprenant qu'il soit aussi oublié ), Rory Calhoun en méchant est très bien, du bad guy suave comme j'aime, Anne Baxter dans un de ses seuls westerns avec La Ville abandonnée est là pour la touche glamour ( elle nous montre ses belles jambes plusieurs fois ) et humour ( crise de jalousie sympa ) et elle est convaincante et puis on a John McIntire en vieux mineur chaud de la gâchette qu'il faut pas faire chier, McIntire c'est toujours une plus valu pour un film, j'ai bien aimé aussi l'inconnu Ray Danton ( le mari de Julie Adams ) qui joue ici un homme de main surprenant.

A l'occaz je tenterais ptet la version de Wayne qui a meilleure répute, petit western bien interprété qui ne sort pas du lot des séries B de l'époque.

5/10