[Caducia] Mes critiques en 2012

[comICS-soon]

Esprit de famille ?

[caducia]

oups, merci, j'édite

[Scalp]

Manque une bonne note au Clint pour entrer dans le top.

[John Lawrence]

Je m' en occupe dans la semaine

[caducia]

La Maison au bout du monde

Réalisé par Michael Mayer Avec Colin Farrell, Robin Wright, Dallas Roberts Comédie - USA 1h35 - 2003

4/10

Synopsis

Depuis leur plus tendre enfance, Bobby et Jonathan sont inséparables. Chacun trouve chez l'autre ce qui lui manque. Pour Jonathan, Bobby et son goût de la liberté sont une ouverture sur le monde. Pour Bobby, la famille de Jonathan, et surtout sa mère, Alice, lui apportent la stabilité qu'il n'a jamais connue.
Après quelques années de séparation, les deux garçons se retrouvent à New York. Avec Claire, une jeune femme libre d'esprit, ils vont s'inventer une famille comme ils en ont toujours rêvé.

Critique

Film assez atypique gay friendly basé sur un duo de jeunes garçons qui sont élevés ensemble comme des frères alors que ce ne sont que des amis. Ambiance 80's et peace and love, cheveux longs ados innocents, bientôt les deux jeunes vont se rapprocher et avoir une attirance l'un pour l'autre sans jamais se l'avouer. Un drame les a réuni mais leurs chemins se séparent pendant quelques années, et enfin ils se retrouvent à New york en collocation avec une femme assez fofolle.

Le scénario est assez intéressant avec une histoire qui au début suscite l’intérêt car les ados sont touchants et se cherchent, et mènent une vie atypique et semée de drames successifs.
Le duo est incarné par Colin Farrell (Bobby) et Dallas Roberts (Johnathan).
Colin Farrell est dans un rôle plutôt atypique, incarnant un personnage très sensible, et au final bisexuel qui se cherche en permanence. Par contre, le jeu est correct mais ce n'est pas non plus un rôle majeur.
Dallas Roberts (actuellement dans "le territoire des loups") est assez crédible, avec un adulte gay assumé plutôt caricatural très maniéré, mais c'est le personnage le plus touchant du film.

Le film nous fait suivre les protagonistes pendant une vingtaine d'années et permet de suivre leur évolution psychologique et sentimentale, et la relation Bobby / Jonathan qui a des hauts et des bas mais au final on verra qu'ils se sont toujours aimé sans vouloir se l'avouer.
Robin Wright incarne Clare qui est la colocataire déjantée qui tombe amoureuse l'un après l'autre des deux jeunes hommes et est aussi un peu perdu coté sentiment.

Le long métrage se laisse regarder et a des moments forts pas mal fichus, en revanche on ne voit pas trop où le cinéaste veut en venir car on reste sur sa faim avec au final un film plutôt plat mélancolique qui traite des sentiments refoulés et des histoires de famille compliquées.
Les acteurs sont assez convaincants, mais niveau accessoire la moumoute de Farrell au début du film est affreuse çà gache toute une partie du film.
Dommage, un script qui partait bien, des personnages attachants pour une histoire qui tourne en rond et qui finit en queue de poisson, très moyen.

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[Alegas]

Redacted

Réalisé par Brian De Palma Avec Izzy Diaz, Rob Devaney, Ty Jones Guerre- USA 1h30 - 2008

2/10

Synopsis

Redacted raconte une histoire fictive inspirée de faits réels. C'est une expérience unique qui nous obligera à réexaminer de manière radicale les filtres à travers lesquels nous voyons et acceptons les événements mondiaux, le pouvoir de l'image médiatisée et l'influence exercée par la présentation des images sur ce que nous pensons et ce que nous croyons.

Le film se concentre sur un petit groupe de soldats américains en garnison à un poste de contrôle en Irak. La succession de points de vue différents permet de confronter l'expérience de ces jeunes hommes sous pression, de journalistes et collaborateurs des médias avec celle de la communauté irakienne locale afin de faire la lumière sur les conséquences désastreuses que le conflit actuel et leur rencontre fortuite ont eues sur chacun d'eux.

Critique

Un nième film sur la guerre, cette fois-ci c'est sur le conflit Irakien version De Palma, mais quelle déception, il veut se la jouer très moderne avec une réalisation vraiment ignoble entre la caméra façon reportage d'un soldat ou façon vidéos internet, caméra de surveillance avec pour objectif une immersion du spectateur mais c'est très énervant.

De Palma souhaite mettre en avant l'absurdité de la guerre et de ses méthodes, de façon assez brute et aime nous montrer les grossièretés de soldats, les protocoles des missions débiles, les incompréhensions par rapport à la population, les soldats qui vont trop loin, et les conséquences de la guerre. Bref, De Palma balaye pas mal de sujets et met à peu près tout le monde dans le même panier et se met du coté de Irakien qui ne sont plus maitres de leur faits et gestes.

Les soldats qu'on nous présente sont vraiment à baffer, tous aussi pénibles les uns que les autres sauf peut être le soldat reporter. Une caricature du troufion de base qui est débile à souhait, obsédé, lisant que des magazines X, et qui sort son flingue en moins de 2 ! Pas très subtil tout çà, et déjà vu.

De Palma présente pas mal de scènes qui montre la bêtise militaire comme les barrages ou les fouilles au corps qui sont mal organisées et qui partent en sucette avec des dommages collatéraux de morts Irakiens qui ne sont que des anonymes dont tout le monde se fiche. Et au final, les américains auront fait beaucoup plus de morts d'innocents que le bilan du 11 septembre qui est prétexte de cette guerre.

Le cinéaste aime montrer des scènes choc et sanglantes : viol, explosion de mine, décapitation.
Hélas ces moments choc qui arrivent à marquer les esprits sont tellement dispersés par un flot d'images agaçantes que le film passe à coté de son but. De Palma ajoute de la musique classique sur ces scènes de guerre désertiques pour créer un décalage, mais c'est juste ridicule. Les acteurs sont inconnus au bataillon, vraiment nuls.

La chose la plus réussie du film est le générique de fin qui est juste un mix d'images réelles et qui valent mieux qu'un film raté.

Casting :
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Scénario :

[caducia]

The code

Réalisé par Mimi Leder Avec Morgan Freeman, Antonio Banderas, Radha Mitchell Thriller - USA / allemand 1h39 - 2009

5.5/10

Synopsis

Un vieux vétéran fait appel à un jeune cambrioleur pour l'aider dans son dernier coup, qui lui permettra de rembourser sa dette à un mafieux russe.

Critique

Film de cambriolage assez moyen, qui m'a fortement rappelé "Haute Voltige" en reprenant pas mal d'éléments : le duo d'acteur : un cambrioleur chevronné assez âgé, et un jeune talentueux et "caliente" qui n’arrêtent pas de se chamailler et qui s'arnaquent mutuellement, et un plan impossible à réaliser, on y retrouve même la séquence des lasers, çà fait beaucoup de points communs.

Le scénario est pourtant pas mal du tout avec un début assez classique assez prenant et un casse assez infaisable avec une sacrée surenchère et de l'inventivité et enfin les deux twists de la fin sont inattendus et bluffant.

Le duo de braqueurs fonctionne pas trop mal avec Morgan Freeman égal à lui même, sobre, classe et un Banderas très chaud, et qui a pas mal de scènes sexy dans le long métrage, mais il fait un beau nabot avec une tête de moins que M. Freeman et bon à part son physique ce n'est pas le meilleur acteur du monde avec son regard peu expressif. Ils sont sympathiques à voir mais pas trop d'alchimie entre les deux acteurs qui jouent cote à cote sans complicité.
Les rôles secondaires sont aussi tenus par des habitués des seconds rôles : Robert Forster (the descendants), Rade Serbedzija (toujours abonné aux rôles de méchants russes) , Radha Mitchell très charmante apportant la touche glamour au film.

Dans l'ensemble çà se regarde avec de bonnes idées, mais c'est vraiment du déjà vu, dommage et les personnages sont trop caricaturaux, aucune finesse ni psychologie avec une réalisation plutôt banale.

Casting :
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Scénario :

[Alegas]

Chronicle

Réalisé par Josh Trank Avec Dane DeHaan, Alex Russell, Michael B. Jordan Drame, Epouvante-horreur, Science fiction uk - USA 1h24 - 2012

3/10

Synopsis

Après avoir été en contact avec une mystérieuse substance, trois lycéens se découvrent des super-pouvoirs. La chronique de leur vie qu’ils tenaient sur les réseaux sociaux n’a désormais plus rien d’ordinaire…
D’abord tentés d’utiliser leurs nouveaux pouvoirs pour jouer des tours à leurs proches, ils vont vite prendre la mesure de ce qui leur est possible. Leurs fabuleuses aptitudes les entraînent chaque jour un peu plus au-delà de tout ce qu’ils auraient pu imaginer. Leur sentiment de puissance et d’immortalité va rapidement les pousser à s’interroger sur les limites qu’ils doivent s’imposer… ou pas !

Critique

Film qui est un ovni cinématographique car c'est un sacré mélange de genre...mais au final ce film ne tient pas la route.
Pendant au moins les 3/4 du film, c'est sur le ton de l'amusement de la déconne que les ados super héros s'amusent de leurs pouvoirs en faisant pas mal de conneries débiles, super ! On se croirait dans un film de teenagers US qui font de mauvaises blagues, sans intérêt, et une VF à se faire cramer les oreilles avec un ton pas juste du tout. Bref, je me suis ennuyée à un point en plus avec cette réalisation à la "Cloverfield" extrêmement énervante, on s'attend à ce qui se passe un truc intéressant.

La chose qui sort de l'ordinaire arrive enfin mais assez tard, mais hélas ces effets spéciaux immondes ne sont pas crédibles, on prend les gens pour des marionnettes en plastiques, c'est laid, et toujours aussi mal filmé. Les dialogues ne volent pas haut, mais çà c'est normal vu le contexte.

Sérieux ils ont pas honte de sortir un truc aussi nul et agaçant.
Je me suis faite avoir par l'affiche qui me faisait penser à truc SF très classe et carré, mais c'est l'opposé.

Casting :
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Scénario :

[Alegas]

La Dernière marche

Réalisé par Tim Robbins Avec Susan Sarandon, Sean Penn, Robert Prosky Drame - USA / UK 2h02 -1995

7/10

Synopsis

Soeur Helen Prejean va accompagner jusqu'à sa mort Matthew Poncelet, condamné à la peine capitale pour l'assassinat de deux adolescents.

Critique

Deuxième film réalisé par Tim Robbins qui réunit Susan Sarandon et Sean Penn pour un long métrage sur le thème de la peine de mort, du pardon, et de la rédemption ainsi que des croyances religieuses.
Le scénario est assez subtil par des personnages bien écrits qui sont tous emplis de doutes et qui nous offre beaucoup d'émotions de façon assez simple et sans artifice.

Susan Sarandon s'offre à nous sans aucun fard, ni aucun effet de coiffure, dans une extrême simplicité puisque elle incarne une religieuse qui pour la première fois va rendre visite à un prisonnier condamné à mort. S. Sarandon est toujours extraordinaire (Oscar de la meilleure actrice pour ce rôle) , très crédible sachant assurer dans les scènes fortes face à Sean Penn.

Sean Penn est le condamné à mort (Matthew Poncelet) et il est un peu l'alter ego de Edward Norton dans "Amercian History X", avec un mec pas très futé,violent et désaxé, raciste, tatoué de partout : un monstre à première vue. Penn n'est pas trop mal dans ce long métrage mais ce n'est pas son plus grand rôle. Son personnage est intéressant car il subit une évolution psychologique au contact de cette sœur et ses relations avec elle sont pas banales.

Poncelet est dans un premier temps content des visites de cette sœur qui est la seule personne qui s'intéresse à lui, puis il se moque d'elle et ses croyances et va jusqu'à la provoquer pour la tester, enfin s'installe une relation de confiance profonde entre ces deux êtres que tout oppose.
Au début du film, Poncelet se dit innocent et campe sur ses positions racistes mais au contact de la Soeur Prejean, cet individu bourru va évoluer et ouvrir son cœur et se livrer à elle en ayant du recul sur sa vie passé.
Les personnages sont bien écrits et intéressants à découvrir avec cette sœur qui s'obstine à aider ce prisonnier , seule contre tous : contre les parents des enfants assassinés et contre sa communauté. Une aide gratuite et non intéressée envers un inconnu. Elle est rejetée par ses proches et la société car elle défend l’indéfendable.

Le rythme du film n'est pas soutenu et laisse place à la réflexion sur de nombreux thèmes et sur les agissements des personnages. Remise en question de la peine de mort, place de la religion dans la société, la rédemption, le pardon, le deuil.

Tim Robbins traite de façon intelligente le sujet sensible du droit de tuer un autre être humain, mais il aborde aussi la valeur du pardon de façon assez sensible en s’inspirant du réel récit de la sœur. Il ne délimite pas le bien et le mal, chaque personnage possède sa zone d'ombre.
La haine est un des thèmes du film qui cherche à savoir son origine (plus ou moins fondée) et ce qu'elle peut engendrer, mais au fond à quoi sert-elle ? et on retombe sur la même conclusion que "American History X".

Paradoxalement, ici la religieuse permet au condamné de retrouver une paix intérieure et d'avoir anéanti sa haine, mais depuis la nuit des temps, les religions sont sources de guerres et de massacres.
Robbins n'essaye pas de rendre le prisonnier sympathique, mais ne voit pas tout en noir non plus, et laisse au spectateur le soin de se forger une idée sur les thèmes abordés avec justesse.

Le cinéaste livre une histoire bouleversante, un exemple comme tant d'autres, sans juger ses personnages et qui montre leur évolution psychologique face à une seule issue possible, la mort.

Casting :
Réalisation :
Scénario :

[jean-michel]

Tes derniers visionnages et les critiques qui les accompagnent sont plutôt intéressant ! ton style d'écriture est plaisant à lire.

[caducia]

merci c'est gentil, mais bon je vais devoir diminuer la cadence bientot.

[Dunandan]

Je comprends c'était vraiment frénétique comme rythme, plus que moi encore

[caducia]

non, j'arrete pas pour ces raisons là c'est parce que je suis en formation pendant 2 mois donc les films çà sera beaucoup plus réduit.

[caducia]

13

Réalisé par Gela Babluani Avec Mickey Rourke, Jason Statham, '50 Cent' Drame, Thriller - USA - 2010

3/10

Synopsis

Un homme, en mal d'argent, se retrouve malgré lui au coeur d'un cercle de jeu mortel axé sur la roulette russe.

Critique

Film assez intriguant et malsain avec une roulette russe collective avec un joli casting : Jason Statham, Mickey Rourke, Michael Shannon...
Le script est assez intéressant avec ce concept de jeux interdits où les riches hommes d'affaires parient sur leur poulain et leur capacité à avoir de la chance à ce jeu du hasard. De vrais tordus, où les joueurs de roulette russe sont des paumés, des désespérés, des prisonniers sortis de taule sous l'emprise des puissants. Ces jeux de paris se font en secret dans des locaux assez spéciaux, et on assiste à de l'abattage humain sans aucune émotion de la part des parieurs où les joueurs disparaissent du ring au fur et à mesure d'où une tension de l'intrigue assez extrême.
Mais, l’action reste assez répétitive avec tous les rounds qui se succèdent et les mêmes rituels...jusqu'à ce que le jeu se termine.

Puis, le film prend un autre ton celui de la chasse à l'homme, mais bon on ne va pas trop spoiler. Cette deuxième partie aurait pu apporter un peu de piquant au film, mais plutôt courte et pas très bien menée.

Film plutôt alimentaire dont le tout début peut intriguer par son aspect tordu, mais qui devient vite lassant et les personnages n' attirent pas la sympathie du spectateur. Pas trop de psychologie non plus, des coups bas et des traitrises et une fin bancale. Les quelques stars du casting font le minimum syndical et empochent leur cachet.


Casting :
Réalisation :
Scénario :

[Jimmy Two Times]

C'est un remake de 13 Tzameti je suppose?