PREDATOR
de John McTiernan (1987)
Avec Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Sonny Landham,...
Avec Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Sonny Landham,...
Parti à la recherche d'une équipe de conseillers militaires américains dans la forêt équatorienne, un commando de mercenaires dirigé par Dutch Schaefer (Scwharzie) est pris pour cible par un ennemi insaisissable.
Je continue sur ma lancée des grands classiques de ma jeunesse. Celui-ci je l' avais vu au ciné lors de sa sortie, je devais avoir une douzaine d' années et le moins qu' on puisse dire c' est qu' il m' a profondément marqué. Ca commence gentiment comme un film d' action, on fait connaissance avec la sympathique troupe de mercenaires, un festival de bonnes tronches. Arrive la mission et si çà se déroule au début plutôt normalement on est vite déstabilisés par la découverte de ce qui reste de la première patrouille. A partir de là, les choses vont changer, pas directement à l' écran mais bien dans nos têtes, on sait (ou du moins on le devine, comme Billy (Sonny Landham)) qu' il y a quelque chose d' étrange dans cette jungle. Je l' ai vraiment ressenti comme çà au ciné. Et c' est cette tension, cette menace qu' on devine mais qu' on ne voit pas qui fait tout l' intérêt du film.
Niveau action on est gâtés, c' est un festival pyrotechnique qui fait plaisir, l' attaque du camp des rebelles est vraiment bien foutue, çà tire et çà explose de partout. Grosse claque de la scène, l' Old Painless, la gatling à Ventura. J' avais jamais vu çà à l' époque, c' est monstrueux et bien qu' avec le recul et l' expérience aidant, les impacts sont pas très réalistes...çà doit te découper un mec en deux cette histoire là. Une autre curiosité c' est le shotgun fixé sous le M16 à Billy (voir capture ci-dessous), j' avais jamais vu non plus. Après l' attaque du camp, on passe au slasher/survival qui est clairement la meilleure partie, avec cet ennemi invisible qu' on ne découvrira qu' à la fin, en même temps qu' Arnold. On l' entrevoit bien de temps en temps mais jusqu' à la fin on peut pas s' en faire une idée précise.
Malgré qu' il ait pas énormément de présence à l' écran LE perso du film c' est le Predator, une créature humanoïde vraiment bien pensée et qui en 2 secondes devient une icône de la science-fiction. La scène ou il sort de l' eau devant un Arnold résigné, et la scène ou il tombe le masque...pfff, jme souvient encore de l' émotion que j' ai ressenti au ciné quand j' ai vu çà. Bon çà fait moins d' effet maintenant mais c' est toujours excellent. Merci à Stan Winston pour ce super perso. Le deuxième fillm avec Glover est bien aussi mais c' est dommage que ce perso n' ait pas été mieux exploité dans les nombreux films qui ont suivi. AVP 1 reste potable celà-dit.
Le reste du cast bah c' est Arnold, égal à lui-même donc excellent. La réplique qui me fera toujours marrer en VF, après avoir balancé une machette à travers un type : "aiguise-moi çà" (stick around en VO). Ya pas énormément de dialogues mais je suis vraiment nostalgique de la VF sur ce film, et sur beaucoup d' autres de la même époque d' ailleurs. Sonny Landham campe ici un indien instinctif, c' est lui qui sent qu' il y a quelque chose dans la jungle. La tension de pas mal de scène repose sur lui. Jesse Ventura c' est aussi un bon perso, il à l' air bien ce mec dans les bonus et puis c' est lui qui porte la fameuse gatling. Ya Carl Weathers bien taillé aussi mais quand on voit le bras de fer avec Arnold, on comprend qu' ils boxent pas dans la même catégorie. Bill Duke est excellent, il a des bonnes scènes. Dans les autres gars du commando ya Shane Black qui lâche des vannes et un autre type que je connais pas (Poncho) mais qui fait bien son boulot. Le perso féminin est bien, elle joue un vrai rôle dans l' histoire. L' ensemble du cast est donc bon, et si on ajoute à çà une réalisation au top et bien on obtient un film au top. Très beau boulot de McT, la tension est palpable à tous moments, tout est toujours lisible (coucou les Strause Brothers...)et la partition de Silvestri fini d' installer l' ambiance tout le long du film. Du grand spectacle !
9/10