[Caducia] Mes critiques en 2012

[caducia]

vous inquiétez pas, je fais ma petite cuisine...j'édite à fond les ballons...

[caducia]

Sens unique

Réalisé par Roger Donaldson Avec Kevin Costner, Gene Hackman, Sean Young Drame, Thriller - USA -1h50 1987

5,5/10

Synopsis

Suzan, la maîtresse du major Farell, est tuée accidentellement par Brice, le ministre de la Défense. Pour détourner les soupçons, Brice monte de toutes pièces une histoire rocambolesque d'espion russe infiltré au Pentagone. Mais s'agit-il vraiment d'un mensonge ? Quel est l'implication de Farell dans l'affaire ?

Critique

Film qui était plutôt sympa d'après mes lointains souvenirs, mais qui au final a énormément vieilli et a beaucoup de défauts. Un énorme manque de rythme avec un script qui commence par la romance Tom (K. Costern) et Susan (Sean Young) qui traine en longueur et prend au moins 3/4 d' heure où il ne se passe pas grand chose. En plus, je trouve l'actrice Sean Young pas très sexy dans ce long métrage, bref à part quelques scènes assez hot, c'est assez plat.

La vraie histoire de complots et manipulation arrive donc sur le tard, avec globalement une histoire qui tient la route, mais le rythme est aussi pas très soutenu et à part une à 2 courses poursuites, çà reste pas mal de dialogues inutiles sans une réelle originalité. Un peu plus de scènes d'action auraient été les bienvenues pour pimenter un peu le film.
Costner est ici pas hyper exploité au niveau de sa performance d'acteur c'est plutôt son coté beau gosse qui est mis en avant. Pour G. Hackman il est assez peu présent, et n'est pas extra non plus. çà sera plutôt Will Patton qui tirera son épingle du jeu avec un personnage qui sort des sentiers battus.

La réalisation est hyper classique, aucune prise de risque, aucun travail de l'esthétisme, très banale.

Le film vieillit d'autant plus par l'utilisation des technologies avancées pour l'époque qui font plus pitié qu'autre chose aujourd'hui avec les ordinateurs de la guerre qui rament comme des fous pour trouver une information.

Pour ma part, j'ai bien aimé le twist final qui permet de brouiller les pistes qui étaient déjà pas mal embrouillées et une fin difficile à deviner et qui donne un peu d'originalité à ce film bien peu passionnant. On peut faire un parallèle avec "la firme" qui était dans le même style niveau complot mais qui a su jouer aussi sur le tableau action pour un résultat très brillant.
Globalement, un scénario bien fichu mais qui est très mal mis en œuvre avec un manque de tonicité d'action, et une sous exploitation des acteurs et une première partie soporifique au possible.


Casting :
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[Dunandan]

Hunger Games

Réalisé par Gary Ross Avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth Action, Drame, Science fiction - USA -2h22 2012

5/10

Synopsis

Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les "Tributs" - concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique survivant est déclaré vainqueur.
La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l'amour...

Critique

Bon, j'ai un peu été voir ce film en mode touristen sachant vaguement que c'est tiré d'un bouquin et que c'est plutot destiné à un public adolescent... Et bien...comment dire ?
Le film se veut un peu film de science fiction et d'anticipation avec un monde totalement imaginaire assez perturbant et il faut avoir un esprit assez ouvert pour rentrer dans cet univers qui fait évoluer 2 mondes différents très contrastés.
Le monde du capitole, où évoluent les richissimes qui ont tout pour eux, le luxe, l'argent, le pouvoir de la vie et la mort. Affublés de tenus hyper excentriques digne de Jean Paul Gaultier qui aurait fumé 15.000 joints. çà ressemble vaguement aux tenues du "5eme élément", en plus déjanté. En plus de tenues, on a aussi droit aux jolies coiffures et barbes fantasies. (Il y a juste 2 ou 3 bonnes idées de costumes sympas sinon c'est gerbos !)

Franchement, je n'ai pas du adhéré à cet univers assez laid visuellement sans harmonie, d'un mauvais gout absolu, en espérant que notre futur ne ressemblera pas à celà. On y retrouve Stanley Tucci en une sorte de présentateur à la Karl Lagerfeld, à la toison bleue et au sourire ultra bright. Woody Harrelson est le coach, il s'en sort pas trop mal. Donald Sutherland est l'espèce de chef de cette populasse, pas exploité, pas terrible. Lenny Kravitz , j'ai pas trop compris son role (relookeur ???) d'une parfaite inutilité et un jeu très pauvre. Wes Bentley ferait mieux de retourner bastonner N. Cage dans "Ghostwriter" avec son charisme à 2 balles.
Bref, du coté des richman pas grand chose à sauver c'est le point faible du film qui donne un aspect ridicule, peu crédible avec des acteurs en surjeu permanent.
Coté pauvre, on se retrouve un peu comme dans "In time" avec des ghettos où tout le monde crève la dalle, des miséreux, pas original.

Le film débute assez lentement avec une présentation de tout ce petit monde, de cet univers particulier, une sacrée perte de temps, un bon tiers du film où il ne se passe pas grand chose.
Puis, le film bascule enfin dans la partie intéressante avec le jeu façon "survival" avec des regles bien établies, façon tv réalité où les ados sont livrés à eux memes et doivent s'entretuer et il ne doit en rester qu'un.
Jennifer Lawrence incarne l' héroine principale Katniss qu'on suit de près pendant toute l'intrigue, ce qui gache un peu le suspense car on se doute de la fin pour le coup. Perso, j'avais bien aimé cette actrice dans "X-men, le commencement", mais ici on la filme sous tous les angles, elle est trop présente, pas très expréssive. En plus, je la trouve gonflée de partout, beurk !!! Bref, un vrai supplice si on n'apprécie pas cette actrice. Vraiment peu charismatique.
Josh Hutcherson (Voyage au centre de la terre I et II) est un autre ado devant jouer au survivant, son jeu est un peu plus mature et plus fin que celui de Jennifer mais il ne fait guère d'étincelles non plus.

Dans la partie "survival" on peut s'attendre à pas mal d'action et de rebondissements...et bien on peut dire qu'il a des rebondissements mais franchement çà reste très lent, contemplatif...très soporiphique. Les scènes d'action ne comptent aucune réelle originalité, rien de transcendant. Pour ma part, je n'ai éprouvé aucune empathie envers les personnages peu developpés, qui se font abattre comme des mouches.

Un des points faibles du long métrage, sa réalisation assez désastreuse qui rend les images difficilement regardeables, coupures incessantes, caméra sans cesse en mouvement, rendant les scènes d'action invisibles on n'arrive pas à distinguer les personnages, c'est une horreur ! Alors qu'avec les décors et les chorégraphies de combat, une belle réalisation aurait pu les mettre en valeur.
Le film se veut sans pitié pour ses héros mais il y a très peu de sang visible à l'image, tout est édulcoré et suggéré.
Après on se demande bien où l'auteur veut en venir avec une morale à 2 francs six sous, le film n'apporte rien, le coté Tv réalité est aussi suggéré mais pas du tout mis en avant.

Et tout comme dans "In time" on est mis devant ce monde imaginaire, sans en comprendre les tenants et les aboutissants avec l'origine des peuples et des ghettos.

Bilan, Film dédié aux fans du livre, mais vraiment décevant, de nombreux points faibles dont le manque cruel de risque et d'originalité. Casting plutot faiblard, grosses fautes de gout.

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[caducia]

Target

Réalisé par McG Avec Reese Witherspoon, Chris Pine, Tom Hardy Comédie, Action, Romance- USA -1h40 2012

4/10

Synopsis

Deux des meilleurs agents secrets au monde sont aussi les deux meilleurs amis dans la vie. Rien ne pouvait les séparer jusqu’au jour où ils découvrent qu’ils fréquentent depuis peu la même jeune femme, Lauren. Ce qui était au début un jeu de séduction sans conséquence et un simple défi amical se transforme vite en une guerre sans merci. Déploiement de technologies de pointe, moyens de surveillance high tech, c’est tout un arsenal capable de faire sauter un pays que les deux espions utilisent pour séduire leur target et mettre l’autre hors-jeu. Plutôt malheureuse en amour jusqu’ici, Lauren a désormais un choix impossible à faire entre deux hommes incroyablement sexy.

Critique

Film qui mélange espionnage et comédie dans la meme veine que "Mr Et Mrs Smith", "Kiss and kill", "knight and day", sauf qu'ici le coté espionage est assez peu présent c'est le coté comédie qui prend le dessus.
Le script repose sur le triangle amoureux : 1 nana sexy et deux espions avec un casting alléchant. Reese Witherspoon incarne la jolie blonde et revient à la comédie de ses débuts pour un role alimentaire qui ne nécessite aucun talent particulier alors qu'on sait que cette actrice peut etre excellente dans des comédies dramatiques, ici elle est horripilante au possible. Chris Pine ou "monsieur 3 fronts" est le beau gosse, idem il ne crève pas l'écran mais a un coté autodérision et un capital sympathie idéniable. Tom Hardy, l'acteur bankable depuis son role dans "Warrior" n'est pas du exploité à sa juste valeur.

Le scénario est plutot faiblard et n'exploite pas les ressources possibles du monde de l'espionage contrairement à "johnny english" et le film s'attache plus au coté romantique et de la compétition entre les deux males. Rien d'extraordinaire dans ce long métrage, les principaux gags originaux se trouvant dans la bande annonce. Niveau action, il y a une seule scène d'action vers la fin , ce qui montre que le budget du film était assez limité avec peu de décors. Le film enfonce des portes ouvertes, enchaine les clichés, les personnages secondaires sont quasi inexistants. Les dialogues et l'humour sont au ras du gazon.
Cocktail maladroit de romance et comédie formaté au possible.

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[Alegas]

John Carter

Réalisé par Andrew Stanton Avec Taylor Kitsch, Lynn Collins, Samantha Morton Science fiction, Aventure, Action - USA -2h20 2012

6.5/10

Synopsis

Le cinéaste oscarisé Andrew Stanton signe avec JOHN CARTER un grand film d’aventures qui se déroule sur la planète Barsoom (Mars), peuplée de tribus guerrières et d’extraordinaires créatures. Tiré du premier livre du « Cycle de Mars » d’Edgar Rice Burroughs, le film raconte le fascinant voyage de John Carter, qui se retrouve inexplicablement transporté sur Barsoom, au cœur d’une guerre mystérieuse entre les habitants de la planète. Parmi tous les êtres étranges qui peuplent cet univers, il fera la connaissance de Tars Tarkas et de la captivante princesse Dejah Thoris. Dans ce monde sur le point de disparaître, Carter va découvrir que la survie de Barsoom et de son peuple est entre ses mains…

Critique

Encore un film en mode touriste...une production Disney donc on sait à quoi s'attendre un film d'aventure avec pas mal de budget mais qui ne va pas sortir des sentiers battus sans une réelle psychologie des personnages et sans prise de tete.

Pour ma part, j'ai trouvé cet univers assez intéressant et réussi visuellement qui rappelle bien entendu "Starwars" (Episode I-II-III) pour les effets spéciaux, les décors,les costumes, les créatures, mais aussi un peu "Prince of Persia" avec le coté mille et une nuits. Malgré un label Disney, le film est plutot destiné aux adultes avec peu de touches enfantines, et de rares touches d'humour, néanmoins le film n'est pas trop premier degré ni prise de tete avec un scénario simple, des gentils et des méchants bien délimités.

J'ai bien aimé les décors qui sont originaux, impressionants avec un effet spectaculaire comme les arènes, les villages, les décors intérieurs qui ne font pas bling bling du tout, mais qui s'intègrent bien à cet univers, meme si le tout reste un peu trop propre et pas très authentique, un brin de poussière et de décors abimés pourraient apporter une touche de crédibilité en plus. On sent une inspiration gallo romaine dans cet univers avec les costumes, et les combats façon "gladiator".

Coté personnages, je les trouvent assez harmonieux. On a des tribus de bestioles vertes qui sont un mix entre le Général Grievous et ses 4 bras et un alien vert pomme. Je trouve que ce sont les personnages les moins réussis visuellement qui font un peu trop longilignes et plastocs. Ensuite, John Carter est incarné par Taylor Kitsch, vu au cinéma dans "Wolverine" pour un petit role de Gambit. Et bien, il s'en sort plutot bien avec un physique parfait, un jeu tout à fait crédible, mais son personnage qui fait des bonds de 7 lieues n'est pas animé de façon uniforme et peut manquer de crédibilité sur certaines scènes. Sinon, on éprouve rapidement de l'empathie pour lui.

Lynn Collins est la princesse Dejah Thoris, vu aussi dans "Wolverine" alias Silver Fox. Physiquement aussi elle est parfaite, et a son petit caractère mais contrairement à certains personnages feminins rebelles qui peuvent devenir agacante, elle reste tout à fait agréable dans le long métrage meme si son personnage ne restera pas dans les annales du cinéma. Elle forme un joli couple avec J. Carter.
Enfin mon coup de coeur pour Woola, l'espèce de toutou chien lézard avec un faux air de Jabba le Hunt. Ce personnage apporte un effet comique et enfantin qui colle aux basques de John Carter, une sorte de R2D2 où on se dit qu'il est inoffensif et qu'il ne ressemble à rien mais qui a des talents cachés.

Le script ambiance space opera est de mouture Disneyenne et très bateau avec une histoire d'amour impossible avec en second plan une aventure palpitante. Le rythme est soutenu avec de nombreuses scènes d'action variées à renfort d'effets spéciaux lechés dans la veine de starwars avec combats dans le désert, poursuite à moto, combats dans l' arène...on ne s'enniue pas. Aucune lourdeur scénaristique, mélange d'intrigues politiques, de combats épiques et d'une histoire d'amour.
Un bémol du coté des méchants qui sont un peu faiblards pas marquants du tout, aucun méchant ultime.

Belle mise en scène, une histoire simple non prétentieuse qui donne droit à un bon divertissement mais qui ne marquera pas fondamentalement les esprits car cet univers est un mix de choses déjà vues et empruntés deci delà. Aucune prodondeur réelle dans les propos et les personnages mais du grand spectacle visuel.
Je sais prodondément que ce film n'apporte rien coté science fiction et par rapport à un prométheus c'est du pipi de chat, mais je suis bon public j'apprécie aussi les choses simples et efficaces.


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[caducia]

30 ans sinon rien

Réalisé par Gary Winick Avec Jennifer Garner, Mark Ruffalo, Judy Greer Comédie - USA -1h31 2004

2.5/10

Synopsis

Jenna, adolescente de treize ans qui rêve de devenir célèbre, s'enferme dans un placard après avoir subi une expérience humiliante. Lorsqu'elle se décide enfin de sortir de sa cachette, elle s'aperçoit que, par un phénomène extraordinaire et inexplicable, elle est sur le point de célébrer son trentième anniversaire et qu'elle est devenue extrêmement belle et populaire.
Alors que Jenna commence à profiter de sa toute nouvelle vie, elle découvre que celui auquel elle tenait tant n'est plus là. Non seulement elle n'a plus aucune nouvelle de Matt, mais elle apprend qu'il s'apprête à épouser une autre demoiselle...

Critique

Comédie avec Jennifer Garner qu'il faut vraiment regarder en ayant oublié son cerveau.
Une actrice bien charmante au départ, mais depuis est un peu passé dans l'oubli et s'est fait piquer la vedette des comédies débiles par Katherine Heighl.

Ici, le scénario reprend une facilité déjà vu auparavant, le contraste entre l'age mental et l'age réel , "freaky friday", "échange standard", "17 ans encore", "big"...mais ici on peut dire que ce n'est pas fait de façon très fine et intelligente.
J. Garner est obligée de jouer une gamine d'age mental de 13 ans, ce qui n'arrange pas son jeu qui à la base n'est pas extra, un surjeu constant. Son personnage est horripilant au possible.
Mark Ruffalo apporte un peu plus d'intéret au film avec le personnage le plus crédible du film. Andy Serkis en boss est bien sympathique à voir en chair et en os plutot que derrière un personnage d'animation.
Le casting n'est donc pas trop mal à la base, mais le film manque d'un scénario intéressant.

Le film ne joue pas à fond le coté comédie avec des gags plutot foireux, l'humour n'est pas en dessous de la ceinture mais on a du mal à le determiner. J'ai compté une seule scène sympa celle de "thriller". Le reste du film est réellement inintéressant avec pas voir pas d'enjeux. Bon, niveau psychologie c'est le niveau zéro absolu.
J'ai du mal à trouver des points positifs au film qui n'a aucun charme dans son histoire, des personnages "cons" superficiels peu attachants, un humour raté.
En fait, je crois que le film est destiné aux gamines de 12 ans mais au délà de cet age, je crois qu'on passe à coté du film. Film plutot navrant et limité sans originalité ni folie. Ennui et conternation au rendez-vous avec une morale à 2 balles à la "Arnold et Willy".

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[Mark Chopper]

Bah putain, tu t'es infligé de belles souffrances là... Il va falloir te retourner vers une valeur sûre.

[Dunandan]

Merde t'es une blasée des comédies rom - genre de films que je vois toujours à deux, donc pas d'objectivité -

[caducia]

Bah putain, tu t'es infligé de belles souffrances là... Il va falloir te retourner vers une valeur sûre.

je te rassures c'est parce que j'ai changé d'ordi et j'avais rien sur le disque dur et j'ai regardé ce qui passait à la TV... sinon j'aurais jamais maté çà.

@dunandan : ouais, c'est pas trop mon truc les comédies en général, j'en regarde assez peu et il doit y en avoir une sur 20 que je trouve bonne...je place la barre haute. Dans le meme genre, "17 ans encore" j'ai bien aimé.

Mes ex n'étaient pas fanas du genre non plus...parce qu'il faut allier humour + intelligence du scénario ou humour + coté bien déjanté pour que çà marche. entre les deux, c'est naze.

[caducia]

Cellular

Réalisé par David R. Ellis Avec Kim Basinger, Chris Evans, Eric Christian Olsen Thriller - USA -1h35 2004

6,5/10

Synopsis

Jessica, une femme kidnappée et séquestrée, passe un appel téléphonique au hasard et tombe sur Ryan, un jeune homme à qui elle demande de l'aide. Ce dernier, qui n'a rien d'un super-héros, va se lancer dans une incroyable course contre la montre pour sauver celle qui n'est qu'une voix.

Critique

Petit film d'action pas mal fichu du tout avec un casting trois étoiles : Kim Basinger, Chris Evans , Jessica Biel , Jason Statham, William H. Macy ...
Le scénario est assez bien équilibré mais pas transcendant qui permet de garder un bon rythme d'action et quelques rebondissements. Le film est ultra conventionnel sur le fond et la forme, avec une réalisation assez banale, et une histoire fluide qui délimite bien les gentils et les méchants.

Le coté original de ce thriller repose sur "les nouvelles technologies" de l'époque c'est à le téléphone portable qui peut sauver des vies à maintes reprises grace à ses "super" fonctionnalités : whaou l'affichage du N° du correspondant, l'enregistrement vidéo, la sonnerie qui débusque le méchant. Mais, le script se joue aussi des points négatifs du portable : plus de batterie, plus de réseau, coupure sous les tunnels. Un parti pris intelligent mais qui semble un peu dépassé coté technologie avec des téléphones qui font un peu pitié maintenant et surtout il y a quelques incohérences sur la technologie mais c'est secondaire.
Kim Basinger livre une prestation assez affligeante avec un surjeu assez pénible et des tremblements parkinsoniens constants, pas crédible de A à Z. Chris Evans en revanche est tout à fait correct en héros malgré lui, et apporte un capital sympathie énorme et du dynamisme. Jessica Biel fait une courte apparaition - de potiche chieuse.

Jason Statham est excellent incarnant le méchant de façon très cliché, sans finesse, comme d'hab quoi !!! William H. Macy joue le gentil flic simple, le bon samaritain loyal qui fait penser au sergent Powell de Die Hard, toute en simplicité et droiture.

En mettant le coté la grande part d'invraissemblances et incohérences, le long métrage se laisse regarder avec une part belle au suspense, l'action et avec quelques touches d'humour inopinées bienvenues.
Pas révolutionnaireet plutot convenu, entraînant et sans temps mort.

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[Killbush]

Je te conseille le remake HK qui s'appelle Connected et qui est bien meilleur

[Mark Chopper]

+ 1 (mais attends quelques mois quand même).

[Alegas]

Chinatown

Réalisé par Roman Polanski Avec Jack Nicholson, Faye Dunaway, John Huston Policier - USA -1h50 1974

6.5/10

Synopsis

Gittes, détective privé, reçoit la visite d'une fausse Mme Mulwray, qui lui demande de filer son mari, ingénieur des eaux à Los Angeles. Celui-ci est retrouvé mort, noyé. Gittes s'obstine dans son enquête, malgré les menaces de tueurs professionnels.

Critique

Polanski transpose son histoire dans la Californie des années 30 avec une histoire de corruption, avec une atmosphère rétro caniculaire, inspiré d'une histoire vraie. Une distribution intéressante et une réalisation maitrisée, mais je trouve que le scénariobasé sur "la guerre des eaux de Los Angeles" est bien peu passionant et traine en longueur.

Jack Nicholson incarne un privé hors du commun, qui aime enfreindre les règles façon "flic de Berverly Hills" avec des embrouilles et des petits mensonges pour receuillir les indices, avoir des contacts et mener à bien son enquète. Ce détective est plutot tenace et vicieux et l'éthique n'est pas trop son truc. A priori c'est un anti héros empli de défauts, qui aime se vanter, des fringues assez voyantes, un humour mal placé. Nicholson y est excellent avec un palette de jeu passant du privé classe à l'homme qu'on a envie de baffer en quelques secondes, avec son personnage à la fois attachant et irritant.
Faye Dunaway est là en tant que femme fatale, et incarne le mystère de cette femme tout à fait classique et séduisante qui cache bien son jeu sous ses airs de femme distinguée. Un role féminin intéressant par son ambiguité, une femme manipulatrice. L'actrice ravissante est tout à fait convaiquante.

Une réalisation magistrale , une image lechée, avec une cité des anges poisseuse et caniculaire et offre une atmosphère vive et oppressante où démabulent des hommes chics en costumes blanc et beige dans des voitures de reve.
Le scénario allie le polar, la belle histoire d'amour mais ce sont surtout les magouilles et la corruption qui priment et ce script tortueux qui brouille les pistes, n'est pas assez rythmé pour tenir en haleine le spectateur. Heureusement que le long métrage est ponctué par des scènes fortes et des personnages charismatiques qui mènent un double jeu portant le film sur leurs épaules. Le spectateur se trouve souvent au coeur de l'action aux cotés de Nicholson avec la caméra à l'épaule avec un fort pouvoir immersif.

Un flic atypique désabusé, racisme et misogyne, teigneux campé par un Nicholson au sommet de son art qui tente de déméler le puzzle de l'intrigue à tiroirs et à rebondissements.

Casting :
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Scénario :

[caducia]

La dame en noir

Réalisé par James Watkins Avec Daniel Radcliffe, Ciarán Hinds, Janet McTeer Drame, Thriller - Britannique, canadien, suédois -1h35 2012

5/10

Synopsis

Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…

Critique

D'après le roman éponyme de Susan Hill, on prend une maison hantée old school et un "Harry Potter" avec ses grands yeux effrayés, une image presque en noir et blanc et quelques effets spéciaux.
Film hommage à la Hammer car il reprend vraiment les codes du genre mais hélas n'apporte aucune inventivité. Le style "Balagueró" est omniprésent, c'est à dire qu'on nous embarque dans une maison hantée, et on enchaine les jump scare à tout va, sans que rien ne passe...au début, il y a un peu de suspense mais le spectateur ne le laissera pas avoir très longtemps. Des portes qui claquent, des grincements, des fauteuils qui bougent tout seul, des courants d'air : bref, des éléments très clichés et classiques qui nous font tourner en bourrique.

Deci delà on aura droit à des apparitions de spectres assez bien réalisées (contrairement à "the ward" où Carpenter devrait venir prendre des cours de make up) à la fois effrayantes et poétiques, mais globalement le scénario est assez "light" et on reste sur sa faim.
L'image est tout de meme agréable visuellement, avec des couleurs en noir et blanc délavées, une paleur de Radcliffe en dandy anglais élégant qui nous transporte dans un univers gothique magnétique et magique.

Daniel Radcliffe est assez convainquant, mais bon il est un peu jeune pour avoir des gosses de cet age là, un leger manque de maturité et de charisme, mais un regard envoutant qui peut concurrencer celui de Ellijah Wood.
Le spectateur est en mode contemplatif au 1er degré et ne se sent pas du tout impliqué dans cet univers esthétiquement raffiné qui manque de punch.

Le film vintage reste assez vide globalement malgré une image soignée et maitrisée , une atmosphère prenante à la brume persistante, mais trop de faux suspense et peu d'action. La seule scène originale et qui vale le détour est la scène de fin à la fois poétique, et surprenante. Trop classique et peu original et pas de film du meme genre sont sortis récemment au cinémélangeant le thème de l'enfance et des mauvais esprits , celui n'est pas du tout innovant: mou du genou et qui manque de profondeur. Un petit dépouissièrage ne lui ferait pas de mal, et un peu plus d'action aussi.


Casting :
Réalisation :
Scénario :

[caducia]

THE SOCIAL NETWORK (2010)



Synopsis :

Un soir bien arrosé d'octobre 2003, Mark Zuckeberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l'université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côté à côte deux photos et demande à l'utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l'information se diffuse à la vitesse de l'éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de la misogynie. Mark est accusé d'avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C'est pourtant à ce moment qu'est né ce qui deviendra Facebook.


Critique :

Ayant entendu de nombreuses remarques positives sur ce film, je m'attendais à une grosse claque. Et j'ai été mega déçue surtout par la fin du film qui nous laisse sur notre faim.
J'aime bien internet et les ordis en général mais çà m'a limite saoulé.

Ce film est frustrant car je trouve qu'il nous plonge dans l'univers de Zuckeberg de 1er geek du monde et sa réussite vertigineuse, mais hélas le film s’arrête trop tôt, une petite prolongation de quelques minutes pour montrer le phénomène facebook et les millions générés par ce réseau, et son influence immense ne sont pas du tout mis en avant. On s’arrête au tout début de la création officielle de facebook et on est frustré de ne pas pouvoir observer la vraie métamorphose de Zuckeberg en roi du monde. Un sentiment d'inachevé pour ma part.

En fait, Zuckeberg est une vraie caricature du geek, qui n'a pas beaucoup d'amis, pas populaire, rejeté par les filles, accro aux ordinateurs, maladroit.
Et il va prendre une belle revanche avec cette success story.
Portrait assez peu flatteur de Zuckeberg mais qui ressemble fortement à Bill Gates qui a du vivre à peu près la même chose lors de la création d'apple.

6/10

Complément à ma critique de 2011 pour une 2eme vision.

Film vraiment machiste où les femmes sont considérées comme de purs objets sexuels sans cerveau, c'est assez flagrant, pas très fin à ce sujet, étonnant pour un Fincher.
Selon Fincher, il suffit d'etre connu pour que les nanas tombent comme des mouches en gros.
Un nombre de marques qui délifent c'est dingue pour imprégner le cerveau du spectateur de façon subliminale.
La scène d'ouverture de Zucherberg et sa nana incarnée par R. Mara est absolument insupportable avec un débit de parole deux fois supérieur à JL Delarue.
Film toujours difficile à regarder pour moi, car ce sont des thèmes qui ne m'intéressent pas vraiment : le coté inventif et création est intéressant mais ici comme il a volé l'idée c'est juste de la technique, ensuite on évoque le coté image de marque, réseau professionnel et piston des hautes sphères , tout çà sont des choses qui m'insupportent au plus haut point.
Tous les acteurs dégagent une antipathie rare, meme Timberlake que j'aime assez d'habitude est à baffer. Tous ces personnages dont le seul but est la réussite professionnelle qui se cottoient au quotidien sans vraiment se connaitre ni lier de relations fortes et durables, et misent tout sur l'apparence et leur image.

Je trouve que le film essaye de cerner la psychologie et la personnalité des personnages, mais il n'y a aucune scène forte en émotion, aucune prodondeur, le film reste aussi froid que le créateur de facebook et ressemble à ces fetes étudiantes emplies d'esbrouffe mais où on s'amuse pas. Ici, c'est pareil, la réalisation est plutot banale (malgré quelques effets visuels sur la Tamise), on n'arrète pas de tourner en rond avec les actions en justice. Film qui a succité très peu d'intéret de ma part et bourré d'invraissemblances.