[Scalp] Mes Critiques en 2012

[Heatmann]

Walsh faut faire le tri quoi , si t'ecoute marty , y a tout de bien il est carrement plus douer pour les vieux vieux film aventure/swashbuckler que les western

[Tyseah]

Quantez Harry Keller - 1957

Comment faire un western quand on a pas de thunes ? bein on fait un huis clos ( et oui Tyty encore ce mot ) [...]

Huhu je viens juste de voir.

[Scalp]

Walsh faut faire le tri quoi , si t'ecoute marty , y a tout de bien il est carrement plus douer pour les vieux vieux film aventure/swashbuckler que les western

Oue c'est vrai, j'aurais bientôt vu tout ses westerns et pour le moment y en a qu'un que je trouve très bien.

[Heatmann]

j'avais pris et mater le sea devils avec rock hudson de walsh y a 10 jour , un swashbuckler pas mal reputer de 50 , et ben c'etait bof bof , meme pas jle garde par contre il en a fait tellement avec flynn et plusieur sont pas dispos , la y a ptretre des truc bien

[Scalp]

Y me reste 3 westerns ( le Quantrill, un Errol Flynn et son tout dernier film ) après j'arrête, je fais pas l'archéologue.

[Scalp]

L'Homme de la Sierra Sidney J. Furie - 1966

Pour commencer 2 mots sur ce magnifique titre français qui ne reflète en rien le film, Sierra on le retrouve dans 4000 westerns et toujours sans aucune raison.
Et bein c'est vachement sympa ce western, en voyant ce film et Ipcress je comprend vraiment pas la carrière de Furie, un réal tombé dans l'oublie alors que ses 2 films sur la forme sont vraiment des trucs énormes, le pauvre Furie tourne désormais des films avec Doplh, quel déchéance.

Alors sur le fond c'est une histoire de vengeance tout ce qu'il y a de plus classique ( enfin c'est pas précisément une vengeance car au départ Brando ne veut tuer personne ), Brando se fait voler son cheval et ridiculiser par John Saxon et il part donc pour récupérer son appaloosa, clairement le film ne révolutionne rien, l'histoire est archi basique, les personnages ne sont pas spécialement attachant, le rythme plutôt languissant ( mais jamais chiant ) mais le film vaut clairement le coup pour 2 choses : Brando une nouvelle fois impérial mais surtout la réal de Furie qui réutilise ses gimmicks de Ipcress en mettant pleins d'objets au premier plan ( et on a vraiment de tout : chapeau, verre, selle, arbres ... ) et en jouant à merveille avec la profondeur de champ de son scope.

Dès les premiers plans du film on est happé par la beauté visuel du scope avec Brando avançant au loin et tout le film sera remplit de plans visuellement splendide.

Puis quand il arrive en ville, les emmerdes commencent avec un John Saxon qui joue le méchant mexicain de service, la première scène de dialogue entre les 2 est remarquablement mise en scène, on pense pas mal au Incorruptibles, et rarement une scène de dialogue en champ contre/champ aura été aussi classe ( la dernière scène de dialogue entre les 2 acteurs juste avant le bras de fer est tout aussi sympa, et le bras de fer avec scorpions est très réussit lui aussi ).

Furie s'amuse vraiment sur ce film, il essaye beaucoup de chose et son gimmick de toujours mettre un objet ou quelque chose en premier plan donne lieux à plusieurs scènes formellement très intéressante, la première qui sort du lot c'est quand Brando arrive au Mexique et se pose dans un bar local avec tout pleins de trognes qui le surveillent, l'utilisation des doigts au premier plan rappel pas mal Keoma :

Parmi les autres scènes on a celle là avec un gars qui arrive au loin masqué par une bouteille, encore une fois c'est un truc tout con mais une fois de plus le rendu à l'écran est vraiment beau :

La meilleure scène du film en terme de mise en scène c'est celle où Brando fait le mort pour surprendre ses adversaires, le découpage ( c'est avec ce genre de scène qu'on voit si un gars sait réaliser ou pas, là l'enchainement de plan est juste parfait avec tout ce qui veut d'idées de plans et de tension pour que la scène soit mémorable ), franchement cette séquence n'a rien à envier à du Leone dont on sent clairement l'influence car ici malgré la nationalité du film on a vraiment l'impression d'être devant un spaghetti avec ce même gout pour les ambiances poussiéreuse et transpirante, ses visages burinés transpirant, ces décors colorés, en fait ce film c'est vraiment la rencontre entre le western ricain classique à la Ford ( pour la beauté de certains plans ) et l'audace visuel du spaghetti, et ce mixe qui aurait put être indigeste se révèle très réussit.

Le climax final détonne un peu par rapport au reste du film puisqu'on quitte les paysages arides pour se retrouver dans une montagne enneigé et ça fait son petit effet ( on pense un peu à Stalingrad ), une nouvelle fois Furie se montre très astucieux avec son montage et très imaginatif ( le plan avec le fusil qui entre doucement dans le cadre est très efficace ).

Marlon Brando signe une nouvelle fois une prestation de premier ordre, bon c'est pas son meilleur rôle dans un western, je le trouve meilleur dans la Vengeance au 2 Visages, mais c'est clairement du très haut niveau une fois de plus ( et une fois encore il a pas été facile sur le tournage ), John Saxon dans les westerns j'avais jamais été bien convaincu et là il est vraiment très bien en charogne et les 3 scènes de face à face qu'il a avec Brando montre très bien qu'il peut être un bon acteur quand il s'en donne la peine, le reste du casting de trogne fait son boulot.

Un banal film de vengeance transcendé par une réal magistral.

7,75/10

[comICS-soon]

Jolis screens

[Heatmann]

ouai ca fait envie , bon la c'est vrai que ca a l'air d'etre la grosse qualites du film , mais tu insiste tellement sur la real que du coup tu parle de rien d autre .
bon toi c'est ce qui te fait kiffer , moi perso j aime bien et suis receptif a une mise en scene inspirer qui montre des chose ,mais bon c'est pas mon interet ni focus principale

[Scalp]

bein là on va dire que c'est une histoire de vengeance ce qu'il y a de plus classique, les persos sont pas spécialement géniaux, et vu que le rythme est languissant on est obligé de s'attarder sur la réal.

[Heatmann]

brando ca devrait me suffire , pis y a une histoire de cheval non , d ou le titre ?

non parcque genre the quick and the dead , c est sympa l'hommage et l amour du genre , les second role et hackman sont fun , mais stone , l histoire et le real ben ca me fait aucun effet , m en cogne un peu moi perso
a l'invers un truc comme broken trail y a rien de renversant sur la mise en scene c est juste efficasse sans effet , mais alors l histoire , les perso , le ton , ca , ca me cause et du coup j adore devant
voila my life

[Scalp]

L'histoire c'est Brando qui s'est fait voler son cheval par un méchant mexicain et il veut à tout pris le récupérer

[Heatmann]

ah bah nickel , le genre de truc qui marchera a l identification

[Scalp]

Nos Funérailles Abel Ferrara - 1996





They're criminals, and there's absolutely nothing romantic about it.

Un peu déçu à la revoyure, dans mes souvenirs c'était un très grand film et le meilleur Ferrara, bein finalement c'est sympa exclusivement grâce aux acteurs et au final jusqu'au boutisme.

Ferrara signe ici un film auquel on se t'attendais pas, lui l'habitué du NY urbain des 80's et 90's signe ici un film d'époque, bon le coté film d'époque c'est plus en toile de fond qu'autre chose, ici pas de reconstruction d'époque fastueuse à la Cotton Club, Ferrara filme au plus près pour palier à son petit budget.

On suit donc la veillé funèbres de Johnny Temple, petit voyou abattu dans la rue, ses 2 frères ( surtout un ) réclame vengeance mais ne savent pas qui l'a tuer, et on va se rendre compte que ce qui intéresse Ferrara c'est pas la partie enquête et identité du tueur, là on aurait pu croire que les flashback allaient nous éclairer là dessus, il nous montre juste la personnalité différente des 3 frères : l'un un peu idéaliste, l'un complétement cinglé ( la scène de viol est surprenante avec Chris Penn presque habité : You sold your soul, you took the 'twenty. Don't fuck with the Devil ) et le dernier qui est un vrai truand, le chef de la famille celui qui se croit au dessus de tout ( Dieu et les flics ici ) mais qui prendra les mauvaises décisions.
Et l'enjeu du film n'est donc pas qui ? et pourquoi ? mais ce qui va intéresser Ferrara ( mais pas moi ) c'est le rapport à la religion et il va loin dans les symboliques et autres dialogues explicites, c'est beaucoup trop envahissant, et moi je me suis donc un peu fait chier quand on se tapait des scènes avec les femmes, après c'est vrai que la fin est carrément puissante et surprenante ( c'est imprévisible ce final ) mais le peu d'intérêt que j'avais pour ces minables fait que la scène a peu d'effet sur moi, le rythme est vraiment très lent ( y se passe pas grand chose au final ) mais si on entre dans le film j'imagine que cette chute d'une famille peut être passionnante à suivre.

La réalisation, qui n'a jamais été une des qualités premières des films de Ferrara, est ici presque invisible, aucune scène ne sort du lot, si on se souvient de certains passages c'est parce que Walken et Del Toro bouffe l'écran et que c'est très bien dialogué, mais certainement pas pour la qualité plastique du film, enfin faut reconnaitre que pour du Ferrara la réal est très posé et moins foutraque que d'habitude.

L'atout numéro un du film est donc son casting emmené par des acteurs au sommet de leur forme, on retiendra surtout 3 prestations, tout d'abord Benicio Del Toro que j'ai trouvé génial dans son rôle de petit caïd arrogant

et puis Christopher Walken qui a bossé son accent rital pour le coup et qui malgré son habituel prestance campe un gangster tout ce qu'il y a de plus minable, son perso est même encore plus minable que les losers de chez Scorsese, il a une réplique terrible à un moment quand il dit à son homme de main de buter le gars devant sa femme et ses gosses

la 3ème grosse prestation est pour Chris Penn qui trouve ici son meilleur rôle, il est complétement hallucinant ici, il dégage une présence incroyable, il campe un personnage assez effrayant mais qui arrive à être touchant par moment, le reste du cast est bien, Vincent Gallo est très bien, et tout le reste c'est des acteurs labellisé Sopranos avec en tête Annabella Sciorra une nouvelle fois convaincante dans son rôle d'épouse impuissante et consciente.

Bon je trouve qu'on est clairement loin du niveau de King of NY, et je crois que je prendre même plus de plaisir à voir Fear City, pour une tragédie je trouve que ça manque de puissance émotionnelle mais ça reste à voir pour les grands numéros d'acteurs et pour le coup je trouve que c'est le film qui démystifie totalement la mafia, encore plus que les films de Coppola et Scorsese.

6,5/10

[Scalp]

The Beast Stalker Dante Lam - 2008

Après une première vision enthousiaste je revois le film un peu à la baisse, bon c'est toujours du bon petit polar mais j'y vois plus le meilleur film de Dante Lam, la palme revient à Stool Pigeon.

Le film commence comme un polar HK classique : un groupe de flic va arrêter un gros bonnet, on a droit a une petite course poursuite ( pas terrible, celle de Connected était plus réussi ) qui accouche sur une bête de carambolage ( très très important le carambolage, séquence très bien réalisé avec du ralenti qui tue ), suite à ça Nick Tse flingue les truands mais

en tirant sur la voiture, il bute une fillette qui se trouvait dans le coffre, et vu qu'on est a HK le corps est pas hors champ.

Suite a ça on a droit a un kidnapping d'une fillette par Nick Cheung, et Tse en quête de rédemption va tout faire pour la retrouver et là on est trop proche du pathos par moment.
L'histoire est prenante et repose beaucoup sur les épaules de Nick Cheung qui campe un méchant très déterminé, dont le perso est vraiment bien écrit, et le "twist" final est loin d'être anecdotique ( même si on s'en doutait, enfin sauf

le coup de l'accident qui implique tout le monde).

malheureusement le film se permet des petites facilités embêtante ( comme par hasard c'est une magistrat qui se retrouve impliqué dans l'accident et comme par hasard elle a 2 filles ).

La réal de Lam heureusement est bien chiadé et bourrine quand il faut, le climax final est un bon gros monument barbare, la course poursuite de milieu de film est efficace, on y retrouve la vrai rage urbaine qui habitait les polars des 80's et 90's ( de Ringo Lam et Kirk Wong ) et qui avait un peu disparu dans les 00's, par contre c'est pas aussi violent que ça l'aurait été dans les 90's ( on menace beaucoup mais au final on fait pas grand chose ), mais Lam en fait un peu trop sur le pathos avec des plans qui durent trop longtemps

Dans le cast on retrouve donc Nick Tse, l'un des meilleurs ( oui oui je l'aime bien et pis bon Time and Tide quoi ) acteur de la nouvelle génération issue de la génération mèche rebelle, il a pas le meilleur rôle du film ( y chouine trop ) et se fait donc bouffer par Cheung, mais il fait très bien ce qu'il doit faire pour rendre son rôle crédible ( bon y a certains flashback par forcement nécessaire et un poil too much ), face à lui on a donc Nick Cheung qui trouve ici un de ces meilleurs rôle ( avec ces participations chez To qui l'ont vraiment installé comme une valeur sure ), il est parfait en type normal ( ou presque ) qui va virer psychopathe ( ce rôle de méchant est vraiment bien écrit et tout a fait crédible ), dans le reste du cast on retrouve la mignonne ZHANG Jing-Chu ( Seven Swords quand même ) qui s'en sort pas trop mal

Un petit polar sympa qui a mes yeux souffrent de facilités d'écriture qui parasite le film, du coup c'est finalement pas si meilleur qu'un Fire of Conscience, le film étant surtout tiré vers le haut par un Nick Cheung en état de grâce mais c'est ce film qui a véritablement donné un coup de fouet à la carrière de Lam qui jusque là était un faiseur plutôt anonyme responsable de quelques trucs sympa comme Hit Team ou Triad Zone et depuis il enchaine vraiment les polars efficaces.

6/10

[Scalp]

Le Shérif aux Mains Rouges Joseph M. Newman - 1959

Western de série assez banal, le seul intérêt du film c'est d'avoir un bon casting, le reste c'est une histoire qu'on a déjà vu pleins de fois et en nettement mieux, le gros soucis du film c'est son bad guy totalement inexistant, heureusement qu'on nous dit que c'est le méchant sinon on le devinerait pas ( en plus l'acteur est bien nase ).

L'histoire c'est donc McRea, joueur professionnel qui rejoint son frère shérif à Dodge City mais y a des méchants dans la ville et McRea va devoir devenir shérif suite à la mort de son frère, y se passe pas grand chose ( y a 2 bad guy et aucun est bien exploité ), seul la fin est un peu sympa ( mais bien sous exploité ).

La réal est plutôt oubliable, pas de beau technicolor et on a déjà vu des scope bien mieux exploité surtout quand on a un western urbain, dans un western avec pleins de paysages c'est facile de faire croire qu'on est un bon réal ( Favreau nous la fait croire pendant 15 minutes dans son western merdique ) mais un western urbain ça pardonne pas bon y a quand même quelques plans sympas mais rien de mémorable :

Le duel final qui n'a aucune intensité dramatique est quand même correctement shooté, bon c'est de la scène sans prise de risque avec un enchainement de plan classique qu'on a vu des tonnes de fois mais bon ça reste suffisamment efficace et bien cadré :

Joel McRae interprète Bat Masterson, figure de l'ouest qui a côtoyé Wyatt Earp ( Tom Sizemore jouait ce rôle dans le film de Costner et McRae jouera d'ailleurs Wyatt Earp dans le toujours inédit en dvd z2 Wichita ), bon il nous fait sa prestation habituel de gars pas bien nerveux, par contre ici il est un peu plus "violent" que d'habitude puisque tuer ne lui pose pas de problème ( dans ses autres films un peu plus ), Julie Adams est bien jolie mais bon son perso sert à rien et on se tape des scènes bien insipide ( putain le picnic quoi ) heureusement qu'on a John McIntire dans un second rôle très sympathique ( le pote docteur qui fait aussi croupier et qui n'hésite pas à sortir son colt ).

Western très moyen, rien ne tire vraiment le film vers le haut, bon la moyenne pour les 2 acteurs.

5/10