[angel.heart] Mes critiques en 2012

[elpingos]

Je confirme pour Symbol ! Un truc assez génial ..
Et pour Big Man Japan ça vaut aussi le coup. Quelques longueurs mais tu te fends bien la gueule par moment.

Mes critiques : Symbol et Big man Japan

[angel.heart]

Ouais bah j'vais commencer par Symbol et puis si ça me botte j'enchainerais avec Big man Japan.

[Mark Chopper]

Saya Zamuraï, son troisième film, sort en France le 9 mai et c'est également du tout bon (très proche dans l'esprit de L'été de Kikujiro de Kitano).

A noter dans vos tablettes

[elpingos]

Cool que tu en parles Mark, je l'avais (bien sûr) repéré mais je n'avais pas encore eu trop de retour dessus... En plus le comparer à Kikujiro..

[angel.heart]

Godzilla contre Mechagodzilla - Jun Fukuda ( 1974 )

Ah j'ai bien kiffé celui-là, on retrouve un ton plus grave, un climat bien plus tendu et plus sombre que dans les 2 derniers que je me suis matés.

Là on est pas du tout dans la catégorie nanar, y a un traitement très premier degrés vraiment appréciable et ce Godzilla propose une mise en scène plus nerveuse parfois shooté caméra à l'épaule et quelques ptites trouvailles visuelle vraiment sympa. Et puis il y a également une meilleure iconisation des monstres, là on se retrouve vraiment devant un Godzilla imposant et c'est pareille pour les combats qui ont carrément plus d'impact, parfois de nuit dans des villes en feu ça fait clairement baigner le film dans un bon ptit climat apocalyptique.

Niveau casting c'est également très convaincant, les persos sont eux aussi bien plus intéressant et puis look bien classe et cool attitude, on dirait presque qu'ils sortent d'un film de Suzuki ( Seijun ) ou Fukasaku et c'est pas la très bonne bande son pop jazzy ou les décors éclairés par des couleurs vives qui vont atténuer cette impression. Pas de doutes on est bien dans le cinoche pop japonais des 70's.

Bon après c'est vrai qu'à coté de ça j'ai quand-même trouvé qu'il y avait quelques petites longueurs notamment dans la partie centrale du métrage qui délaisse un peu les monstres pour pas mal de blabla à tendance répétitive mais bon rien de bien méchant. Ça m'empêche pas de valider à l'aise ce chouette kaiju eiga.

7/10

[angel.heart]

La bête de la caverne hantée - Monte Hellman ( 1959 )

Et bah c'est bien chiant, les 15 premières minutes paraissent particulièrement longues, on est avec des persos qui préparent une rando en montagne et qui racontent leurs vies et se prennent un peu la tête, pfff c'est assez pénible à suivre, on à vraiment l'impression que ça dure des plombes et puis arrive une scènes où à la vu des réactions d'un couple on devine la présence du monstre, celui-ci n'est pas totalement dévoilé mais on aperçoit des espèces de tentacules avec une sorte de grosse toile d'araignée dessus. Bon c'est pas grand chose mais ça suffit pour éveiller l'intérêt du spectateur l'espace d'un instant et puis en fait on retombe vite dans du blabla bien chiant et le film ça va être que ça en fait. De longues scènes de parlote peu passionnantes occasionnellement entrecoupées de passages plus prenants qui nous dévoilent peu à peu la créature. Alors évidemment les dernières minutes ça se bouge un peu plus le cul et puis perso j'aime bien le look de la créatures mais bon c'est loin d'être suffisant pour faire oublier qu'on s'est fait chier une bonne partie du film.

4/10

[angel.heart]

La chose surgit des ténèbres - Nathan Juran ( 1957 )

Aller hop, encore un petit classique de la sf des 50's! Cette fois ci point de monstres issus des méfaits du nucléaire, le film débute en antarctique où la chute d'énormes blocs de glace va libérer une créature d'origine préhistorique.
La première demi-heure est essentiellement portée sur le blabla puisqu'après avoir découvert une sorte d'énorme griffe provenant apparemment d'un être vivant, scientifiques et militaires vont chercher à découvrir de quelle espèce elle provient et il faudra attendre une bonne demi-heure avant la première attaque du monstre. Mais donc là pour le coup en tant que spectateur on a une bonne longueur d'avance sur les perso puisqu'à la base si on a acheté le dvd c'est quand-même parce-qu'on veut voir une mante religieuse géante foutre le bordel partout où elle passe, on sait d'avance ce qu'on va voir mais pourtant on a l'impression que les responsables du film cherchent à prolonger l'attente du spectateur, mais bon dans ce cas il aurait peut-être fallu changer le nom du film ( The deadly mantis en vo ) et faire retoucher l'affiche pour qu'il y ait vraiment un effet de surprise. Cela dit c'est pas spécialement gênant et ça se suit quand-même avec intérêt.

Par-contre la première attaque est malheureusement pas très réussi, on a une population en panique qui prend la fuite mais le traitement à base d'images accélérées et de montage très cut tend à rendre la scènes un chouilla ridicule. Sinon par la suite le film va proposer un schéma très classique, quelques petites attaques ici et là avant de déboucher sur un final en ville où des militaires vont tout faire pour flinguer la bestioles. Dans le genre c'est pas ce que j'ai vu de mieux, ça ne vaut pas les Tarantula, Le monstres de temps perdus ou Them!, les persos sont trop lisses, la réal manque d'efficacité et on aurait pu se passer du final méchamment ringard. À coté de ça le film n'est jamais chiant, y a quand-même quelques bonnes scènes et la créature a de la gueule.

Pas inoubliable mais plutôt correct.

6/10

[angel.heart]

Le monstre des abîmes - Jack Arnold ( 1958 )

Professeur d’une université, Donald Blake vient de recevoir un coelacanthe, poisson n’ayant pas subi de grosse évolution depuis des millions d’années. Le sujet intrigue notre scientifique mais l’arrivée de son hôte aquatique va surtout coïncider avec des incidents de plus en plus graves : attaque d’un chien jusque là plutôt gentil, cadavre d’une jeune femme retrouvée pendu par les cheveux…

Une ptite série B pas franchement originale mais il y a tout même un certain soin apporté à la forme et si entre d'autres mains le films aurait pu être bien fade voir sans intérêts le talent de Jack Arnold suffit à faire la différence. Après c'est clair que le réal de L'homme qui rétrécit n'arrive jamais à vraiment transcender un scénario un peu léger où à partir d'un postulat vaguement scientifique on va vite bifurquer vers un schéma très proche des films de loup-garous mais on à quand-même des cadres assez travaillés, un joli noir et blanc et un certain talent pour instaurer un minimum de suspense et mètre en valeur les apparitions du monstre. Par-contre niveau trucages c'est parfois assez nuisible, si le maquillage du monstre passe encore ( bien que le masque qui recouvre la tête de l'acteur empêche un peu de laisser transparaitre les expressions faciales ) je pense surtout à la scène avec un gros insectes où on aperçoit de façon beaucoup trop évidentes les ficelles servant à le faire se déplacer. Les responsables auraient quand-même pu essayer de camoufler ça un minimum car là du coup ça donne ptit effet marionnette pas vraiment top.
Mais bon , encore une fois ça se laisse regarder tranquillement même si c'est franchement mineur pour du Jack Arnold.

6/10

[Pathfinder]

tes critiques sont un excellent moyen de faire connaissance avec ces "craignos monsters"!

[angel.heart]

Ouais, bah après par-contre y a pas beaucoup de chef-d'oeuvres, c'est plus d'honnêtes séries B mais perso je trouve que ça a du charme. Et puis bon moi les films de monstres je kiffe vraiment ça.

[Dunandan]

Tu pourrais être chroniqueur d'une certaine rubrique de Mad movies

[angel.heart]

Oh faut pas pousser. Entre écrire une bafouille de quelques ligne et pondre un pavé réellement intéressant y a quand-même un petite marge.

[zack_]

Et puis on le garde pour nous d'ailleurs tu m'a donné envie de voir un coffret 3 DVD que j'ai acheté y a 6 mois sur ce genre de monstre

[angel.heart]

Y a quoi comme films dans ton coffret?

[zack_]