[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

[Logan]

mouhahahahahhaha la secte du bon gout commence à prendre forme.

[Mark Chopper]

Oui, mais on n'a pas compris le film.

[Heatmann]

c'est quoi le rite de passage de votre secte ? ce taper kill list en ce tenant la barbichette sans rigoler ?

[Logan]

C'est pas très dur, la femme a un gosse attardé elle est pas contente, elle se barre en vacance et joue à un jeu vidéo qui consiste à butter ses potes, elle gagne à chaque fois donc elle recommence le jeu pour pas revenir à la réalité et à un moment on voit une mouette et un chauffeur de taxi pour signifier au gens intelligent que c'est le purgatoire.

[Logan]

c'est quoi le rite de passage de votre secte ? ce taper kill list en ce tenant la barbichette sans rigoler ?

Non se faire sodomiser par The Rock et Marky Mark tout en regardant 20 DTV avec des rappeurs à la suite, ca te plairait

[Heatmann]

si tu fournis la coke et le bourbon ...

[Mark Chopper]

C'est pas très dur, la femme a un gosse attardé elle est pas contente, elle se barre en vacance et joue à un jeu vidéo qui consiste à butter ses potes, elle gagne à chaque fois donc elle recommence le jeu pour pas revenir à la réalité et à un moment on voit une mouette et un chauffeur de taxi pour signifier au gens intelligent que c'est le purgatoire.

Je pense que le film aurait pu fonctionner dans le cadre d'un épisode de série télé (les X Files, par exemple).

Mais étiré sur la durée d'un long-métrage, c'est insupportable.

Un film de petit malin, oui... Étonnant, quand on voit la réussite de Black Death.

[zack_]

Je pense que le film aurait pu fonctionner dans le cadre d'un épisode de série télé (les X Files, par exemple).

ca existe (avec un traitement un peu different) et en plus tu sais comment s'appelle l'épisode: TRIANGLE

c'est quoi le rite de passage de votre secte ? ce taper kill list en ce tenant la barbichette sans rigoler ?

Non se faire sodomiser par The Rock et Marky Mark tout en regardant 20 DTV avec des rappeurs à la suite, ca te plairait

[Alegas]

Un bon petit film noir ultra carré, condensé (c'est super court 1h17!), duquel rien ne dépasse. Skip McCoy, un pickpocket désinvolte, détrousse la jolie Candy dans le métro et met la main sur un microfilm convoité par un coco, Joey, mais aussi par les forces de l’ordre.

Pas de mystère, nous sommes bien dans les fifties et la chasse aux sorcières instaurée par McCarthy bat son plein. L'anecdote concernant la VF du film qui transforme les communistes en trafiquants de drogues est vraiment surprenante. En l"état (et en VO donc), le film va a l'essentiel et s'ouvre directement sur une magnifique scène de vol dans le métro. Les plans sur les regards en disent long et la réalisation de Samuel Fuller est aussi précise que de l'horlogerie suisse. Hormis quelques scènes, l'action se déplace sans cesse entre le commissariat, l'appartement de Joey et la maison "moulin à vent" de Skip, où chacun entre et sort comme il l'entend .

Le film s'attache principalement à décrire le quotidien des petites gens qui battent le pavé à longueur de journée dans le simple but de récolter quelques dollars. A ce titre, l'un des personnages forts de l'histoire est à chercher du côté des seconds rôles, la très émouvante Moe, mi concierge, mi indic, qui connait tout sur tout le monde et dont le seul but est de s'offrir un enterrement digne de ce nom loin des fosses communes. Les temps sont durs et chacun gagne sa vie du mieux possible.

Pour tous les personnages, le scénario laisse aux spectateurs le soin de deviner leur quotidien (la maladie de Moe, le métier de Candy) mais aucun indice n'est donné gratuitement. La trame policière reste plutôt simple et finalement peu engagée (on est loin du film scandale supposé). Le Port de la Drogue surprend surtout pour ses quelques accès de violence dans sa deuxième partie, impressionnants pour l'époque.

Dommage que la relation naissante entre Skip et Candy soit à peine effleurée et donne immédiatement naissance à un amour inconditionnel limite incompréhensible. On se demande un peu comment l'homme rustre et désinvolte incarné par l'excellent Richard Widmark arrive à séduire la belle Candy (Jean Peters, pétillante) de manière aussi simple. Bien que leur duo fonctionne à merveille, le film souffre d'une happy end un brin décevante pour le genre. Ca reste tout de même du très bon Fuller pour les amateurs de oldies.

7/10

[Mark Chopper]

Je pense que le film aurait pu fonctionner dans le cadre d'un épisode de série télé (les X Files, par exemple).

ca existe (avec un traitement un peu different) et en plus tu sais comment s'appelle l'épisode: TRIANGLE

Je sais, je suis un grand fan de la série et j'attendais qu'un autre trouve la citation

[Dunandan]

Deux TB raisons de voir ce film : l'acteur Widmarck (que j'ai découvert dans Les forbans de la nuit et dans Le trésor du pendu), et le nom du réalisateur, Samuel Fuller (que je ne connais pas encore mais qui a une excellente réput')

[Jimmy Two Times]

Et moi, je rajoute à ma liste les deux que tu cites dont je lis beaucoup de bien ces temps-ci.

[Scalp]

Comment on peut découvrir Widmark à 30 ans seulement ?

[Dunandan]

La réponse est simple : en découvrant les naphtas à 30 ans (j'ai toujours identifié ces films à mon grand-père, il fallait que je passe le cap ...)

[Scalp]

Non mais gamin t'as jamais vu Alamo ?