[Kakemono] Mes critiques en 2012

[Kakemono]

J'ouvre, on sait jamais ca peut servir un jour.

En gras : première vision
En vert : films de 2012


Janvier

001} Daylight - TV/VF - 6/10
002} Peur Bleue - TV/VF - 3/10
003} L'Assassin habite au 21 - TV - 7,5/10
004} Shame - Ciné/VOSTF - 7/10
006} Mission Impossible : Protocole Fantôme - Ciné/VF - 7/10
007} L'Attaque du Métro 1 2 3 - TV/VOSTF - 5/10
008} Le Hérisson - TV - 6/10
009} Intouchables - Ciné - 6/10
010} Tout ce qui brille - TV - 3/10
011} After Hours - TV/VOSTF - 8/10
012} Sherlock Holmes 2 - Ciné/VF - 4/10
013} In the Air - TV/VOSTF - 8/10
014} Les Chèvres du Pentagone - TV/VOSTF - 5/10
015} Hot Spot - TV/VOSTF - 7/10
016} Millénium - Ciné/VOSTF - 8/10


Février

017} Le Maitre d'Armes - Blu-Ray/VOSTF - 7/10
018} Le Pacha - TV - 8/10
019} Ghost Rider - TV/VF - 4/10
020} Neuilly sa mère - TV - 4/10
021} Chronicle - Ciné/VF - 3/10
022} Mauvaise Foi - TV - 5/10
023} La Taupe - Ciné/VOSTF - 7/10
024} Voyage au Centre de la Terre - TV/VF - 6/10


Mars

025} Le Quai des Brumes - Ciné - 7/10
026} Sérénade a Trois - Ciné/VOSTF - 5/10
027} Le Territoire des Loups - Ciné/VOSTF - 8/10
028} Les Liaisons Dangereuses 1960 - Ciné - 4/10
029} World Trade Center - TV/VF - 4/10
030} Last Action Hero - TV/VF - 8,5/10
031} Danny the Dog - TV/VF - 5/10
032} John Carter - Ciné/VF - 6/10
033} Mad Detective - DVD/VOSTF - 7/10
034} Showgirls - TV/VF - 6/10
035} Fast Food Nation - DVD/VOSTF - 5/10
036} A Very Harold & Kumar Christmas - DivX/VOSTF - 7/10
037} Volte Face - TV/VOSTF - 7/10
038} Hunger Games - Ciné/VOSTF - 8/10
039} Metropolis - DVD/STF - 9/10
040} La Grande Illusion - Ciné - 8/10


Avril

041} Fast 5 - TV/VOSTF - 8/10
042} Le Flingueur - TV/VOSTF - 6/10
043} La Machine a démonter le Temps - TV/VOSTF - 7/10
044} Winter's Bone - TV/VOSTF - 6/10
045} Le Mytho - TV/VPSTF - 5/10
046} Greenberg - TV/VOSTF - 6/10
047} Ulysse - TV/VF - 3/10
048} La Proie - TV - 7/10
049} Radiostars - Ciné - 7/10
050} Double Enigme - DVD/VOSTF - 6/10
051} True Grit - TV/VOSTF - 8/10


Mai

052} Astérix au Jeux Olympiques - TV - 1/10
053} IP Man - TV/VOSTF - 8/10
054} Avengers - Ciné/VF - 6/10
055} X-Men - TV/VOSTF - 7/10
056} Thor - TV/VF - 5/10
057} Blitz - TV/VOSTF - 6/10
058} Cri de Terreur - TV/VOSTF - 6/10
059} The Hangover Square - TV/VOSTF - 6/10
060} Triangle - TV/VOSTF - 7/10
061} Nikita - TV - 3/10
062} American Pie 4 - Ciné/VOSTF - 6/10
063} American Pie - DivX/VOSTF - 7/10
064} American Pie 2 - DivX/VOSTF - 6/10
065} American Pie 3 : Marions-les - DivX/VOSTF - 6/10
066} American Pie présente : No Limit! - DivX/VOSTF - 4/10
067} American Pie présente : String Academy- DivX/VOSTF - 4/10
068} American Pie présente : Campus en folie- DivX/VOSTF - 7/10
069} American Pie présente : Les Sex Commandements- DivX/VOSTF - 6,5/10
070} Cold Prey III - TV/VOSTF - 4/10
071} Poupoupidou - TV - 7/10
072} Moonrise Kingdom - Ciné/VOSTF - 9/10
073} Arrietty : Le petit monde des Chapardeurs - TV/VOSTF - 5/10


Juin

074} Les aventures de Tintin: Le secret de la licorne - BR/VF - 8/10
075} Prometheus - Ciné/VOSTF - 6/10
076} Protégé - TV.VOSTF - 7/10
077} Cosmopolis - Ciné/VOSTF - 3/10
078} 21 Jump Street - Ciné/VF - 7/10
079} Incendies - TV - 8/10
080} Mr. Nice - TV/VOSTF - 7/10


Juillet

081} Le grand soir - Ciné - 2/10
082} [b]The Raid[/b] - Ciné/VOSTF - 8/10
083} The Amazing Spider-Man - Ciné/VOSTF - 5/10
084} A l'Est d'Eden - TV/VOSTF - 8/10
085} Total Recall - BR/VOSTF - 9/10
086} Les Kaïra - Ciné - 7/10
087} Speed Racer - BR/VOSTF - 8/10
088} The Dark Knight Rises - Ciné/VOSTF - 7/10
089} M - TV/VOSTF - 7/10

Aout

Kill List
Une Vie sans Principe
Guilty of Romance
Le Convoi de la Peur
The Expendables II
La Proie du Mort
Reefer Madness

Voisins du 3ème Type
Killer Joe
P.R.O.F.S.
Des Hommes sans Loi
Jason Bourne : l'Héritage
Un Justicier dans la Ville
Resident Evil : Retribution


Taken
Savages
Sexe entre Amis
Ted
Taken 2
Tueurs Nés
Règlements de Compte
Man on Fire
Skyfall
Mariage à la Grecque
Looper


Scary Movie
Il était une fois dans l'Ouest
Argo
Attack the Block
50/50
Drive
Le Mécano de la Générale


The Man from Nowhere
Un Jour de Chance
Les Femmes du 6ème Etage
Le Hobbit : Un Voyage Inattendu
La Famille Suricate
Johnny Cash at Folsom Prison
How High

[Alegas]

Hum hum...

[zack_]

Allez craque vite!

[Kakemono]

J'ai honte.

[erferf]

T'étais parti pisser tout c'temps ptet?

[Dunandan]

Showgirls

De Paul Verhoeven Avec Elizabeth Berkley habillée, Elizabeth Berkley en lingerie, Elizabeth Berkley nue, Gina Gershon, Kyle McLachlan Etats-Unis, 1995, 2h15

6/10

Y’a certains films, quand on les découvre jeune, qui marquent a jamais. Ca a été le cas de Showgirls dont la seule et unique vision remontait a plus de 10 ans. A l’époque, l’ado que j’étais salivait facilement devant l’érotisme du film. Maintenant, pas grand-chose de changé, si ce n’est que je peux être plus critique envers ce film.


L’histoire du film est quand même très basique : rêve de célébrité, opportunisme, trahisons, gloire, déchéance, jalousie… Une sorte de melting-pot de tout ce que peux produire le genre, tout y est cousu de fil blanc. Chaque personnage est stéréotypé a mort a tel point qu’aucune surprise ne peut venir de leurs actes. Néanmoins le film se laisse suivre agréablement car cette jeune idéaliste naïve est malgré tout attachante (on se demande pourquoi).

Elizabeth Berkley, qui passe pas mal de temps complètement nue, est magnifique bien sûr. On passera facilement sur son jeu médiocre tant son minois (et autre) est charmant. Malgré les années, je suis toujours amoureux d'elle. Kyle McLachlan est ridicule, non pas par son jeu (quoique) mais surtout par sa mèche qui prête plus a sourire qu’a le prendre au sérieux. Gina Gershon transpire le saphisme, c’en est incroyable. Autour de ce trio gravite des personnages inintéressants au possible dont on se fiche totalement.

La force du film c’est quand même d’aller assez loin dans les scènes érotiques. A ce niveau là y’a que Verhoeven pour nous proposer ca. Sans lui je pense qu’on entendrait plus du tout parler du film car il aurait perdu pas mal de ses atouts.


Grand film ou nanar ? Ni l’un ni l’autre. Juste un film plaisant à savourer avec les yeux. Objectivement ca vaut pas la moyenne mais ne surtout pas négliger le facteur nostalgique.
J’assume.

PS : Pour les pervers, aller zyeuter la critique de erferf, y’a plein de screens sympa.

[Dunandan]

Ton affiche est déjà censurée

[Kakemono]

C'est bon je l'ai hébergée ailleurs.

[alinoe]

Chouette enfin une critique sur ce topic , pfff une critique de Showgirls
Avec tous les bons films que tu as vu, tu n'aurais pas plutôt pu faire une critique du Pacha, ou de l'Assassin habite au 21 ou de Last Action Hero

[erferf]

6 ca fait chèrement payé la tranche de teuch'

Merci d'envoyer des clients dans mon cinéma porno

[Dunandan]

Je viens juste de remarquer le casting

[Alegas]

Goyokin

Chambara Doré De Hideo Gosha Avec Tatsuya Nakadai, Tetsuro Tamba, Kinnosuke Nakamura Japon, 1969

9/10

Le samouraï Magobei est prêt à renoncer à son statut de ronin, lorsqu'il apprend que son beau-frère prépare un nouveau massacre pour s'emparer de l'or d'un bateau shogun. Risquant de rééditer le même acte barbare que celui commis quelques trois ans plus tôt, Magobei part en croisade contre son propre clan pour empêcher la réalisation du plan machiavélique et de chercher la rédemption.


La vision de ce film commence a dater un peu. Si j’ai attendu aussi longtemps pour poster ma critique, c’est en grande partie par flemme je l’avoue, mais aussi car certains films ont besoin de murir en tête pour livrer leur plein potentiel. Ce n’est pas une vision mais une réflexion qui leur permette de se révéler pleinement. Goyokin est de cette trempe.


Les précédents films de Gosha que j’ai vus étaient annonciateurs de ce qu’allait être Goyokin.

Comme le laissais apparaitre 3 Samouraïs hors-la-loi, l’ère dépeinte ici est celle d’un Japon au bord du gouffre, où l’honneur n’est qu’un lointain souvenir perdu depuis longtemps. Un Japon en pleine déliquescence qui fascine Gosha qui en fera la pièce maitresse de l’ensemble de son œuvre. Ce constat est ici d’autant plus palpable puisqu’en toile de fond est évoqué l’arrivée des américains sur les terres nippones. Un événement majeur dans l’histoire du pays puisqu’il aboutira a la chute de l’empire et a l’ouverture vers l’étranger. Un univers désenchanté dans lequel toute la féodalité est remise en cause, en particulier les samouraïs dont les jours sont comptés et ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Ils n’y sont que bêtes de foire (c’est ainsi qu’apparait Magobei, se donnant en spectacle, prêt a vendre son sabre) ou brigands servant leurs propres intérêts, loin du code d’honneur oublié depuis longtemps.

Tel Gennosuke dans Le Sabre de la Bête, Magobei s’oppose, après trahison, à son ancien clan. Pour lui, il est mort après le massacre des pêcheurs du village. Il cherchera la rédemption en empêchant de nouveau le même massacre. Il ira jusqu'à s’opposer a son ancien clan pour tirer un trait définitif sur son passé et se tourner vers un avenir qu’il sait sombre.

De même que dans Samouraï sans Honneur, la motivation principale de la quête est la richesse pécuniaire (dans ce dernier, une jarre contenant 1 million de Ryo, ici un navire rempli d’or). Mais a la différence de Tange Sazen qui croisera dans sa quête nombre de personnages hauts en couleur, Magobei, désabusé par le monde qui l’entoure, ne rencontrera que bandits, voleurs, sombres ronins et peu de personne de bonne foi. Les plus humbles personnes qu’il verra sont les petites gens, les pécheurs sacrifiés sur l’autel du gain, les seuls non corrompus par ce système féodal gangréné de toute part.

Les paysages sont représentatifs du constat de Gosha. Entre villages détruits et apocalyptiques et plaines enneigées désertiques, ils sont a l’image des personnages qui traversent le film : désolés. Et s’il est un acteur qui pouvait coller au mieux au personnage de Magobei, ce ne pouvait être que Tatsuya Nakadai. Il a déjà prouvé ses qualités immenses d’acteurs, mais ici il les transcende pour ne former qu’un avec son double. Sa meilleure prestation que j’ai vue a ce jour pour le moment (et comme le dit Scalp dans sa critique, la barbe lui donne une allure iconique très classe). Bien sûr les seconds rôles ne sont pas en reste avec notamment Tetsuro Tamba et Kinnosuke Nakamura, déjà habitués de Gosha.

Gosha qui fait preuve encore une fois d’une science du cadre extraordinaire. Outre les paysages magnifiés en Panavision, une première nationale, il livre des combats sans fioritures, avec un cadre net et précis, sans coupe. Il suffit de voir ces combats en plan séquence où tout est compréhensible pour s’en rendre compte. Gosha arrive a magnifier ses personnages et a les mettre en valeur. On sent a travers sa mise en scène qu’il comprend ses protagonistes et leur mœurs. Bien sûr le tout est accompagné d’une musique superbe de Masaru Sato, qui accompagne parfaitement la plupart des scènes.


Bref, avec ce Chambara hors norme, Gosha signe un film nihiliste sur la fin d’une ère. Je pense que la note montera toute seule lors de la seconde vision.

[Dunandan]

En effet, Goyokin (et Hitokiri, sorti juste après) est la pièce maîtresse de l'oeuvre de Gosha - particulièrement sur sa vision du samouraï et de celle qui enveloppe le Japon -. Je l'ai vu avant ces films qui l'ont précédé, mais je pense que j'aurais fait le même constat que toi.

As-tu vu Harakiri et Le sabre du mal ? En termes d'interprétation, Nakadaï atteint aussi des sommets (j'ai une préférence pour Harakiri dans ce sens là, qui témoigne d'une palette large de l'acteur).

[Scalp]

Running gag encore détecté

[Logan]

Faudra que je le revois celui la et The Blade car c'était mes deux gros premier dans le genre et je pense qu'y a moyen que ca gagne un point.