[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

[John Lawrence]

Ah, on est dans le même cycle Leone je vois

[Jimmy Two Times]

Yep, une véritable redécouverte que ces deux premiers opus.

[Eikichi Onizuka]

Encore une fois, Danny Boyle prouve qu'il est un réalisateur touche à tout en nous offrant un des meilleurs films de science fiction depuis...depuis quand déjà? N'y allons pas par quatre chemins, Sunshine est un véritable bijou d'ambiance qui m'a procuré un plaisir incommensurable...pendant une heure et quart. Malheureusement, ce formidable édifice se casse la gueule en moins de temps qu'il n'en faut au soleil pour vous cramer la rétine avec une dernière partie qui vire au gros foutage de gueule.

Alors que le film était jusque là une expérience visuelle et sensorielle faisant fi de toutes fioritures (même du scénario souvent jugé simpliste mais à la limite on s'en fout tant la beauté des images prend le dessus), l'arrivée malvenue d'un survivant de la première mission, pour rappel destinée à aller faire un massage cardiaque au soleil, fout tout en l'air. Même la réalisation de Boyle, en osmose totale avec son récit, devient incompréhensible et frénétique.

Des films qui ratent le dernier virage pour finir dans l'anonymat, il y en a des tonnes. Mais c'est encore plus frustrant ici, alors qu'on touche du doigt un long métrage qui a tout pour devenir un classique instantané de la SF et qui subjugue par ses scènes sublimes.

la réparation des panneaux et la mort de Kaneda...

Il semblait pourtant si simple d'achever le récit sur le même tempo planant et fataliste...90 minutes auraient suffi... C'est pas possible, il y a dû y avoir un gros conflit d'intérêt entre Boyle et les studios pour en arriver là? Sunshine est juste le plus gros gâchis cinématographique des 10 dernières années. Un film touché par la grâce qui s'est brûlé les ailes au soleil en cours de route...

7.5/10

[Alegas]

Troisième film de Rémi Bezançon après les plutôt bons Ma vie en l'Air et Le Premier jour du reste de ta Vie, Un Heureux Evènement fait un peu tâche dans la filmographie du réalisateur. Hésitant constamment entre le drame et la comédie, le film ne convainc dans aucun de ces deux registres.

Hormis une sympathique introduction au bon goût de cinéphilie, l'intérêt s'effrite au fil des minutes à force d'enfoncer des portes ouvertes et de cultiver les clichés sur les tracas post naissance liés à la maternité. On peut comprendre le besoin de se retrouver que peut éprouver une mère qui doit faire une croix sur ses rêves de jeune fille (accomplissement professionnel, vie sexuelle en berne...), mais tout ça on le sait déjà...

Rien à reprocher aux acteurs,le casting fait ce qu'il peut avec des personnages peu originaux (Pio Marmaï en père désinvolte, Josiane Balasko en grand mère soixante huitarde et Louise Bourgoin qui se retrouve à poil toutes les cinq minutes sans que ça fasse avancer le schmilblick...) dans lesquels certains bobos se reconnaîtront peut être.

Sur le même thème, préférez le très beau et bien plus subtil Away We Go de Sam Mendes.

4/10

[Jimmy Two Times]

LE BON

LA BRUTE

LE TRUAND

Des larmes de joie coulaient le long de mon visage alors que le générique de fin de ce classique à l'épreuve du temps se déroulait devant mes yeux. Là encore, je ne l'avais pas revu depuis des lustres et finalement, cette nouvelle vision n'a fait que déterrer des émotions indescriptibles enfouies dans un recoin de mon esprit.

C'est avec ce chef d'oeuvre que le style Leone est entré à tout jamais au panthéon du 7ème art et c'est avec ce genre de film qu'on sait tous pourquoi on aime tant le cinéma. Même si les chances de revivre un jour des sentiments aussi indescriptibles devant un écran sont très minces (plus le temps passe et plus le statut d'objet culte prend de la consistance - bientôt 50 ans!), on pourra se dire que nous aurons été les témoins privilégiés de la naissance d'un mythe (Leone) et de ses associés de génie (Morricone, Eastwood...)

Tout ce qui fait le sel des deux premiers opus est ici multiplié au centuple avec un style et des personnages inimitables. 3 heures de pur bonheur pendant lesquelles rien d'autre que le plaisir ne compte. En moins de temps qu'il n'en faut aujourd'hui à certains pour pondre des étrons à 200 millions de dollars, le grand Sergio a réalisé une trilogie renversante, innovatrice et mémorable à bien des égards.

Ici, la petite histoire de Leone rencontre définitivement la grande histoire des Etats Unis avec une Guerre de Sécession qui sert de toile de fond au spectacle grandiose qui nous est offert. Tour à tour couverture et obstacle à la progression de nos trois anti-héros vers leur objectif cupide, cet évènement majeur apporte au film un souffle épique annonciateur des films à venir du maître italien.

Des scènes et des dialogues cultes, Le Bon, La Brute et le Truand en déverse jusqu'à plus soif et aujourd'hui encore, le film continue de nourrir le cinéma contemporain par son inspiration. Finalement, quels réalisateurs actuels, même les plus grands, peuvent se targuer de laisser une empreinte aussi indélébile pour les décennies à venir? Aucun sûrement...ou alors pas dans une si grande mesure.

Si il n'y avait que l'image et l'histoire, le film serait déjà exceptionnel mais à cela vient s'ajouter l'inoubliable musique de l'immense Ennio Morricone qui réussit le tour de force de pousser sa créativité dans ses ultimes retranchements et achève de transformer l'oeuvre de Leone en véritable opéra-balai de la mort.

Il y a vraiment tous les ingrédients dont on peut rêver dans ce film et si jamais un jour le cinéma devenait un art sur le déclin, on enterrerait symboliquement son souvenir au cimetière de Sad Hill. Masterpiece!

10/10

[jean-michel]

critique enthousiaste pour un film qui le mérite!

[John Lawrence]

Le monde se divise en deux catégories, ceux qui aiment le bon, la brute et le truand, et les autres...les autres c' est ceux qui mettent moins de 8

[comICS-soon]

Bon allez encore un:

[Jimmy Two Times]

Merci les gars! Une chose est sûre, je n'attendrai pas 10 nouvelles années pour le revoir. La vie est trop courte!

[elpingos]

:super:

Le monde se divise en deux catégories, ceux qui aiment le bon, la brute et le truand, et les autres...les autres c' est ceux qui mettent moins de 8

Y a ceux aussi qui mettent 10 aux 2 mais qui ont une petite préférence quand même pour "Il était une fois dans l'ouest"...

[Jimmy Two Times]

Réponse dans quelques jours pour ma part...Je gardais un meilleur souvenir d'Il était une fois dans l'Ouest mais ma vision du Bon...hier soir a chamboulé mes convictions. La dernière demie heure, c'est juste orgasmique!

[Scalp]

Le Bon la Brute a longtemps été mon film préféré, maintenant je lui préfère vraiment Il Etait une fois dans l'ouest, bon c'est 10 au deux quand même.

[Hannibal]

10 aux 2 aussi et pourtant légère préférence pour Le bon...

[John Lawrence]

Faut que je chope Il Etait une fois en BR sinon il risque de souffrir de la comparaison. Dans ma tête, et avant la revision du Bon, la brute, Il Etait Une fois était devant mais là çà va être serré. La dernière demi heure comme le dit Jimmy c' est orgasmique, t' as trouvé le mot là ^^.

[Moviewar]

J'ai vu aucun des deux