[John Lawrence] Mes critiques en 2012

[zack_]

Tout dépend du prix vu que je suis pas près de le voir j'attends une promo à 10 €

[John Lawrence]

SECRETARIAT

de Randall Wallace (2010)
Avec Diane Lane, John Malkovich, Scott Glenn,...

Une mère de famille et femme à la maison, Penny Chenery, accepte de prendre en charge les écuries de son père souffrant, malgré son manque flagrant de connaissances dans le domaine de la course hippique. Elle se fixera un défi, remporter la Triple Couronne avec son cheval Secrétariat.

Une production Disney dans la plus pure tradition du genre. Basé sur une histoire vraie, on suit les aventures de Penny Chenery et de son cheval Secretariat. Pour les novices du genre, Secretariat est considéré comme l'un des plus grands champions de l'histoire des courses hippiques aux Etats-Unis. Il détient encore aujourd' hui les temps record sur les hippodromes de Belmont Park et de Churchill Downs. Après sa mort, une autopsie révéla un coeur deux fois plus gros que la normale, ce qui explique ses incroyables performances.



Bon, c' est un produit Disney donc bien formaté mais je ne me suis pas ennuyé durant les presque 2h du film. La réalisation est classique mais propose de temps à autres de jolis plans, certaines courses sont bien réussies. Diane Lane est éclatante dans son rôle et participe grandement à la qualité de l' ensemble. John Malkovich est un peu en roue libre et il se laisse aller au cabotinage mais çà ne porte pas trop préjudice. On retrouve aussi James Cromwell, Dylan Walsh et Scott Glenn. Une jolie histoire pleine de bons sentiments, moi j' aime bien çà. Maintenant, c' est sûr qu' il faut pas être réfractaire au genre sous peine de s' ennuyer royalement.

7/10

[Heatmann]

ah bah celui la je l ai achter en blu depuis sa sortie et il prend la poussiere , j aime bien le cast , le sujet et avait ete interresser par le trailer et l aspect visuel ( j adore deja seabiscuit ) , c est bon la tu me la fait remonter dans mes prochain visionage

[John Lawrence]

Si t' as aimé Seabiscuit ya pas de raisons que t' aimes pas celui-ci, c' est dans la même veine. Et tfaçon c' est du film sportif . Je me suis pris à regarder les vidéos d' époque sur Youtube avec une émotion certaine.

[Heatmann]

pis je vient juste de percuter que c est randall wallace a la real , et dean semler a la photo bon allez jle met ce soir

[John Lawrence]

LA CHEVAUCHÉE DE LA VENGEANCE

de Budd Boetticher (1959)
Avec Randolph Scott, Pernell Roberts, Karen Steele,...

Ben Brigade, un chasseur de prime, a arrêté un meurtrier et le conduit a la ville pour toucher la recompense. En chemin, il rencontre deux hors-la-loi qui lui proposent de racheter son prisonnier, une amnistie étant promise a ceux qui le livreront.

Suite de mon cycle Scott/Boetticher, je viens d' en voir 3 et s' ils sont très bons, ils sont légèrement en dessous de l' excellent 7 Hommes à Abattre. Mais en tous cas j' aime beaucoup le style du duo, des histoires simples ou çà va direct à l' essentiel, peu de personnages, de toutes bonnes idées de mise en scène, une photo souvent somptueuse et un film plié en moins d' 1h20. Dans ce film on surfe encore une fois sur le thème de la vengeance, un thème qui sera souvent abordé par le duo mais assez subtilement amené ici, on le capte pas tout de suite malgré le titre français complètement imbécile...



Niveau réal, bah il assure le Budd. C' est de la série B mais on est souvent au dessus de certaines prétendues séries A. Pas mal de longs travellings sur les persos entrain de parler à cheval, avec de superbes paysages en arrière plan. Il aime bien Lone Pine Boetticher, on a presque les mêmes décors ici que dans 7 Hommes à Abattre, surtout dans la première partie. L' arrivée du groupe dans la clairière de l' arbre aux pendus est aussi très bien foutue et une scène que j' ai vraiment bien aimé c' est quand Coburn et Roberts parlent de la fille, qui arrive ensuite et se coiffe en arrière-plan. Le film est plein de bons plans de ce genre.

Scott est ici plus monolithique que jamais, peut-être son rôle le plus facile tellement il desserre jamais les dents sauf à la toute fin, mais je l' aime bien et ce genre de rôle lui va à merveille. Le meilleur rôle est pour Pernell Roberts, qui assure vraiment en semi bad guy cool et j' ai aimé la fin qui colle bien à la relation qu' il a avec Scott. Ya james Coburn en sidekick sympa de Roberts, qui assure déjà dans un de ses premiers rôles. Karen Steele, j' aime pas trop malgré une poitrine qu' on devine généreuse et souvent mise en avant par Boetticher. C' est le plus faible rôle féminin que j' ai pu voir pour le moment chez le réal. On retrouve aussi Lee Van Cleef, il a pas beaucoup de scènes mais c' est toujours bien de le voir. En résumé, un tout bon western que les fans du genre ne pourront qu' apprécier. Je crois que je préfère définitivement les Scott/Boetticher aux Mann/Stewart.

7,5/10

[Scalp]

J'étais d'accord sur tout, mais voilà ta dernière phrase nique tout

[John Lawrence]

Les goûts et les couleurs...

Critique de 2 autres Boetticher en soirée.

[John Lawrence]

DÉCISION À SUNDOWN

de Budd Boetticher (1957)
Avec Randolph Scott, John Carroll, Valerie French,...

Après une quête de trois ans, Bart Allison arrive à Sundown avec la ferme intention d’abattre Tate Kimbrough qu’il rend responsable de la mort de sa femme.

Pour le moment c' est le moins bon du duo, en tous cas celui qui me parle le moins. Mais çà reste très bien quand même. Une grande partie de ce qui fait la force de Boetticher à savoir, des décors et une photo de premier ordre, est ici absent car il s' agit d' un western urbain. Du coup il y a aussi plus de personnages et forcément ils sont moins développés car çà reste toujours en dessous d' 1h20. La force du film est ici son scénario, personne n' est tout blanc et personne n' est tout noir et les raisons pour lesquelles on agit ne sont pas toujours les bonnes. L' évolution de Scott et du bad guy le démontrera pour qu' au final, on ne sache plus vraiment vers qui pencher.



Comme c' est urbain, adios les paysages de Lone Pine et bonjour les intérieurs de saloon et d' une étable, ya quelques extérieurs mais le gros du récit se passe à l' intérieur avec beaucoup de dialogues. C' est pas gênant au final, çà change d' ailleurs un peu des habitudes et Boetticher arrive à sortir quelques bons plans quand même. Mais c' est moins éclatant que ses films en extérieur, c' est un fait. A ce sujet, c' est marrant d' entendre Tavernier sur ce film, on sent qu' il a pas trop aimé.

Niveau acting, çà reste du tout bon et Scott s' en tient toujours au rôle qui lui va si bien, le gars monolithique. Ca peut paraître péjoratif comme çà mais en fait non, c' est le perso qui est écrit comme çà et Randy bah il fait le boulot. Par contre et çà semble être une habitude du duo, le meilleur rôle il est pas pour Scott, le bad guy joué par John Carroll est plus fouillé et on le devine pas si mauvais que çà, j' ai beaucoup aimé la fin ou il décide d' affronter son destin de face, descendant les escaliers devant tout le saloon et à ce moment on se prend à espérer qu' il se fasse pas tuer. Autre très bon perso c' est la maîtresse du bad guy jouée par Valerie French, je l' avais déjà bien aimé dans Jubal et elle confirme ici. Surtout qu' elle joue un rôle très important quant à la tournure des évènements. Elle éclipse totalement Karen Steele qui était déjà pas terrible dans La Chevauchée de La Vengeance. Le pote à Scott est très bien aussi ainsi que le perso du docteur. Finalement tous ces personnages sont quand même bien traités. Bon, je vais le noter pareil que La Chevauchée alors que j' étais parti pour mettre moins, çà reste du tout bon. Et c' est pas impossible que je revoie tout ce petit monde à la hausse à ma seconde vision.

7,5/10

[Scalp]

Ah bein moi c'est top 2 du réal celui là.

[Alegas]

L' HOMME DE L' ARIZONA

de Budd Boetticher (1957)
Avec Randolph Scott, Richard Boone, Maureen O'Sullivan,...

Trois desperados se sont caché dans un relais de diligence, ils attaquent un convoi où ont pris place un couple en voyage de noces et Pat Brennan, un rancher solitaire.

Bon, finalement c' est celui-ci que je trouve le plus faible des trois que je viens de voir. Faible veut pas dire mauvais hein, c' est juste un poil en dessous de La Chevauchée de la Vengeance et de Decision At Sundown. Pour une fois, pas de vengeance ici, le film commence d' ailleurs assez légèrement ou on voit un Randolph Scott blagueur et souriant, çà change de le voir comme çà. Evidemment çà dure pas puisqu' il est bientôt pris en otage avec un couple par une bande de truands qui vont demander une rançon. La femme est en effet la fille d' un riche propriétaire de la région. Le film est donc basé sur cette prise d' otage et le presque huis-clos qui en découle. Je dis presque par que c' est un huis-clos en extérieur, mais une grande partie du film se joue au même endroit.



Je retrouve avec plaisir la paysages qui m' avaient tant manqué dans Decision At Sundown, on se retrouve une nouvelle fois à Lone Pine avec de magnifiques paysages. C' est le Boetticher que j' aime là. Par contre le film est un peu plus mou que les autres, il y a plus de dialogues et de temps morts. Je l' ai trouvé aussi un brin plus violent, avec notamment un headshot au fusil de chasse à peine caché.

Comme je le disais au début, Randolph Scott est beaucoup moins sérieux que d' habitude et çà aussi il sait bien le faire, çà fait pas de tort de le voir se dérider un peu. En chef des bandits on a un tout bon Richard Boone, tous ses passages avec Randy sont un des points forts du film. On sent une sorte de respect entre les deux hommes, ils sont différents mais pas tellement, ils auraient pu être pareil. Il faut parfois peu de choses pour être d' un côté ou de l' autre de la barrière. Parmi les deux acolytes de Boone ya Henry Silva qui déjà jeune joue un truand détestable, à croire qu' il à fait que çà dans sa carrière. Le troisième type est moins intéressant. Du côté féminin, çà change aussi de l' habitude puisqu' on a quelqu'un de plus âgé, Maureen O'Sullivan (la Jane des Tarzan avec Weissmuller), qui approchait la 50aine lors du tournage. C' est un bon perso et d' ailleurs Randy va essayer de se l' emballer, et il sera pas le seul à essayer. Qui emportera le coeur de la belle ? Bon c' est pas l' enjeu du film...Voilà, encore un bon western du duo Scott/Boetticher que je conseillerais de nouveau à tous les fans du genre.

7/10

[John Lawrence]

SPACE BATTLESHIP YAMATO

de Takashi Yamazaki (2010)
Avec Takuya Kimura, Meisa Kuroki, Toshiro Yanagiba,...

2199. La terre est assiégée par des envahisseurs, les radiations issues des combats ont rendu l' atmosphère invivable, et il n’y aura bientôt plus de refuge possible pour l’espèce humaine. Un seul vaisseau peut retrouver la machine de décontamination qui sauverait la Terre d’une extinction inévitable.

Mix improbable d' Albator et d' Armageddon à la sauce nippone, le film n' est pas désagréable à suivre mais il est rempli de défauts, je m' y étais préparé donc c' est plutôt bien passé dans l' ensemble. Ici pas de météorite (quoique ?) qui se dirige vers la terre mais une invasion extraterrestre, ils attaquent la terre en balançant des météorites radioactives. Après 5 ans de combats, on imagine les dégâts et il ne reste plus qu' un vaisseau capable de sauver la situation, le Yamato.



Alors pour la petite histoire, le Yamato était un super cuirassé de la seconde guerre mondiale, fleuron de la marine japonaise. Plus long et plus lourd que le Bismarck, il fut coulé lors d' une opération suicide au large d' Okinawa. Dans l' anime dont est tiré le film, le cuirassé est récupéré après que l' océan se soit évaporé et est transformé en vaisseau spatial. Ca n' est pas montré dans le film.

CGI omniprésents, trucages parfois discutables et acting très asiatique en font une oeuvre de seconde zone mais l' intention était louable. Le film est aussi trop long, plombé par un patriotisme exacerbé, des dialogues et des scènes sensées amener de la tension mais qui tombent à l' eau. Les acteurs j' en connaissais aucun sauf la mimi Meisa Kuroki qui était dans Crows Zero et Assault Girls. Ya quelques bons passages, l' un ou l' autre combat spatial, les tirs du super laser du Yamato qui font encore trembler mes murs et le robot sulfateuse, mais çà reste quand même à réserver aux spectateurs avertis. Ah ya aussi Steven Tyler qui vient cachetonner en faisant une chanson finale à la Armageddon et j' ai noté que le thème principal ressemblait assez à un des thèmes de Star Wars. Une adaptation américaine serait en pourparler. Je met la moyenne, un peu par charité.

5/10

[Mark Chopper]

CGI omniprésents, trucages parfois discutables et acting très asiatique en font une oeuvre de seconde zone mais l' intention était louable.

Il va falloir développer là.

Ils jouent comment ? Comme Takeshi Kitano, Tadanobu Asano ou Koji Yakusho ? Ou peut-être comme Choi Min-sik et Song Kang-ho ? ou Tony Leung Chiu-wai ?

Certains des meilleurs acteurs au monde, à l'heure actuelle, sont "asiatiques".

[Dunandan]

Il y a beaucoup d'asiatiques aussi qui jouent sans beaucoup de talent ... Mais je comprends le sous-entendu limite, genre je suis asiatique je joue mal ! De toutes manières, les films de SF-space opera aux acteurs crédibles, ça ne court pas les rues je trouve, acteurs toutes catégories.

[Scalp]

Ryan Golsing est asiatique ?