[Dunandan] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Dim 19 Fév 2012, 00:47

L'un des plus beaux films de Gosha de sa période sixties !

Merci pour le compliment :super:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Creeps » Dim 19 Fév 2012, 01:19

J'ai vu que Goyokin pour l'instant mais j'ai bien envie de découvrir les autres :D
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Dim 19 Fév 2012, 01:44

Pour le moment je n'ai vu que 2/4 DVD du coffret n°2 et c'est bien parti pour être mon coffret préféré (un 8.5 et un 9 quand même).
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Ghost Rider - 2/10

Messagepar Dunandan » Dim 19 Fév 2012, 03:10

Ghost Rider

Réalisé par Mark Steven Johnson

Avec Nicolas Cage, Eva Mendes, Wes Bentley

Fantastique, USA, 1h50 - 2007

2/10


Résumé :
Pour sauver son père du cancer, le cascadeur Johnny Blaze a vendu son âme au diable. Mais ce marché a un prix qu'il ne tarde pas à découvrir : humain la journée, il devient le Rider la nuit, un squelette enflammé traquant les âmes échappées de l'enfer. Lorsque Roxanne est menacée, Johnny décide d'utiliser ses pouvoirs pour se retourner contre son Maître.


Image


Le réalisateur de Ghost Rider est connu pour un autre désastre artistique, Daredevil, que je n'ai pas vu. Ce film est l'exemple même du film de super-héros négatif pour adolescents boutonneux, édulcoré à fond, interprété par un NIcolas Cage sous prozac, et fait plus pour amuser que pour effrayer. Au moins, il y a un background, même s'il est bien mal utilisé. Un pacte avec le diable est effectué par un cascadeur pour sauver son père du cancer (avec une anti publicité appuyée des cigarettes, et particulièrement de la marque Malboro), sans avoir l'air de savoir ce qu'il fait. Malchance, le diable n'avait pas dit qu'il ne sauverait pas son père d'une cascade. Début de la culpabilité, conscience de la malédiction qu'il pèse sur lui, il quitte alors son village laissant tout derrière lui y compris sa copine (cette relation amoureuse ne sera jamais crédible, et on les verra tous les deux sous un arbre à la Adam et Eve, merci la référence à deux balles), jouée par une mauvaise Eva Mendes (joli le décolleté quand même). Ensuite, des méchants plus méchants que le diable en personne, surprise des anges déchus (tout droit échappés de l'univers de Twilight & Cie), auront Ghost Rider en travers de leur route. La représentation graphique de ce personnage de comics n'est pas si mauvaise et même assez fidèle, mais par contre il est beaucoup trop gentil, alors que normalement c'est un sacré salopard qui est tout juste du côté des gentils. Ici, son pouvoir se déclare comme celui de Hulk, lorsque trop de mal apparaît autour de lui, et parviendra contrairement à la BD à contrôler peu à peu son pouvoir, alors que normalement il s'agit d'une possession démoniaque. La seule scène que j'ai trouvé sympathique de tout le film, en mode automatique WTF, est paradoxalement l'une des plus kitsch et les plus ridicules : la ballade des deux Ghost Riders, l'un à cheval, et l'autre à moto, sur fond de musique à la manière du Bon, la brute, et le truand. En plus, qu'est-ce que ça discute pour rien, pour arrondir les angles d'une personnalité déjà bien à la ramasse : ok, on a compris que Ghost Rider ne sera pas un vrai méchant. Enfin, il n'y a aucun enjeu dramatique, puisqu'il connaît en deux secondes la faille de chaque méchant à affronter. Bref, pour le super-héros bad-ass, prenez n'importe quel Blade, c'est quand même bien mieux.



Le super-héros bad-ass pour nuls par excellence. Relativement fidèle à la BD mais traité de manière ultra édulcorée et assez niaise.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Dim 19 Fév 2012, 04:57

Je mets Gosha en pause, en attendant de recevoir The Wolves, pour tenter de voir ses films un peu plus dans l'ordre autant que faire se peut (certains films sont difficiles à trouver à un prix correct, surtout son tout dernier film, Femme dans un Enfer d'Huile, disponible seulement à 25 euros ...).
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Keoma - 10/10

Messagepar Dunandan » Lun 20 Fév 2012, 00:58

Keoma

Réalisé par Enzo G. Castellari

Avec Franco Nero, Woody Strode, William Berger

Western spaghetti, IT, 1h37 - 1976

10/10


Résumé :
Dans une région ravagée par la peste, un métis revient dans sa ville pour régler ses comptes avec ses trois demi-frères.


Image


Depuis le Grand silence, c'est ma plus belle claque dans le genre. Crépusculaire, christique, symbolique, onirique, mélancolique : il est tout ça à la fois (et cette musique, quelle beauté !). Film halluciné et hallucinant, les images ont continué à me hanter longtemps après la projection ( d'ailleurs s'il y a avait une catégorie western psychédélique, il y rentrerait sans problèmes) : souvent le signe d'un classique instantané pour moi. Au niveau de la narration linéaire, qui se résume simplement à la libération d'un village rendu esclave par des démobilisés de la guerre, se superposent plusieurs autres plans : guerre, racisme, valeurs inter-générationnelles, famille, le rapport entre le justicier solitaire et la loi. Autrement dit, tout le film porte sur l'entrée de l'Ouest dans l'ère de la modernité, avec en son centre, Keoma, à la fois justicier et victime de ce monde complètement malade.


Un personnage christique

L'une des grandes réussites de Keoma tient d'abord à son personnage et l'interprétation de l'acteur. Même sans rentrer dans les détails, tout dans sa description rappelle le Christ : la coiffure, la barbe, ce qu'il dit ou ne dit pas, ce qu'il fait ou ne fait pas. Il retourne de la guerre (qu'on pourrait comparer avec la traversée du désert de Jésus), dans laquelle il a vécu de nombreux traumas. Une vieille femme, à l'identité inconnue, le suit partout où il va, et lui prédit un destin peu glorieux (une sorte de Voix de la mort, autrement dit la vérité qui précède les pas funèbres de Keoma). Malgré ce message funeste qui se vérifie peu à peu, il continue sa route, qui croise celle de pestiférés, seuls individus à part les morts qui peuvent quitter le village. Mais qui sont les plus morts, les cadavres, les malades, ou les vivants, nul ne saurait le dire. En effet, plus qu'aucun autre film, les paysages ou les villes que Keoma traverse sont ou déjà morts, ou en train de lâcher leur dernier soupir. Les bars dans lesquels il va sont à l'image des ivrognes qui les habitent, en ruine. Par contraste avec cet univers mortifère, une invincibilité se dégage de Keoma qui ne le quittera presque plus : il sait exactement combien de balles il reste dans les barillets des pistolets, et chaque mot qui sort de sa bouche, succédant à son intervention musclée, même prononcé de manière calme, reçoit une autorité inconditionnelle de la part des autres.

Il y a un tel magnétisme qui se dégage de lui que les autres personnages semblent très en retrait, hormis peut-être la femme enceinte qui était parmi les pestiférés, son père, et son ami noir, comme si seul son cercle intime avait droit à un développement personnalisé. Et heureusement que son aspect quasi fantastique se limite à lui (la vieille femme est plutôt une voix intérieure), pour mettre en avant le fait qu'il soit le seul personnage à être vraiment un mort-vivant, à travers qui nous percevons tout de façon exagérée, décalée par rapport au réel. Ainsi, ses ennemis semblent avoir pâle figure face à lui, mais je trouve que l'essentiel a été fait en portant toute notre attention sur la figure surréaliste de Keoma, pour insister sur la déchirure fantasmagorique entre rêve et réalité.

Contrairement à Braveheart, toutes ces références à la Bible ne m'ont pas dérangé, bien au contraire. Dans ce dernier, le problème selon moi était d'avoir rattaché un personnage historique à la figure du Christ, alors qu'ici il s'agit non seulement d'un personnage fictif, mais le symbole qu'il représente va au-delà du peuple historique américain pour se hisser au niveau de toute une civilisation. De plus, le réalisateur ne semble pas prendre trop au sérieux cette identification, et il s'en amuse plutôt, heureusement, jusqu'à une fin bien inattendue.


Symbole de l'anti-racisme

Keoma est métis, à moitié indien, à moitié américain. En poussant un peu la comparaison avec Jésus, il était lui aussi métis à sa manière, et il n'était pas non plus aimé par les siens, hormis son père, qui ici ressemble plutôt au Père divin à travers l'amour conditionnel qu'il porte à chacun de ses fils. Au niveau de la réalisation, le passé et présent s'abolissent dans un même plan séquence montrant la difficulté des relations fraternelles. Ainsi, sur le plan symbolique, c'est très fort : il s'agit de toute l'Amérique qui est présente derrière ce visage, elle-même métissée, ce qui s'opère de façon scandaleuse, puisque cette identité entre l'Amérique et ce personnage se constitue à travers un trait rejeté par cette même Amérique, les indiens. Or, cette lecture anti-raciste ne se résume pas à la problématique indienne, grâce à la présence d'un noir américain (c'est lui-même qui a enseigné au métis l'abolition des différences raciales) dans le cercle restreint des amitiés de Keoma.


Reprise du personnage du pistolero solitaire

Keoma reprend le personnage traditionnel du pistolero solitaire, mais comme je l'ai dit, en le poussant à un niveau symbolique qu'il n'avait jamais atteint. Il concentre à lui tout seul tous les maux d'une Amérique malade, agonisante, avec son racisme, son rapport problématique à la loi, la guerre, et la violence. Il est donc rejeté par le monde dans lequel il vit. Cet état de fait est magnifiquement mis en oeuvre par un travelling circulaire montrant l'une des plus belles scènes entre un père et son fils que j'ai pu voir : en se laissant aller à une réflexion métaphysique et existentielle avec son père sur la guerre, Keoma se compare alors à un vagabond qui cherche sa place dans le monde, et veut trouver une justification à ses actes.


Une conclusion évangélique ?

Après un climax à la hauteur, opposant Keoma et les siens (son père et son ami noir : ils se retrouvent eux-mêmes en faisant la guerre alors qu'ils étaient précédemment seulement une ombre ou un idéal non défendu) au groupe qui tient le village en captivité, le père aimant est tué en se battant pour ses principes, qui sont proches de ceux de son fils : liberté, justice, égalité. Tout le monde le respectait, comme le Père. In extremis, les frères interviennent et éliminent complètement le groupe qui emprisonnait le village, à cause de l'amour pour leur père, et non pour les valeurs qu'il défendait. Cette mort renforce ainsi les inimités avec leur demi-frère, et ces derniers font de lui un bouc-émissaire pour tous les maux qu'a subi la ville. Ce qui est donc ironique, c'est que la loi et l'ordre reviennent grâce à lui, et se retournent aussitôt contre lui. Instrument de la justice, celle-ci, devenue une institution légale, le bannit hors de son cercle. Un formidable plan le présente lui, Keoma, crucifié et sous une pluie battante, tandis que toute la ville fête sa victoire au bar.

Mais la grande différence avec l'évangile, c'est que cette crucifixion ne se réalisera pas entièrement. Pas de sacrifice cette fois-ci d'un innocent sur l'autel de la bêtise humaine, qui est remplacé au contraire par un règlement de compte entre frères. La dernière scène est troublante, juxtaposant cet océan de violence fraternelle filmée au ralenti aux sons d'une mère en train d'accoucher, la dernière amie survivante de Keoma. La vie et la mort luttent pour le même espace. Et Keoma laisse finalement un bébé orphelin avec la Voix de la mort, ne l'emportant pas avec lui, et proclame la chose suivante : "celui qui est libre comme moi ne peut pas mourir" (et en effet, sans liens, il n'a jamais été aussi libre et invincible : il s'est mis en péril dès l'instant qu'il a défendu les seuls qu'il aimait réellement). Tout un paradoxe : il quitte la promesse de vie symbolisée par le bébé, et fait un pied de nez à la mort personnifiée, ne trouvant sa place nulle part sur Terre, parmi les vivants comme parmi les morts ! Vagabond il était, vagabond il demeure. Sa quête, finalement purement égoïste, n'a fait qu'effleurer le monde. Une belle relecture du pistolero solitaire, poussé au paroxysme de sa logique.


Une réalisation remplie de références au genre

J'en ai tellement dit sur le fond que j'ai failli en oublier la forme. J'ai décelé de nombreuses références à Peckinpah dans sa manière de filmer la violence à l'aide de ralentis, mais aussi à Leone à travers certains plans iconiques (les duels au pistolet). Les idées visuelles fusent et ne se ressemblent pas (par exemple, le plan filmant la main de Keoma, qui en ôtant chacun de ses doigts, désigne sa cible). Il n' y a pas à dire, c'est réussi de ce côté là. Il y a aussi certainement d'autres références au western spaghetti, comme Django, que je connais encore trop mal pour les identifier clairement.

La bande-son contient presque que des chansons du style des seventies (alors qu'habituellement on entend plutôt des thèmes musicaux dénués de paroles), permettant de redoubler l'intensité de certaines scènes, au niveau des mélodies mais aussi des paroles.


L'un des plus beaux westerns crépusculaires que j'ai vu au niveau symbolique et formel, interprété par un Frank Nero hanté par son rôle. La grande originalité de ce pistolero solitaire est d'avoir été identifié comme une sorte de Messie cherchant sa place au milieu de cette civilisation malade nommée l'Ouest.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Logan » Lun 20 Fév 2012, 09:55

Image

Faudrait que je pose mon 10 aussi pour le faire progresser.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 20 Fév 2012, 09:59

faut que je pense a le mater un jour celui la .... :oops: :bluespit:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Lun 20 Fév 2012, 15:38

WARNING : film réalisé sous acide :mrgreen: ! Mais j'ai adoré, sans substances et sans bières, le film suffisait :bluespit: !

EDIT : Frank Néro joue le général dans Die Hard 2 je ne l'avais pas reconnu :shock: !
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Die Hard 3 : Une journée en enfer - 9/10

Messagepar Dunandan » Mar 21 Fév 2012, 04:28

Une journée en enfer

Réalisé par John Mc Tiernan

Avec Bruce Willis, Jeremy Irons, Samuel L. Jackson

Action, USA, 2h08 - 1995

9/10


Résumé :
John McClane est cette fois-ci aux prises avec un maître chanteur, facétieux et dangereux, qui dépose des bombes dans New York.


Image


John Mc Tiernan revient derrière la caméra pour ce Die Hard 3 après un 58 minutes pour vivre un peu décevant. Nous retrouvons avec bonheur le jeu du chat et de la souris qui n'est plus restreint à un lieu relativement étroit (building ou aéroport), mais s'étend à toute la ville de New-York.

Mc Lane est entraîné dans un traquenard ne connaissant ni les tenants ni les aboutissants de l'affaire. Exit le Mc Lane quasi omniscient et invincible de Die Hard 2. D'abord il traîne une belle gueule de bois derrière lui, et s'en prend de bien belles, ne ratant aucune occasion pour salir son marcel de crasse et de sang (qui n'est pas toujours le sien) : selon moi ce malus imposé au début (les pieds nus pour le premier, la gueule de bois pour le second) est une marque de fabrique essentielle du personnage. Puis il se fait mener par le bout du nez du début à la fin alors qu'il maîtrisait plus ou moins la situation dans les précédents épisodes, même dans Die Hard 1.

Nous retrouvons le type de méchant intelligent que nous avions dans ce dernier : il met non seulement son ennemi à distance, mais s'en sert comme distraction pour attirer l'attention de toute la police, lui permettant de réaliser tranquillement sa véritable mission. Cependant, ses motivations demeurent les mêmes que dans le premier film : derrière une apparente idéologie (la fin du système financier mondial), se cache un simple cambrioleur.

Tout le film est conçu en plus grand que les deux précédents épisodes : le terrain de l'action, les situations et la mise en scène qui les soutient, l'humour noir de certaines situations, l'argent qui est en jeu, l'intelligence du méchant, et les épreuves soumises à Mc Lane. La preuve, tout commence par une explosion gigantesque, puis ça continue ainsi pendant toute la journée, durant laquelle Mc Lane aura à éviter de se faire tuer par des blacks à Harlem, un métro, une noyade, une bombe, et bien sûr des armes à feu.

Il aura même un pote pour l'aider, une plus-value essentielle car cela réintroduit l'idée du duo du cinéma d'action, permettant d'exploiter tout le potentiel de Mc Lane : de belles punchlines et des situations drôles jaillissent ainsi de cette combinaison idéale, venant rompre le sérieux de l'action, contrastant avec la violence d'autres scènes montrant qu'il vaut mieux ne pas pousser à bout Mc Lane (la scène de d'ascenseur ; le gars coupé en deux par un câble). Mais la fonction de ce partenaire ne se résume pas à un simple faire valoir de Mc Lane, mais fait partie d'une alchimie parfaitement dosée entre le casse-cou rien à foutre des conséquences, et le type lambda terre à terre qui nous rappelle à la réalité, donnant lieu à des scènes décalées (la bombe qui n'explose pas, la ballade en taxi, ...).

Comme défauts, pour chipoter, je trouve que quelques situations sont un peu trop énormes (surtout dans la deuxième partie, avec par exemple la rupture du barrage donnant suite à une sortie miraculeuse de Mc Lane), et certains indices laissés derrière le méchant sont un peu trop facilement mis sur la route de Mc Lane.

Ainsi, Die Hard 3 se lâche encore plus sur le nombre de scènes impressionnantes en battant à plate couture Die Hard 2 sur ce terrain-là, tout en conservant ingénieusement une base réaliste qui constituait plutôt le terreau du premier. Du très bon cinéma d'action, généreux et intelligent. Je préfère le premier, plus culte et renouvelant à lui tout seul le cinéma d'action, même si je trouve le troisième plus jouissif et fun à regarder.


Mc Tiernan reprend le concept de son Die Hard 1 tout en le renouvelant et en l'amplifiant à son maximum. L'un des grands films d'action des années 90.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 21 Fév 2012, 14:22

:super:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: Die Hard 3 : Une journée en enfer - 8,75/10

Messagepar Scalp » Mar 21 Fév 2012, 14:24

dunandan a écrit: Ainsi, Die Hard 3 se prend clairement moins au sérieux et il est moins réaliste que ses deux prédécesseurs, laissant plutôt place à du bon cinéma d'action, généreux et intelligent.[/justify]


Tu trouves vraiment que le premier se prenait au sérieux ? que McClane suspendu dans le vide par un tuyaux de bouche d'incendie c'est réaliste ? :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 21 Fév 2012, 14:29

Et puis même le 2, le coup du siège éjectable c'est pour le moins humoristique.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mar 21 Fév 2012, 14:30

faus jamais chercher , et il n'y a jamais eu de vocation d avoir du realisme , ou du serieux dans la trilogie quoi .. le 3 il prend la ville comme terrain de jeu au lieu du huit clos , jtrouve meme que le 3 apporte pas mal de cynisme et noirceur pas forcement autant presente qu avant
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Mar 21 Fév 2012, 15:01

Ouais dans mes souvenirs le 3 c'est même le plus "réaliste" nan ?
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