[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Tyseah » Mer 07 Mar 2012, 22:56

Et quel est ce titre incomplet sous lequel est référencée la critique de Jipi?
Tyseah
 

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mer 07 Mar 2012, 22:58

Quai des Brumes.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49977
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Tyseah » Mer 07 Mar 2012, 23:09

Et tu pouvais pas rentrer ce titre et ensuite nous le dire? Comme ça on aurait ajouté "(Le)" et on aurait pas eu à corriger le titre ET attacher ta critique. Banane.
Tyseah
 

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mer 07 Mar 2012, 23:11

:oops:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49977
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Mer 07 Mar 2012, 23:20

Violent le mec. :mrgreen:
See ya in another life brother !
Avatar de l’utilisateur
comICS-soon
Godzilla
Godzilla
 
Messages: 13461
Inscription: Dim 13 Mar 2011, 17:17
Localisation: Tribune Jonquet - Reims

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Criminale » Mer 07 Mar 2012, 23:46

:eheh:
Avatar de l’utilisateur
Criminale
Alien
Alien
 
Messages: 6388
Inscription: Lun 15 Fév 2010, 09:11
Localisation: Bloc B3 Paname

Lenny - 7,5/10

Messagepar Alegas » Ven 09 Mar 2012, 21:40

Image


Lenny de Bob Fosse

(1974)


Une très bonne surprise de la part d'un film dont je n'attendais finalement pas grand chose. Lenny, sorti en 1974, est tout simplement le premier et unique film de Bob Fosse qui ne soit pas une comédie musicale. Un virage dangereux donc pour le réalisateur de Cabaret qui fait preuve ici d'une maîtrise totale de son sujet que ce soit par la forme ou par le fond. Se penchant sur la vie mouvementé de Lenny Bruce, comique de stand-up américain qui choquera énormément à l'époque, étant le premier à utiliser dans ses histoires des mots jugés à l'époque trop incorrects, Lenny se révèle être un biopic passionnant de par sa volonté d'offrir une œuvre atypique. Ainsi, par la narration éclatée (faites de témoignages, d'extraits de représentations avant la mort du comique et d'une vision linéaire de son passé), l'utilisation du noir et blanc (qui sied à merveille à Bob Fosse, réalisateur s'exprimant souvent par les contrastes visuels) et la présentation crûe du personnage (souffrant d'une jalousie compulsive et jouant de façon cruelle avec les sentiments de sa femme, comme souvent chez Fosse le personnage est un véritable paria de la société, allant jusqu'au bout de ses idéaux), Lenny est véritablement un film étrange qui possède un pouvoir d'attraction et de séduction assez étonnant. Difficile de ne pas être pris dans la storyline judiciaire du métrage et de ne pas souscrire à la cause de Lenny Bruce, représentant étonnant de la liberté d'expression qui changera énormément les choses.

La grande force du film, c'est bien évidemment la prestation géniale de Dustin Hoffman qui trouve là son meilleur rôle (et c'est un fan du bonhomme qui parle) via un travail sur la voix très impressionnant, donnant une toute autre ampleur aux séquences de stand-up mais aussi les scènes d'émotion (à ce titre, la scène du procès final est géniale, ou comment retranscrire parfaitement l'impuissance de la bonne volonté face à un système renfermé sur ses positions). Autre qualité du film, la découverte de Valerie Perrine qui, hélas, n'a pas vraiment une filmographie très fournie. Enfin, comme toujours chez Bob Fosse, le final très nihiliste révèle une vision très noire de la société et du monde en général, les cinq dernières minutes sont dignes des plus grands moments de noirceur de Cabaret. Bref, un excellent film de Bob Fosse qui prouvait encore ici son talent indéniable, signant avec Lenny pas moins d'un des biopic les plus intéressants jamais réalisés et qui aura clairement une influence sur quelques productions du genre, dont particulièrement le Man On The Moon de Milos Forman.


7,5/10
Critiques similaires
Film: Lenny
Note: 7/10
Auteur: nicofromtheblock

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49977
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Maison du docteur Edwardes (La) - 3/10

Messagepar Alegas » Sam 10 Mar 2012, 19:24

Image


Spellbound (La Maison du Docteur Edwardes) de Alfred Hitchcock

(1945)


L'un des Hitchcock qui me tentait le plus à première vue et c'est clairement une énorme déception. Pourtant les attentes avaient de quoi être grandes étant donné que le scénario permettait enfin à Hitchcock de s'exprimer librement sur le monde de la psychanalyse, mais finalement on se retrouve avec une énième histoire de meurtre qui non seulement se révèle bien moins intéressante que ce que le réalisateur a pu nous habituer mais en plus elle est extrêmement prévisible (le twist final que l'on voit venir comme le nez au milieu de la figure). C'est bien simple, tout sonne faux dans ce film, que ce soit les situations, les relations entre personnages ou encore les interprétations (j'ai rarement vu Gregory Peck aussi mauvais, le registre victime neuneu ne lui va pas du tout) et du coup difficile de ne pas s'ennuyer devant un récit jamais audacieux. Quelques fulgurances de mise en scène sont parfois visibles (le suicide final avec vue subjective et surtout la séquence de rêve supervisée avec l'aide de Salvador Dali est vraiment excellente, d'ailleurs je suspecte Spielberg d'avoir repris un des plans pour son Minority Report) mais cela ne suffit pas pour sauver Spellbound qui est de loin l'un des Hitchcock les moins réussis que j'ai pu voir avec Mary et Rope. A éviter donc, sauf pour les fans hardcore du cinéaste.

NOTE : 3/10
Critiques similaires

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49977
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Territoire des Loups (Le) - 8,5/10

Messagepar Alegas » Dim 11 Mar 2012, 00:40

Image


The Grey (Le Territoire des Loups) de Joe Carnahan

(2012)


Quand Joe Carnahan revient sur les écrans après un décevant A-Team pour un projet nettement plus personnel, on retrouve avec plaisir le réalisateur de l'excellent Narc, un réalisateur qui non seulement ose tenter des approches différentes dans des genres codifiés mais qui, en plus, y arrive de fort belle manière. On se retrouve donc ici devant un survival d'apparence tout ce qu'il y a de plus basique avec des protagonistes démunis devant un adversaire de taille (ici la nature, ni plus ni moins), mais là où Carnahan aurait pu se contenter d'offrir un spectacle à son public, il ose livrer le survival le plus profond en terme de thématiques. Ainsi, via une introduction magnifique, Carnahan pose d'emblée la vision nihiliste de son métrage, l'histoire d'un homme qui, après avoir tout perdu, n'attend que son dernier combat avant de pouvoir en finir en paix. Même si les personnages qui l'accompagnent sont très importants à leur manière, le point central du film reste clairement le personnage de Liam Neeson qui vit là à la fois le deuxième plus grand combat de sa vie (le premier étant montré furtivement par quelques flash-back) mais qui se remet aussi totalement en question, que ce soit sur sa vision de la condition humaine, de l'homme par rapport à la nature, de l'homme par rapport à la foi et tout simplement sur le but même de sa propre existence.

Ainsi, The Grey serait en quelque sorte le premier survival aux accents de psychothérapie, comme le démontre la construction scénaristique du métrage qui dévoile des traumas se rejoignant dans un final cathartique. Niveau mise en scène, le film rejoint clairement le style cinéma-vérité de Narc, avec une volonté d'approcher la caméra au plus près des protagonistes, et si la réalisation possède quelques défauts avec des attaques de loups incompréhensibles visuellement (un choix compréhensible mais qui ne fonctionne pas vraiment), on se surprend à trouver des séquences d'une puissance étonnante, en témoigne deux séquences de morts émouvantes, un crash d'avion terriblement prenant, une scène de noyade glauque et surtout un final d'une cruauté et d'une beauté sans pareil. Portant le film entier sur ses épaules, Liam Neeson trouve ici l'un de ses plus beaux rôles, aux accents presque autobiographiques (un détail pas anodin à mon sens, surtout lorsque l'on voit que Carnahan, ami de Neeson, a participé à l'écriture du scénario), et qui surtout lui permet de dévoiler une palette d'acteur qu'il ne dévoile que trop rarement, prouvant par ailleurs qu'il reste l'un des meilleurs acteurs de sa génération.

Enfin quelques mots sur la bande-son de Marc Streitenfeld (compositeur attitré de Ridley Scott depuis quelques années) en tout point magistrale, d'une simplicité pourtant toute bête mais qui arrive non seulement à donner au film une ambiance de solitude de tout les instants mais qui lui offre lors de la séquence finale un morceau d'une beauté qui rappellera à beaucoup la composition de John Murphy pour Sunshine. Sans être le survival ultime, The Grey s'impose parmi les plus belles réussites du genre et prouve encore une fois à quel point on peut compter sur Joe Carnahan pour nous offrir du cinéma comme on aimerait en voir plus souvent. Vivement son prochain projet.

EDIT 3ème vision : plus je le vois plus je l'aime. 3 ans après sa sortie, je considère le film comme un quasi chef-d’œuvre.


NOTE : 8,5/10
Critiques similaires

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49977
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Dim 11 Mar 2012, 00:48

Ah bah t'as pensé comme moi à Sunshine. :super:
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Dim 11 Mar 2012, 00:52

Impossible de pas y penser, comme toi j'ai grave pensé à la mort de Kaneda en terme de puissance.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49977
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 11 Mar 2012, 00:54

moi ca m'a fait penser a ca :love: :love:



mais ouais celle de kaneda tue aussi . murphy powa quoi tfacon :super:
Image
Avatar de l’utilisateur
Heatmann
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 33395
Inscription: Jeu 06 Aoû 2009, 14:29
Localisation: UK

Re: Maison du docteur Edwardes (La) - 3/10

Messagepar Kakemono » Dim 11 Mar 2012, 17:32

Alegas a écrit:
Spellbound (La Maison du Docteur Edwardes) de Alfred Hitchcock

NOTE : 3/10


Un Hitchcock très décevant en effet, le moins bon que j'ai de sa part. :?


Sinon je rebondis sur ta critique du Quai des Brumes que j'ai découvert tout a l'heure au ciné. J'ai bien apprécié, les dialogues sont savoureux et parfois drôles, l'histoire d'amour semble sincère et touchante, le tout enveloppé d'un brin de poésie agréable. Mais le mystère autour du sort de Maurice est superflue et fait perdre de sa superbe au film.
Avatar de l’utilisateur
Kakemono
Spiderman
Spiderman
 
Messages: 10203
Inscription: Mer 10 Mar 2010, 16:38
Localisation: Dans la Ville rose

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Milkshake » Dim 11 Mar 2012, 17:54

Les attaques de loups sont pas incompréhensible, c'est juste furtif pour rendre le film nerveux et éviter de filmer trop longtemps les loups en 3D.

Et puis Carnahan à l'intelligence de suivre Jaws ou Alien qui ont démontré que le moins on en montre le plus la bête et ses attaques se révèlent oppressante.

Spellbound je l'ai en stock pas prêt de le voir du coup.
Avatar de l’utilisateur
Milkshake
Robocop
Robocop
 
Messages: 8665
Inscription: Dim 13 Sep 2009, 16:55

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Dim 11 Mar 2012, 17:57

Non mais les attaques de loup peuvent être furtives mais claires. Là c'est jamais le cas. Même lors des scènes de courses on capte que dalle.
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 3 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO