[francesco34] Mes critiques en 2012

[Mark Chopper]

De Sion Sono, il ne faut pas non plus oublier Love Exposure.

Je reverrai bientôt sa trilogie de la haine et la critiquerai.

[Dunandan]

Le territoire des loups
de Joe Carnahan (2012)



Film de survie efficace qui doit autant au charismatique Liam Neeson qu'à ses paysages superbes d'Alaska. Le sujet de départ est simple et c'est tant mieux, inutile d'en faire des tonnes. On a malgré coup quelques lourdeurs psychologisantes, surtout autour du personnage principal, hanté par le traditionnel trauma cher aux scénaristes qui le sortent chaque fois comme un lapin du chapeau du magicien...
On suit donc les péripéties de ce groupe de survivants du crash de leur avion, aux prises avec des loups menaçants et une nature hostile. Il y a pas mal d'idées de mise en scène, et certaines séquences sont très prenantes, en fait presque tous les passages avec les loups. Le hic, c'est que les loups ne sont finalement qu'une menace très souvent en arrière plan. Ils ne tuent d'ailleurs même pas la moitié des survivants au final, qui trouvent d'autres façons de mourir... Et autant les scènes avec les loups sont grisantes, autant le reste face à la nature m'apparaissait comme assez poussif et ennuyeux.
La bonne idée du film, c'est d'avoir choisi pour pas mal de scènes rapprochées, des loups factices: en animatronics notamment, qui leur donne un aspect surréaliste et étrange, encore plus menaçant. Au lieu de nuire au réalisme, ça ajoute paradoxalement une sorte de menace mystique, comme si les bêtes étaient plus que de simples bêtes. Dommage donc que les loups soient sous-exploités.
Je déplore aussi l'absence de personnages féminins, encore un film de survie 100% mâle. D'autant qu'il y aurait eu moyen d'introduire un tel personnage sans nuire à la crédibilité (une des hôtesses de l'avion pourquoi pas). Ici les femmes sont juste des images, fantômes du passé, ou gentilles épouses qui attendent leur mari...
Au final on passe un bon moment, mais à mon goût ça n'a pas la saveur du survival ultime vendu par certains.

6.5/10

[francesco34]

PS. Y'a une faute d'ortho au titre référencé: y'a pas d'accent sur le e au début de territoire.

[Scalp]

L'absence de perso féminin est une très bonne chose et le trauma du perso est essentiel à l'évolution de l'histoire, c'est un film sur l'acceptation de la mort, la notion de vivre ou mourir, sans ce trauma ça aurait moins bien fonctionné.

[francesco34]

Chère Martha
de Sandra Nettelbeck (2001)



Martha, chef dans un grand restaurant allemand (si ça existe), doit recueillir sa nièce après la mort de sa soeur dans un accident. Dans le même temps, un second chef, italien et fantasque, arrive en renfort au resto, mais Martha ne le voit pas d'un très bon oeil...

Si le pitch vous dit quelque chose, c'est que ce film a fait l'objet d'un remake plus connu que cette version originale, Le goût de la vie, avec Catherine Zeta-Jones. Dur de faire abstraction de la version américaine puisque j'ai découvert les films dans le mauvais ordre, et qu'en plus j'apprécie énormément la seconde version.
Les similitudes sont d'abord troublantes, dès le début, jusque dans les choix de cadre, on a l'impression que c'est filmé exactement de la même façon. Les scénarios des deux versions suivent parfaitement la même trame narrative, avec les mêmes seconds rôles et les mêmes péripéties. Mais cette version originale se démarque sur sa fin, nous embarquant dans la recherche du père italien (encore un!) de la petite nièce. Et contre toute attente, faisant finalement débarquer celui-ci pour récupérer sa fille de 8 ans qu'il n'a jamais vu... Faut dire qu'avec pour tout indice "un italien qui s'appelle Giusepe", le type a dû être facile à retrouver... On se demande d'ailleurs sérieusement comment Martha a fait alors qu'elle ignorait tout de lui, le film restant très évasif là-dessus... Bref une fin différente, et assez bizarre, que j'aime beaucoup moins que la fin américaine, plus simple et plus joyeuse.
Si les 2 films ont en commun l'utilisation de la chanson Via con Me, musicalement la version américaine est bien supérieure. Dans cette dernière le second chef est fan d'opéra italien, et ça en jette plus en cuisine que les chansons de variété qu'écoute celui de la version originale... De même que l'entêtante béo écrite par Glass et Isham sur le remake n'a pas son égal dans l'original.
Et puis surtout la différence majeure tient au casting. Le trio de la version originale est sympathique, mais le trio du remake (Zeta-Jones, Eckhart et Breslin) est 10 crans au-dessus.
Sur certains détails du script aussi, on sent la version américaine plus inspirée et qui donne des scènes bien plus piquantes (le coup des truffes pour ceux qui l'ont vu, bien plus drôle dans le remake ou encore le moment où Martha excédée plaque son job, bien plus spectaculaire dans la version américaine).
Bref cette version originale ne manque pas de charme, mais pour une fois je lui préfère très largement le remake, pour lequel j'ai une affection certes déraisonnée mais réelle.

6.5/10

[Dunandan]

Hunger Games
de Gary Ross (2012)



Dans le futur, un nouveau pays a émergé des cendres des USA détruites: Panem. Composé d'une capitale toute puissante (le capitole) et de 13 districts pauvres qui leur fournissent les matières premières. Après une révolte réprimée dans le sang, le capitole instaura en représaille un jeu télé nommé les Hunger Games, où chaque district parmi les 12 restants (le 13 a été rasé) devrait fournir 2 tributs: un jeune graçon et une jeune fille âgés de 12 à 18 ans, afin de les voir s'affronter dans une arène jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un survivant. L'histoire commence alors que va se tenir la moisson des 74ème Hunger Games...

Adapté des best-sellers de Suzanne Collins, il s'agit d'une saga en 3 tomes (comme toujours la question brûlante: aura-t-on la saga entière au cinéma ou une nouvelle fois une saga avortée après le premier volet?). Pas de surprises, le premier film couvre le premier livre.
Renouant avec la tradition des histoires d'anticipation de société futuriste totalitaire et cruelle, le sujet de la télévision spectacle de la mort n'est pas nouveau, mais traité ici avec brio. Résonnant encore plus avec l'actualité de la semaine (le film sort alors qu'on est en pleine affaire du terroriste de Toulouse) et le déferlement journalistique limite indécent par moments, qui pose la question du voyeurisme et du spectacle de la mort.
Le film épouse la même structure que le livre, la "partie" de Hunger games occupant un peu plus de la moitié du métrage. Ce qui se sent, c'est que l'auteur est tout autant intéressée par la description de sa société futuriste, des coutumes et de la vie des habitants de Panem que pas les jeux en eux-même. Tendance qui se poursuivra dans les tomes suivants, puisqu'elle ira au bout de son idée sans se défiler.
Les jeux vont invariablement faire penser à Battle Royale. Mais ce dernier expédiait rapidement le contexte et le message pour se focaliser sur l'épopée sanglante et le déferlement de violence. Ici la violence est présente mais plus sournoise, pas aussi démonstrative. On n'a pas un étalage gore (bien que ça saigne de temps et temps) mais les morts n'en sont pas moins cruelles et révoltantes. Ca soulève beaucoup la question de l'accoutumance du spectateur à la violence: le film n'est distribué qu'avec un avertissement, sans interdiction... Et pourtant, même sans déferlement de sang, on assiste tout de même à la mise à mort d'enfants. Entre le sadisme des tributs de carrière (des jeunes formés par leur district pour gagner), et celui des pauvres gamins tirés au sort, désemparés car malgré leurs efforts ils savent qu'ils vont mourir, le film capte parfaitement ces moments.
Bien sûr la transition à l'écran a nécessité quelques ajustements. Souvent des détails passés à la trappe, ou des personnages secondaires effacés de l'histoire. Evidemment le premier réflexe en tant que lecteur et fan des livres est de regretter chaque coupe ou chaque détail manquant, mais le travail d'adaptation est de qualité.
Côté décors et effets spéciaux, c'est le grand écart (comme dans le livre) entre les districts et le Capitole. D'un côté des cités pauvres, vieillotes, à la technologie limitée, et de l'autre la cité riche et toute puissante, déferlement technologique et visuel. Beaucoup de soins ont été apportés à la reconstitution de l'univers décrit dans les livres, et le film ne fuit pas l'extravagance délirante des gens du Capitole, avec leurs costumes ridicules et colorés, et leurs modes totalement décalées par rapport aux districts.
Niveau réalisation, Gary Ross n'a pas prouvé grand chose par le passé, et je regrette qu'un réal plus huppé n'ait pas participé au projet. Sa mise en scène est convenable, mais dans de nombreuses séquences il abuse de la caméra portée et offre des plans parkinsoniens qui finissent par donner la nausée sur la durée... Dans le feu de l'action ce genre de parti-pris peut se comprendre, mais sur des scènes "normales" ou calmes c'est moins défendable.
Mais il est quand même globalement rattrapé par cette histoire très prenante, et le personnage principal qui va comme un gant à Jennifer Lawrence. Une jeune fille forte mais loin d'être invulnérable, un personnage réellement fascinant qui va se développer magnifiquement au fil des trois livres, et je l'espère, des trois films.

8.5/10

[nicofromtheblock]

Perso, j'ai trouvé le film bien trop convenu. On sent que ça vise un public adolescent, du coup dès que ça devient trop violent, on ne nous le montre pas. Il ne fallait pas traiter d'un tel sujet si on ne l'assume pas jusqu'au bout. De ce côté là, je préfère largement Battle royale. Après le contexte est plutôt bien développé même si les quelques flashs-back sont particulièrement mal amenés. Et je n'ai pas aimé non plus le côté futuriste qui est prétexte à placer quelques éléments invraisemblables qui deviennent des facilités scénaristiques (la pommade qui guérit instantanément, les chiens créés par logiciel qui apparaissent au bon grès des organisateurs).
Disons que je ne suis pas le public visé par ce genre de film et je l'ai bien ressenti.

[francesco34]

Ben les éléments dont tu parles sont tirés du bouquins, bien que les manipulations génétiques sont pas amenées de cette façon dans le livre.. Mais les Juges qui contrôlent le jeu contrôle tout, y compris l'environnement, le temps, l'eau, etc...

Sinon ta remarque de "ils montrent pas la violence" amène justement à la réflexion que je me faisais: on a une telle acoutumance à la violence qu'un film qui n'est pas démonstratif dans le côté sanglant apparait comme moins marquant. Or je vois pas en quoi des meurtres d'enfants dans de telles conditions devraient être moins marquants uniquement parce qu'ils ne sont pas visuels (et encore moi je trouve que le film en montre beaucoup). En ce sens y'a conflit entre la cruauté du contenu totalement violent et effectivement une volonté de plaire à un public large. Moi je ne trouve pas que ce soit une oeuvre tout public dans le fond, et si elle l'est devenue c'est uniquement parce que nos sociétés sont accoutumées à un degré de violence très élevé. La même oeuvre il y a 40 ans aurait été interdite aux moins de 16 ans. Je suis pas sûr qu'on puisse parler de progrès concernant ce fait.
Lundi dernier lors de la tragique fusillade à Toulouse, la description seule du type pourchassant une gamine pour l'abattre suffisait à me glacer le sang... alors pourquoi aurait-on besoin dans ce film, qui montre des horreurs au moins aussi atroces, de les voir pour qu'elles revêtent tout leur impact? Pour moi la nature même des actes dépeints dans le film suffit à choquer sans nécessité d'en faire un étalage visuel et graphique. Et je trouve, si on n'est pas choqué par ce contenu, qu'on devrait vraiment se poser des questions sur notre rapport aux images violentes.

[francesco34]

D'ailleurs ça m'ouvre d'autres pistes de réflexion ce débat... Comme tout bon film d'anticipation, ça questionne évidemment notre société actuelle.
Et je trouve que le film nous propose 2 regards: celui des habitants des districts qui subissent ces jeux dont ils sont victimes, n'en veulent pas et ne souhaitent pas regarder mais contraints, avec tout le dégoût que ça implique. Et le regard des habitants du Capitole pour qui les jeux sont devenus un grand show annuel, avec du spectacle (façon Romains et jeux du cirque). On peut du coup se poser la question, et nous? Quel est notre regard là-dessus? On en veut plus? (plus de sang, de morts, de spectacle), ou est-on horrifiés par ce qui se passe? Mais on est quand même venus voir en toute connaissance de cause, donc on a fatalement une part de "Capitole" en nous...

[nicofromtheblock]

Ça n'est que mon point de vue mais je trouve que le film ne peut pas dénoncer la violence dans les médias si lui-même ne fait que la suggérer sans la montrer. Je suis peut-être, comme tu le dis, trop accoutumé aux images violentes mais le déroulement du film ne m'a pas plus choqué que ça. D'ailleurs, l'héroïne ne tue directement que 2 personnes sur les 23 autres participants et elle ne le fait qu'en dernier recours. Autrement dit, le film est on ne peut plus consensuel : elle s'en sort en vainqueur et sans sang sur les mains.

Quant au fait qu'ils puissent guérir quasi-instantanément grâce à une trousse de secours envoyer par les sponsors, il dessert le sujet car il renvoie aux jeux vidéo où l'on possède plusieurs vies. Du coup, le concept de survie perd de son ampleur.

Seule la critique des jeux de télé-réalité est réussie (bien qu'un peu caricaturale). D'ailleurs, toi qui a lu les romans, ôte-moi d'un doute : à la fin, Katniss n'est pas amoureuse de Peeta ? Elle s'est juste servi de cette amourette pour avoir la faveur des sponsors ?

[francesco34]

La réponse à ta question en spoil:

Non elle n'est pas amoureuse de Peeta (qui lui est sincère par contre), elle se sert de cette relation pour survivre au jeu. Mais dans la suite elle se retrouve piégée par cette fausse image et obligée de continuer à jouer cette façade afin d'éviter les représailles du Capitole à cause de son coup d'éclat final, évidemment perçu comme un acte de rébellion...

Sinon quand je parlais d'accoutumance à la violence, j'en parle d'un point de vue sociétal, pas juste te concernant mais nous tous. On a un degré d'acoutumance à la violence "graphique" bien plus élevé qu'il y a 30 ans, qui lui même était plus élevé que 30 ans auparavant, etc...
Mais sinon je ne te rejoins pas quand tu dis que le film ne fait que suggérer la violence: on a quand même toute une troupe de gamins qui meurent, certains hors-champ, mais certains aussi dans le cadre, et avec du sang (certes c'est pas des geysers spectaculaires). Je trouve pas qu'il soit utile de montrer en gros plan pour que ça ait un impact... en tout cas pour moi c'était pas nécessaire. Mais ça rejoint donc mon premier point, pour parvenir à choquer maintenant, faire transpercer une petit fille avec un épieu n'est pas suffisant, faut en plus que ce soit dégueulasse visuellement, et c'est là où je trouve qu'on dérape...
D'ailleurs tu dis un truc bizarre, qu'elle tue quand même 2 personne et s'en sort sans sang sur les mains, c'est antagoniste non?... Ben si, elle a tué et l'épreuve l'a changée, et crois moi dans les suites le traumatisme de cette épreuve, jusqu'à la fin du 3ème tome, laisseront un personnage totalement démoli et brisé.

Quant au fait qu'ils puissent guérir quasi-instantanément grâce à une trousse de secours envoyer par les sponsors, il dessert le sujet car il renvoie aux jeux vidéo où l'on possède plusieurs vies. Du coup, le concept de survie perd de son ampleur.

Oui c'est peut-être mieux géré dans le roman cet apport des sponsors. Y'a une longue scène au début des jeux, où Katniss meure de soif et de déshidratation et ne reçoit rien. Elle parvient alors a interpréter les intentions de Haymitch par le fait qu'il lui envoie ou non des "cadeaux" et selon le contenu de ceux-ci. Par exemple le fait qu'il ne lui envoie rien quand elle meure de soif, elle fini par déduire qu'elle ne doit plus être très loin d'un point d'eau, et consacre ses dernières force à sa recherche... De même quand il lui envoie une soupe au lieu d'un médicament quand Peeta est blessé, elle fini par comprendre (c'est pas un message explicite comme dans le film) ce que Haymitch et les spectateurs attendent d'elle: une vraie histoire romantique avec Peeta: en gros, roule lui des pelles et tu auras des cadeaux plus intéressants...
Sinon c'est peut-être mal amené dans le film, mais les cadeaux des sponsors sont rares au cours du jeu, tous les candidats n'en ont pas, et surtout ça coûte extrèmement cher aux sponsors: selon la nature du cadeau, et selon l'avancée dans la partie. Les habitants du District 12 réunis tous ensemble n'auraient surement même pas eu les moyens d'offrir à Kat la pommade régénératrice.
L'analogie avec les jeux vidéos est intéressante, peut-être que c'est un des points à cause desquels l'histoire a été estampillée "jeunesse". Mais bon moi ça m'a pas dérangé, ça donne effectivement une seconde chance à certains candidats, mais c'est logique par rapport aux paris engagés par les sponsors justement... Et ça change pas le fait que malgré ces aides, tous doivent crever dans l'arène...

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Hum... la position de Nico me refroidi d'un coup M'enfin je vais quand même essayer d'aller le voir.

Sinon, ça doit faire un petit moment que tu n'as pas mis à jour ton classement 2012 sur la première page. Tu dois avoir vu pas loin de 30 films à mon avis...

[francesco34]

Pas encore 30, j'en suis à 26... je mettrai ça à jour un de ces quatre

[francesco34]

Bilan Mars 2012

25 films vus (dont 6 ciné)
Pays visités: France, Allemagne, Espagne, Pologne, Danemark, GB, USA, Australie, Corée

Films découverts

Chère Martha (Sandra Nettelbeck) : 6,5/10 (2001 Allemagne)
Cloclo (Florent Emilio Siri) : 6,5/10 (2012 France)
Eva (Kike Maillo) : 8,5/10 (2012 Espagne)
Hold om mig (Kaspar Munk) : 6/10 (2010 Danemark)
Hunger games (Gary Ross) : 8,5/10 (2012 USA)
John Carter (Andrew Stanton) : 8/10 (2012 USA)
La belle endormie (Catherine Breillat) : 6,5/10 (2010 France)
La petite fille en velours bleu (Alan Bridges) : 6,5/10 (1978 France)
L'arc (Ki-Duk Kim) : 8/10 (2005 Corée)
Les adieux à la Reine (Benoit Jacquot) : 7,5/10 (2012 France)
Les malheurs de Sophie (Jean-Claude Brialy) : 5/10 (1979 France)
Lou (Belinda Chayko) : 7,5/10 (2010 Australie)
Malveillance (Jaume Balaguero) : 6/10 (2011 Espagne)
Martha Marcy May Marlene (Sean Durkin) : 7,5/10 (2012 USA)
Melody (Waris Hussein) : 6/10 (1971 GB)
My summer of love (Pawel Pawlikowski) : 6,5/10 (2004 GB)
Nonneborn (Cecilia Holbek) : 6,5/10 (1997 Danemark)
Short time (Yeong-Eun Lee) : 6/10 (2005 Corée)
The art of seduction (Ki-Hwan Ho) : 6,5/10 (2005 Corée)
Weiser (Wojciech Marczewski) : 6,5/10 (2001 Pologne)

Films revus

Blade Runner (Ridley Scott) : 10/10 (1982 USA)
Le dernier des Mohicans (Michael Mann) : 9,5/10 (1992 USA)
Les vikings (Richard Fleisher) : 7/10 (1958 USA)
Philadelphia experiment (Stewart Raffill) : 5,5/10 (1984 USA)
Point break (Kathryn Bigelow) : 7,5/10 (1991 USA)

Découvertes du mois



Coups de coeur

[Moviewar]

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Je me suis beaucoup ennuyé devant moi .. C'était sympa mais pas non plus extraordinaire j'ai trouvé ..