New York 1997 John Carpenter - 1981
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"Call Me Snake !" Carpenter est un grand fan de western, pour lui c'est le genre par excellence et tout au long de sa filmo il a flirté avec le genre si Assaut ou
Vampires sont ptet les plus évident, pour moi je trouve que NY97 est vraiment celui qui a le plus d'élément, déjà y a le truc en plus par rapport aux films précité il a ici sous ses ordres 2 acteurs cultes du genre : Lee Van Cleef et Ernest Borgnine.
Ici on a donc un pur script westernien : un anti héros légendaire ( tout le monde le connait ce qui donne bien entendu lieu au meilleur running gag de l'histoire du cinéma, et oue ) qui est un digne descendant des cowboys de chez John Ford ( sauf qu'ici le politiquement correct est mit de coté, alors oui vu la fuck up attitude du personnage on pourrait plus assimiler ça au cinéma de Peckinpah mais le fait est que Carpenter le cinéma qu'il aime c'est celui de Ford et de Hawks ) à pour mission d'aller en territoire ennemi ( territoire indien, y a même une réplique qui les nommes peaux rouges ) récupérer le président prisonnier, Carpenter a très bien compris que pour faire des bons films y a pas besoin de se la raconter avec des scripts compliquer pour rien, les personnages sont fonctionnel, oue et alors ? on s'en branle des états d'âmes du chauffeur de taxi on est pas là pour voir ça ( et puis mieux vaut pas d'écriture du tout que des trucs écrits à la truelle comme chez Aronofsky ) mais ça veut pas pour autant dire que se fout des persos ainsi quand le chauffeur de taxi y passe on a un petit quelque chose ( c'est ça la marque des grands, nous faire aimer un personnage qu'on voit 3 fois dans un film ), ici les enjeux sont posé en 10 minutes, l'intrigue est linéraire mais bourré de rebondissement, et le personnage principal est caractérisé en 3 plans et ça fonctionne immédiatement, non parce que le premier face à face Lee Van Cleef/Snake ça c'est du cinéma : personnage au taquet, dialogue au cordeau :
"President of what ? - Get a new president! , mise en scène réfléchit ( super plan très western avec les 2 perso face à face ), la classe et pis c'est tout.
Bien entendu Carpenter oblige le film est plus malin qu'il n'y parait et une fois de plus il dit ce qu'il pense sur les institutions de son pays, il ira d'ailleurs encore plus loin avec la suite qui sera un gros Fuck Up ( c'est un peu le Piège à HK de Carpenter ).
Ce film est un des plus pillé de la filmo de Carpenter.
La réal c'est comme d'hab avec Big John, pourquoi faire 4 plans quand un seul plan suffit, c'est donc très carré, et le film vieillit vraiment bien, l'action reste vraiment très dynamique ( bon à la rigueur les ronchons peuvent chipoter sur le fight entre Snake et le gros sac ), quand ça canarde c'est toujours bien efficace, y de la cascade old school, quelques petits effets gore made in Carpenter et pis Carpenter c'est un gars qui a compris que si on veut faire un vrai film bein on film en scope et pis c'est tout.
"Et oue Snake Plisken il approuve pas la 3D et la cam à l'épaule, ça pose un problème ?Kurt Russell avant ce film ce film c'était personne ( non parce que Elvis, Carpenter ou pas c'est pas bien ) et il trouve ici le rôle de sa vie, Snake Plisken c'est devenu une icône, un personnage qui a inspiré tout les médias et qui a été mit à toute les sauces mais la meilleur utilisation de Snake Plisken dans un autre film çà reste dans Jack Burton où on a un Snake Plisken inversé, le reste du cast c'est de la trogne comme on en fait plus : Isaac Hayes, Lee Van Cleef, Ernest Borgnigne, Harry Dean Stanton, Donald Pleasance et bien entendu Adrienne Barbeau
Alors c'est pas le meilleur Carpenter, le titre étant à tout jamais pour The Thing, mais même si il a moins de puissance qu'un
Antre de la Folie ou même qu'un
Invasio LA je ne peux m'empêcher de le classer devant car ça reste le premier Carpenter que j'ai vu et quand à 8 ans tu découvre Snake Plisken tu te dis que c'est quand même autre chose que Luke Skywalker ( et oui à 8 ans j'étais déjà aigri ).
"Bon les tocards next gen, prenez en de la graine, c'est comme ça qu'on fait du cinéma"9/10