[Pathfinder] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Ven 23 Mar 2012, 18:58

Bah y a ring 0 qui est quand meme un téléfilm bien moisi!
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Cercle 2 (Le) - 3,5/10

Messagepar Pathfinder » Mer 28 Mar 2012, 15:35

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Le cercle 2 3.5/10

Mis en chantier après le succès surprise du très bon remake de Gore Verbinski, le Cercle 2 commence quasiment là ou s’arrête son ainé. Rachel se croit débarrassé de la malédiction de Samara mais cette dernière va revenir s’emparer de son propre fils afin de se trouver une nouvelle mère.

Pour torcher ce script un peu « tiré par les ch’veux », Dreamworks fait appel à Hidéo Nakata réalisateur de Ring l’original mais aussi de sa très mauvaise suite nippone. Ce jeu de chaise musicale offre au spectateur une suite pas trop mal branlée, esthétiquement perfectible mais, dans les grandes largeurs, beaucoup moins fine que son prédécesseur. D’ailleurs, l’histoire va s’affranchir très rapidement du concept de cassette vidéo maudite (très grosse erreur !) pour proposer tout autre chose. Seule la scène d’ouverture entretient un lien avec la malédiction puisque Rachel va très vite décider de cramer la cassette. Pour redonner un sens à cette nouvelle histoire, le très mauvais Erhen Kruger essaie donc de se dépatouiller avec un simulacre d’histoire de possession plutôt maladroit. Nakata tente de donner du corps à ce virage en continuant de creuser le filon lié à la thématique de la mère, Samara recherchant à tout prix une autre « Moman ». C’est globalement assez pathos et pénible sur la longueur. Car si le film ne distille plus aucune peur, il se perd dans un faux rythme alternant des scènes d’une lenteur incroyable (le fils devenu horripilant en est grandement à l’origine) et des fulgurances fantastiques à l’encéphalogramme plat. On sent clairement que le réalisateur n’est pas un tâcheron et qu’il aurait des choses à dire mais ses intentions sont très vite rattrapées par la nature même de cette suite. Pour gagner du pognon facilement, il faut, quoiqu’il arrive proposer de la peur. Et c’est à ce niveau que ça fait doucement rigoler. L’introduction mignonette, l’apparition très médiocre des cerfs (rien à voir avec le moment de poésie du premier volet avec le cheval), la salle bain, le potentiel loupé de la séquence avec Sissy Spacek, tout est torpillé par un vrai manque de savoir technique (les SFX sont vraiment hideux, tain les cerfs quoi !) et horrifique. On sauvera quand même de ce loupé une Samara très arachnéenne dans la conclusion mais ponctuée par une grosse faute de gout avec une Naomi Watts encore une fois si juste et si fragile se la jouant « badass mother » avec une punchline complètement foutraque.

Dans mon souvenir, le cercle 2 était une séquelle correcte mais là quand même faut reconnaitre que ça bande mou et qu’il n’y a vraiment rien de marquant à retenir (peut être l’esthétique bien foutue de la scène de la salle de bain). Sitôt vu, sitôt oublié.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Mer 28 Mar 2012, 15:54

Beurk, je dois avoir un souci avec les ongles, parce que ca me fout des frissons voir la gerbe quand je vois ça comme dans Hypnose
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Mer 28 Mar 2012, 16:03

:eheh:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mer 28 Mar 2012, 16:15

Le plan de Hypnose m'avait fait mal aussi.
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Recoil - 3/10

Messagepar Pathfinder » Mer 28 Mar 2012, 17:04

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Recoil 3/10

Steve Austin vs Danny Trejo. Machete contre the Condemned. Il y avait de quoi saliver bien que je ne sois pas un big fan du parpaing inexpressif qu’est Stone cold Austin.

Le film prend très rapidement des allures de revenge movie du pauvre avec des moyens ultra-limités et des séquences d’action dopées au lexomyl. Austin fait du The Rock (période Tolérance zéro) mais se traine et se fend d’empoignades pachydermiques shootées à la papa. Pourtant, je ne suis pas généralement trop tatillon sur ce type de productions (la preuve j’aime bien le premier The Marine, c’est dire !), cherchant la pépite jouissive et décomplexée. Mais là j’émets quand même de grosses réserves car ce n’est pas du tout badass et très peu enlevé. La baston dans le bar, à 1 contre 10, est symptomatique de la lourdeur ambiante tranchant net avec les actioners sur vitaminés du moment. Ca ne rend meme pas hommage à l’âge d'or des 80’s tant c’est sage dans sa propension à esquinter du bad guy. Il reste peut être un Danny Trejo qui cabotine à mort et qui se pose même tel un running gag involontaire façon faux boxeur impitoyable et gras du bide (mort de rire, son premier fight). Allez j’aime quand même bien la baston finale entre les deux ou les coups pleuvent (enfin !). Le coup gratos du scotch m’a bien fait marrer.

Néanmoins, je ne vais pas en faire des tonnes sur ce médiocre DTV surtout que je lui préfère grandement le décomplexé « The Condemned ». Ce qu’il faudra retenir en somme, c’est qu’Austin fait guère mieux qu’un Cena, qu’il a un vrai potentiel badass qui s’amenuis au fur et à mesure que son bide grossit. Le complexe Seagal guette t il ? Est il à l’origine de ces scènes d’action du troisième âge ? On ne sait pas mais toujours est il qu’après l'excellent Expendables synonyme de grande exposition, ce Recoil de triste mémoire est un retour à la case départ pour Steve « stone cold »Austin.
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Real Steel - 4/10

Messagepar Pathfinder » Jeu 29 Mar 2012, 17:18

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Real Steel 4/10

Spectacle formaté pour toute la famille, ce Real Steel est un Rocky like remixé à la sauce Disney, tendance gros lacrymal pathos qui tache.

Pourtant le film fonctionne très bien dans sa première heure avec un Hugh Jackman très agréable dans son rôle de père adulescent focalisé sur ces robots et n’hésitant pas à vendre son gamin pour continuer à vivre de sa passion. De nombreuses fois, on sent que le film voudrait rentrer dans les rangs du politiquement correct, par l’intermédiaire de l’horripilante et dispensable Evangeline Lilly, mais ça résiste tant que ça peut avec un bon état d’esprit toujours insufflé par Jackman. Malheureusement, la suite se dégrade et le Shawn Levy que l’on connait reprend du service, balançant des tonnes de guimauve sur la tronche de ses personnages. C’est donc parti pour un spectacle plus classique et rentrant cette fois ci dans les critères de la bonne petite famille pas regardante. Niveau spectacle, c’est vrai que c’est très efficace mais il est extrêmement difficile de rester indulgent sur cette caricature de Rocky ou des robots (ouais le pitch de départ n’aide pas) se tapent sur la gueule. Le p’tit robot raillé va se hisser en haut de l’affiche et devenir le grand champion que personne n’aurait imaginé. C’est cucul, on sait ce que l’on va voir chez Levy mais un minimum d’originalité n’aurait pas fait de mal même dans le giron du film familial ultra calibré. Encore une fois, c’est dommage car le ton irrévérencieux du début pouvait laisser croire à une vraie exception du genre. Le final se veut évidemment larmoyant à souhait à coup de masses Disneyennes (tout le monde s’aime, tout le monde pleure et finalement ça se boucle exactement comme Rocky Balboa). Bah si on veut chialer de bon cœur en retrouvant un vrai personnage attachant autant se fader directement le bijou de Stallone. Là ça prend aux tripes comme jamais sans pour autant nous sortir les violons et toute l’imagerie ricaine qui englue le genre depuis des décennies.

Real steel reste donc un demi-film honnête sauvé par un Hugh Jackman énergique, éminemment sympathique et croyant dur comme fer en son personnage (malgré le grotesque de certaines situations). Le reste…
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar francesco34 » Ven 30 Mar 2012, 08:40

Tout le monde semble unanime quant à la note à lui donner... toujours pas vu mais ça donne guère envie :mrgreen:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Ven 30 Mar 2012, 13:14

C'est plutot inoffensif comme film. Ca se regarde d'un oeil distret mais c'est vrai qu'il n'y a rien à en attendre.
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Freddy 7 : Freddy Sort de la Nuit - 2/10

Messagepar Pathfinder » Ven 30 Mar 2012, 13:40

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Freddy 7: Freddy sort de la nuit 2/10

Wes est de retour aux affaires dans ce septième épisode.

Comme pour mieux se démarquer des dérives « comics » de son personnage, le réalisateur opte pour une histoire roublarde jouant sur la thématique très riche du film dans le film. Sur le principe, l’idée était loin d’être mauvaise mais c’était sans compter sur le sens du rythme du père Craven qui n’a visiblement retenu aucune leçon de montage dans sa fructueuse carrière. Le film est désespérément mou préférant chasser bien loin des terres du concept horrifique originel. Alors on y parle bien sur de cauchemars et de croquemitaine mais l’approche du film est beaucoup trop pompeuse coincée entre une tentative d’iconisation sérieuse du personnage de Freddy Krueger et une analyse psychanalytique de la machine à créer qu’est le cinéma. Le ton tranche avec les derniers opus mais creuse un trop grand fossé avec le reste de la saga pour pouvoir raccrocher le fan hardcore. Mais bien au-delà de la ronflante histoire, il faut quand même avouer que l’on s’emmerde ferme et la mécanique de la peur semble complètement enrayée puisque les séquences de frousse sont au mieux une copie carbone de ce qui a fait le succès du premier volet (le meurtre de Tina like) ou au pire un final kitsch et con se la pétant à mort dans ses références esthétiques baroques. Encore une fois, l’intention de rebooter le personnage central était louable au travers d’un script pas trop con mais il eu été plus judicieux de confier les rennes à un réalisateur ayant une vraie identité, un vrai style et beaucoup plus de punch. Le Freddy relooké est plutôt ridicule, le gamin est une vraie plaie béante pour la crédibilité du film, le rythme est atrocement lent et le final finit d’enterrer les dernières espérances.

Loin derrière dans la série, ce dernier volet réussit même à redonner un peu de crédit au remake désuet produit par Michael Bay. Au moins, on a le mérite de boucler la saga sur un truc qui a de la gueule à défaut de couilles. Je reste sur ce que j’ai toujours dit, le père Craven reste une énigme (un escroc) pour moi dans le petit monde de l’horreur.
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Candyman - 8,5/10

Messagepar Pathfinder » Mar 03 Avr 2012, 10:04

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Candyman 8.5/10

Adapter Clive Barker au cinéma impose plusieurs choses à qui voudra se frotter à une œuvre si vénéneuse. Le réalisateur kamikaze va se retrouver à la barre d’un projet automatiquement casse gueule devant mixer des thématiques à fortes connotations sexuelles, baroques et extrêmes. A la manière d’un David Cronenberg, l’univers de l’écrivain anglais entretien un rapport complexe avec la douleur de la chair mâtiné de poésie baroque. En somme, l’homme qui choisit de s’engager sur cette voie là se doit de ne céder à aucun compromis. Cette rigidité, si difficile à maintenir, aura, malgré tout, permis à certaines adaptations d’être de vraies réussites artistiques (Hellraiser, Cabal, Midnight meat train…). Candyman fait partie intégrante de ces réussites flamboyantes avec un respect total de l’œuvre sur le fond et sur la forme.

Vendu comme un film lambda à boogeyman, le film de Bernard Rose se plait à brouiller les pistes par le biais de cette légende urbaine terrorisant tout un quartier. Dès le début, la musique de Philip Glass nous rappelle que ce film horrifique sortira des sentiers battus au gré de ses notes lancinantes. Ceux qui rêvaient d’un nouveau Freddy Kruger en seront pour leur frais puisque le personnage principal n’apparait qu’au bout de 45 minutes, bien que son emprise sur le film soit immédiate. On suit donc Hélène dans son enquête sur le passé de Candyman. L’attirance se fait grandissante dès lors que la jeune étudiante décide de braver le rituel (les fameux 5 fois Candyman devant un miroir). Le lien se fait de plus en plus évident passant rapidement du clivage classique de tueur à victime à une vraie histoire d’amour ou la passion et le sang n’auront jamais été aussi lié. Evidemment le film réserve quelques bons moments de tripailles, on est quand même dans l’univers du mec qui a pondu Hellraiser. Les décapitations et éventrations sont magnifiées par la réalisation posée et poétique de Bernard Rose. Rien n’est gratuit et tout concourent à alimenter la lente descente aux enfers d’Hélène. Même si l’intérêt du film est ailleurs, Rose se plait à iconiser Tony Todd en boogeyman poursuivant un but et au background bien plus riche et dramatique que la totalité des tueurs que nous connaissons au cinéma. Empli d’une profonde tristesse, Tony Todd mêle magistralement la peur, la folie et la mélancolie dans un tourbillon qui finira d’attirer complètement dans ses filets la fragile Hélène. Chose très marquante pour ce type de production, Candyman forme un tout indissociable et il sera impossible d’en extraire quelques séquences marquantes. Il s’agit là d’un conte, au sens noble du terme, bâtissant son argumentation sur une histoire d’amour aux dommages collatéraux sanglants. Les coups de crochet infligés sont plutôt hardcore et rappelle aussi souvent que possible que l’amour chez Barker se construit dans la souffrance et le sacrifice. Il n’y a qu’à se rappeler de la relation Franck-Julia dans Hellraiser. Au fil des minutes, la tristesse se fait grandissante et l’on comprend qu’Hélène ne s’en sortira jamais. Le final très connoté du bucher représente la quintessence du style « Barkerien » prouvant au passage qu’un film d’horreur ou estampillé horrifique peut se muer en un drame humain d’une incroyable intensité.

Dans mon souvenir, j’avais commis l’erreur de cataloguer ce Candyman dans la catégorie des slashers basiques. Ce nouveau visionnage m’a réouvert les yeux sur la qualité du long métrage de Bernard Rose. Nous sommes ici en présence d’un conte avec tout ce qu’il faut de dramaturgie et d’horreur pour en faire une perle du genre et un vrai drame prenant de la hauteur par rapport à un pitch trop facilement cantonable à l’horreur basique. Vénéneux, triste et poétique, le film brasse les genres lui procurant un vrai statut atypique et marquant durablement les esprits, à l’image de son final cauchemardesque.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar yamaha » Mar 03 Avr 2012, 11:51

:super:

t' as visionné candyman en blu-ray ?

Si oui, l' image est bonne ? ça vaut le rachat quand on a déjà le dvd ?
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Mar 03 Avr 2012, 12:57

Yep c'est le blu ray. Ca granule un peu mais l'apport HD est indéniable. En tout cas, au prix ou il est vendu tu prends pas de risque.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Kareem Said » Mar 03 Avr 2012, 13:31

Je suis entièrement d'accord pour Freddy 7. :super:
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Cyborg - 6/10

Messagepar Pathfinder » Mar 03 Avr 2012, 15:10

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Cyborg 6/10

1989, la « Mad-max mania » bat son plein et l’on voit fleurir du actionner post apocalyptique à toutes les sauces, à peu près partout sur la planète cinéma. Surfant sur tout ce qui génère des billets verts, la Cannon de Golan et Globus s’infiltre dans la brèche avec la star du moment, un certain JCVD.

Dans Cyborg, on suit donc les aventure de Gibson lancé aux basques de Fender ayant mis la main sur Pearl, un robot connaissant le remède contre la peste. Mais ce que l’on oublie de dire c’est que Gibson en a gros sur la patate car Fender a buté toute sa nouvelle famille d’adoption.

Au-delà de tous ces sobriquets à forte consonance guitaro-métaleuse, le film d’Albert Puyn se révèle être un produit bancal distillant du jouissif mais également de la bonne connerie en quantité industrielle. Alternant l’action brute et une technique fortement défaillante, Cyborg joue au funambule et flirte, à de nombreuses reprises, avec le nanard qui tache. Le monologue introductif de Fender ainsi que JCVD affublé d’une perruque à hurler flinguent déjà tout le potentiel dramatique du film. Le réalisateur se vautre plusieurs fois allègrement avec un montage super mal géré et des coupes béantes à des moments inopportuns. Mais l’intérêt n’est pas là, il réside dans le fait que Cyborg est un pur produit des 80’s se foutant un peu de sa forme pour procurer un vrai plaisir immédiat transmis par grosses vagues de testostérone. Je suis un peu dur sur la technique car la photographie se révèle plutôt jolie surtout dans les scènes nocturnes avec des éclairages très 80’s mais bien gérés. La galerie de trognes patibulaires est bien appréciable avec un défilé de bad guys bodybuildés (y a même une gonzesse taillé comme un bœuf) bien hargneux. La séquence ou JCVD se fait déchirer dans le marais résume bien cette approche badass et primaire du méchant. Sinon, Van Damme fait le job au centre de bonnes petites séquences de frappe. Le duel avec Fender en est le point culminant avec une touche 80’s toute représentative à base d’effets bleutés, de pluie, de cris barbares et de muscles saillants! Faut jamais laisser le méchant à terre sans vérifier au préalable qu'il soit mort !A coté de ça, il faut quand même voir JCVD se dépatouiller dans les scènes « dramatiques » regardant dans le vide et se refusant aux faveurs d’une jeunette ultra excitée malgré son fort taux de cellulite. Peut être était ce la raison de son refus ? J’étais quand même bien claqué. Mais l’intérêt numéro un de ce Cyborg reste les coups de tatanes et de ce point de vue là, le film n’en est pas avare même si l’on aurait aimé que l’action ait une ascendance encore plus importante sur le background de JCVD.

Ce n’est pas le meilleur Van Damme, mais le spectacle reste suffisamment bien binaire pour apprécier ces 80 minutes d’action et de comique involontaire. Dire qu’à 13 ans, c’était pour moi le film de frappe ultime…Allez ça marche encore un p’tit peu!
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