[Scalp] Mes Critiques en 2012

[Killbush]

N'oublions pas non plus le grand Bernard Minet !
D'ailleurs, je l'ai revu l'autre jour dans une émission genre rétrospective des années 90, le pauvre, il a la même gueule que les Bogdanov

[Scalp]

7,5/10

Corto Maltese de Pascal Morelli - 2002

Je ne connais pas l'oeuvre originale de Hugo Pratt ( je sais pas pourquoi j'ai pas encore franchis le pas, mais un jour ça sera fait ) donc respect de l'oeuvre ou pas j'en ai pas la moindre idée ( enfin j'ai pas l'impression d'être devant une enculade à la Blueberry )

Ici on est devant un vrai récit d'aventure épique et adulte ( du cul, du sang, des exécutions sommaire le tout montré frontalement et sans chichi ) dans un univers riche ( toute cette partie de l'histoire dans la Chine et la Mandchourie des années 20 c'est un truc qu'on voit pas assez au cinéma, alors que le background est incroyablement riche ). Le récit est bien bordélique ( incompréhensible par moment même en gros tout le monde veut un convoi d'or mais alors après je suis pas sûr d'avoir tout capté les raisons et les motivations de chacun ) avec un nombre de perso conséquent. En plus de Corto et son pote Raspoutine on y trouve des amiraux russes, des aviateurs ricains, des révolutionnaires chinois, des militaires chinois, des traitres de toute part, on ne sait jamais bien qui est gentil ou qui est méchant, de ce fait des alliances se créent et se défont au fil du film et en plus on est pas aidé par les motivations de Maltese qui reste quand même la plupart du temps obscur, le récit est vraiment dense, en 1h30 il se passe 4000 trucs ( mais le rythme est un peu bizarre, y se passe plein de trucs mais c'est jamais vraiment haletant ) et j'ai même été surpris par la mort soudaine de persos secondaire que je voyais vraiment aller plus loin dans le récit

Le gros atout de cette anime c'est bien entendu le visuel avec des plans tellement stylés notamment une de nuit ultra classe où Corto allume sa clope, le film flatte bien la rétine ( le coté aquarelle est somptueux ). Aux dessins ( ou du moins dans l'apport créatif ) on retrouve 2 grands noms de la BD avec Vatine et Casegrain ( et on reconnait vraiment leur style par moment ), la réal quand à elle est à l'image de Corto c'est à dire très classe et une certaine poésie se dégage de plusieurs plans contemplatif à souhait, non vraiment c'est vraiment bien branlé et les nombreuses scènes d'actions sont réussis, bon c'est pas Ninjascroll mais ça a de la gueule quand même.

Le casting voix qui au début pourrait faire peur est plutôt réussit, Richard Berry trouve ici le meilleur rôle de sa piètre carrière, il donne vraiment vie à ce Corto Maltese pirate idéaliste et anarchique, poète et rêveur ( mais aussi impitoyable et dangereux ) d'ailleurs je trouve que le perso a un coté très Eastwood chez Leone, flegmatique en toute circonstance avec cette ambivalence nécessaire pour rendre le personnage génial et pour ne rien gâcher son look est ultime, Patrick Bouchitey en Raspoutine c'est surprenant et ça fonctionne carrément ( de loin le meilleur personnage du film, j'adore le passage où il bute la Russe et il a tellement de dialogues géniaux ) et lui sur le papier on se dit quand même WTF, Marie Trintignant avant de .... bon je finis pas la phrase, je me censure un peu, quant à Barbara Schulz sa voix colle parfaitement au personnage.
La BO pleine de douceur est une belle réussite.

Un bon DA fr qui est finalement sans trop équivalent dans la paysage français. Dommage que le suites (prévu pour la TV et non le ciné) soient nettement moins sympa.

[alinoe]

Ce film d'animation est totalement respectueux de l'univers de la BD, entre aventures, errances mélancoliques et rêveries poétiques.

[elpingos]

Marie Trintignant avant de se prendre une droite dans la gueule

Mouais, ça t'aurais pu t'en passer...

je trouve même que c'est le seul bon DA fr qu'on a

Perso ce film là je l'ai pas trouvé si terrible (ok c'est joli mais l'animation est pas terrible)... Loin des bien meilleurs Le Roi et l'oiseau, Gandahar, Kirikou, Triplettes de Belleville, Persépolis, etc.... Mais bon après j'aime pas les BDs de Corto, donc ceci explique peut-être...

[Mark Chopper]

Le Roi et l'Oiseau, j'ai bien envie de le découvrir...

Par contre, un peu d'humour noir ne fait pas de mal de temps en temps

[maltese]

Le dessin animé Corto Maltese, j'hésite à le revoir depuis pas mal de temps, mais dans mon souvenir, c'est effectivement très fidèle à la bd (adapté du chef-d'oeuvre de Pratt, "Corto Maltese en Sibérie" ), et j'aimais beaucoup la BO qui colle totalement à l'univers de Corto. Mais alors ce qui m'a le plus gêné, c'est Patrick Bouchitey pour la voix de Raspoutine, sérieux quoi, Raspoutine c'est un vrai fou dangereux, un taré qui peut te buter sur un coup de tête, un violent, et là, c'est limite une voix de gamin qu'on lui a mis. Dommage parce qu'effectivement, pour Corto, Richard Berry était juste le choix parfait.

Et oui, Corto a ce côté un peu eastwoodien, j'ai longtemps fantasmé un récit qui serait sa rencontre avec Blueberry

[Scalp]

je trouve même que c'est le seul bon DA fr qu'on a

Perso ce film là je l'ai pas trouvé si terrible (ok c'est joli mais l'animation est pas terrible)... Loin des bien meilleurs Le Roi et l'oiseau, Gandahar, Kirikou, Triplettes de Belleville, Persépolis, etc.... Mais bon après j'aime pas les BDs de Corto, donc ceci explique peut-être...

La phrase complète était "dans un registre divertissant", parce que bon les trucs que tu cites c'est avant tout de la branlette ( même kirikou et son petit zizi )

[Heatmann]

ah ouai ? corto maltese y a un coter easwtood ?

[Scalp]

ouep.

[Heatmann]

y a du bluray ? bon ben du coup jvais relire ta critique que j avais juste survoler vue que l affiche m evoquais pas grand chose

[Scalp]

Pas de blu ray, juste un dvd.

[elpingos]

La phrase complète était "dans un registre divertissant", parce que bon les trucs que tu cites c'est avant tout de la branlette ( même kirikou et son petit zizi )

Tu veux dire quoi par branlette?

[Scalp]

La Première Balle Tue Russel Rouse - 1956

Un tocard se révèle être un gunfighter de premier ordre et à la fin un gros méchant arrive pour un duel

J'y allais un peu à reculons car bon un western avec Glenn Ford c'est rarement des réussites ( sauf les Daves bien entendu ) car entre Le Déserteur de Fort Alamo et le Jour des Apaches c'est pas la joie, là en plus sous la direction d'un réal inconnu ( ou presque ) c'était pas tentant et au final ça s'avère regardable, on peut le considérer comme une suite à la Cible Humaine de King. En effet ici on retrouve un ancien gunfighter qui vit paisiblement dans une petite ville mais son passé de tireur ultra rapide va refaire surface, tout comme le King ça discute beaucoup et ça tire très peu mais faut avouer que c'est quand même nettement moins bien dialogué que le King ( quoi tout les dialogues qui se rapporte au flingue et comment on tire sont très bien ), c'est bien moins subtile, bien moins interprété ( dans l'ensemble ) et surtout beaucoup plus convenu ( on sait exactement comment tout va se dérouler et la morale bien pensante est ici un peu trop envahissante ) enfin c'est pas chiant à suivre et Ford se révèle très bon ( malgré un bon personnage en carton ).

Bien entendu la scène de l'église est bien pensante, plein de bons sentiments ( et va y que ça jure devant dieu ) et bien nase, pis malheureusement elle dure un peu trop longtemps ( une grosse vingtaine de minutes ) mais la séquence où Ford pète un cable et retrouve son instinct de tireur est très réussit.

La réal est un peu pauvre, y a quelques plans qui surnage mais là aussi par rapport au King ça fait pâle figure ( le film était blindé de plan séquence maitrisé, ici on a des plans séquence mais c'est des plans fixe ), par contre le duel final est visuellement intéressant, bon c'est sans risque mais Rouse joue habillement et efficacement avec son montage et son échelle de plan pour rendre la scène dynamique et réussit.
Le N/B est pas des plus convaincant, le réal ne l'utilise même pas en fait.
Sinon y a aussi une scène complétement hors sujet ( mais impressionnante c'est vrai ), une scène danse acrobatique qui dure 5 minutes, pas tout les jours qu'on voit ça dans un western.

Glenn Ford que j'ai toujours bien critiqué bein ici je trouve qu'il a un de ses meilleurs rôles, il fait vraiment un bon taf, il est même habité par le personnage ( malheureusement son perso est mal écrit, on nous dit qu'il déteste les armes à feux mais dès la première scène du film on le voit s'entrainer en cachette ), Vinnie Harold le bad guy est s'éloigne un poil des stéréotypes de ce genre de perso, on a pas l'habitude d'avoir un homme de cet corpulence pour un rôle de gunfighter ultra rapide, le perso féminin de Jeanne Crain est bien cliché et guère convaincant ( elle fait pas grand chose à part tirer la tronche et chouiner )

Western de série qui malgré pleins de défaut se révèle tout de même regardable ( c'est pas du Nicholas Ray quoi ), mais ici encore une fois c'est vraiment à conseiller qu'au fan du genre ou au fan de Ford ( malheureusement ça existe ), mais le mieux sur un sujet identique ça reste quand même de voir la Cible Humaine.

5/10

[Scalp]

La phrase complète était "dans un registre divertissant", parce que bon les trucs que tu cites c'est avant tout de la branlette ( même kirikou et son petit zizi )

Tu veux dire quoi par branlette?

Bein ça veut dire ce que ça veut dire.

[elpingos]

Ben je sais pas, mais si tu parles de branlette intellectuelle, tous ceux que j'ai cités sont plutôt divertissants. (ok pour le côté enfantin de kirikou et pour le côté un peu sérieux de persepolis, peut-être..)