[Alegas] Mes Critiques en 2012

[Dunandan]

Tricheur mais c'est vrai qu'il est bien.

[Alegas]

My Week With Marilyn de Simon Curtis

(2011)

Comme le laissait présager sa bande-annonce, My week with Marilyn est clairement un film dont la vision est dispensable. L'idée sur le papier avait de quoi séduire (conter l'une des romances non-médiatisées de Marilyn Monroe via le point de vue d'un assistant-réalisateur) mais finalement le film se plante trop souvent dans ses grandes largeurs. Ainsi, la mise en image du mythe Marilyn Monroe est trop souvent ratée (jamais véritablement sexy, on croit difficilement à l'attraction qu'elle peut avoir sur son entourage), la faute à une mise en scène qui ne se démarque jamais malgré de grosses opportunités (la séquence de danse ouvrant le film qui est totalement foirée) ainsi que par un récit inspiré d'une histoire vraie qui, du coup, ne trouve jamais les grandes séquences mélodramatiques promises. Toutefois, si le film a clairement de quoi être oubliable, il serait dommage de ne pas ajouter que le film est rarement ennuyeux et ce grâce au personnage d'Eddie Redmayne, révélation de Black Death, qui confirme encore une fois un talent certain face à un casting majoritairement très bon (Judi Dench, Michelle Williams et surtout Kenneth Branagh excellent en Laurence Olivier). Typiquement le genre de film qu'on ne verra jamais deux fois.

NOTE : 4,5/10

[Dunandan]

On a eu de la chance avec Cloclo alors

[Alegas]

Bah disons que d'un côté t'as l'un des meilleurs réals français et de l'autre t'as un pauvre yes man qui est tombé au poste de réalisateur par hasard.

[Scalp]

Tient Milshake a bien aimé ...

[Dunandan]

Ah je viens juste de lire qu'il a réalisé un téléfilm (David Copperfield) dans lequel Daniel Radcliff a joué, juste avant qu'il soit pris dans Harry Potter. Par contre, aucun moyen de savoir si ça a pesé dans la balance ...

[Milkshake]

Tient Milshake a bien aimé ...

Oui le film est sympa surtout grâce à son duo acteur alors c'est pas mémorable mais ça se regarde bien même si la réal est anecdotique, ça fait juste son boulot.

ne trouve jamais les grandes séquences mélodramatiques promises

Heureusement c'est ce que j'ai trouvé plaisant dans ce biopic ça narre une petite amourette sans lendemain, un petit bout de vie léger tout en montrant les facettes du personnage, on évite tout les lourdeurs du genre biopic de célébrité les trauma de l'enfance, la chute dans l'alcool ou autre addiction.

[Alegas]

Bah tu vous j'aurais préféré ça parce là, la rupture dès le lendemain le mec l'a oublié et il repart faire sa vie tranquille. Moi je voulais des déchirements de cœurs et des engueulades Noces Rebelles style.

[Killbush]

Les Infidèles d'un collectif de réalisateurs

(2012)

Tiens, je rebondis là dessus : j'ai feuilleté le dernier Entrevue pendant ma pause déjeuner et y'a un article sur le sketch censuré de Jan Kounen, apparemment c'est du lourd bien déviant.

Un skectch où Melanie Doutey ramène un mec chez elle (Lellouche, qui est aussi son mec IRL). Sauf qu'elle est déja en couple avec Jerome Le Banner qui est un gros malade qui aime frapper des types pendant que sa copine se caresse en les matant. Le sketch se termine sur Melanie Doutey déguisé en gamine style manga et LeBanner qui la prend en levrette et Lellouche en remake de la scène du cochon dans Délivrance

J'espère qu'ils le mettront en bonus sur le BR même si , apparemment, Kounen n'est plus en très bon terme avec Dujardin et Lellouche à la suite de la censure !

[Alegas]

[REC] Génesis de Paco Plaza

(2011)

Après un second opus décevant mais qui avait le mérite d'offrir des ajouts sympathiques avec notamment la multiplication des points de vue subjectifs, la saga [REC] continue son bonhomme de chemin avec un changement majeur, à savoir la séparation des réalisateurs Jaume Balaguero et Paco Plaza pour des films individuels qui permettront un renouvellement de l'intérêt et de la surprise sur les spectateurs. Et pendant que le premier réalisait son fabuleux Mientras Duermes en attendant de livrer l'épisode apocalyptique ultime, le second promettait de revenir aux origines du mythe avec [REC] Génesis, film totalement atypique véritablement déstabilisant et qui aura droit à la fois à son lot de fans surpris que de détracteurs déçus. Car [REC] Génesis est une œuvre qui, constamment, ose prendre à revers les attentes du spectateur pour toujours le surprendre, quitte à le perdre en cours de route. Ainsi, en commençant tel un dvd de souvenirs de mariage pour finalement reprendre l'atout principal de [REC]² (la multiplication des points de vue, ici exprimée principalement par la présence d'une steadycam) avant de devenir un film de fiction à part entière, [REC] Génesis se veut être le film du changement, un film clairement plus personnel que les précédents opus (le mariage se déroule au même endroit que le véritable mariage de Paco Plaza et sa femme, tout deux présents dans le film) osant prendre des directions insoupçonnés comme la mise en avant d'un second degré ravageur qui va jusqu'à se moquer directement des certains éléments présents dans le film précédent (la présence satanique est totalement mise en dérision via les actions du prêtre) et surtout rendre hommage à des œuvres comme Braindead (on retrouve la tondeuse à gazon, cette fois miniaturisée) ou encore la trilogie Evil Dead (le gag du chevalier, l'amputation de la Mariée). Sauf que là où ces films allaient dans l'humour jusqu'au bout, [REC] Génesis continue néanmoins à se prendre encore un peu au sérieux via une histoire d'amour qui se révèle franchement émouvante sur sa séquence finale, cela contribue à la fois à la force du métrage mais aussi à sa faiblesse puisque le film risque énormément de décevoir une grande partie de son public à force de rester le cul entre deux chaises. Néanmoins, si le film n'est clairement pas dans la même lignée que les précédents opus, il serait dommage de renier totalement les grands moments de fun qu'il apporte via des gags vraiment étonnants (John l'éponge), sa position satirique (on se moque ouvertement de la caméra à l'épaule via des lignes de dialogues et on cite Dziga Vertov et Jean Renoir avant d'offrir un spectacle qui ne leur ressemble en rien) et surtout la volonté d'offrir un film clairement différent de ce que l'on peut voir habituellement dans le paysage cinématographique. Bref, une œuvre qui divisera clairement mais qui possède un charme certain pour peu que l'on accepte l'idée formelle de départ.

NOTE : 6,5/10

[Heatmann]

je vais l'acheter les infidele je sent

[Moviewar]

pendant que le premier réalisait son fabuleux Mientras Duermes

[Alegas]

Bah ouais quoi que t'en dises Malveillance c'est génial, t'es encore un peu trop jeune pour le voir.

[Criminale]

pendant que le premier réalisait son fabuleux Mientras Duermes

[zack_]

je vais l'acheter les infidele je sent

Pareil ca me tente grave!