[Sylclo] Mes critiques en 2012

[Alegas]

Aïe gros morceau. Ce film surprend agréablement. Décalé, original, on retrouve l'esprit et de nombreuses références de l'époque. Il fallait quand même oser pour ce lancer dans un telle aventure. J’avoue que j'étais sceptique tant la médiatisation de ce film et de son acteur principal était forte, voir limite matraquage.

Alors pour visionner ce film il faut se libérer de tous ses à priori et l'aborder humblement. Pour ma part ce ne fut pas un choque,car pour avoir connu une seule chaîne et le noir et blanc j' avais toujours en mémoire cette période .Certains films muets ou courts métrages diffusés pendant les débuts de la T.V. ont agrémenté mon enfance (eh! je ne suis pas un dinosaure), mais une belle surprise.

Ce film est également un rappel des fondamentaux du cinéma, il est à des années lumières de certaines productions actuelles et pourtant c'est une réussite. L'ensemble est cohérent , chacun à sa place y compris (surtout ) le chien. Le côté Clark Gabble colle très bien à Jean Dujardin. Je comprends qu'il puisse en agacer certains, moi même..., mais bon il faut reconnaître qu'il est excellent comme la totalité de la production.

Alors chapeau bas The artist!

[sylclo]

Cette petite perle dans l'invasion des super productions est sortie en 2009. Ce film est inspiré du roman ''l'élégance du hérisson''.
Bon ne vous attendez pas à des combats incroyables, d'explosions méga sonores, de machines infernales etc.. Non, ici les personnages sont sobres avec de fortes personnalités et malgré une apparence parfois trompeuse, ils deviennent rapidement très attachants.

La petite Paloma, avec une maturité incroyable, dissèque son environnement familial. Madame Renée, monsieur Ozu et Paloma s'ouvrent à nous, se révèlent entre eux. Ces trois personnages vont tisser des liens, faire tomber des barrières (sociales, culturelles). Pas de prise de tête, ce n'est pas un film intello malgré quelques références (je n'ai rien contre, juste une info) on se laisse embarquer par ce petit monde auquel on s'est attaché. La chute est inattendue et laisse perplexe tous les protagonistes. A vous de juger.

[zack_]

Bravo pour the artist, c'est bien dit j'en suis ravi... surtout de la part d'un ''presque dinosaure''. Plein d'arguments qui font plaisir
Time out idem même avis ça a peu de saveur.

[sylclo]

Moitié Mad Max, moitié, La route, moitié western futuriste ( zut ça colle pas,ça fait trois moitiés...) cette énième vision et version d'une période post apocalypse nous guide dans les pas d'un moine guerrier investit d'une mission sensée redonner espoir aux survivants. Le côté esthétique et les belles prestations de Denzel Washington et Gary Oldman rehaussent un peu la note. Après un début bien rythmé, le film s’essouffle, peine à trouver une issue cohérente . Dans le dernier quart d'heure on frôle la catastrophe heureusement pas comme Carnegie. Encore une fois dommage ( on va finir par croie que je radote) car ce film n'est pas désagréable à regarder si l'on aime le genre.

[Dunandan]

Et le 4/4 ? J'aurais mis un tout petit plus, mais voilà la fin en carton. J'aime bien tes avis concis

[sylclo]

Tout est dit dans le titre ou presque. Vous entrez dans l'univers de Lars von Trier et sa kyrielle de personnages ayant des difficultés existentielles ( pas financière) . Ce film en deux volets, que l'on peut visionner sans antidépresseur, est une réflexion, si j'ai bien tout compris, sur notre manière d’appréhender notre mort lorsque celle ci est proche, programmée, inéluctable ( ce qui est notre sort à tous). Le premier volet, intitulé Justine, nous fait assister à une parodie de mariage dont le sens m'a échappé. Le second, nommé Claire, mais tout aussi obscur, nous amène très lentement vers une fin qui ne mérite pas ses 130 min de film. Je veux bien faire fonctionner mes neurones, mais là j'avoue que je n'ai pas envie de gaspiller mon énergie. Pour Antichrist on pouvait débattre ici je ne crois pas.

[Alegas]

Ah bah c'est sur que Kirsten Dunst qui pisse sur la pelouse et Charlotte Gainsbourg qui passe son temps à chialer ça incite pas forcément à l'analyse.

[sylclo]

Nicolas Winding Refn est coutumier du genre, tout au moins il revient avec le style du Guerrier silencieux. Il découpe minutieusement le film.
Des plans lents, parfois un peux longs, de nombreux ralentis et silences, puis on passe brutalement de la douceur à une séquence ultra violente. Il est vrai que ce film est moins dérangeant que Bronson, la petite touche de romantisme aide beaucoup, mais j'aurais aimé plus de tonus, quelques chevaux supplémentaires dans la ''bobine'' (ex Bronson encore) sans rien enlevé au fond, surtout que les acteurs sont excellents (que de chemin pour Ron Perlman depuis La cité des enfants perdus). La bande son est à la hauteur.

[sylclo]

Collatéral, sorti en 2004, est un des rares films pour lequel le réalisateur Michaël Mann n'a pas glissé sa patte dans l'écriture du scénario (Le dernier des Mohicans je crois aussi..) et cela ce ressent.
Les quelques faiblesses du scénario, notamment la fin où toutes les grosses ficelles sont présentes pour tenir le spectateur en haleine sont heureusement compensées par la maîtrise de la réalisation. Un Tom Cruise inspiré (tout arrive) en tueur à gage déterminé et un remarquable Jamie Foxx en chauffeur de taxi qui essaie de survivre, nous embarquent dans ce thriller sur un rythme bien soutenu.
Un bon moment de cinéma.

[Dunandan]

Du lourd avec C. Eastwood et son John Edgar Hoover. Ici encore Eastwood aborde des faits, un personnage , une situation mais pas l’histoire. On assiste au parcours personnel d'un homme qui allait devenir l'un des plus puissants de la planète pendant près de 50 ans. Eatswood nous trace ce biopic avec retenue, comme à son habitude, mais un peu trop pour ce film.
On devine cet homme tourmenté, perturbé, soumis à des tensions , pulsions, mais ce cocktail explosif n’apparaît véritablement que dans une seule scène , une querelle avec son ami. En parallèle, l’histoire politique et sociale des états unis des années trente à la fin des années soixante dix, à travers ce personnage et huit présidents, est à peine abordée. Pourtant il y avait matière, la mafia, le maccarthysme, émergence des droits civique, guerres coloniales etc. En définitive on survole ce demi siècle, on effleure une ou deux facettes de J. E. Hoover,bien interprété par L. DiCaprio. On sort de ce film avec plus de questions que de réponses.Du lourd au départ , un peu léger au final.

6/10

[zack_]

Sylclo est tombé du lit. Ce film sera certainement mon prochain visionnage... J'avais hesité hier mais j'en ai vu un autre, histoire d'attendre ma chère et tendre pour le voir.

[sylclo]

Bong Joon HO n'est probablement pas le plus connu des réalisateurs sud coréens et c'est dommage.
Certes dans Mother on retrouve beaucoup d'ingrédients du théâtre asiatique; mimiques exagérées, presque grotesques, personnages caricaturés, ambiance mélodramatique, mais le fil rouge (sang) du film est intéressant. L'aveuglement, par amour pour la mère, par bêtise pour la justice capte le spectateur jusqu'à son dénouement. Il y a un petit côté shakespearien dans ce drame.
Obsession, détermination, amour, souffrance etc.

[sylclo]

Original, en partie innovant, ce western aborde le thème de la vengeance au travers du regard d'une adolescente têtue, déterminée.
L'environnement réaliste nous plonge dans l'ambiance de cette fin de siècle où les colts faisaient avant tout régner l'ordre ou la terreur.
Des personnages hauts en couleur, des paysages superbes et une bande son qui l'est tout autant nous offrent un très bon moment de cinéma.
Les frères Coen ont ''frappé'' juste.

[Mark Chopper]

Bong Joon-ho est pourtant l'un des réal les plus connus de Corée du Sud...

Et je suis toujours agacé de voir ces généralisations sur le jeu des "asiatiques", alors que je ne vois pas trop de rapport d'un pays à l'autre.

[Logan]

Soigne un peu tes présentations et étoffe un peu tes textes car à mon avis c'est un peu short pour être référencé