[Caducia] Mes critiques en 2012

[Scalp]

Oui.

[Heatmann]

et la ont peut pas venir chier sur le remake aussi pourri soit-il puisqu il est realiser par le realisateur du film d'origine

[Jimmy Two Times]

Putain, j'avais même pas fais gaffe. C'était sympa l'original. Le remake a l'air useless.

[Heatmann]

ben c'est affreux le remake us . on dirait un dtv cheapos a mort . le casting en a rien a foutre d'etre la . rourke est a gerber , statham cabotine comme un porc , winstone en roue libre ca va loin ... toute les nuance du film original sont effacer et on a un film debile quoi . les raison du "heros" sont a mourir de rire , les transition pue du cul , rien a sauver

[Dunandan]

Mystic River

Réalisé par Clint Eastwood Avec Sean Penn, Kevin Bacon, Tim Robbins Drame, Thriller - USA 2h17 - 2003

8/10

Synopsis

Jimmy Markum, Dave Boyle et Sean Devine ont grandi ensemble dans les rues de Boston. Rien ne semblait devoir altérer le cours de leur amitié jusqu'au jour où Dave se fit enlever par un inconnu sous les yeux de ses amis. Leur complicité juvénile ne résista pas à un tel événement et leurs chemins se séparèrent inéluctablement.
Jimmy sombra pendant quelque temps dans la délinquance, Sean s'engagea dans la police, Dave se replia sur lui-même, se contenta de petits boulots et vécut durant plusieurs années avec sa mère avant d'épouser Celeste.
Une nouvelle tragédie rapproche soudain les trois hommes : Katie, la fille de Jimmy, est retrouvée morte au fond d'un fossé. Le père endeuillé ne rêve plus que d'une chose : se venger. Et Sean, affecté à l'enquête, croit connaître le coupable : Dave Boyle...

Critique

Eastwood livre une œuvre intéressante et complexe réalisée avec finesse et surtout un joli travail sur la psychologie des protagonistes issu du roman de Dennis Lehane.

Le casting est de premier choix, où aucune des stars ne tire la couverture à elle, avec un bon équilibre et une fluidité de scénario qui repose surtout sur les 3 gamins issus du même milieu et du même quartier qui sont devenus trois adultes complétement différents : un père de famille torturé par un incident du passé, un ex-caid de la mafia, et un bon flic de Boston, mais en fin de compte les trois sont des sortes de zombie avec le lourd secret qui les hante. Eastwood traite le thème de la fatalité et des non-dits avec cohérence.

Le cadre de a ville de Boston et la façon dont elle nous est présentée tranche avec les grandes villes américaines et les grattes ciels, ici Eastwood nous plonge dans des quartiers modestes avec une population modeste qui ne rêvent pas de grand avenir dans ces banlieues banales sans ambition. Le cinéaste nous offre des travellings en hélicoptère au dessus de la mystic river, quelques plans sur le pont et le quartier décrépi avec une atmosphère assez calme et paisible avec une réalisation épurée. Une critique sous jascente sur la société US et la justice qui a toujours un métro de retard et impuissante vis à vis de la violence urbaine et la noirceur ambiante. Le superflus et la mascarade du défilé est là pour se voiler la face et oublier la triste réalité.
Pas mal de prises aériennes symbolisant une force supérieure omnisciente et la fatalité.

Le script est solide, permettant de dévoiler les névroses qui grignotent les personnages de l'intérieur et le lourd secret délivré au début du film restant omniprésent dans les pensées du spectateur mais dont les 3 hommes n'ont plus jamais reparlé depuis l'incident.
Dave Boyle (Tim Robbins) est bien entendu le plus marqué des trois, qui derrière une vie rangée et plutôt normal ressasse ce lourd passé dans ses pensées et ses rêves mais n'a jamais pu partager son lourd secret avec qui que ce soit. Kevin Bacon (Sean Devine) tout en justesse et sobriété interprète le seul personnage ayant quitté la ville et qui n'a pas subit de mauvaises influences et a pris un certain recul par rapport au passé. Sean Penn réalise la meilleure performance des trois, avec un homme déchiré entre douleur et vengeance avec ce rôle intense.

Le long métrage fait la part belle aux émotions profondes enfouies et qui ne sauront être soignées définitivement, mais uniquement soulagées par une violence aveugle et vaine. La descente aux enfers des personnages est en parallèle avec l'assombrissement de la lumière ambiante et une photographie grisarde. Protagonistes anéantis par les drames successifs essayant de survivre dans ce chaos.

Comme à son habitude, Eastwood prend son temps et le rythme narratif est assez lent avec certaines scènes non justifiées et qui ne servent pas le récit. Les dialogues sont en revanche de bonne facture et très justes et des personnages hantés par la culpabilité et la vengeance.
Plusieurs thèmes sont abordés, et Eastwood fait chevaucher le bien et le mal : Pédophilie, irresponsabilité de la jeunesse, misère sociale, vengeance aveugle.

Film assez bien mené sans esbroufe basé sur la direction admirable des acteurs et la réalisation épurée de Eastwood qui sur cette histoire dramatique dépeint une Amérique en perdition où la justice de la rue prédomine celle des tribunaux sous une atmosphère pesante et un regard pessimiste. Film poignant et prenant mais pas révolutionnaire.

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[caducia]

Mother's day

Réalisé par Darren Lynn Bousman Avec Deborah Ann Woll, Jaime King, Shawn Ashmore Epouvante-horreur, Thriller, Drame - USA 1h52 - 2012

6/10

Synopsis

Après un hold-up qui tourne mal, trois frères retournent chez leur mère. Lorsqu’ils arrivent devant la maison familiale, ils découvrent avec surprise que celle-ci appartient maintenant à quelqu’un d’autre. Ils prennent alors en otage les nouveaux propriétaires et leurs invités. Peu de temps après, la mère arrive sur place avec leur sœur Lydia. Au cours de la soirée, dans un crescendo machiavélique et terrifiant, la mère cherche à prendre le contrôle de la situation.

Critique

Réalisé par Darren Lynn Bousman à qui on doit quelques épisodes de Saw, nous ressort pas mal d'hémoglobine dans ce long métrage avec un bilan plutôt mitigé.
Le script de départ n'est pas trop mal avec une prise d'otages pas banale qui instaure une ambiance de malaise dès le départ avec un contraste profond entre la violence des actes et des scènes et le personnage de la mère de famille, qui dirige sa progéniture dans leurs faits et gestes lors de cette prise d’otages. Cette maman très BCBG (Rebecca De Mornay), style Bree Van De Kamp, très polie et attentionnée se révèle être une mère manipulatrice et perverse. Ce personnage décalé crée le décalage de ton et originalité du film.
Hélas, si le film tient à peu près la route au début, celà devient vite du grand n'importe quoi avec une multiplication des personnages, des twists et retwists à gogo, bref, le film devient un vrai foutoir et un sérieux manque de crédibilité s'installe. Il faut donc voir le film avec beaucoup de recul pour s'amuser plutôt qu'au 1er degré, mais étant donné que le film n'est pas très amusant et plutôt violent....

Les acteurs ne sont vraiment pas convaincants avec une brochette de jeunes acteurs pratiquement inconnus mis à part : Jaime King (Sin city, Blow, meutres à la st valentin), Shawn Ashmore (Les Ruines, X-men, frozen), Frank Grillo (le territoire des loups, warrior, prison break).
Mis à part F. Grillo qui sort un peu du lot, les acteurs sont très fades, sans intérêt des caricatures et on n'éprouvera aucune empathie pour eux.

Le film reste assez plaisant pour les amateurs de sang et autres boucheries, ce qui n'est pas trop mon cas...et ici, on peut dire qu'il y a de la surenchère en permanence et pour le coup celà devient assez ridicule. Néanmoins, le rythme du film permet de ne pas s'ennuyer malgré un bordel de situation constant, réservé aux amateurs de violence gratuite et de psychopathes.



Casting :
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Scénario :

[Alegas]

Desperado

Réalisé par Robert Rodriguez Avec Antonio Banderas, Salma Hayek, Steve Buscemi Western, Action- USA 1h47 - 1995

6.5/10

Synopsis

Au nord du Mexique, Desperado, le guitariste à la gâchette facile, parcourt le pays pour venger sa bien-aimée, abattue par un puissant trafiquant de drogue. Sa route est jonchée des cadavres de ceux qui ont tenté de l'arrêter ou n'ont pas répondu à ses questions

Critique

Film de R. Rodriguez...par contre, je n'ai pas vu son premier film "le mariachi" donc je ne sais pas si desperado est le remake version us ou une suite mais c'est le même personnage.

Le film n'a pas un scénario très élaboré, on peut même dire que c'est le minimum syndical et qu'il tient sur 3 lignes (déclinaison des mille et une façons de tuer un homme) mais la magie du film opère de part son ambiance, son casting et l'action, néanmoins c'est loin d’être un chef d’œuvre.

"Desperado" est un peu le film référence du cinéaste car dans le reste de sa filmo il fait un peu du copié / collé de ce long métrage, en reprenant les mêmes acteurs (surtout les rôles secondaires), les mêmes styles de personnages, et le même style de violence gratuite qui part dans tous les sens. On pourra voir que le réalisateur est un peu paresseux et évite de trop renouveler ses castings et équipes de tournage ou veut peut être simplement faire bosser ses fidèles potes et à faire apparaitre son pote Tarantino de façon quasi systématique.

Antonio Banderas incarne ainsi "el mariachi", teint basané, costume typique avec éperons et scorpion à la drive dans le dos et la fameuse guitare. Banderas assure pas mal dans le rôle à cette époque et donne une belle énergie au personnage mais niveau expression faciale son jeu reste (et restera) limité. C'est donc surtout dans les scènes d'action que Rodriguez peut utiliser son acteur principal avec brio, sinon son acteur est "caliente" comme il le faut, et typé latino comme faut qui assure au niveau chorégraphie de combats tordus à la J. Woo. Son personnage rappelle celui de Clooney dans "une nuit en enfer" avec la même silhouette et le même style.

Salma Hayek (Carolina) n'était pas mal du tout dans ce film, c'était avant la case chirurgie elle faisait assez fraiche et naturelle et une belle symbiose avec Banderas qui constitue le principal intérêt du film surtout dans quelques scènes dénudées du film.

L'ambiance mexicaine est bien présente et Desperado assure la dépaysement de part ses décors misant sur les recoins glauques du pays et les troquets habités par de charmants locaux. Les personnages patibulaires constituent aussi le coté fun du film on y retrouve Danny Trejo dans un rôle quasi identique au futur "Machete" (encore du recyclage de la part du cinéaste) ou encore Cheech Marin. Le "méchant" Joaquim de Almeida (Fast and Furious V) n'est pas très marquant ni charismatique.

Le film possède un certain coté humoristique par son coté action et surtout la surenchère permanente qui rend les situations pas du tout crédible, certes en moindre mesure ici en comparaison avec "Une nuit en enfer" ou "planète terreur". Dans desperado, un regard de travers et c'est le gunfight général avec un seul survivant à l'arrivée. Le degré de violence et de folie restant tout de moins assez maitrisé par rapport au reste de sa filmo.

Sinon on peut dire que les dialogues sont assez pitoyables en pauvreté intellectuelle et en niaiserie et que Rodriguez pense rendre le spectateur intelligent en insérant une bibliothèque dans le récit mais çà s’arrête là. Mais on sait bien qu'on est pas venu parler philosophie mais plutôt que Banderas dézingue tout ce qui passe et la mission est accomplie et plutôt réussie assurant le spectacle de façon assez fluide et originale, mais dommage que le cinéaste n'ait pas su trouver de l'inventivité dans la suite de sa filmographie.
Je regrette aussi la mise en valeur des paysages qui est vraiment minime, dommage que l'action se passe pratiquement que dans des décors qui font carton pâte et que le cinéaste n'ait pas exploité les grands espaces mexicains pour y insérer quelques jolis plans. Le montage est aussi un peu agaçant.

Film très décontracté et décomplexé à regarder pour le fun et l'exercice de style de Rodriguez qui à l'époque avait encore pas mal de magie créative dans les doigts. Violence exacerbée et règne du second degré, pas très subtil mais bonne humeur et divertissement garantis.

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[Mark Chopper]

Un sacré film de fainéant, en effet. Et la suite est encore pire.

Rodriguez n'est bon que lorsque Tarantino ou Frank Miller sont là pour lui dire quoi faire.

[Dunandan]

C'est le meilleur des trois Desperado Sinon son meilleur film demeure, et de loin je trouve, Une nuit en enfer.

[Hannibal]

Pour moi c'est un méga plaisir coupable celui là!
La scène du bar!

[Dunandan]

Ah oui j'avoue, qui sera honteusement plagiée dans Sonatine (le roman) qui est une grosse daube en passant ...

[caducia]

Once Fallen

Réalisé par Ash Adams Avec Brian Presley, Ed Harris, Keegan Thomas Policier - USA 89 min - 2009

3/10

Synopsis

L'histoire d'un homme qui sort de prison après cinq ans de détention et bien décidé à changer de vie. Il a maintenant un enfant, né pendant qu'il était en prison. Il lui reste différentes choses à régler et il désire faire la paix avec son père...

Critique

Film qui bénéficie d'un excellent casting avec Ed Harris qui est toujours d'une rare justesse et charismatique, ainsi que le jeune Brian Presley, acteur très prometteur et agréable à regarder ce qui ne gâche rien. A noter aussi dans un petit rôle, la présence de Sharon Gless (Cagney et Lacey, Nip/tuck).
Le scénario est très inégal avec un principal intérêt pour le tout début du film et le twist final très touchant, mais entre les deux il ne se passe pas grand chose, que des longueurs, aucune originalité, rien pour attiser la curiosité du spectateur. Bref, un film où on se triture les méninges pour pas grand chose.
Réalisation vraiment pas terrible, mais pas étonnant vu le réalisateur qui est plus un acteur qu'un réalisateur en fait. Vraiment soporifique sans intérêt.

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[Alegas]

Miller's Crossing

Réalisé par Joel Coen Avec Gabriel Byrne, Marcia Gay Harden, John Turturro Comédie dramatique, Drame, Policier - USA 2h02 -1991

8.5/10

Synopsis

En pleine période de Prohibition, Tom Reagan est un truand respecté qui travaille pour Leo l’Irlandais. Un mafieux qui, malgré son déclin, tient la ville sous une poigne de fer. Par amour pour Verna, Léo protège Bernie, le frère de cette dernière. Mais Bernie est un gagne-petit qui fait capoter les affaires de Caspar, un autre parrain particulièrement puissant. Pour éviter qu’une guerre des gangs éclate, Tom échafaude une véritable machination qui consiste à infiltrer le gang de Caspar. Mais devant les trahisons multiples et les règlements de comptes à répétition, la situation dérape...

Critique

Film très intéressant de Joel Cohen en collaboration avec son frère, qui nous livre un savant mélange de film de gangsters, avec pas mal de scènes dramatiques violentes, mais aussi pas mal de touches de comédies par le coté décalé et absurdes de certaines scènes.

De nombreux points forts concernant le film, et assez peu de points négatifs.
Tout d'abord un casting assez extra d'acteurs qui ont des têtes qu'on n'oublie pas. Gabriel Byrne (Tom Reagan), cet immense acteur Irlandais qui hélas se fait de plus en rare au cinéma a un rôle en or et est la clé de voute film campant un personnage froid et distant, qui n'aime pas se salir les mains, plutôt réservé qui ne se livre pas trop sur ses sentiments mais son coté romantique et sensible va lui jouer des tours. Interprétation remarquable, avec un rôle très strict qui contraste avec l'extravagance d'autres protagonistes.
John Turturro, et bien je dois dire que cet acteur joue un peu toujours de la même façon, c'est loin d’être un jeu fin et subtil mais c'est efficace tout de même, il interprète une belle ordure : "le juif", excellent ! Jon Polito, que je ne connaissais pas mais huileux et aux yeux globuleux à souhait , est aussi un personnage très caricatural réussi. Je trouve juste le personnage féminin un peu faiblard, pas très sexy.

L'ambiance du temps de la prohibition est très bien reconstituée avec pas mal d'éléments classiques du genre : bookmakers, flics corrompus, femmes fatales, mitraillettes, flingues, whisky. Les frères Cohen ont un sens aigu du détail : lumières tamisées, du mobilier art-déco, des feutres mous...
On est pas dans l'ambiance de "Casino" niveau mafia, mais c'est plus une ambiance de manipulations et trafics de rues qui se font presque au grand jour puisque tout le monde est au courant.

Le script permet de garder le spectateur en haleine car le nombre de protagonistes est raisonnable permettant de suivre l'histoire et les trahisons et fausses pistes font qu'on ne s’ennuie pas et que l'intrigue complexe reste claire dans l'esprit du spectateur. Sur un fond dramatique mafieux, les frères Cohen apportent leur touche avec des éléments détonants et discordants qui rendent le film unique, mais sans sombrer dans le ridicule ce qui est loin d’être évident. Une ambiance à la "snatch" des années 30 avec des intrigues sous jascentes entremêlées, des personnages à gueules et à surnom, la réalisation en 100 fois mieux bien sur.

Scènes de violence crues, trouvailles visuelles, humour noir, répliques grinçantes, les personnages qui pètent les plombs de façon inopinées apportent le coté étrange et original au long métrage.
(en plus, je ne sais pas si c'est fait exprès mais les acteurs qui font les morts bougent encore... )
La réalisation est assez irréprochable, gros travail du cadrage et de la lumière, nous faisant voyager dans les villes enfumées où dans les sous bois ensanglantés. Gros travail sur les costumes d'époque et les accessoires qui sont mis en valeur, de même que les décors confinés avec comme directeur photo Barry Sonnenfeld . Une musique minimaliste de Carter Burwell agréable qui permet de sublimer les plans inspirés de toute beauté (plan sur les arbres, l'envol du chapeau).

Film noir assez détonant jouant sur les contrastes des personnages (leur personnalité, leur différence de niveau intellectuel), de la réalisation classique aux scènes truculentes violentes et soudaines. Le rythme n'est pas très soutenu alternant des scènes contemplatives et des scènes jubilatoires servi par un brillant casting.

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[Logan]

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[Creeps]

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