[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Killbush]

Bah tout pareil, très fun ce second volet et le meilleur de la série (le 4 est très sympa aussi )

[Pathfinder]

Yep excellente surprise gore que le 4! là je suis en train de mater le 3 et c'est un peu la cata par contre.

[Killbush]

Ouais, c'est pas brillant du tout le 3

[Pathfinder]

Wrong turn, left for dead 4/10

Après un épisode 2 bourré de bonnes surprises craspec, on redescend directement sur terre avec ce très médiocre Wrong Turn, left for dead.

Pourtant, ça démarrait plutôt bien avec une introduction dans les règles de l'art (topless et gore dans la droite lignée du précédent). Cependant, j'ai tempéré d'entrée mon enthousiasme à la vue d'utilisation de CGI bien pourri. Là où le 2 usait et abusait des bonnes vieilles prothèses latex, ici, le réalisateur utilise de trop visibles SFX à l'image de ce gus coupé en 3. La mise à mort était originale mais lourdement plombé par une technique loin d'être infaillible. Exit la real tv, on suit ici un groupe de prisonniers pris en chasse par Three fingers, le boogeyman majeur de la série étonnamment absent de l'opus précédent. Comme pour mieux se faire pardonner, le réalisateur le laisse exercer seul tel un savant mix brutal entre Michael Myers et Jason Vorhees et justifiant ses meurtres par la vengeance d'un de ses rejetons, décapité. Indestructible, impitoyable, on a droit ici à un vrai boogeyman, malheureusement moyennement iconisé, la faute à des maquillages vraiment limites. Niveau gore, c'est finalement peu graphique, peu inventif et souvent bien trop gentil. Cela dit, le 2 avait foutu la barre tellement haute qu'il va être difficile pour la série de taper plus fort. Il reste cependant une grosse satisfaction, le personnage de Chavez campé par un inconnu en totale roue libre cabotinant un max et volant la vedette à tout le casting (ce qui n'était pas bien compliqué). Le gars fait n'importe quoi, dit un torrent de conneries mais il est impossible de ne pas relever cette prestation outrancière et extrème. Le point culminant du personnage sera son affrontement avec Three fingers bien badass et super ordurier. Pour le reste, c'est plan-plan, toujours aussi mal joué et tout le monde meurt évidemment avec un mini twist gratos à la fin.

Sans être une merde immonde, surtout grâce au bouillonnant Tamer Hassan, ce troisième épisode est largement dispensable. La série s'est muée comme une vraie bonne référence en matière de tripailles mais ici on fait trois pas en arrière avec une technique défaillante et un manque flagrant de culot.

[Pathfinder]

Wrong turn, bloody beginnings 5/10

Soubresaut artistique après un épisode 3 bâclé, ce nouveau Wrong turn relance bien la série avec une nouvelle approche, semblable à du Cold Prey, le gore, le rythme et les couilles en plus.

L'introduction met directement dans l'ambiance posant sa caméra dans un hôpital psy bien glauque. Là-dessus, les évènements s'emballent avec l'évasion de la Three fingers team (ah oui j'oubliais, le film est o surprise un préquel). Mais un préquel de qualité rejoignant celles gores de l'opus 2 en les mixant à une tonalité sérieuse bien maitrisée. Le réalisateur, le même que le précédent, a visiblement revu sa copie et sa réalisation revenant aux bons vieux maquillages latex des familles tout en bossant son ambiance. Le lieu s'y prête fortement avec une bonne mise en valeur de l'hôpital. Généreux à tous les niveaux, ce nouveau Wrong turn ne lésine pas sur la barbaque avec notamment cette évasion faisant figure de prologue hardcore avec un bien bel écartèlement en règle. La suite n'est pas en reste à l'image d'une bien longue séance de dégustation en cuisine ou l'on suit le calvaire d'un mec se faisant becqueter vivant. Cependant, ca charcle toujours moins que le numéro 2 mais l'ensemble est bien rythmé et l’on ne s’ennuie jamais même si tout a déjà été dit cent fois sur la famille de dégénérés. Respectant à la lettre le cahier des charges de la série, le final ne laisse aucune chance aux derniers survivants dans un dernier bain de sang jouissif.

Difficile quand même de s'enthousiasmer outre mesure car ce film n'a plus trop rien à dire ni à montrer. Encore fois, le 2 est allé tellement loin dans le gore qui tache que le reste de la saga en pâtit gravement et ce malgré les efforts et les qualités déployés sur cet opus.

[Pathfinder]

Whismaster 5.75/10

Robert Kurtzman, le "K" de KNB, décide de passer à la réalisation en 1997 tentant de proposer un nouveau boogeyman et s'essayant à un revival de l'horreur très 80's dans l'ame. Faut entendre par là que ça va pisser le sang de tous les côtés.

Il faut tout d'abord reconnaitre que le film n'est pas désagréable du tout se contentant d'exploiter à fond son histoire de génie maléfique en proposant 1h20 pied au plancher de sortilèges cradingues. Là-dessus, le film ne ment pas sur la marchandise et c'est à un vrai défilé de maquillages craspecs que l'on assiste avec pour maitre de cérémonie un Andrew Divoff heureux d'être là cabotinant comme aux plus belles heures de Freddy Kruger. Sorti peu de temps après Scream, Wishmaster tente d'initier un retour aux vraies valeurs du film d'horreur jalonnant son histoire de morts très graphiques et de gros sang qui tache. Pour l'aider dans cette entreprise hautement louable, Kurtzman s'entoure d'une multitude de noms connus ayant travaillé de près ou de loin avec le réalisateur, du temps où il œuvrait comme maquilleur de renom. Ainsi se succèdent Robert Englund (Freddy), Kane Hodder (Jason), Tony Todd (Candyman), Angus Scrimm le narrateur (Phantasm), Tom Savini, Joseph Pilato (Day of the dead) et cette sangsue de Ted Raimi. Un vrai parterre de stars, représentatif du meilleur offert par l'horreur old school des années 80. Pourtant, la machine ne fonctionne pas à plein régime se révélant au final assez assourdissante et tournant en rond au fil des nombreux vœux exaucés par le Djinn. Ce dernier n'est finalement pas assez iconique pour rentrer au panthéon des fêlés de l'horreur. Ce qui est tout à fait dommage car le potentiel était bien là. Le réalisateur, comme un vieux réflexe, s'est peut-être trop focalisé sur de bien beaux effets spéciaux (les maquillages j'entends car le recours au vestige des CGI est juste horrible) au détriment de l'histoire et de son personnage central. La conséquence est que l'on a l'impression de regarder une succession de scénettes horrifiques sans véritable liant.

Malgré tout, ce Wishmaster envoie la marchandise que nous sommes venu chercher avec une générosité frôlant l'écœurement. L'effort est louable, la forme est bien dégueulasse comme on aime. Wishmaster c'est donc sympatoche à défaut d'être inoubliable.

[zack_]

C'était pas mal en effet, enfin meilleur que les suites... J'avais apprécié les seconds sens souvent mortels des souhaits des gens

[angel.heart]

Les 2 premiers sont assez sympa. Enfin c'est un peu con mais parfois jouissif.
D'ailleurs c'est con j'ai revendu les dvds alors que j'me les serais bien rematé en fait.

[Pathfinder]

C'était pas mal en effet, enfin meilleur que les suites... J'avais apprécié les seconds sens souvent mortels des souhaits des gens

J'ai rien capté!

[zack_]

Les souhaits n'ont pas un double sens dans le film?
Genre: Je veux être plein d'or et paf le mec se transforme en or et donc meurt?
Après je sais plus les exemple du film mais j'ai un souvenir de bonnes idées

[Pathfinder]

Yep c'est à peu près ça!

[Alegas]

Le cercle 7/10

Sans faire offense à l’efficace exercice de style d’Hideo Nakata, cette nouvelle version du cercle est une vraie réussite et un remake tout à fait honorable, se révélant même à de nombreuses reprises meilleur que son modèle.

Simple et efficace, Ringu, premier du nom, abordait son sujet de façon trop statique avec une froideur un peu trop mise en avant. Peut être était ce le souhait du réalisateur ? Néanmoins, la version de Gore Verbinski se veut moins flippante et préfère accentuer le coté dramatique de la situation à l’image de cette relation compliquée entre une mère et son fils. Tout le film repose d’ailleurs sur le difficile rapport à la mère. Pour une fois, la machine américaine ne cède pas à l’urgence du box office et prend son temps pour enrichir ses personnages et poser une vraie réflexion tranchant avec les clichés basiques du remake US dont s’abreuve l’ado boutonneux. Malgré tout, le film distille quelques bonnes séquences bien tendues. L’introduction, la cassette en elle-même (plus glauque que l’originale) et puis…c’est tout finalement. C’est d’ailleurs le seul et unique reproche que l’on pourra faire, en pointant du doigt le manque de stress et de situations horrifiques (la scène du puit est bien sans plus et le final est attendu). Car là ou le film de Nakata capitalisait sur une note de musique ultra stressante et quelques cheveux, ici on focalise plus sur l’enquête, ce qui a pour conséquence d’aérer l’histoire et de bien tout comprendre. L’apport d’un gros studio se fait évidemment sentir avec des moyens alloués plus conséquents mais qui ont toujours le bon gout de rester discret à l’écran. Quelques SFX par-ci par-là n’empiètent jamais sur l’excellente ambiance posée par un Verbinski appliqué et jamais tape à l’œil. Sa réalisation est d’ailleurs d’une classe folle avec de superbes plans et des mouvements bien classieux. Il va même se permettre d’inclure une scène inédite presque poético-macabre avec ce cheval terrorisé se jetant à la mer pour être broyé par les moteurs d’un bateau. Balancé comme ça, ça pourrait passer pour une faute de gout mais la scène est suffisamment onirique pour démarquer à elle seule le film du simple exercice de copié collé horrifique. Encore une fois, Ringu VS le cercle accouche d’un match nul puisque deux ambiances se télescopent et se complètent malgré tout. L’original et son approche épurée de l’horreur fait mouche à maintes reprises face à un remake plus posé répondant à de nombreuses questions restées en suspens tout en étoffant la dramaturgie autour de la mère et du fils. C’est cet aspect que l’on pouvait reprocher à l’original qui perdait une vraie humanité au profit d’une terreur gérée de façon chirurgicale.

De plus, le film est illuminé par une Naomi Watts traversant le film avec une fragilité magnifique. Le film repose sur elle. Sa prestation discrète et à fleur de peau participe grandement à la volonté générale de proposer un vrai drame horrifique plutôt qu’un simple scary movie. Par ces qualités, le cercle fait partie des quelques remakes nécessaires complétant à merveille leur ainé.

[Alegas]

Je l'aime bien aussi ce remake.

[Pathfinder]

Yep, meme sa suite est sympathique malgré l'horrible séquence des cerfs.

[Killbush]

De toute façon, faire plus naze que le Ring 2 japonais, fallait le faire !