[Waylander] Mes critiques en 2012

[Mark Chopper]

Je confirme : tu es le seul.

Woo s'inspire de Melville, Kurosawa, Peckinpah, Chang Cheh... Mais pas de McT ou Cameron. Jamais je n'ai pensé à ça en voyant ses films.

[Heatmann]

Je suis seul à penser que Hard boiled contient des influences T1 et T2 + die hard ?

Oui

ouai desoler , la pareil quoi

[Waylander]

Je confirme : tu es le seul.

Woo s'inspire de Melville, Kurosawa, Peckinpah, Chang Cheh... Mais pas de McT ou Cameron. Jamais je n'ai pensé à ça en voyant ses films.

Nan mais sérieux l'attaque de l’hôpital, les ralentis sur les paquets de fleurs qui contient un gun, les flics en bas ud batiment qui ze font shooter par des mitraillettes puis par une roquette, les teintes de la photo et le ocup des otages avec les héros qui se faufilent en dézinguant à tout va pour les sauver désolké mais on pense clairement à T1 (l'attaque du commissariat) , t2 et die hard quoi. En plus pour ce film je pense clairement que Woo s’inspire bien plus du côté US que français ou que Peckinpah etc...auxquels il reprend une thématique et une technique. Enfin Melville il a jamais fait de films d'action bourrin , Kuroswawa non plus. Là je parle d'influence liée au film d'action et je suis persuadé d'avoir raison. En plus les dates correspondent , tout est bien sortis avant hard boiled. Là je parle pas d'influences pour la carrière entière mais juste pour ce film. Revoyez le sérieux. On dirait que ça va fais chier que je dise qu'un réalisateur asiat se soit inspiré des US. Je vois clairement du Mc tiernan (par exemple) chez Woo pour Hard boiled.

[Scalp]

En terme de cadrage et découpage, McT et Woo c'est vraiment l'opposé.

[Mark Chopper]

On dirait que ça va fais chier que je dise qu'un réalisateur asiat se soit inspiré des US.

Je reconnais l'influence de Peckinpah, donc non

J'ai acheté le DVD cette semaine, je le reverrai bientôt... Mais je ne doute pas un seul instant de ce que je réfute.

Pour l'influence de Kurosawa, l'explication est à 2'30 :

[Waylander]

Je parle pas de plagiat aussi arrête te conneries mais l'univers et les scènes d'actions (batiment, la nuit, la pète de partout, les héros tête brulées, les répliques que Tequila sort alors qu'il est seul et elles ont un ton ironique à chaque fois). En plus le découpage je vois pas en quoi il est opposé. Mc t est juste largement moins nerveux. Là je parlais plus d'univers et environnements des scènes d'actions. J'ai pas parlé de pompage mais ça me parait flagrant quoi à trop de niveaux pour t1 t2 et die hard. Je sais pas ce qu'il vous faut là.

[Waylander]

On dirait que ça va fais chier que je dise qu'un réalisateur asiat se soit inspiré des US.

Je reconnais l'influence de Peckinpah, donc non

J'ai acheté le DVD cette semaine, je le reverrai bientôt... Mais je ne doute pas un seul instant de ce que je réfute.

Bah écoute le paquet de fleurs qui cache une arme, l'écriture du perso de Tequila, tout ce qui se passe dans l’hôpital et quelque autres détails si tu penses pas à Die hard t1 et 2 ... Après peut-être que c'st du hasard mais ça ressemble énormément et les dates collent (t2 : 1991 hard boiled : 1992 et vu le succès mondial de t2 voilà quoi...difficile de pas l'avoir vu pour Woo). Je parle d'histoire hein ni des thématiques mais de quelques plans, scènes et découpage de celles-ci. edit: bon ba hj'ai fouillé le net et ça va je suis pas le seul cinéphile à penser ça. Je vous merde.

[Mark Chopper]

J'ai vu A toute épreuve deux fois et n'y ai jamais pensé. Comme je te l'ai dit, j'y réfléchirai après l'avoir revu.

Mais pour le moment, je maintiens mon désaccord qui n'est, en aucun cas, motivé par une quelconque américanophobie. J'apprécie les Terminator et j'adule McTiernan depuis l'enfance, donc ça ne me gênerait pas qu'un réal que j'apprécie comme Woo s'en soit inspiré et, le cas échéant, je le reconnaîtrais sans peine.

[Waylander]

Sur le net il y a 2-3 débats sur le coup des fleurs dans le paquet justement (apparemment l'idée existait déjà ) et bons nombres de cinéphiles comprennent Hard boiled à die hard et les Terminator. J'ai vu tout ça et je trouve que ça ressemble beaucoup par moment.

[Killbush]

Chez Woo, les influences majeurs en terme de mise en scène, c'est plutôt Peckinpah et Chang Cheh, par contre on peut faire un rapprochement avec Die Hard dans le sens où ce sont deux films qui ont profondément changer la façon de filmer l'action pour les années suivantes. Pour Woo, c'est son baroud d'honneur à Hk et il a voulu mettre toute la flamboyance de sa mise en scène dans ce monument de jouissance cinématographique et qui reste à mon goût le plus impressionnant des films d'actions jamais tournés !

[Waylander]

Vous ne me citez que des influences que Woo "avoue". Moi je parle d’influences qui sont soient inavouées, soient involontaires mais j'ai du mal à croire que Woo n'ait pas pensé à T1 et T2 en faisant Hard boiled. Bizarre que personne ne soit d'accord alors que sur la toile ça en parle un peu (sur mad par exemple).

[Scalp]

Pour lu et vu une tonne d'interview et de bonus de Woo, je peux t'affirmer que Cameron n'est nullement une influence même pour un tout petit emprunt.

[Waylander]

Si tu le dis.

[Waylander]

Soif du Mal sans critique mais : Superbe mise en scène avec un sacré plan séquence d'introduction et des acteurs formidables même si l'histoire est pas passionnante et le enjeux très secondaires. Je me demande si le personnage de Wells et son background puis de déchéance ne forment pas une allégorie de sa propre vie. Je retiens surtout la réalisation en avance sur son tempos et très riche d'idées, de plans, de mouvements de caméras... bon sinon c'est vraiment bien écrit niveaux personnages et dialogues.

[Waylander]

Alors que Disney avait signé ses plus grands chef d'oeuvres devenus de grands classiques dans l'animation traditionnelle, Ralph Bakshi se démarquait complètement par son travail atypique et déjanté visant un public adulte dégouté de la niaiserie et des chansons à la pelle qui gavait un public potentiellement avare en larmes et empathie pour des personnages sans nuances. Les sorciers de la guerre est une œuvre bizarre, complètement décalé , satyrique, pots-apocalyptique, fantasy et ô combien déluré grâce au style visuel saugrenue et burlesque de son réalisateur. pourtant, le tout sonne comme une faute de goût incroyable et malgré l’ambition de Bakshi à s'opposer littérairement aux dessins-animés pour enfants, il se perd dans un design et des choix de couleurs improbables assez moches (c'est voulut mais n'empêche) et une animation ringarde. L'histoire est une bonne grosse parodie du genre fantasy et de Disney et tous le codes sont rompus: la belle fée à des gros nichons et ses dialogues sont tendancieux, pas vraiment de héros, le sorcier "gentil" est un fumeur de cigare et qui boit, les méchants sont une allégorie fortement appuyée des Nais et d'Hitler et en toile de fond il y a ce fameux conflit hippie/technologie, liberté/esclavagisme, nature/urbanisation et enfin le pouvoir hypnotique des images animées dont se sert le grand méchant pour déconcentrer ses adversaires afin que ses armées les abattent facilement. pour toutes ces raisons, le dessin-animé du cinéaste est un furieux rentre dedans et briseur de tabous : c'est parfois violent, c'est moche mais ça a quelque chose d'authentique et jouissif sans pour autant passionner les foules. L'écriture est à chier, tout va trop vite, ça dure 1h14 , tout est d'un mauvais goût prononcé (mais volontaire) et c'est quand même assez spécial. Anachronique, farfelu, à l'ouest, drôle, nawak mais finalement peu attachant, vite vu vite oublié et en fait, tout ce que certain vont détester formera tout simplement ce qui fait en réalité la force de ce dessin-animé. Soit on aime soit on déteste. Personnellement je n'aime pas du tout mais j'y vois clairement de donnes intentions. un genre de gros FUCK à une époque, à un genre et des codes redondants, des histoires trop manichéennes etc cie...là c’est vraiment une grosse satyre au fond pertinent mais c'est devenu très vieillot. Pour autant, techniquement, la rotoscopie est une putain d'idée qui permet quelques passages très dark et qui insuffle de l'épique à souhait, une ambiance ténébreuse et funeste où la guerre prend une dimension cauchemardesque mais le décalage visuelle est trop important avec le reste qui ressemble au Chninkel. une grosse blague qui ne mérite pas forcément d'être vue. Pour que Ralph signe ensuite l'adaptation du SDA , son amour pour le genre devait être aussi fort qu'atténué par ce qui l'y agaçait ce qui l'amena donc à réaliser ce gros foutoir. A noter l'intro avec dessins figés et voix-off qui conte le background de l'univers (qui est la Terre en fait) comme meilleur dscène du métrage avec les passages rotoscopiques.