[Waylander] Mes critiques en 2012

[Killbush]

Excellente critique pour un putain de film qui prend aux tripes, j'ai déjà hâte de te lire sur Rocky Balboa

[Heatmann]

eh ben , ca fait vraiment plaisir a lire deja que tu fasse un peu plus de critique , mais en plus la le choix du film ( ben ouai les rocky c'est toujour un peu une part de nous , c'est un copain , c'est simple , c'est beau .. ) .
tu decrit bien les emotion qui passe a travers l'ecran de part ces perso si vrai et proche de nous ( pis sly a tout mis dans sont script . de lui meme et de sont experience similaire ) et qui nous ateigne au plus profond . et pis l'association au fameux theme de conti , la c'est du genie , la legende du cinema , un truc qui reste en tete

[Alegas]

Encore un western assez novateur ne serait-ce que par ses multiples aspects : le côté "divertissement" bien sympa au rythme efficace , le côté précurseur d'Agence tout risques (Lee Marvin chemise bleu, charismatique, cheveux blancs et cigare = le black de l'équipe)) où 4 hommes possédant chacun une spécialité et une personnalité et vont s'associer pour pauvre une belle dulcinée kidnappée par un révolutionnaire mexicain. Au programme : chevauchée vers la frontière puis au Mexique donc paysage rocailleux, montagneux et désertique , légères fusillades (à côté de la Horde Sauvage le film fait pâle figure et c'est un des défauts du film), personnages charismatiques (le chef de la révolution aurait mérité plus de place mais le final avec Lancaster demeure bien écrit avec des répliques de Raza très pertinentes sur la révolution : " La révolution est comme une grand histoire d'amour. Au début c'est une déesse [...]La révolution n'est pas une déesse, c'est une putain. Jamais pure, jamais sainte, jamais parfaite. Alors on s'enfuit. Trouver un autre amour, une autre cause. Des histoires rapides, sordides. De l'envie , mais pas d'amour. De la passion , mais pas de compassion. Sans amour, sans cause, nous ne sommes rien. Nous restons car nous croyons. Nous partons car nous perdons nos illusions. Nous revenons car nous sommes perdus. Nous mourrons car nous nous sommes engagés."


Casting 5 étoiles même si Robert Ryan demeure toujours le même avec son regard pensif et son côté plus humaniste (le fait qu'il aime les cheveux et ne veut pas les tuer au point de plus s'en occuper plus que ses amis), Woody Strod trop peu présent et peu de dialogues mais son perosnnages de pisteur est sympa tout comme son talent pour le tir à l'arc (repris plus tard dans Keoma), Marvin en chef désabusé professionnel et très sérieux, la mine grave dont le code d'honneur n'est pas totalement brisé et qu'il compte même récupéré grâce à sa mission et Lancaster en vieil ami de Marvin et de la cause Mexicaine dont les idéaux ont été balayés au profit de l'argent et des femmes. C'est lui qui apporte le côté le plus attachant du film. cardinale est comme d’habitude magnifique et son personnage est plutôt subtil, prêt à tout pour arriver à ses fins comme elle le dit avec hargne à ses "sauveurs" devenus malgré eux kidnappeurs car plus l'histoire avance plus Raza se révèle être innocent. La femme n'est pas son otage et c'est l'amour qui conduit ses actes désormais. Le film est vu à travers les 4 cow-boys mais le révolutionnaire devient peu à peu le véritable héros de la femme. La mission n'était donc qu'un prétexte venu d'un magnat du pétrole texan pour tuer un révolutionnaire et récupérer une femme dont le regard et la beauté peuvent rendre fous ceux qui osent trop s'attarder à leur effet hypnotique. Les hommes de l'ouest sont donc bernés par leurs successeurs capitalistes sans morales ni valeurs et deviennent plus fidèles à une cause qui n'est pas la leur.

Les musiques ressemblent pas mal à celle des 7 mercenaires dont Les professionnels peut être vu comme un mix avec La Horde sauvage. Dommage que la mise en scène soit si basique mais le capital sympathie et le fond demeurent attachants. Le vrai défaut demeure la relation entre les 4 hommes finalement pas développée du tout à part le background Lancaster/Marvin et on sent du coup pas vraiment l'amitié qui les unit au fil de l'aventure mais l'honneur et la loyauté sont au rendez-vous.

[Dunandan]

N'en déplaise aux plus ardents défenseur du film, The Killer est d'une lourdeur telle qu'on peut se permettre d'y voir un mélange mal foutue entre romantisme, intimisme, action et film policier. Les flash backs sans émotions car sans aucun background derrière du à un film qui va bien trop vite (le montage est super cut quand même) et les arrêts sur image ringards des personnages qui sourient, les musiques pathos en veux tu en voilà et le ton souvent pompeux, mélodramatique bien trop appuyé (putain ce piano à la con, la nana stressante et cette love story à laquelle on ne croit pas du tout) ou encore la gayfriendly parfois ridicule...c'est chaud quand même. Bon le scénario ça reste simple, c'est fouille strictement rien mais on a un super casting (à part la nana et les méchants de base). Bon et puis ce tueur qui dès le début du film se met à "douter" de son métier c'est bien trop rapoide. Le traitement est pas subtil pour un sou. La réalisation très inégale : c'est peut-être du au dvd mais putain il y a de ces changements dans la photographie Bon et puis même si les gunfights arrachent, bah le reste c'est sympa sans plus. Il y a pourtant une putain de sacralisation de l’ambiance et du personnage principal. Ça tue. De son icône (le tueur) Par contre il faut reconnaitre que Woo a du style, il brise des codes et se trouve un univers propre mais je ne trouve vraiment pas son "mix" réussit. Je trouve même que Gans a bien plus de gueule avec Crying Freeman (bon ok tout est pompé à Woo et pas mal sur The killer d'ailleurs). Des balles à l'infini, des gunfights improbables, du pathos à mort, de la gayfriendly qui sort de nulle part, du romantisme too much mais une paire de couilles et un univers qui a largement influencé le cinéma américain d'action même si Woo lui-même s'inspire par exemple de Peckinpah. Le film possède une certaine classe néanmoins un peu brouillonne

[Mark Chopper]

Je ne comprendrais jamais ceux qui voient du gay friendly dans l'illustration de l'amitié chez John Woo.

J'ai dû zapper la version uncut où Chow Yun-fat enculait Danny Lee.

[Waylander]

Parce que ça tombe comme un cheveux sur la soupe, parce qu les mecs se font des sourires de pédales, parce qu'ils se tapent sur l'épaule comme s'ils s’apprêtaient à s'embrasser et parce que les mecs s'avouent trop facilement leurs sentiments sans retenues (à l’inverse de la horde sauvage où c'est le spectateur qui comprend l'amitié des persos sans jamais qu'on les voient se mettre des doigts dans le cul). Et chez Peckinpah il y a un background qui fait que ça nous touche, qu'on comprend, qu'on "ressent".

[Scalp]

Combat avec un gars face à une horde armé jusqu'au temps, tu vas voir si ça va pas devenir ton pote pour la vie après ça ( oue faut du vécu pour comprendre )

[Mark Chopper]

Des sourires, des tapes sur l'épaule... Et ils veulent s'enculer ?

Allô, Docteur Freud ?

[Killbush]

Perso, ça m'a jamais dérangé non plus l'amitié virile chez Woo, c'est une de ses grandes thématiques et un parti pris audacieux je trouve pour des films que l'on a souvent vendu uniquement sur la débauche d'action (en France du moins)

De toute façon Woo c'est un grand et pis c'est tout

[Scalp]

Woo fait des films naïf, il est très croyant et il croit beaucoup à des valeurs simple comme l'amitié, c'est un thème récurrent chez lui alors quand on est mauvaise langue on y voit du gay friendly, mais bon c'est pas parce que 2 mecs sont pote qu'ils veulent automatiquement se fourrer ( enfin ça dépend ptet des mecs aussi )

[Waylander]

Non mais c'est le ressentit que j'ai désolé mais les sourires venus de nulle part (les mecs se connaissent pas, leur rencontre date de 2 jours et ils sont les meilleurs potes du monde à se dire ouvertement qu'ils se kiffent, se respectent etc...je préfère le non-dit tout simplement). Ok la fin les rapprochent et là c'est déjà plus raisonnable vu ce qu'il se passe mais c'est pas subtil et trop peu développé pour qu'on y croit ou qu'on s'y attache. Et puis Woo insiste avec pleins de flash back qui n'ont aucune putain d'efficacité: genre le mec c'est comme si il se rappelait d'un truc de 10 ans mais en fait c’est un truc de 2h et le ralentit, la musique pompeuse etc..essayent de te toucher alors que ça fait plus ridicule et gratuit qu'autre chose.

[Mark Chopper]

Bah en fait, tu me sembles, à te lire, complètement hermétique à son style/ses thématiques.

Tu as vu A toute épreuve et Le Syndicat du crime ? Avec ce dernier, ça passerait peut-être mieux.

[Waylander]

Bah clairement que non. L'amitié homme/homme j'adore, l'honneur, les tueurs à gages etc...mais clair que le côté romantique ça me saoule alors que dans Crying Freeman j'adhère totalement (faut dire aussi que je trouve la nana bien mieux écrit che gans et 10x mieux interprétée). Après j'aime juste pas le traitement de Woo sur ces thématiques. Pas the killer en tout cas. Cela dit il y a pleins de bonnes choses dans le film.

[Scalp]

J'ai l'impression aussi que tu te poses beaucoup trop de question, genre quand tu dis c'est trop rapide qu'il veule arrêter son métier de tueur, pourquoi c'est trop rapide ? on comprend que ça doit faire quand même un bon moment qu'il fait ce job et qu'il a atteint le point de non retour lors de son dernier contrat.
Et niveau amitié celle de Jeff et Sidney est quand même très bien écrite, là tu peux pas dire le contraire.

[Waylander]

C'est pas la relation avec Sydney qui me gène mais celle avec le flic et la nana.