[Caducia] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Dim 01 Avr 2012, 12:03

Waylander a écrit:C'est pas Fincher qui a écrit le scénario déjà d'une et en plus de ça au contraire le film critique ce qu'il te montre mais toi tu ne t'arrête que sur ce que tu vois. Derrière ya le traitement et le résultat final de l'histoire qui voit les amitiés se déchirer, le créateur se retrouve tout seul à demander en ami son ex comme un tocard alors qu'elle l'a largué et qu'elle ne veut plus le revoir... Son pote c'est un bon gars dans le film donc tu vois Fincher laisse de la place à un personnage plutôt honnête (mais qui réclame sa pat du butin c'est normal). et puis c'est un film hein, et il ne parle pas de toutes les nanas du monde mais n'en développe d'ailleurs aucune plus les mecs. Le fait est que dans la jeunesse actuelle et les écoles de ce genre oui les nanas sont toutes des putes attirées pale fric, le luxe et le pouvoir. Pas toutes, mais 80%. Et c’est un fait vérifiable historiquement et philosophiquement que les nanas aiment le pouvoir (qu'il soit économique, social ou physique), l'argent et versent dans la matérialisme, le confort et la sécurité bien plus que les hommes. Dans la nature c'est ce schéma : c'est le plus beau, le plus fort cet celui qui en impose le plus qui nique. :mrgreen: C'est pas partout, c'est pas toujours vrai, c'est pas tous les hommes ni toutes les femmes mais c'est globalement comme ça que ça marche.


:super:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar John Lawrence » Dim 01 Avr 2012, 12:21

Je suis assez d' accord avec ce constat aussi.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Dim 01 Avr 2012, 12:37

Val a écrit:Bah sa première copine joué par Rooney Mara est plutôt présentée comme une fille intelligente qui n'en a rien à faire du succès de Zuckerberg.


oui, c'est pourquoi je parle d'une nana sur 50.
enfin, c'est censé se passer à Harvard avec des filles qui ont plus qu'un petit pois dans la cervelle, donc c'est pas très crédible.

enfin, si c'est votre vision de la femme...heureusement pour vous qu'on est le 1er Avril.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Waylander » Dim 01 Avr 2012, 12:40

Faire des études et être une salope c’est incompatible ? :mrgreen: Le cul et la cupidité n'a rien à voir avec l’intelligence et la cutlure.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Dim 01 Avr 2012, 12:43

Etant donné que celles qui sont à Harvard sont issues de milieux privilégiée, elles ont déjà du pouvoir et des sous, donc je pense qu'elles sont quand même sélectives dans leurs choix et qu'elles ne vont pas aller avec le 1er venu - enfin pas toutes.
De toute façon, on est pas sur la même longueur d'ondes je crois.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Waylander » Dim 01 Avr 2012, 12:54

Bah oui elles sont sélectives elles choisissent le plus célébre du camps et celui qui fait le plus buzz, qui a le plus de thune. Et Fincher justement il montre bien que toutes ne sont pas les mêmes puisque sa petite maie le lâche et clan a de la fin se casse du bureau en le remettant à sa place. Et pour en revenir au reste, c'est psychologiquement reconnu et prouvé que tous les hommes/femmes possèdent des bases fondamentales qui font que globalement on a tous un comportement différent dans la vie mais on a tous des désirs à peu près similaires (tu connais la pyramide Maslow ?) qui nous viennent de notre nature tout simplement. C'est fini le temps du on est tous différent, tous unique ou au contraire le temps du on est tous les mêmes. On est un peu des deux.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Dim 01 Avr 2012, 13:06

caducia a écrit:
caducia a écrit:THE SOCIAL NETWORK (2010)

Image

Synopsis :

Un soir bien arrosé d'octobre 2003, Mark Zuckeberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l'université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côté à côte deux photos et demande à l'utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l'information se diffuse à la vitesse de l'éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de la misogynie. Mark est accusé d'avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C'est pourtant à ce moment qu'est né ce qui deviendra Facebook.


Critique :

Ayant entendu de nombreuses remarques positives sur ce film, je m'attendais à une grosse claque. Et j'ai été mega déçue surtout par la fin du film qui nous laisse sur notre faim.
J'aime bien internet et les ordis en général mais çà m'a limite saoulé.

Ce film est frustrant car je trouve qu'il nous plonge dans l'univers de Zuckeberg de 1er geek du monde et sa réussite vertigineuse, mais hélas le film s’arrête trop tôt, une petite prolongation de quelques minutes pour montrer le phénomène facebook et les millions générés par ce réseau, et son influence immense ne sont pas du tout mis en avant. On s’arrête au tout début de la création officielle de facebook et on est frustré de ne pas pouvoir observer la vraie métamorphose de Zuckeberg en roi du monde. Un sentiment d'inachevé pour ma part.

En fait, Zuckeberg est une vraie caricature du geek, qui n'a pas beaucoup d'amis, pas populaire, rejeté par les filles, accro aux ordinateurs, maladroit.
Et il va prendre une belle revanche avec cette success story.
Portrait assez peu flatteur de Zuckeberg mais qui ressemble fortement à Bill Gates qui a du vivre à peu près la même chose lors de la création d'apple.

6/10


Complément à ma critique de 2011 pour une 2eme vision.

Film vraiment machiste où les femmes sont considérées comme de purs objets sexuels sans cerveau, c'est assez flagrant, pas très fin à ce sujet, étonnant pour un Fincher.
Selon Fincher, il suffit d'etre connu pour que les nanas tombent comme des mouches en gros.
Un nombre de marques qui délifent c'est dingue pour imprégner le cerveau du spectateur de façon subliminale.
La scène d'ouverture de Zucherberg et sa nana incarnée par R. Mara est absolument insupportable avec un débit de parole deux fois supérieur à JL Delarue.
Film toujours difficile à regarder pour moi, car ce sont des thèmes qui ne m'intéressent pas vraiment : le coté inventif et création est intéressant mais ici comme il a volé l'idée c'est juste de la technique, ensuite on évoque le coté image de marque, réseau professionnel et piston des hautes sphères , tout çà sont des choses qui m'insupportent au plus haut point.
Tous les acteurs dégagent une antipathie rare, meme Timberlake que j'aime assez d'habitude est à baffer. Tous ces personnages dont le seul but est la réussite professionnelle qui se cottoient au quotidien sans vraiment se connaitre ni lier de relations fortes et durables, et misent tout sur l'apparence et leur image.

Je trouve que le film essaye de cerner la psychologie et la personnalité des personnages, mais il n'y a aucune scène forte en émotion, aucune prodondeur, le film reste aussi froid que le créateur de facebook et ressemble à ces fetes étudiantes emplies d'esbrouffe mais où on s'amuse pas. Ici, c'est pareil, la réalisation est plutot banale (malgré quelques effets visuels sur la Tamise), on n'arrète pas de tourner en rond avec les actions en justice. Film qui a succité très peu d'intéret de ma part et bourré d'invraissemblances.


Caducia rajoute/édite tes écrits sur la critique d'origine pour que ca soit pris en compte dans la base (note comprise), sinon ta MAJ sera perdu dans les abimes du forum ;)
zack_
 

Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Val » Dim 01 Avr 2012, 13:12

Comme si faire des études suffisait pour être intelligent...
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Conspiration (La) - 4/10

Messagepar caducia » Dim 01 Avr 2012, 13:18

La conspiration

Réalisé par Robert Redford

Avec James McAvoy, Robin Wright, Justin Long
Drame, Historique - USA - 2011

4/10





Synopsis

A la mort du président Lincoln, le destin de John Suratt et de sa mère Mary, notamment accusés d'avoir fournis en armes l'assassin du président : John Wilkes Booth.



Critique

Film historique réalisé par Robert Redford sur le procès des conspirateurs de l'assassinat de Lincoln. Redford décrypte un des grands procès de l'histoire des USA, eux qui sont si fiers de leurs présidents et de leur histoire, mais Redford montre ici un aspect peu flatteur pour la justice américaine et montre l'impuissance du citoyen lambda face aux pouvoirs de l'armée à l'époque.




Casting plutôt intéressant avec James McAvoy dans le rôle principal de l'avocat qui s'en sort avec les honneurs. Robin Wright lui tient tête en accusée et mère courage.

Une réalisation classique soignée aux couleurs pales, beaucoup de jeu de lumière, grand soin pris pour les costumes et les décors.
Hélas, il faut être passionné d'histoire pour avoir un certain engouement pour le film qui reproduit de façon fidèle les différentes phases du procès des conspirateurs. Ce procès prend largement plus de la moitié du film, et à part les longs discours et monologues entre avocats et témoins, il ne se passe pas grand chose, beaucoup de narration pour montrer que la justice voulait trouver des coupables même si ce n'étaient pas les bons.

Film portés de par de très bons interprètes (sauf J. Long), une belle photographie, mais un peu long et qui ne m'a pas passionné car je ne suis pas trop fan de procès à rallonge ni de la grande Histoire.
Redford vient donner un coup de pied dans la fourmilière de la justice US et de son passé peu reluisant.
Hélas, le film manque de fougue car comme c'est un procès militaire, Frederick Aiken - l'avocat est sous le joug de ses supérieurs et n'est pas libre de ses paroles et a peu de possibilités pour défendre sa cliente correctement, et se retrouve muselé.

Réservé aux amateurs du genre.

Casting : ImageImage
Réalisation : ImageImage
Scénario :Image
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Film: Conspiration (La)
Note: 3/10
Auteur: Milkshake

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My Week with Marilyn - 6,5/10

Messagepar caducia » Dim 01 Avr 2012, 14:23

My Week with Marilyn

Réalisé par Simon Curtis

Avec Michelle Williams, Eddie Redmayne, Julia Ormond
Biopiv - USA / UK 1h42 - 2012

6.5/10






Synopsis

Au début de l’été 1956, Marilyn Monroe se rend en Angleterre pour la première fois. En pleine lune de miel avec le célèbre dramaturge Arthur Miller, elle est venue tourner LE PRINCE ET LA DANSEUSE, le film qui restera célèbre pour l’avoir réunie à l’écran avec Sir Laurence Olivier, véritable légende du théâtre et du cinéma britanniques, qui en est aussi le metteur en scène.
Ce même été, Colin Clark, 23 ans, met pour la première fois le pied sur un plateau de cinéma. Tout juste diplômé d’Oxford, le jeune homme rêve de devenir cinéaste et a réussi à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau. Quarante ans plus tard, Clark racontera ce qu’il a vécu au fil des six mois de ce tournage mouvementé dans son livre, « The Prince, the Showgirl and Me ». Mais il manque une semaine dans son récit…
Son second livre, « Une semaine avec Marilyn », relate la semaine magique qu’il a passée, seul, avec la plus grande star de cinéma du monde.
Tour à tour drôle et poignant, MY WEEK WITH MARILYN porte un regard intime et rare sur l’icône de Hollywood, en racontant le lien aussi bref que puissant qui s’est noué entre cette femme exceptionnelle et le jeune homme qui a su la comprendre mieux que le reste du monde.



Critique

Film plutôt rafraichissant sur une courte tranche de vie de Miss Monroe, et en particulier sur le tournage d'un film en angleterre et la rencontre avec un jeune homme Colin Clark.

Le scénario se base sur les récits de ce jeune homme et des instants privilégiés qu'il a pu passer avec la star mondiale incarnée par Michelle Williams bien loin de l'image de Dawson, et qui a fait ses preuves depuis quelques années sur grand écran. Ici, la blonde peroxydée aux formes voluptueuses et généreuse comme on en fait plus, lentilles bleu clair, elle est métamorphosée mais n'est pas une copie conforme du personnage. Elle en a l'allure, la classe, la sensualité, les expressions mais elle n'est pas ressemblante à 100%.
Gros travail de M. Williams qui joue un personnage qui elle même joue plus ou moins bien lors du tournage. Belle prestations, car M.Williams endossait des rôles de filles sexy mais pas exubérante, ici on découvre une Marilyn qui est dans une phase transitoire de remise en question, phase de transition qui va ensuite la plonger dans l'addiction, la déprime et la descente aux enfers.
Et le film met en avant des points qui permettent d'expliquer ce basculement psychologique : on voit que la star ne peut avoir aucune intimité, elle est épiée de partout, elle ne fait pas 2 pas sans qu'on lui demande d'endosser le personnage de Marilyn et prendre des poses sexy. Elle doit être constamment en spectacle, et on lui demande de jouer juste à la 1ere prise...de son coté, elle arrive en retard, a du mal à apprendre ses textes et à trouver le ton juste mais au final elle y parvient.

Image


Tous les hommes sont à ses pieds, le moindre geste de sa part est vénéré, les femmes sont admiratrices ou jalouses mais on la redoute, et son image la met forcement à distance des autres gens qui ne peuvent l'aborder de façon naturelle sans arrière pensées. Et c'est le jeune Colin Clark qui va arriver à ne plus voir la star mais plus la femme, une amie et à avoir une relation simple que Marilyn n'a pas connu depuis des années.
M. Williams fait des merveilles, montre bien que Monroe est un personnage complexe, une femme enfant qui est loin d’être parfaite, mais qui a une nature spontanée, une envie de liberté devenue impossible, une envie de perfection totale et absolue qui soit reconnue, emplie de doutes. Sous ses airs de bimbos charmeuse, provocatrices, elle joue de son image car elle sait que çà marche se cache une femme sensible qui enchaine les mariages ratés et sera toujours malheureuse en amour.



Eddie Redmayne ("2 soeurs pour un roi", black death") incarne le narrateur Colin Clark, qui est assez naïf mais très malin. Envouté par Marilyn comme tous les hommes, il est une sorte de protecteur de la star qui a vu que son esprit n'était pas corrompu et qu'elle saurait trouver un ami à qui se confier et partager quelques moments. Le jeune acteur est très crédible avec son regard pétillant devant la belle.

On notera quelques têtes connues dans les rôles secondaires : Julia Ormond, Judi Dench , Dougray Scott , Emma Watson, Kenneth Branagh.

Le film se passe en Angleterre, et Colin Clark sera un peu le guide de la star à la découverte d'un pays vraiment différent de la Californie avec ses châteaux, sa campagne, ses habitants...Des décors agréables qui donnent un aspect confiné et confortable, en contraste avec la verdure de sa campagne.
Une réalisation classique, pas très innovante qui a su capter la gestuelle et les expressions de M.Williams.

Le scénario se contente de capter un court fragment de la vie de la star dans un pays et un environnement inconnu qui laisse entrevoir les qualités et les défauts de la star dans une phase de vie où elle avait encore une certaine joie de vivre et un grand magnétisme. C'est au spectateur de décoder les images, la star se livre peu, reste assez mystérieuse, et on doit deviner ses sentiments profonds derrière son image qu'elle fabrique et maintient au jour le jour.
Quelques moments dans l'intimité où elle ne porte pas de masque montrent une Marilyn naturelle ayant soif de bonheur, de liberté, de petits moments simples, bien loin de son image de femme fatale aguicheuse et provocante qui illumine les visages et les esprits sur son passage.

Image


Le film est traité plutôt dans la bonne humeur et l’espièglerie avec une certaine légèreté, et ne livre que quelques moments plus amers dont on fait table rase rapidement mais qui doivent laisser des névroses dans le cœur de Monroe.

Les personnages sont attachants, mais on peut se demander s'il y a une objectivité de la part du jeune Clark qui a été envouté rapidement par Marilyn et on ne parle pas trop de ses défauts, une vision un peu déformée par le regard admirateur du narrateur, mais on ne le saura jamais. En gros, on perçoit la star comme une femme simple dont la starisation lui a bouffé la vie ne lui laissant aucune place à une intimité vraie et qui a joué une énorme place dans sa fin de vie tragique.
Dommage que le film ne porte que sur une très brève période de vie, on aimerait un biopic complet sur cette icône si complexe où ici la psychologie a juste été effleurée.

Un film propret et anecdotique plutôt frais, sans prise de tête qui ne mérite pas 7 ans de réflexion qui nous montre une star pas si désaxée ni croqueuse d'hommes et garde une part de mystère. Un manque de folie et de profondeur qui reste trop classique, et ne dévoile rien de nouveau mais reste agréable dans son ensemble. Pour une icône aussi immense, j'aurai aimé un film plus étoffé.

Casting : ImageImage
Réalisation : Image
Scénario :Image
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Dim 01 Avr 2012, 17:28

caducia a écrit:Film vraiment machiste où les femmes sont considérées comme de purs objets sexuels sans cerveau, c'est assez flagrant, pas très fin à ce sujet, étonnant pour un Fincher. Selon Fincher, il suffit d'etre connu pour que les nanas tombent comme des mouches en gros.


Un film machiste dans lequel le seul personnage droit et positif est une femme (jouée par Rooney Mara) ? Et malgré sa réussite, il ne parvient pas à la reconquérir (voir leur seconde scène commune, et la fin).

Tu fais une confusion entre les personnages masculins et le metteur en scène... qui est un cinéaste profondément féministe (il suffit de voir ses différents films).

J'ai l'impression que tu critiques un roman de Bret Easton Ellis et que tu es passé complètement à côté du propos du film : l'incommunicabilité (et rien d'autre : la création de Facebook n'est qu'un prétexte).
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar jean-michel » Dim 01 Avr 2012, 19:00

My Week with Marilyn

Belle critique, un film que je verrais pour michelle williams que je piste depuis Dawson et le lancement de sa carrière. :super: une trajectoire très intéressante.
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Divide (The) - 1/10

Messagepar caducia » Dim 01 Avr 2012, 20:48

The Divide

Réalisé par Xavier Gens

Avec Lauren German, Milo Ventimiglia, Michael Biehn
Thriller, Science fiction - USA / UK 1h50 - 2011

1/10




Image




Synopsis

Quand une explosion cataclysmique ravage la ville de New York, huit personnes se réfugient dans le sous-sol de leur immeuble. Des tensions et des rivalités apparaissent parmi les rescapés qui survivent grâce aux réserves déclinantes d’eau et de nourriture. Soudain, des hommes en combinaison pénètrent dans l’abri et font feu sur ses occupants. Eva, la seule jeune femme du groupe, va devoir s’endurcir pour survivre à cette menace extérieure…



Critique

Ce film m'a déplu au plus haut point. Une spirale de violence gratuite initerrompue, quasiment pas de scénario - intrigue déjà vue et revue. Une ambiance claustrophobe réussie, des acteurs très impliqués, mais c'est vraiment trop délirant sans psychologie, que de la provocation et des images chocs qui ne reposent sur aucune trame solide. Les fans de violence seront servis avec viols, tortures, humiliation, mec cramé, cadavres découpés...Les acteurs tout proprets et gentils du début deviennent tous des gros détraqués vicieux et tordus.

Casting : Image
Réalisation : Image
Scénario : :evil:
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Même la Pluie - 7,5/10

Messagepar caducia » Dim 01 Avr 2012, 21:38

Meme la Pluie

Réalisé par Icíar Bollaín

Avec Gael García Bernal, Luis Tosar, Carlos Aduviri
Drame - FR/ESP/MEX 1h43 - 2011

7.5/10







Synopsis

Sebastian, jeune réalisateur passionné et son producteur arrivent dans le décor somptueux des montagnes boliviennes pour entamer le tournage d'un film. Les budgets de production sont serrés et Costa, le producteur, se félicite de pouvoir employer des comédiens et des figurants locaux à moindre coût. Mais bientôt le tournage est interrompu par la révolte menée par l'un des principaux figurants contre le pouvoir en place qui souhaite privatiser l'accès à l'eau courante. Costa et Sebastian se trouvent malgré eux emportés dans cette lutte pour la survie d'un peuple démuni. Ils devront choisir entre soutenir la cause de la population et la poursuite de leur propre entreprise sur laquelle ils ont tout misé. Ce combat pour la justice va bouleverser leur existence.



Critique

Film original et intelligent avec un scénario qui imbriquent plusieurs histoires, celui du film en tournage et celui de la vie réelle qui lui fait écho et qui dénonce les inégalités des peuples qui traversent les siècles...Des acteurs impeccables : Gael García Bernal, Luis Tosar (Malveillance, Miami Vice) avec le réalisateur idéaliste qui souhaite dénoncer la maltraitance des peuples indiens lors de la conquète espagnole, mais ses grandes idées de défendre le peuple indien a des limites. Quand au producteur Costa, il apparait comme un pourri de première qui ne pense qu'à exploiter son prochain, radiner sur le budget du film au détriment des figurants. Les acteurs sont très justes, livrant de belles prestations, et mention spéciale pour Carlos Aduviri (Daniel) qui incarne le Bolivien rebelle qui veut juste survivre et veiller à ce que son peuple ait les memes droits que tous les autres. Les autres figurants indiens sont aussi excellents avec des "gueules" typiques.

Image


Le thème abordé de la guerre de l'eau est un sujet que je ne connaissais pas du tout, je ne crois jamais en avoir entendu parler, car c'est sur que les médias ne feront pas sensations avec une histoire pareille mais à y regarder de plus près, c'est une injustice énorme que personne ne dénonce. Le film est intelligent car il utilise le coté fiction pour insinuer cette histoire de la guerre de l'eau et la rendre intéressante et touchante, pas sur qu'un simple documentaire là dessus aurait fait déplacer du monde en salles obscures.

On voit que hélas en Bolivie, la corrumption est encore prépondérante et que c'est les gens riches qui tiennent les rennes du pays, et les indiens sont retranchés dans leurs ghettos dans des conditions de vie extremes.

Image


Ce tournage du film est un choc entre la rencontre de deux peuples celui des riches civilisés du monde du ciné et les pauvres locaux indiens qui trouvent ici un moyen de gagner un bonus et éventuellement un peu de reve dans leur quotidien.

Le film respecte la chronologie des evenements, et met donc en parallèle l'exploitation des tribus indiennes par les espagnols et la spoliations des ressources naturelles par les sociétés privées, avec usage de la violence si nécéssaire.
Daniel incarne le leader indien qui ne se laisse pas corrompre, ni donner d'ordre et garde sa fierté et la tete haute.

L'autre point fort du film réside en l'évolution des personnages. Ainsi, celui qu'on pourrait croire le moins humaniste deviendra le sauveur, et ceux qui se revendiquent défendre les droits de l'homme se revèlent etre des laches égoistes. On dénonce ainsi la lacheté de certains face à la réalité cruelle qui perdent leurs principes et ne pensent plus qu'à leur survie et d'autres qui ont le coeur brisé face à l'injustice et ne peuvent s'empecher d'intervenir pour rectifier le tir. Un script qui est donc comme un puzzle que chacun doit décortiquer, car aucun personnage n'est noir ou blanc.

L'équipe de tournage vient en quelque sorte dénoncer la colonisation, mais en débarquant en Bolivie c'est un peu revivre l'histoire et la répéter de façon consciente ou non, en venant exploiter les figurants locaux, et faire de l'argent sur leur histoire.



Film captivant faisant un parallèle colonisation / mondialisation et nous expose une galerie de portraits et pose la question de l'intégrité de chacun face aux injustices. La réalisatrice entrecroise réalité, fiction, passé et présent. On soulève le thème de l'indifférence vis à vis de la souffrance des peuples qui luttent pour des choses qui paraissent comme acquises pour nous et de notre rapport à la pauvreté. Scénario à tiroirs ambitieux. Le dernier acte est pour moi la partie la plus réussie et la plus touchante.

Casting : ImageImageImage
Réalisation : ImageImage
Scénario :ImageImageImage
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Carjacked - 2/10

Messagepar caducia » Lun 02 Avr 2012, 21:09

Carjacked

Réalisé par John Bonito

Avec Stephen Dorff, Maria Bello
Thriller - USA - 2012

2/10






Synopsis

Une mère et son enfant sont pris en otage par un voleur de voitures.



Critique


Une actrice que j'adore Maria Bello qui s'embarque dans un film avec un picth qui peut s'avérer sympa et prometteur avec pas mal de possibilités scénaristiques et retournements de situations...
Hélas, on peut dire que c'est une catastrophe...
La chère Maria n'est pas du tout mise en valeur, la pauvre grimançante, maladroite, toujours à deux doigts de pleurer, des hurlements en VO ignobles, on a envie de la baffer constamment.
Le début du film nous montre son personnage dans une séance psy où elle confie qu'elle n'a rien réussi dans sa vie et n'a que galère sur galère et n' a pris que de mauvaises décisions. On peut donc se dire que le film va pouvoir se servir de son fond psychologique fragile pour la suite, mais hélas ce début "profond" n'a aucun rapport avec la suite.

Le gamin Chad est aussi insupportable que Anakin dans SW Episode I, vraiment mou du genou, pas de personnalité, le toutou de sa mère.

Stephen Dorff est la ravisseur, c'est lui qui joue le mieux des 3.

Niveau scénario c'est très faiblard je me suis cru dans "Buried"avec ce huis clos motorisé, où le film tourne en rond, des dialogues insipides aucune inventivité, aucune évolution de l'intrigue, pas d'intéret, il n'y a que vers la fin où Maria Bello se reveille et où on sent qu'elle a un peu de sang de Kevin Bacon ou de Sarah Connor dans les veines, c'est un peu ce qui sauve le film. Le script est bourré d'invraissemblances pour une intrigue très peu captivante, son héroine étant peu empathique, une looseuse de première.

Réalisation médiocre avec une ambiance très sombre, trop sombre meme, aucune lumière travaillée, une image très laide marronasse.

Casting : ImageImage
Réalisation : :nono:
Scénario : :nono:
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