[Dunandan] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Lun 16 Avr 2012, 08:09

Ouep exemple dans Dogma :
Bethany : Vous cherchez quoi dans le coin ?
Jay : Bah on vient pécho un p'tit cul. :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar erferf » Lun 16 Avr 2012, 09:13

Ouais là y'a quelques perles :eheh:

C'est devant la clinique d'avortement ca non? avec ensuite une réplique genre "Bah ouais on s'est dit que ces nanas là aiment forcément baiser" :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Lun 16 Avr 2012, 09:59

Ouais très bien Clerks 2, hier j'ai maté Mallrats du même Kevin Smith, y'a des passages bien drôles avec Jay & Silent Bob, je te le conseille :wink:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Lun 16 Avr 2012, 10:03

Stan Lee : Votre ami a un problème. Il semble obsédé par les pénis des super-héros...

Mallrats ce n'est pas le plus connu, ni le meilleur de Smith, mais ça reste du bon feel good movie.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Lun 16 Avr 2012, 10:28

Ouais elle tue la scène avec Stan Lee, quand il explique pourquoi il a crée tous ces supers héros :mrgreen:
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Rivière Noire - 7/10

Messagepar Dunandan » Lun 16 Avr 2012, 22:41

Rivière noire

Réalisé par Masaki Kobayashi

Avec Agnes Mahr, Ineko Arima, Tatsuya Nakadai

Drame, Japon, 1h45 - 1957

7/10

Résumé :
Nishida, jeune étudiant, emménage dans une baraque des bas-quartiers de Tokyo ou vivent des voyous, des barmen et des prostituées. Des yakuzas envoyés par une agence immobilière viennent expulser tous les habitants. Nishida refuse obstinément de quitter les lieux.

Connu surtout pour ses films de samouraï ( Harakiri, Rebellion), Masaki Kobayashi a réalisé aussi des drames sociaux, comme la Rivière noire. A l'image d'Akira Kurosawa, le metteur en scène s'évertue à montrer les effets de l'après-guerre sur la société japonaise, mais quand même en moins intéressant par son histoire, et moins inspiré par sa réalisation. Ainsi, nous suivons toute une classe ouvrière vivant à côté d'une base militaire américaine, au rythme d'une musique de jazz très classe. Le rythme est beaucoup moins lent que les films précités, notamment grâce à la musique mais aussi à l'époque filmée, bouillonnante de problèmes, parfois tout bêtes, tournant autour de la survie de base. Au départ, il n'y a pas réellement de personnages principaux. L'histoire prend son temps à se mettre en place, et nous découvrons toute une galerie d'individus, et surtout le contexte misérable dans lequel ses derniers doivent vivre, souvent contraints à contourner les règles pour survivre, allant même jusqu'à gruger sur la question des fosses sceptiques, afin d'alimenter des petits jardins de légumes. Dans un premier temps, plusieurs niveaux de récits s'entrecroisent : une propriétaire qui travaille main dans la main avec un petit voyou notoire (Nakadaï) pour raser un foyer et placer un hôtel à la place, un communiste qui oeuvre avec les résidents à ce que ces derniers ne payent pas plus que ce qu'ils doivent en réalité, les militaires qui filent en douce pour voir les prostituées japonaises. Bref, tout le circuit de la misère en partie entretenue par ceux qui ont un peu de pouvoir : les petits propriétaires, les militaires, et les escrocs de quartier, avec comme sujet dominant, la reconstruction du pays. Cette dernière n'est pas montrée de manière très reluisante, basée sur des escroqueries, et tout ce qui vient avec : lâcheté, manipulation, et rapports de force entre tous les individus, y compris et surtout entre ceux qui sont en bas de l'échelle.

Puis finalement l'histoire se resserre autour de trois individus : un jeune étudiant, le chef des voyous, et une jeune femme. Ce trio amoureux atypique est intéressant par la dynamique qui est mise en place. Le jeune est un petit rebelle à sa manière, affirmant la vérité tout haut, tandis que les autres la contournent ou mentent, par exemple sur une question de perfusion et de groupe sanguin (alors qu'une vie est en jeu). Il incarne en quelque sorte le "non" de la rébellion, la droiture face à l'injustice et même face à la misère qui est parfois contrainte à contourner certaines règles, matérielles ou relationnelles (exemple : une femme mariée qui se met à tapiner). La jeune représente la femme japonaise soumise, et aussi bernée, la vérité lui étant cachée à son insu (exemple : la nature de sa relation avec le voyou). Enfin, le voyou incarne les personnes qui ont un petit pouvoir, et exploite à sa guise ceux qui en ont pas. Nakadaï est très bon dans le rôle de ce personnage rusé, manipulateur, antipathique, bien qu'il n'atteint pas encore le niveau qu'il aura dans ses rôles les plus connus. Les deux autres acteurs principaux sont très bons également, la femme en tête, jouant bien la femme torturée par son besoin de retrouver son honneur sali par cet homme. Le déroulement du récit part donc dans plusieurs directions, mais sans que le spectateur ne soit jamais perdu.

Je trouve que la chronique sociale prend un peu trop souvent le pas sur l'histoire de ces trois personnes, si bien que je ne me suis pas senti impliqué à fond. Cependant, la fin du film est noire pour l'époque, bien qu'assez logique : les ouvriers bernés jusqu'au bout sans qu'ils ne se soient soulevés, l'honneur de la femme est retrouvé, mais dans la douleur (histoire de dire qu'elle n'aurait jamais du se soumettre au voyou au nom de l'amour), et finalement seul le jeune s'en sort, par la seule force de sa volonté. Mais je trouve quand même que les deux films sociaux d'Akira Kurosawa que j'ai vus ( L'ange ivre, Le chien enragé) étaient plus équilibrés que celui de son compatriote. D'autre part, le N & B est assez maîtrisé, avec des cadres souvent assez classes, mais il n'y a aucune expérimentation proposée ou idée vraiment originale, et les transitions sont de simples fondus enchaînés. Au final, un film quand même relativement mineur dans la filmographie de Kobayashi, bien que sa patte soit déjà présente, et que le sujet soit assez intéressant.


Certainement pas l'un des meilleurs films de Kobayashi, mais à voir en parallèle avec les drames sociaux de Kurosawa, qui prend ici une teinte plus révoltée, propre aux thèmes du metteur en scène.
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Film: Rivière noire
Note: 7/10
Auteur: Scalp

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Tonnerre sous les tropiques - 6/10

Messagepar Dunandan » Mar 17 Avr 2012, 04:36

Tonnerre sous les tropiques

Réalisé par Ben Stiller

Avec Ben Stiller, Jack Black, Robert Downey Jr

Comédie, USA, 1h45 - 2008

6/10


Résumé :
Cinq acteurs vont se rendre sur le lieu d'un tournage dans la jungle pour un film de guerre. Pour cela, ils doivent suivre une formation de deux semaines d'entraînement intensif à la vie de camp. L'expérience va se révéler utile, car, arrivés sur le lieu de tournage, ils se trouvent immergés dans un réelle situation de guerre.


Je ne sais pas si c'est le fait de l'avoir revu en VO, mais je ne l'ai pas trouvé aussi drôle que la première fois. Durant le (faux) annonceur, les (faux) teasers, et l'introduction, je me suis beaucoup marré, avec les grosses références aux films nanardesques assumés ou non, puis au cinéma de guerre (gros clin d'oeil à Platoon) avec tous les clichés du genre mis en avant : le type qui court avec je ne sais pas combien de "bastos" dans le corps, la scène émouvante avec le gars qui crève le ventre débordant de tripes où on peut apercevoir des steaks et des saucisses (j'adore le gore abusé et con), et grosse explosion finale qui foire. Puis enfin, tous les "trucs" du cinéma révélés en quelques secondes. Ce côté "de l'autre côté du miroir", j'ai trouvé ça drôle et jouissif. Puis parmi tous les acteurs présents, la grosse pointure selon moi, ce ne sont pas les comiques de service (Jack Black et Ben Stiller), mais Robert Downey Jr, à fond dans son rôle de black, avec tous les clichés qui vont avec : accent de Harlem, grosses insultes à deux balles, peau noire (par chirurgie et maquillage) et yeux exorbités.

Cependant, bien que je trouve le pitch de base alléchant (toute l'équipe du film envoyé dans une vraie jungle pour refaire le film de manière ultra réaliste), cela ne tient pas toutes ses promesses selon moi. J'aime l'humour régressif, mais là j'ai trouvé ça poussif. Chaque personnage semble enfermé dans son rôle : Ben Stiller, celui qui croit qu'il est encore sur le tournage, Robert Downey Jr, "le mec qui joue un mec qui interprète un mec" (par contre j'ai adoré cette tirade), et enfin Jack Black, il est lui-même (je ne l'aime pas comme acteur, à part dans ses clips de Tenacious D, Tribute en tête). Puis le rythme et la BO, épousant le style du cinéma d'action, ne m'ont pas aidé à rentrer dedans, comme si le mariage entre premier et second degré ne fonctionnait pas (peut-être que ça aurait été mieux d'explorer la voie du film fauché pour pousser le concept jusqu'au bout) : comme parodie, en tous cas dans mes souvenirs, je trouvais les deux Hot shot bien plus drôles. Il y a quelques gags qui m'ont faire rire ici et là, comme le caméo de Tom Cruise (son meilleur rôle ?), la pub renvoyant à celle du début, ou encore le "on tient notre teaser" (après une scène d'action filmée à l'arrache), et le gosse jeté dans la rivière (ça fait toujours son petit effet) mais sur la durée, mes éclats de rire étaient espacés, un euphémisme pour dire que je me suis ennuyé par moments : à revoir en VF pour les dialogues ? Il s'agit peut-être aussi de ce genre de films à voir entre potes, et c'est aussi rempli de petites références au cinéma d'action et de genre, donc il faut avoir quelques connaissances au préalable. Bref, une note qui peut osciller selon l'humeur.

Une comédie bien jouissive au début, mais une fois arrivé dans la vraie jungle, ça devient assez poussif. Est-ce l'effet de la VO ? A retenir surtout l'interprétation de Robert Downey Jr. J'oubliais une chose : il s'agit aussi d'une satyre de l'univers hollywoodien, exploitant les horreurs de la guerre pour faire des sous-sous.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mar 17 Avr 2012, 09:07

Je vois pas comment tu peux trouver la V.F meilleure, sur les comédies US, c'est justement le gros point noir la V.F (à part les vieux Jim Carrey que j'ai du mal à voir en V.O), la plupart des références sont remplacées voire supprimées. Pour celle là, je peux pas me prononcer, je l'ai vu qu'en V.O mais j'imagine que c'est moins bon (rien que pour l'interprétation géniale de Downey Jr)
T'as vu quelle version, director's cut ou version salles ?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 17 Avr 2012, 09:27

divx :mrgreen: (je pense que c'est la version salles)

Sinon je pense que c'est le genre de film à revoir justement pour la "subtilité" des dialogues, car je ne comprenais pas toutes les références & jeux de mots :(
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 17 Avr 2012, 09:36

Les dialogues de Jack Black ne sont pas très subtils...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 17 Avr 2012, 09:45

Non, certes, c'est pour ça que j'ai mis subtil entre " " :mrgreen: par contre ceux de Downey Jr il y a matière :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 17 Avr 2012, 09:53

Pour la spéciale comédie US, je te conseille Supergrave en priorité.

Kevin Smith mis à part, c'est vraiment le film qui m'a fait le plus rire dans le genre... Evite la VF, par contre (à moins d'avoir la canadienne), parce qu'elle est censurée.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar elpingos » Mar 17 Avr 2012, 10:07

Si on parle de comédie US, faut pas passer à côté de Man on the moon, bio d'Andy Kaufman, un des plus grands comiques américains ever... Un film super émouvant et d'une drôlerie énorme.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 17 Avr 2012, 10:11

Un gros + 1... Mais vu ton avatar, cette suggestion ne m'étonne pas.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 17 Avr 2012, 10:12

Exact j'aime beaucoup ce film, vu au cinéma en plus (VOST) :super:
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