[Alegas] Mes Critiques en 2012

[elpingos]

The thing c'est pas non plus de la folie niveau réal et univers, c'est pas complètement cheap, mais pas loin non plus, hein...

[Killbush]

Non mais à part The thing Caprpenter i la fait que des films cheap, c’est sa patte, c'est sa touche et ça vient surtout de ses budgets pourris. c'est pas carrément péjoratif mais ça décrédibilise le ton de ses films (pour moi). L'antre de la folie quand je l'ai revu à moitié ya 2 ans c'était juste pas possible quoi. La qualité d'image (ça venait peut-être du DVD), la mise en scène, le scénario pourri (le truc qu'o na lu 10 000 x dans la littérature horrifique et en bien moins ringard) etc...je peux pas. Prince des ténèbres j'adore mais ya des passages c'est vraiment à chier (les acteurs bidons, la musique répétitive, certains dialogues....).

Ouais, c'est juste un des réals qui maitrise le mieux la steady mais à part ça c'est un tocard

[Heatmann]

comme quoi ( comme pour scalp et tree of life ) , c'est mieux defois de dire " j aime pas " plutot que " c est pourri " ...

[Killbush]

C'est ça le problême avec Way, il accepte pas des notes et commentaires extrêmes sur un film qui l'est lui même (extrême) mais ça le dérange pas de dire que Carpenter et Verhoeven sont des tacherons qui font des téléfilms

[Waylander]

Sauf que j'argumente mes gouts pour le coup. Et j'ai jamais vu à quel moment la steady était bien gérée chez Carpenter Et puis bon ici tout le monde sort assez souvent "c'est pourri" ou "c'est du masterpiece" et Heatmann le premier mais il est contradictoire s'en se rendre compte de ça. C'est quand ça l'arrange le "chacun ses gouts". Mais ça me fait marrer.

[Waylander]

C'est ça le problême avec Way, il accepte pas des notes et commentaires extrêmes sur un film qui l'est lui même (extrême) mais ça le dérange pas de dire que Carpenter et Verhoeven sont des tacherons qui font des téléfilms

Bah excuse moi mais des 0 ou des 3 à un film sans arguments ni critiques derrière... Tree of life j'ia fais des dizaines de pages dessus je pense l'avoir assez défendu.

[Alegas]

La steadycam est bien gérée sur The Thing mais faut pas pousser trop loin non plus, c'est clairement un cran en dessous de ce que pouvait faire Kubrick à l'époque avec Shining.

[Waylander]

J'ai pas trop vu où il y a de la steadycam dans The thing...
Halloween l'intro oui mais )à part là j'ai pas souvenirs que Carpenter soit un fervent défenseur et utilisateur de cette technique.

[Alegas]

Manhunter (Le Sixième Sens) de Michael Mann

(1986)

Jolie surprise face à un film dont je n'attendais absolument rien. D'une part parce que après avoir vu Red Dragon on est en droit de se demander comme un tel scénario peut donner un bon film, et d'une autre parce que Manhunter est finalement rarement cité parmi les œuvres majeures de Michael Mann. Pourtant, le film se révèle vraiment très bon et s'impose rapidement comme la meilleure adaptation d'un ouvrage de Thomas Harris (il faudrait que je revois le Hannibal de Scott pour confirmer quand même) en plus d'être un sacré polar à la fois très ancré dans un style 80's proche des œuvres précédentes de Mann tout en étant singulièrement tourné vers l'avenir notamment via une ambiance atmosphérique très recherchée et qui annonçait quelques scènes-clé de films comme Collateral ou Miami Vice. Manhunter possède un seul véritable défaut, celui d'être trop fidèle au roman d'origine et donc de présenter lui aussi une seconde partie un peu moins intéressante que la première. En effet, la grande force du film est bien entendu de présenter un point de vue totalement subjectif via le personnage Will Graham, ancien agent ayant la faculté de se mettre de façon immersive dans l'esprit d'un serial-killer, ce qui donne à la fois des séquences d'enquêtes basées simplement sur des suppositions du personnage mais aussi des scènes vraiment étonnantes comme celle du rêve dans l'avion, passage où l'ambiance prend le pas sur le récit. On regrettera donc que la seconde moitié du film se veut très centrée sur le tueur lui-même, ce qui détruit totalement la force de son anonymat et donc de l'enquête de Graham, même si l'on y trouvera aisément une flopée de thématiques intéressantes qui se répercuteront sur le cinéma de Mann comme le questionnement du point de vue. Sur le plan visuel, Manhunter est de loin ce que Mann a pu faire de mieux avant l'arrivée des années 90. Ainsi, on y trouve un travail monstrueux sur l'architecture des décors qui installe un vrai sentiment d'oppression sur les personnages (la fuite de Graham de la prison de Lektor parle pour elle-même) ainsi qu'un travail étonnant sur le montage, toute la séquence basée sur la relation épistolaire entre le Dragon Rouge et Lektor est d'une intensité remarquable à ce niveau là. Enfin, niveau casting on s'étonnera de voir à quel point Brian Cox rend terriblement bien dans la peau d'Hannibal, loin du sur-jeu auquel nous habituera Anthony Hopkins quelques années plus tard. William Petersen est très bon et ses scènes de dialogues sont toujours intéressantes (cette première scène sur la plage est géniale), en revanche je garde de grosses réserves sur les prestations de Tom Noonan et Stephen Lang que je trouve pas très convaincantes. Très bonne surprise donc, si l'on reste tout de même assez loin de la maestria dont fera preuve Man par la suite on tient quand même là son meilleur film 80's.

NOTE : 7,5/10

[Val]

Je suis encore plus généreux avec Manhunter. Je peux facilement monter à 9 tellement le film m'a surpris alors que j'en attendais rien.

[Killbush]

C'est ça le problême avec Way, il accepte pas des notes et commentaires extrêmes sur un film qui l'est lui même (extrême) mais ça le dérange pas de dire que Carpenter et Verhoeven sont des tacherons qui font des téléfilms

Bah excuse moi mais des 0 ou des 3 à un film sans arguments ni critiques derrière... Tree of life j'ia fais des dizaines de pages dessus je pense l'avoir assez défendu.

J'ai pas encore fais la critique mais dis pas que je t'ai pas donné les arguments pour lesquels je n'aime pas ce film, t'es de mauvaise foi sinon. Mais si c'est que ça, je la mets en priorité sur ma liste.
Et je te reproche pas d'avoir défendu Tree of Life mais de ne pas beaucoup argumenter quand tu dis que L'antre de la Folie c'est naze (moi aussi j'ai cherché ta critique mais j'ai pas trouvé )
Allez bisous, je t'aime quand même copain

[Heatmann]

bon critique qui en releve les point fort , surtout pour une 1er vision et un cinephile plutot reticent au style 80's !

par contre :

on tient quand même là son meilleur film 80's

alors euuuh non . tu a le droit de prefere manhunter, mais Thief est plus personel , plus travailler, sur manhunter malgre le travaille evidement d implication dingue de Mann , il a fait plus de conscension , alors que Thief , et ca se voit , c est du pur Mann qui vient a 100% de lui , et pareil pour le travaille de mise en scene ou visuel , c'est pas moin flamboyant que manhunter meme si ce dernier , grace a spinotti , pose deja des code couleur qui seront des theme recurrent du real . pareil pour la soundtrack de tangerine dreams , bien que culte et genial ici , elle est encore plus atmospherique dans thief

en tout cas tu vera , manhunter c est un fil qui se revele encore plus , et en secret notamement ( gros film a tiroir la ) , on fil de visionage, et on l aime un peu plus a chaque fois

[Alegas]

The Thing de John Carpenter

(1982)

Le meilleur film de John Carpenter et de très loin. Là où la plupart des films du réalisateur se contentent trop souvent d'être des simples séries B correctement torchées, The Thing transcende totalement son budget modeste (bien que largement plus confortable que les œuvres précédentes de Carpenter, ainsiThe Thing a coûté plus du double du budget final de Escape from New-York) via un script intelligent et un savoir-faire qui montre à quel point Carpenter pouvait faire des merveilles lorsqu'on lui laissait le champ libre. Remake apparent (mais pas total) d'un classique d'Howard Hawks auquel Carpenter avait déjà rendu hommage à sa façon dans son Halloween, The Thing se révèle, contrairement à de nombreux films du cinéaste, très étonnant sur sa capacité à passer les années avec succès. Le script, malgré quelques défauts (notamment une sérieuse baisse d'efficacité à partir du moment où l'équipe humaine se fait moins nombreuse) est d'une efficacité impressionnante, fonctionnant toujours autant de par sa tension subtile et réservant encore aujourd'hui des sensations souvent proches du Alien de Ridley Scott, sorti trois ans auparavant. Néanmoins, on pourra faire comme seul reproche au film de Carpenter celui de trop souffrir de la comparaison avec le chef-d’œuvre de Scott, partageant souvent les mêmes thématiques (rencontre entre un groupe d'apparence soudé et une entité inconnue et dangereuse, lieu de l'action coupée de toute civilisation, méfiance envers les individus de sa propre race) que Carpenter ne traite qu'en surface là où Scott en profitait pour créer un film d'une densité incroyable. Du point de vue de la réalisation, on se trouve ici facilement devant le plus beau travail de Carpenter qui délaisse ses penchants visuels de séries B nanardesques pour laisser place à une maîtrise étonnante de sa part, que ce soit sur la gestion de la steadycam dans des lieux étroits (excellents plans suivant le chien infecté) ou sur les brillants moments de tension, celle de la vérification sanguine étant un must d'efficacité qui arrive encore à faire sursauter aujourd'hui alors que l'on connaît son aboutissement. Ennio Morricone à la musique, c'est forcément trois cran au-dessus de ce que peut faire Carpenter en solo. De plus, The Thing est fortement aidé par les effets visuels de Rob Bottin qui livre là quelques-uns des effets les plus étonnants de son époque. La créature, trente ans après la sortie du film, est d'une efficacité monstrueuse et profite d'un travail de design franchement étonnant, rien que pour ça le film ne méritait clairement pas le flop critique et public reçu à sa sortie, d'autant que The Thing s'impose encore aujourd'hui comme l'un des meilleurs films SF jamais réalisés en plus d'être le plus grand film de son auteur.

NOTE : 8/10

[Mark Chopper]

Carpenter qui délaisse ses penchants visuels de séries B nanardesques

Je ne vois pas ce qui était nanardesque chez Carpenter avant The Thing. Beaucoup plus tard, peut-être...

[Scalp]

Pour Alegas, Cheap = nanard.