[Caducia] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 14 Avr 2012, 20:51

Ben tiens ça pourrait plaire à ma femme :eheh: (ça finit bien ? je me renseigne juste :voleur: )
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Sam 14 Avr 2012, 20:55

happy end, yeah my dear ! :love:
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Barton Fink - 8,5/10

Messagepar caducia » Dim 15 Avr 2012, 11:35

Barton Fink

Réalisé par Joel Coen, Ethan Coen
Avec John Turturro, John Goodman, Judy Davis
Comédie dramatique, Thriller - USA - 1h56 1991

8.5/10









En 1941, Barton Fink est un jeune auteur timide et effacé de pièces de théâtre, dont la dernière pièce est encensée par la critique à New York. Son agent le pousse à tenter sa chance à Hollywood comme scénariste sous contrat pour un studio, Capitol Pictures. Arrivé à Hollywood, le patron du studio, Jack Lipnick, lui demande de scénariser un film de série B sur le monde des lutteurs. Barton Fink accepte alors qu'il ne connait pas du tout cet univers sportif. L'auteur s'installe dans un grand hôtel suranné quasi désert et bien étrange. Dès les premières heures, l'angoisse de la page blanche envahit Barton Fink. C'est à ce moment que le jeune auteur rencontre Charlie Meadows , un étrange voisin...



Critique

Inspiré de la vie du dramaturge américain Clifford Odets, long métrage qui suit le superbe "Miller's crossing" et mélange un aspect dramatique et comique au sein de la même histoire. Les frères Cohen s'entourent de leurs acteurs fétiches : John Turturro (Arizona Junior, Le Grand Saut, The Big Lebowski), John Goodman (Miller's Crossing, The Big Lebowski, O'Brother ) et Steve Buscemi(The Big Lebowski, fargo, le grand saut, Miller's Crossing ). A noter aussi la présence de Tony Shalhoub , excellent !
Toute cette joyeuse bande livrent une belle performance, tout en justesse et crédibilité, mention spéciale à J. Goodman.

L'histoire n'a rien d'exceptionnelle, mais c'est surtout son exécution qui l'est, par une mise en scène millimétrée pour un résultat très abouti.
Les frères Cohen essayent de laisser passer quelques critiques sur la société de l'époque et actuelle, comme les puissants producteurs vaniteux de Hollywood qui attiraient les scénaristes de talents à leurs pieds, pour mieux calibrer leurs créations aux critères bankables de l'époque et s'avère peu novateur. Une satire assez poussée et caricaturale qui donne droit à des scènes décalées et loufoques dans des cadres luxueux des villas et studios hollywoodiens, en contraste avec la vie plutôt modeste des scénaristes non confirmés, qui se voient confinés dans des hôtels qui tombent en ruines.Des ambiances qui s’entrechoquent.
Ou comment Hollywood arrive à pervertir les esprits de tous, du plus petit pousse balais au plus puissant.




Les personnages présentés sont de belles caricatures, l'auteur intellectuel qui se croit proche des petites gens mais qui n'arrive pas à penser comme eux et refuse d'écouter les histoires du "common man", le démarcheur en assurances avec sa gouaille et sa lourdeur, les producteurs odieux qui traite le petit personnel comme des moins que rien.
Heureusement qu'à travers ces caricatures, les dialogues sont très finement étudiés et acerbes, humour noir piquant et répliques qui font mouche ou comment une histoire banale tourne en chef d'oeuvre cinématographique avec un sacré twist final totalement inattendu tout feu tout flamme.

Un contraste entre la réussite hollywoodienne et la solitude de l'écrivain en mal d'inspiration qui est seul au monde à Los angeles et face à sa page blanche, ses démons, ses rêves et son moustique. Les frères Cohen nous mettent face à la difficulté de créer.
John Goodman est irrésistible et cache bien son jeu d'ange exterminateur.

Image


Satire grinçante et impertinente, sens du détail, absurdité équilibre entre drame et comédie. Barton Finck, angoissé face à lui même dans cette chambre d’hôtel anti-paradisiaque en déconnexion totale avec les vrais gens dont il doit s’inspirer pour son oeuvre sous la pression tyrannique de la machine
hollywoodienne. Une histoire somme tout banale qui va se transformer en vrai cauchemar.

Casting : ImageImageImage
Réalisation : ImageImageImage
Scénario :ImageImage
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 15 Avr 2012, 11:53

Bon, maintenant tu fais ce qu'il faut pour te détendre (alcool, drogue, que sais-je... :mrgreen: ) et tu me regardes The Big Lebowski dans de bonnes conditions (cf ton post sur mon topic). Il est à quelques encablures du top!
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Dim 15 Avr 2012, 12:09

malheureusement, je l'ai vu il y 2 jours en plusieurs fois, j'ai pas du tout accroché, je ne fais pas de critique exprès.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 15 Avr 2012, 12:21

:cry: Je suis toujours triste de voir des personnes rester insensibles à ce film qui me procure tant de joie mais c'est la vie...parfois mieux vaut s'abstenir. Moi, ça fait trois jours que j'essaye de regarder Sans Identité avec Liam Neeson et rien n'y fait, l'ennui est plus fort que tout.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Dim 15 Avr 2012, 12:41

nan, mais je trouve que les persos sont sympas, mais bon c'est loin d'etre génial, c'est banal je trouve.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 15 Avr 2012, 13:15

Dans le genre comédie, c'est loin d'être banal. Ou alors nous n'avons pas la même définition du mot banal. Je peux comprendre qu'on accroche pas à l'humour, mais ce joyeux foutoir est au contraire complètement atypique notamment dans l'utilisation du non sens qu'on voit tellement peu dans les comédies US mais plutôt dans l'humour british.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Dim 15 Avr 2012, 13:20

- Est-ce que vous avez un emploi, Monsieur Lebowksi ?
- Un quoi ?


T'inquiètes, mon 10 tombera !
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 15 Avr 2012, 13:21

:super:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Dim 15 Avr 2012, 13:50

Jimmy Two Times a écrit:Dans le genre comédie, c'est loin d'être banal. Ou alors nous n'avons pas la même définition du mot banal. Je peux comprendre qu'on accroche pas à l'humour, mais ce joyeux foutoir est au contraire complètement atypique notamment dans l'utilisation du non sens qu'on voit tellement peu dans les comédies US mais plutôt dans l'humour british.


ouais, mais à la base j'aimais pas les frères Cohen il y a quelques années, c'est normal que je n'adhère pas à tout...c'est banal parce que des paumés du genre, j'en ai vu quelques uns.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 15 Avr 2012, 13:56

Coen :wink: End of transmission
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In the air - 7/10

Messagepar caducia » Lun 16 Avr 2012, 19:38

In the air

Réalisé par Jason Reitman
Avec George Clooney, Anna Kendrick, Jason Bateman
Comédie , drame - USA - 1h50 2010

7/10










L'odyssée de Ryan Bingham, un spécialiste du licenciement à qui les entreprises font appel pour ne pas avoir à se salir les mains. Dans sa vie privée, celui-ci fuit tout engagement (mariage, propriété, famille) jusqu'à ce que sa rencontre avec deux femmes ne le ramène sur terre.
Ryan Bingham est un collectionneur compulsif de miles aériens cumulés lors de ses incessants voyages d'affaire. Misanthrope, il adore cette vie faite d'aéroports, de chambres d'hôtel et de voitures de location. Lui dont les besoins tiennent à l'intérieur d'une seule valise est même à deux doigts d'atteindre un des objectifs de sa vie : les 10 millions de miles.
Alors qu'il tombe amoureux d'une femme rencontrée lors d'un de ses nombreux voyages, il apprend par la voix de son patron que ses méthodes de travail vont devoir évoluer. Inspiré par une nouvelle jeune collaboratrice très ambitieuse, celui-ci décide que les licenciements vont pouvoir se faire de manière encore plus rentable, via... vidéo conférence. Ce qui risque évidemment de limiter ces voyages que Bingham affectionne tant...



Critique

Sous ses "airs" de comédie légère, le film arrive à faire passer une satire de la société actuelle, de la crise financière, et de l'absurdité de certaines situations à travers le tour du monde de Ryan Bingham, professionnel du licenciement en douceur.

Image


En gros, on peut dire que Ryan (G.Clooney) a une vie de merde qui est un mélange de voyages interminables en avion à travers les USA dans le but de virer les gens ou de donner des conférences. Ses seules joies de vivre se limitent à regarder ses cartes de fidélité comme de vrais diamants, d’exécuter ses voyages de la façon la plus efficace possible, avec quelques rencontres amoureuses sans lendemain, ni aucun point d'attache sur la terre ferme. Un vie morne qui déteint sur celle des autres, il écourte des carrières, gâche des vies tout en gardant son sang froid et sa méthodologie, mais il souffre en son fort intérieur.

Hélas même si le système et la vie de Ryan est réglée comme du papier à musique, c'est un homme du passé et voilà que débarquent les petits jeunes qui souhaitent aller encore plus loin et utiliser les nouvelles technologies comme nouvelle méthode de licenciement, source d'économies certaines pour les compagnies. Une belle critique de la société actuelle, où ces nouvelles technologies sont envahissantes, où on rompt par SMS, et bientôt on sera viré par e-mail. Et peut être que Ryan sera victime du système qui l'a nourri et se fera virer comme il a pu licencier tant de gens.




Le réalisateur nous présente dans un premier temps, la routine de Ryan avec un enchaînement de licenciements et de voyages pas très folichon, avec un rendu assez documentaire sans jugement. Les licenciements sont aussi déshumanisés que les lieux de transit de Ryan, où chaque aéroport se ressemble, dépouillé, froid, grisâtre, et sans fin.
Le cinéaste nous fait assister à des scènes plutôt cocasses, pathétiques.
Clooney nous livre une belle performance de liquidateur solitaire avec pas mal d'autodérision, ce collectionneur de miles est en mode automatique et a ses rituels de vie qui lui permettent de gagner du temps, mais il n'a pas de réel idéal de vie, et ne cherche pas l'engagement. Le script nous permet d'en savoir un peu plus sur Ryan et son point de vue sur le mariage, sur ses relations avec les femmes au cours de ses 2 rencontres. Dommage néanmoins que le film soit assez superficiel quand aux réflexions psychologiques et montre plus un coté comique de situations que pensées profondes et existentielles.

La mise en scène est un peu faiblarde par rapport à l'ensemble du film.
Les dialogues écrits avec dextérité sont assez bien pensés avec quelques phrases percutantes, rien à redire.




Comédie élégante plutôt plaisante et légère, qui ne se prend pas au sérieux, critique gentiment les travers de la société qui traitent les gens comme des pions ne tenant pas compte des efforts et de leurs actions envers la société, qui met en avant le choc des générations et l'invasion des nouvelles technologies dans notre quotidien pour déshumaniser un peu plus l'entreprise, et montre aussi que les apparences peuvent être trompeuses. Néanmoins, le coté léger fait que le réalisateur ne va pas très loin dans le coté dénonciateur, qui reste dans le cadre des normes hollywoodiennes. Ironique et réjouissante à la fois.

Casting : ImageImageImage
Réalisation : Image
Scénario :ImageImage
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Titanic - 8,5/10

Messagepar caducia » Lun 16 Avr 2012, 21:21

Titanic

Réalisé par James Cameron
Avec Leonardo DiCaprio, Kate Winslet, Billy Zane
romance , drame - USA - 3h14 1998

8.5/10




Image




Southampton, 10 avril 1912. Le paquebot le plus grand et le plus moderne du monde, réputé pour son insubmersibilité, le "Titanic", appareille pour son premier voyage. Quatre jours plus tard, il heurte un iceberg. A son bord, un artiste pauvre et une grande bourgeoise tombent amoureux.



Critique

J'ai toujours eu un peu de mal à adhérer à 100% à Titanic surtout à sa sortie, ne comprenant absolument pas la folie furieuse autour du film, avec des amis qui allaient le voir 10 fois au ciné.
Mais le film se bonifie avec le temps.

Techniquement, l'oeuvre est maîtrisée et une réalisation quasi parfaite qui joue avec la grandeur du paquebot, avec des vues en pleine mer assez peu nombreuses globalement, ce sont plutôt les séquences intimistes aux cotés des voyageurs et du couple qui priment mettant en valeur le travail titanesque sur les décors reproduits avec une grande minutie jusque dans les moindres détails et arrive à faire revivre le navire et son luxe le temps d'un film.




Ce que je n'avais pas aimé à l'époque et ce que j'aime encore le moins, c'est le coté romantique très prépondérant.
Même si avec le recul, les deux acteurs ont démontré leurs talents respectifs - surtout Léo, je les trouve plutôt têtes à claques.
Kate Winslet alias Rose est plutôt insupportable en petite bourgeoise rebelle qui n'a vécu que dans les salons, qui garde son rouge à lèvres intact malgré le naufrage...
Di Caprio aussi est assez pénible surtout au début du film, le jeune issu d'un milieu modeste débrouillard, je sais tout.
Leur histoire d'amour impossible qui ressemble étrangement à celle de Han Solo et Leia avec un jeune effronté qui s'amourache de la princesse inaccessible et qui le rejette dans un premier temps.
Je trouve que leur histoire d'amour contrariée devient crédible qu'en toute fin de film au moment le plus tragique, sinon on ne ressent qu'une attirance légère peu crédible avec Rose qui reste hésitante et retourne sa veste à plusieurs reprises.




Leur amour ressemble au début au jeu du chat et de la souris, à des jeux enfantins dont ils ont passé l'age et qu'ils font avec une grande naïveté et spontanéité mais qui ne cadrent pas du tout avec les occupants du paquebot. Dommage que les dialogues ne soient pas plus percutants, mais qu'on reste au premier degré sans coup d'éclat.

Bref, les scènes culte avec le ciel rose orangé, c'est vraiment pas ma came, c'est vraiment too much, pas du tout subtil...(et la musique en plus, c'est pas possible !!!) le couple devient donc touchant dès lors qu'ils sont face à la mort sous la voûte étoilée et dans les eaux glaciales, qu'ils tombent les masques et livrent enfin leurs émotions sans chichi. Dommage que Cameron d'atarde inutilement sur ce coté amourette et rame énormément pour la rendre crédible en enchaînant clichés sur clichés.

Le coté catastrophe vertigineux est aussi une des grandes réussites du film, à l'aide d'effets spéciaux très performants qui rendent compte de l'ampleur de la catastrophe et le spectateur est au coeur de l'action.
Cameron aime à rendre compte de la grande injustice et de l'inégalité des chances de survie, et du grand manque d'organisation de cette tragédie qui révèle la couardise et le courage de chacun.




Ultra esthétique, une image fluide bluffante, des scènes nocturnes qui nous scotchent littéralement. Un léger abus d'effets spéciaux sur la buée de respiration qui a été oubliée dans les contre champs.
Les plans sont épurés, le cadrage brillant, et les transitions entre le présent et les souvenirs bien trouvés parfaitement exécutés. Des mouvements de caméras uniques qui traversent le bateau de part en part, pour des plans séquences magique !
Une fois passée l'histoire d'amour guimauve et quand la collision avec l'iceberg déclenche le compte à rebours tragique le rythme d'action devient effréné et l'action à couper le souffle pour un résultat vibrant et brillant.




Cameron mélange des scènes surréalistes (musiciens qui s’entêtent à jouer jusqu'au dernier moment, une messe célébrée alors que le bateau sombre, un marin qui souhaite que les dégats soient remboursés...) à des instants d'humanité pure : le couple de personnages agées attendant la mort enlacés sur leur lit, une femme qui couche ses enfants pour la dernière fois...

Une prouesse du réalisateur qui ressuscite le paquebot grâce à son gout pour l’authenticité et sa superbe réalisation.
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Lady (The] - 6,5/10

Messagepar caducia » Mer 18 Avr 2012, 19:45

The Lady

Réalisé par Luc Besson
Avec Michelle Yeoh, David Thewlis, Benedict Wong
Biopic, drame - FR UK- 1h56 2011

6.5/10











"The Lady" est une histoire d’amour hors du commun, celle d’un homme, Michael Aris, et surtout d’une femme d’exception, Aung San Suu Kyi, qui sacrifiera son bonheur personnel pour celui de son peuple. Rien pourtant ne fera vaciller l’amour infini qui lie ces deux êtres, pas même la séparation, l’absence, l’isolement et l’inhumanité d’une junte politique toujours en place en Birmanie. "The Lady" est aussi l’histoire d’une femme devenue l’un des symboles contemporains de la lutte pour la démocratie.



Critique

Biopic sur une femme hors du commun Aung San Suu Kyi qui reste assez peu connue du grand public, mais symbole de la lutte pour la liberté de son peuple avec pour seules armes son pacifisme absolu face aux injustices répétées qu'elle a subi ou auxquelles elle a pu assister.
Le long métrage montre bien les sacrifices que cette "lady" a du endurer pour faire passer son peuple avant sa famille et incarner le symbole de la démocratie et l'espoir de tout un peuple.

Je trouve que le film n'avait pas besoin d’être très démonstratif pour être efficace, il suffisait d’être simple en images et en action pour refléter la personnalité de cette femme.
Besson choisit un axe mélodramatique, celui de l'histoire d'amour avec son mari et son éloignement forcé avec lui et ses enfants mais dans le but de sauver son peuple de la cruauté de la dictature birmane.



Pas de grand spectacle, une réalisation assez sobre, pas d'esbroufe qui fait écho à la retenue de Suu , avec quelques plans de paysages birmans avec de splendides soleils couchant et silhouettes de palais de Mandalay, et de Rangoon, pagode de Shwedagon qui s'en détachent de façon délicate. Montage précis et contraste entre couleurs chatoyantes asiatiques et la grisaille londonienne. Besson ne cherche pas à tirer des larmes au spectateur et à céder à la facilité et en faire des tonnes; il préfère nous laisser découvrir son intimité et sa détermination contre la dictature toute puissante.
On comptera une image choc, celui de l'assassinat du père de Suu qui est plutôt sanglante et expéditive permettant de montrer la cruauté et l'omnipotence du régime totalitaire.

[
URL=http://imageshack.us/photo/my-images/62/ladygj.jpg/]Image[/URL]



Michelle Yeoh dans le rôle-titre,très charismatique, plutôt habituée à des rôles plus musclés y est plutôt convainquante, et intense sans jouer à la ressemblance physique absolue, une prestation sobre toute en retenue de cette militante pacifiste emplie de dignité. David Thewlis incarne son mari, universitaire anglais, livrant une prestation grandiose ajoutant une touche british avec un homme un peu gauche, mais qui contient sa fougue et ses envies de justice à la fois mari dévoué, père et militant. Mélange de fresque historique et d'histoire romantique.
Le couple incarne la bataille d'une nation et d'une famille. Suu est une icone, une femme d'exception mise en valeur par ses orchidées gracieusement placées dans sa chevelure et ses robes aux tissus précieux et délicats, prisonnière de sa propre cause. Une simple femme qui arrive à rallier son peuple et faire plier un junte implacable, magnifique symbole.




Un Bo en demi-teinte. Eric Serra nous sert de la vraie soupe qui ne fait qu'alourdir les images, quelques notes de U2 bienvenues et pour cause !!! de nombreuses autres références U2esques au cours du film.
A voir en VO surtout pour la prononciation du nom de "the lady".

Film sincère consensuel, symbole d'un combat contre vents et marées, une vraie leçon de courage et une note d'espoir pour ce combat qui n'est hélas pas terminé.
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