[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

[Killbush]

Ouais elle claque ta critique, tout comme le film

[Jimmy Two Times]

Longue vie aux Gispy Kings!

[comICS-soon]

[caducia]

je l'ai vu il y a super longtemps, et là çà fait 2 jours que j'essaie de le voir, j'ai du mal...

[Alegas]

Un bon petit polar à la saveur so british qui se suit sans déplaisir. Le scénariste William Monahan (Kingdom of Heaven, Les Infiltrés) réalise ici son premier film et joue la sécurité dans un style déjà vu mais dans le cas présent fort sympathique. Mitchell (Colin Farell, très bon) sort de taule et cherche à raccrocher les gants et à revenir dans le droit chemin. Mais ses seuls amis/connaissances étant tous issus du milieu de la pègre londonienne, difficile de se racheter une conscience en territoire hostile. Chassez le naturel, il revient au galop...

Le pitch est simple, le nombres de personnages importants et les pistes narratives lancées de toutes parts ( c'est sûrement le principal défaut du film, ça fait vraiment office de remplissage...). On se contente donc de plaisirs simples et notamment des personnages (pas tous) au choix attachants, cool ou imposants qui maintiennent notre attention à flot. Ray Winstone, sans être exceptionnel, fait le boulot en parrain badass, David Thewlis est sûrement le personnage le plus intéressant et le plus ambigu (on croit le cerner en 30 secondes et finalement il réserve son lot de surprises), Ben Chaplin impeccable en petite frappe hyper-stressée et souffre douleur de son boss. En revanche, Keira Knightley, sans être désagréable, traverse un peu le film comme un fantôme, en caricature d'elle même. La love story entre elle et Farell prend difficilement et semble être une contrainte pour le réalisateur/scénariste (dans le film, elle a même une réplique dans laquelle elle explique que les actrices de cinéma ne servent qu'à mettre en valeur leurs homologues masculins, c'est un peu l’hôpital qui se fout de la charité...).

Le script est sans surprise, relativement prévisible, mais on se laisse porter par la superbe BO qui carbure aux bons classiques du rock anglo-saxon et qui donne de l'ampleur aux images. On a le droit à quelques belles joutes verbales entre grandes gueules, quelques accès de violence secs et un épilogue très rythmé qui a le mérite de relever la sauce. London Boulevard est un bon petit film du samedi soir qui vaut surtout pour son ambiance et qui se savoure encore mieux l'esprit apaisé et avec une bonne pinte de bière entre les mains.

6/10

[Jimmy Two Times]

Un autre héros du film d'action des années 80 vient de fêter ses 30 ans et il ne se porte pas si mal que ça. Une chose est sûre, Mad Max n'est pas aussi fédérateur que les autres superstars de l'époque (Terminator, John Mc Lane en tête), beaucoup de spectateurs étant restés sur le carreau du fait de son approche minimaliste et en même temps complètement loufoque.

En tout cas, il est impossible de nier le talent du réalisateur George Miller (aux choix de carrière très atypiques) pour filmer des poursuites de bagnoles. De ce côté là, le film n'a pas pris une ride. La scène d'introduction est toujours un morceau de bravoure de premier ordre, spectaculaire en diable, fun et surtout admirablement filmé. Certains tâcherons d'aujourd'hui, malgré des moyens colossaux sont incapables de faire aussi bien.

Là où le bas blesse quelque peu, c'est dans le coeur du film, à la fois très contemplatif et porteur en filigrane d'un message sur la déliquescence de notre monde, mais entaché (et c'est ce qui m'a toujours gêné, même quand j'étais gamin) par une brochette de bad guys complètement cramés, débiles à souhait et franchement ridicules (sans parler de leurs qualités d'acteurs proches du néant). Le spectateur ne connaît rien de leur intentions, ça n'est certes pas un défaut en soi, mais comment justifier une telle outrance et une telle stupidité des situations? Au moins, dans la suite, le concept post-apocalyptique est clairement posé et justifie tout ces excès mais ça n'est pas le cas dans ce premier volet.

Il faudra finalement attendre la dernière partie du film pour voir tout ce petit monde mourir dans d'atroces circonstances (toutes proportions gardées, l'interdiction du film à l'époque est limite incompréhensible, je ne suis même pas sûr que le film serait interdit aux moins de 12 ans de nos jours). L'épilogue, tout aussi jouissif que l'intro a la bonne idée de proposer des choses simples qui parlent immédiatement aux amateurs d'action (une caisse noire survitaminée, un personnage principal devenu muet et revanchard). C'est un peu la meilleure façon d'iconiser un héros en moins de deux. Simple et efficace, ça a toujours été une bonne marque de fabrique.

7/10

[Mark Chopper]

Le deux lui est tellement supérieur...

[Alegas]

Le premier doit pas être fameux alors.

[Mark Chopper]

Alors ne regarde jamais le 3 qui est une purge

[angel.heart]

Le deux lui est tellement supérieur...

Le 1 c'est déjà du lourd...

[Alegas]

Ho sort de taule suite à un trafic de faux billets qui avait mal tourné. Son jeune frère Kit, flic, lui en veut à mort de lui avoir cacher ses liens avec la pègre (qui cause au passage la mort de leur père) tandis que son meilleur ami Mark est devenu un simple faire valoir du nouveau caïd Shing. Quand le quatuor se déchire...

John Woo se doutait-il un instant donner naissance à un nouveau genre en réalisant ce Syndicat du Crime? 25 ans plus tard, on ne compte plus les centaines, que dis-je, les milliers de films estampillés du sceau "Polar HK". Il transcendera lui même son travail initial en réalisant deux des plus grands films d'action de tous les temps, les cultissimes The Killer et A Toute Épreuve.

Il est préférable de laisser son cynisme de côté pour profiter au mieux du premier volet de cette trilogie. Les années 80 sont vraiment une époque charnière pour le cinéma d'action. De l'actionner US au choix décérébré ou brut de décoffrage en passant par son pendant hong-kongais, survolté mais aux thématiques très développées, rien de ce que nous connaissons aujourd'hui ne se rapproche de cette décennie pas comme les autres.

Fidèle à ses principes, John Woo se veut le messager de la fraternité, du sens de l'honneur (souvent bafoué) et de l'amitié exacerbée. Les relations entre les personnages, initialement naïves et bon enfant, deviennent particulièrement émouvantes au fil d'une intrigue qui se nourrit de relations humaines particulièrement riches (l'importance de la notion de frères de sang et de frères d'armes).

Le Syndicat du Crime se distingue également par ses héros portés aux nues, icônes de la mort et de la vengeance, qui s’entre-tuent quand les paroles ne suffisent plus à régler les conflits. Chow Yun Fat, Ti Lung et Leslie Cheung, dans des styles bien distincts, participent grandement à la réussite de l'entreprise. Le premier notamment, qui atteindra des sommets de coolitude dans les futurs opus du réalisateur.

D'un point de vue action, le film délivre son quota de gunfights (la scène culte des pots de fleurs), propose une violence très graphique et se termine dans un climax explosif à souhait. Loin d'être parfait (le meilleur est à venir chez Woo), le film se veut précurseur et indispensable pour qui veut découvrir les origines du polar HK.

8/10

[Dunandan]

Le premier c'est le meilleur. Le second, prend ton mal en patience jusqu'au climax, car tu as de belles pépites nawak sur le chemin ! Et enfin le trois n'a rien à voir avec les deux autres. Personnellement, je n'ai pas accroché.

[Jimmy Two Times]

BILAN AVRIL 2012

FILM CINE DU MOIS

DECOUVERTE DU MOIS

REDECOUVERTE DU MOIS

MY MAN

AUX CHIOTTES

13 FILMS VUS - MOYENNE 7,08/10

[Killbush]

Bon, je mets plus au Syndicat mais j'aime beaucoup ta critique

[Alegas]

AUX CHIOTTES