[Caducia] Mes critiques en 2012

[Alegas]

Portrait assez peu flatteur de Zuckeberg mais qui ressemble fortement à Bill Gates qui a du vivre à peu près la même chose lors de la création d'apple.

[Eikichi Onizuka]

Fargo

Réalisé par Joel Coen Avec William H. Macy, Frances McDormand, Steve Buscemi Policier, Drame, Thriller - USA -1h37 1996

6,5/10

Synopsis

En plein hiver, Jerry Lundegaard, un vendeur de voitures d'occasion à Minneapolis, a besoin d'un prêt de Wade Gustafson, son riche beau-père. Endetté jusqu'au cou, il fait appel à Carl Showalter et Gaear Grimsrud, deux malfrats, pour qu'ils enlèvent son épouse Jean. Il pourra ainsi partager avec les ravisseurs la rançon que Wade paiera pour la libération de sa fille. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévu.

Critique

Un curieux mélange des genres dans "Fargo" où ici humour et ambiance polar et embrouilles se mélangent. Hélas, je n'ai pas adhéré à ce mélange pas très subtil ici alors que dans "true grit" ou dans "miller's crossing" l' humour est distillé de façon plus intelligente et moins lourdingue, et en général j'aime mieux les films avec un coté sérieux prédominant chez les Cohen et je déteste leurs comédies.

Le casting est extra, avec des acteurs à trognes irrésistibles. William H. Macy qui y est excellent en commercial machiavelique qui a son air innocent de monsieur tout le monde. Steve Buscemi en malfrat assez causant en contraste avec Peter Stormare font un couple de crétins kidnappeurs réussi. Frances McDormand incarne la flic, mais je ne comprends pas ce qu'on lui trouve à cette actrice, sérieux, elle ne dégage rien...

En tous cas, les frères Cohen nous montre des personnages simples sans classe, qui sont des monsieurs tout le monde passe partout, et pour nous le faire comprendre ils aiment bien insérer quelques scènes de leur quotidien (scènes un peu longues et sans trop d'intéret je trouve). Peut etre pour montrer la dérive des gens ordinaires vers l'irréparable pris dans le tourbillon de la violence.

Le scénario alambiqué est assez bien fichu avec des rebondissements, histoires parallèles entremelées qui offre pas mal de retournements de situations où chaque personnage à sa place, l'équilibre est bien géré, de meme que l'action avec aucun temps mort.

C'est surtout au niveau des dialogues où j'ai beaucoup, beaucoup de mal, peut etre à cause de la VF, mais franchement on a des répliques qui tombent comme un cheveu sur la soupe pour donner un aspect décalé, des répliques qui se répetent pour apporter un effet comique. Aucune philosophie, aucune profondeur des personnages, que de la bétise ! Des dialogues navrants qui parfois n'ont rien à voir avec le fil de l'intrigue, et qui ne font pas rire.

Coté humour, les frères Cohen se rattrapent sur le comique des situations qui est réussi avec des scènes invraissemblables, sanglantes à souhait. Ici, on ne fait pas dans la finesse ni dans la philosophie mais dans le divertissement.

La réalisation est magnifique avec de jolis plans eneigés emblématiques du Minnesota contrastant avec l'hémoglobine. Et on notera qu'ils aiment faire des plans sur les dents pourries de leurs personnages, étrange !

Dans l'ensemble le film est divertissant mais j'ai du mal à entrer dans cet humour décalé et ses dialogues nullissimes mais une horreur qui va crescendo.

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[Val]

Film vraiment machiste où les femmes sont considérées comme de purs objets sexuels sans cerveau, c'est assez flagrant, pas très fin à ce sujet, étonnant pour un Fincher.

C'est le point de vue de Zuckerberg et que critique Fincher.

Selon Fincher, il suffit d'etre connu pour que les nanas tombent comme des mouches en gros.

C'est quand même un fait ça.

[Jimmy Two Times]

Dommage que tu aies vu Fargo en VF...La VO est obligatoire sur ce film, surtout si tu veux comprendre pourquoi Frances Mc Dormand assure dans son rôle. Et puis l'absurdité des dialogues, c'est inhérent au ciné des Coen (sans h ), en parlant de dialogues nullisimes tu y vas fort, ça doit être la VF qui est horrible

[Dunandan]

Ah nan c'est clair indispensable en VO les Coen (leurs dialogues sont au moins aussi travaillés que ceux d'un Tarantino) !

[Jimmy Two Times]

Tu voulais dire VO Dunandan, je suppose?

[Dunandan]

Oups oui, corrigé

[caducia]

Selon Fincher, il suffit d'etre connu pour que les nanas tombent comme des mouches en gros.

C'est quand même un fait ça.[/quote]

Quelle belle vision de la femme !

[Alegas]

Bah ouais ça existe des femmes faciles, tout comme l'équivalent masculin. Faut pas se leurrer.

[jean-michel]

Fargo moi c'est Frances McDormand qui ma marqué dans ce film. Excellente.

[Val]

Selon Fincher, il suffit d'etre connu pour que les nanas tombent comme des mouches en gros.

C'est quand même un fait ça.

Quelle belle vision de la femme ![/quote]


Suffit de lire le récent Femmes de Dictateur de Diane Ducret pour s'en rendre compte. Le pouvoir attire les femmes, pas toutes non plus, mais une grande partie, c'est un fait. Il n'y a rien de méprisant là dedans, juste une constatation.

[caducia]

Get Carter

Réalisé par Stephen T. Kay Avec Sylvester Stallone, Miranda Richardson, Michael Caine Policier, Thriller, Action - USA -1h42 2001

5/10

Synopsis

Jack Carter, un gangster peu scrupuleux, collecte les dettes non payées pour les prêteurs sur gages de Las Vegas. C'est un métier qui correspond exactement à son profil : froid, implacable et précis.
Ayant appris que son frère Richard était mort dans un accident de voiture, Jack quitte Las Vegas et son univers corrompu pour retourner à Seattle. Il est apparemment le seul à croire que la mort accidentelle de son frère, causée par l'ivresse au volant, est un coup monté.
Même Gloria, la femme de Richard, sa fille Doreen, ses collègues de travail et les policiers ne voient pas l'intérêt de continuer l'enquête. Jack, lui, est bien décidé à découvrir la vérité et à venger la mort de son frère.

Critique

Remake de "La loi du milieu", le film bénéficie d'un casting prestigieux : Stallone, Rourke, Michael Caine, Rhona Mitra, Alan Cumming.

Le point fort du film est sa réalisation aux tonalités noires et bleues, quelques plans inventifs clippesques.
C'est le grand retour de Sly en tueur à gages vieillissant après sa performance dans "Copland", ici il est engoncé dans son costume très classe, un look à la M. Mann qui lui siert bien et il assure dans les scènes d'action mais aussi dans les situations plus psychologiques et contemplatives. Rourcke est détestable au possible en mac qui surfe sur les nouvelles technologies. Rhona Mitra a un look assez vulgaire mais son ton est juste et elle apporte de la sensualité à l'intrigue. Michael Caine fait un caméo bien sympathique.




Ce polar est agréable à regarder de part la prestation de Sly qui crève l'écran par son fort charisme, l'ambiance by night et la réalisation léchée. Mais, je trouve que celà manque de scènes marquantes et fortes, de rythme et de suspense.
Le film reste en demi-teinte, pas très violent ni passionnant, qui manque de nervosité. Stallone nous livre une belle performance avec ce personnage en quête de rédemption et de reconstruction avec ses émotions retenues et sa brutalité sèche. Le scénario est peu captivant, trop banal.

[caducia]

Suffit de lire le récent Femmes de Dictateur de Diane Ducret pour s'en rendre compte. Le pouvoir attire les femmes, pas toutes non plus, mais une grande partie, c'est un fait. Il n'y a rien de méprisant là dedans, juste une constatation.

le pouvoir attire certaines femmes, il ne faut pas les mettre toutes dans le même panier, alors que "the social network" ne fait aucune distinction.
dans le film, on compte une seule femme intelligente pour 50 pauvres filles, c'est affligeant, et par contre tous les mecs sont manipulateurs et ambitieux. Fincher me déçoit avec sa psycho de base.

[Val]

Bah sa première copine joué par Rooney Mara est plutôt présentée comme une fille intelligente qui n'en a rien à faire du succès de Zuckerberg.

[Waylander]

C'est pas Fincher qui a écrit le scénario déjà d'une et en plus de ça au contraire le film critique ce qu'il te montre mais toi tu ne t'arrête que sur ce que tu vois. Derrière ya le traitement et le résultat final de l'histoire qui voit les amitiés se déchirer, le créateur se retrouve tout seul à demander en ami son ex comme un tocard alors qu'elle l'a largué et qu'elle ne veut plus le revoir... Son pote c'est un bon gars dans le film donc tu vois Fincher laisse de la place à un personnage plutôt honnête (mais qui réclame sa pat du butin c'est normal). et puis c'est un film hein, et il ne parle pas de toutes les nanas du monde mais n'en développe d'ailleurs aucune plus les mecs. Le fait est que dans la jeunesse actuelle et les écoles de ce genre oui les nanas sont toutes des putes attirées par le fric, le luxe et le pouvoir. Pas toutes, mais 80%. Et c’est un fait vérifiable historiquement et philosophiquement que les nanas aiment le pouvoir (qu'il soit économique, social ou physique), l'argent et versent dans le matérialisme, le confort et la sécurité bien plus que les hommes. Dans la nature c'est ce schéma : c'est le plus beau, le plus fort cet celui qui en impose le plus qui nique. C'est pas partout, c'est pas toujours vrai, c'est pas tous les hommes ni toutes les femmes mais c'est globalement comme ça que ça marche.