Scalp a écrit:En tout cas c'est pas à cause du cul, vu qu'il s'en plaint.
Fessée sur le cul de Keira = 5 points Mise en scène = 2 points Casting = 1 point
Voilà.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
Hop hop hop! Si on doit relancer une énième fois le débat de ce qui est surcoté ou pas, c'est ailleurs, moi j'm'en branle, j'parle avec le coeur (et la queue mais ici y'avait pas assez matière). Y'aura toujours une part de subjectivité dans mes cotes et faudra faire avec ^^ J'ai beaucoup aimé la façon dont le sujet a été traité, même si je m'attendais à ce qu'on développe d'avanatage la relation et les conflits entre les deux psys, au final ca m'a quand même vachement bien botté, tant pour le contenu que pour la forme ^^
C'est sûrement pas la fessée où on ne voit même pas son cul qui lui vaut cette cote xD
Millenium: Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - 9/10
Rhââââ lovely.
j'vais pas résumer la critique à ça, ça serait un peu court, mais c'est représentatif.
Alors, le générique en amuse-bouche, c'était un régal, vlà quelqu'un qui sait vous mettre en appétit, qui sait chauffer une salle avant de laisser s'abattre le froid et la rigueur. Ce générique est stylé, classe, visuellement superbe, qu'on arrête de me bourrer le mou avec ceux des James Bond, y'a d'la concurrence là. Et tout ça sur fond de Led Zep revisité, et Dieu sait que j'aime Led Zep et que j'tolérerais pas n'importe quoi. Nan, vraiment, rien à redire, perfect.
Après, j'ai pas été gêné d'voir la tronche à Daniel Craig, et Dieu sait qu'j'aime pas sa tronche. Mais parlons plutôt d'Rooney Mara, qui s'fait pas trop attendre, et Dieu sait qu'j'avais hâte de la voir dans ce rôle, de voir le personnage surtout, à la base, puis, assez vite, envie d'la voir un peu plus elle Bah merde, là aussi y'a perfect, et pourtant ca aurait pu facilement virer au ridicule, au toc ou au naze. Elle est juste parfaite dans ce rôle, elle joue pas, elle est. Y'a d'la personnalité, du charisme, on devient fan du personnage dès les premières minutes. Et elle est pas trop pudique *_* J'ai toujours eu un faible pour les nanas rock n' roll un peu barges xD
Y'a d'la répartie, quelques phrases bien balancées ou petites feintes bien placées qui font gentiment rigoler dans les rangs. C'est pas ce qu'on retient forcément mais ca fait partie des ptits plaisirs qu'on ne boude pas, à petite dose. J'peux y aller? Ha ha
Le tout est bien ficelé et bien mené, enfin, presque bien mené par moments, pas vraiment une lacune non plus mais un peu plus et on perdait quelques mecs dans la salle, qui auraient demandé à leur nana d'leur expliquer, mais comme elle aurait pas mieux compris et aurait du demander à sa copine Natacha, j'aurais du dire "Chut!".
Y'a des scènes jouissives, et d'autres qui le sont presque, ouais parce que j'aime bien en voir un peu plus parfois. Ceci dit, les maquillages étaient habiles. Quand y'a d'l'action, elle est bonne. Quand y'a d'la baise et du sadisme, ca pourrait être meilleur, mais c'est pas mal quand même. Y'a du viol un peu glauque quand même, du revenge, du club de golf dans la gueule, ... Et y'a une vraie atmosphère, et c'est captivant, et t'as pas envie que ca finisse.
Et Daniel, - j'vous ai dit que j'aimais pas sa tronche? - n'en fait pas des tonnes, l'a fallu qu'il montre sa raie du cul pour faire plaisir à ces dames, évidemment, mais on va pas chier dans la colle, on a eu une bonne dose de Rooney de notre côté. Puis il a une tronche à s'balader dans la neige et dans l'froid, donc ca colle pas mal
D'office j'prends le blu-ray, le joli steelbook là
Hooo. Ho ouais, ca va, je sais. Voggle. Ouaiiiis, erferf, ca y est, y'a des gonzesses à poil, des putes dans tous les coins, on sait pourquoi il a voulu matter c'film. Ouais. Bah ouais. Ouais, j'aime les histoires de bordel, c'est une passion. Y'en a c'est la pêche, ou la timbrophilie, moi c'est les putes, chacun son truc. Qu'est ce que vous voulez que j'vous dise?
En plus dès la vision de l'affiche et de quelques captures on sait que ca va être joli, nan mais elles ont de chouettes tenues, elles savaient se saper les putes à l'époque (enfin, pas toutes, ok, mais bon), c'était quand même autre chose, merde!
Et c'est aussi joliment filmé, y'a des moments inspirés, une fascination qui n'est pas permanente mais une vision qui laisse quelques jolis souvenirs quand même. Puis des plans plus durs, quand il faut, et vaut mieux parce que tout le film on passe de la poésie (ouais parfois c'est d'la poésie plutôt grivoise) au glauque, du chaud au froid en passant de temps en temps par le tiède. Mais généralement le passage de l'un à l'autre est plutôt brutal, c'est planant, fascinant, léger, on se sent presque présent le cul confortablement posé dans un fauteuil moelleux, attendant qu'on nous serve aussi une coupe et une fille, et puis BLAM.
Y'a deux trois trucs qui nous ramènent à notre époque et qui font gentiment sourire. Genre la fille qui a un peu de bidou, pas grosse mais qui a un peu de marge par rapport aux nanas d'nos magazines (de cul, ou pas) qui s'fait dire "Faut pas que tu maigrisses hein!". On fait le parallèle seuls, c'est bien, on n'est pas des mongoles.
On brasse un large portrait, en détaillant le planning des journées (jusqu'à la friction d'la salade au déthol), qui se suivent et se ressemblent, nan mais il se passe quand même des trucs et les fantasmes changent (y'en a des barrés), puis j'conviens que parfois elles devaient s'emmerder mais y'a des coups de mou quand même. Quand je dis qu'on brosse large c'est aussi au niveau des personnages, y'en a pas vraiment un qui ressort ('fin, le Joker passe pas inaperçu non plus), t'aurais presque envie de t'attacher à l'une ou l'autre de ces filles, par compassion à deux balles, parce que t'es pas un monstre, mais y'a pas vraiment moyen. Puis la mère maquerelle, on dirait Michèle Laroque en plus grasse, plus vieille et plus moche, ca m'a perturbé tout l'film.
Un truc qui m'a énervé, la partie filmée en quadrivision (y'en a même deux si j'me souviens bien), en plus quand ca baise dans chacun des quatre cadres, j'savais pas où donner d'la tête, ca m'fout en boule ça, quelque chose de terrible. La séquence en triptyque est pas mal par contre, mais on aurait pu mieux faire.
Là, j'mentionne le plan du sourire pour la forme et j'vais parler un peu d'la musique... Mais d'abord, une petite plage de PUTES
Houlala! Elle était froide! J'ai les tétons tout durs!
Caca! On voit ta raie!
Or donc... La musique est sympa la plupart du temps, avec quelques morceaux plus modernes qui collent pas mal à l'image. Y'a une scène de danse comme ça, avec une nana qui s'éloigne et toujours cette piste en arrière plan mais comme si les nanas écoutaient vraiment le morceau dans une pièce au bout du couloir, sympa. Bon, on a pas poussé jusqu'à faire croire qu'elles écoutaient du Marilyn Manson sur leur mini-chaîne, ouf. Et c'pas non plus Marie-Antoinette.
Dans les ptits plaisirs bonus je compte sur les petits noms donnés à ces demoiselles, y'en a des charmants, et d'autres aux origines douteuses.
La fin... J'sais pas quoi en penser. C'marrant, j'ai justement dit plus haut qu'il y a des parallèles qu'on fait bien tout seuls, on n'est pas des mongoles. Alors est-ce que c'est joli, est-ce que c'était utile? Bah j'sais pas. Et y'a des moments où tu t'dis que t'as ptet préféré Maison Close, donc ouais ca aurait pu être mieux en s'focalisant d'avantage sur un truc, en traitant encore le sujet un peu plus dans un sens ou dans un autre. Mais c'est plaisant à regarder.
Hein? Comment ca j'cloture sans avoir vraiment parlé de cul ou de nichons? Bah merde, y'a pas que ca dans les films, mais ici y'a quand même un ptit étalage avec du choix pour tous les gouts. Et le film a sa ptite Browning, avec des grosses loches et à la française un peu paysanne Y'a de jolis petits lots, pis des moches. Nan, c'est bien. Ca baise pas toujours avec beaucoup d'entrain mais j'peux comprendre
Un film de Keiichi Sugiyama, qu'on va rebaptiser Peti Gachi. En fait, c'est plutôt même un moyen gâchis.
Des premières images qui en jettent pas mal, merci pour les mirettes, cette vue de la Terre et des étoiles par centaines qui ressortent sur un noir intense, cette profondeur et cette beauté... Là on s'dit, un peu à tort, que niveau qualité ca va ptet valoir un Miyazaki.
Malheureusement, le film est inégal à plusieurs niveaux, avec notamment une qualité visuelle qui n'est pas permanente. On a une 3D qui par moments est épatante, comme avec l'intro ou quand ca cavale en montagne au milieu des rochers, et qui par d'autres fait 3D en carton. Idem pour ce qui est du mélange de la 2D et de la 3D, par moments ca donne pas mal, et puis ca peut aussi foirer. Après, j'étais pas non plus super fan de la façon dont étaient dessinés les personnages. On a droit à des dessins de qualité digne d'une illustration quand c'est figé mais le reste est un peu trop simpliste.
Mais y'a de si sympathiques petites claques visuelles qu'on a presque envie de pardonner le reste, mais presque seulement.
Le môme qui s'transforme en sayen, ou en Tetsuo, a quelques scènes d'action pas mal foutues, mais son perso peut aussi faire méga gnangnan. Peut aussi être un peu con des fois, mais ca peut prêter à sourire, j'compatis quand même pour le caillou pointu dans l'cul
Le coup du volcan qui se déplace, heu ouais, bon... Et l'môme qui à j'sais pas combien d'bornes aperçoit son pote au milieu de la montagne et s'met à gueuler d'un coup "Hey! Mais c'est Paulo!", heu ouais, bon... Les esprits d'la forêt sont aussi un peu WTF, mais c'est marrant.
J'sais pas d'où vient ce foirage, parce que quand on peut traiter le sujet et les images de façon aussi réussie par moments, on ne peut pas intentionnellement foirer une petite moitié du temps... On leur a dit "C'est bon on a des décors qui déchirent, la flotte est foirée en 3D mais c'est pas grave, finissez fissa l'animation des persos pour demain matin les gars, il vous reste 12 heures"? J'trouve ca triste, l'univers était réussi, certaines animations déchiraient, j'retiens aussi l'attaque végétale avec les branches qui se mêlent en tous sens pour dessiner une gueule de dragon, en maintenant cette qualité et en retravaillant les persos ca aurait vraiment pu décoller.
La musique aide aussi un peu à faire passer la pilule de la déception, y'a quelques belles envolées et quelques plages bien rythmées.
Sur ce coup là Miyazaki gardera donc ma préférence.
Littéralement "La tombe des gouttes de feu", littéralement superbe.
Les premiers mots du film tombent tels un couperet, la nuit du 6 juillet, je suis mort. Au moins, ca annonce la couleur, ca va pas être drôle. Et, honnêtement, vaut mieux pas déprimer déjà avant de voir le film.
On perd tout de suite quelqu'un, qui va conter son histoire, et ca commence dans l'enfer des bombardements, la course la peur au ventre entre les maisons en flamme, le courage qu'il faut avoir pour deux, parce que tu sens ta petite soeur trembler dans ton dos... La tension est bien transposée, pour peu de se laisser immerger on sentirait la chaleur des flammes. Les corps des êtres connus, ou chers, ou pas, s'entassent pêle-mêle dans des fosses.
S'ensuit la rigueur des rationnements, ouais, en plus d'être réveillé chaque nuit par une alerte, on mange mal. Et on s'fait voler par sa tante en plus. Vie de merde.
Mais on garde espoir, on s'accroche, et on fait tout pour soutirer un sourire à sa petite soeur, ou pour sécher ses larmes. Et la petite soeur c'est un personnage auquel on s'attache forcément, rien que pour sa bouille. Elle a des expressions et des attitudes terribles. Et quand tu lui demandes après une course sous les bombes si elle n'est pas blessée, elle répond...
J'ai perdu une sandale
Y'a quelques moments de libération par les larmes, nan mais parce que les persos aussi ont besoin de souffler un peu dans ce film, et on les comprend. Bon, après, tu chiales, ca va mieux, y'a un truc pire qui va te tomber sur la gueule mais sur le moment ca te soulage
On voit aussi jusqu'où on peut aller pour survivre, ou pour au moins assurer la survie d'un être cher, et ca passe pas pour une leçon de vie à deux balles. Les histoires vraies restent les meilleures leçons de morale.
Visuellement c'est beau, à très beau, à superbe. Il y a des scènes dont la poésie et la beauté touchent au sublime. L'animation est très réussie, très réaliste dans son rendu, il en ressort une fluidité et un grand naturel. Les lucioles reviennent souvent, dont au moins deux scènes fabuleuses, pour le coup je vous laisse apprécier au visionnage.
Un animé à classer dans un top 10, un top 10 des films d'animation ou un top 10 de films tout court. Réussir à faire passer autant d'émotion dans un animé, arriver à rendre des personnages si attachants... Alors, c'est lourd, et pesant, on ne tient que grâce aux petites touches de douceur dans les échanges fraternels, mais qu'est ce que c'est réussi. Y'a rien à redire à ce film.
J'crois que c'est le seul film qui ait réussi à m'tirer des larmichettes, donc c'est énorme.