[Caducia] Mes critiques en 2012

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 12 Fév 2012, 13:26

Heatmann y a des films faut pas le chercher et AHX en fait partie :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 12 Fév 2012, 13:31

Vinyard approved :mrgreen:

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Dim 12 Fév 2012, 20:40

Way fait gaffe quand même avec certains mots. Quand j'ai lu le mot ''salope'' dans la phrase ça m'a fait sourire parce que je pensais que ça s’adressait au début à un mec, mais dire ce genre de mot à caducia qui est une fille c'est quand même mal venu et très limite. C'est pas un avertissement, c'est juste mon ressenti de membre... donc attention dans l'intensité des mots ca peut vite dégénérer, second degré ou non ;)
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Voyage au centre de la Terre 2 : L'île mystérieuse - 4,5/10

Messagepar caducia » Dim 12 Fév 2012, 21:34

Voyage au centre de la Terre 2 : L'île mystérieuse

Réalisé par Brad Peyton

Avec Dwayne Johnson, Michael Caine, Josh Hutcherson
Aventure, USA, 1h33- 2012

4.5/10








Synopsis

Sean Anderson, 17 ans, reçoit un message de détresse codé en provenance d'une île mystérieuse dont personne n'a jamais entendu parler… Tout aussi impatient que Sean de savoir d'où vient ce message, Hank, son beau-père, décide de tenter l'aventure ! Ils mettent alors le cap sur le Pacifique Sud, puis sur une destination quasi inconnue, dont personne, ou presque, n'est revenu en vie… C'est une contrée d'une beauté stupéfiante, où vivent d'étranges et effrayantes créatures entre des volcans et des montagnes d'or. Une île qui n'a pas fini de dévoiler tous ses secrets. Accompagnés de Gabato, seul pilote d'hélicoptère prêt à s'embarquer dans l'aventure, et de sa fille Kailani, aussi ravissante qu'intrépide, ils partent à la recherche de cette terre lointaine : ils devront sauver le seul être humain qui y habite et fuir avant qu'un terrible volcan ne submerge l'île et n'enfouisse ses trésors à tout jamais…


Critique

Une production Warner pour ce film d'aventures mais qui aurait très bien pu être une production Disney, très librement inspiré de Jules Verne à voir comme un vrai divertissement pour petits et grands avec un mélange de "Chérie, j'ai rétréci les gosses", et niveau décors un petit air d'"avatar" ou de "Charlie et la chocolaterie".
Le film est assez inégal...les décors dans un premier temps sont par moment très beau visuellement et par moment font très toc (genre le volcan tout laid), même si la 3D a son petit effet. Les couleurs flasky saturées avec un vert pas très naturel contribue à la laideur de certains paysages. En revanche, d'autres séquences sont agréables visuellement comme celle avec les champignons fluorescents la nuit (inspirés d'avatar), ou la découverte de la cité.
Niveau action, on peut dire que c'est bien gentillet à la Benjamin Gates avec une énigme, des indices, la découverte, la partie aventure...sans aucune goutte de sang, sans retournement de situation, c'est très linéaire, bon enfant, prévisible.
Le film mise beaucoup sur l'humour et on peut dire que Dwayne Johnson fait assez peu marcher ses muscles et joue beaucoup sur l'autodérision et cabotine avec M. Caine tout au long de l'intrigue.
Quelques scènes sympathiques qui font sourire avec la scène des pectoraux assez osée et mémorable mais sinon pas grand chose à retenir.

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Niveau action, le rythme est assez soutenu et il se passe toujours quelque chose entre deux blagues, et çà se laisse regarder : course poursuite à dos d'abeilles, plongée sous marine, ballade en hélico. Les scènes sont de temps en temps filmées façon Starwars en vue subjective pour nous faire entrer au cœur de l'action et avec la 3D, çà claque pour mettre en valeur ces situations rocambolesques.

Vanessa Hudgens et Josh Hutcherson sont les deux petits jeunes, plutôt banals, certains apprécieront les formes de la demoiselle, mais à part çà rien de nouveau.
Michael Caine en revanche est extra en papy dingue et joue aussi sur l'autodérision et le second degré et son rôle est le plus réussi.
Ensuite pour Dwayne Johnson, on se dit qu'il suit les pas de Schwarzenegger en alternant action et comédie, mais bon son sourire forcé ultra bright c'est un peu too much. On a bien compris que c'était un film alimentaire pour lui, mais il ne s'en tire pas trop mal.

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Bilan, film vraiment basique pas très recherché et plutôt commercial qui permet de retourner en enfance sans révolutionner le genre. De réelles scènes d'action efficaces mais peu nombreuses, quelques touches d'humour agréables mais pas très marquantes, des décors plutôt moches dans l'ensemble (sauf ceux de Hawaï, pas en SFX). L'intrigue est un peu fourre tout et un bric à brac pas très captivant.
Divertissement sympathique qui permet de se vider la tête plutôt destiné aux enfants mais éloigné de l'univers des puristes de Jules Verne.
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Casse de Central Park (le) - 4/10

Messagepar caducia » Lun 13 Fév 2012, 18:17

Le Casse de Central Park

Réalisé par Brett Ratner

Avec Ben Stiller, Eddie Murphy, Casey Affleck
Comédie, action, USA, 1h45- 2011

4/10







Synopsis

Quand les employés d’une résidence de luxe en bordure de Central Park découvrent que le milliardaire occupant le penthouse n’est autre qu’un escroc qui les a spoliés de leur retraite, ils fomentent leur vengeance : un casse qui leur permettra de récupérer leur dû. Natif du Queens, Josh Kovaks gère depuis plus de 10 ans un des gratte-ciels les plus luxueux et sécurisés de New York, et rien n’échappe jamais à son œil de lynx. Au sommet de la copropriété, dans l’unité d’habitation la plus somptueuse, réside Arthur Shaw, un magnat de Wall Street qui se retrouve soudain assigné à résidence pour avoir usurpé 2 milliards de dollars à ses actionnaires. Parmi ceux qu’il a mis sur la paille : les employés de la résidence dont il était censé faire fructifier les fonds de retraite.


Critique

Film de Brett Ratner qui semblait assez prometteur avec une belle brochette de stars bankables : Ben Stiller, Casey Affleck, Eddie Murphy, Matthew Broderick, Tea Leoni...
Le pitch de départ est aussi alléchant et peut attiser notre curiosité, avec un escroc qui va se faire escroquer à la "Ocean 11" ou façon "corniaud". La comédie qui est plutot dans l'air du temps avec les petits travailleurs indignés qui veulent se venger du patron fraudeur.


Le long métrage mélange comédie et action, mais on se demande où sont passés les bonnes vannes de E. Murphy et Ben Stiller car ici ils sont aux abonnés absents.
Le film dépeint pendant 3/4 d'heures les personnages et le cadre du casse et prend bien son temps.
Stiller veut se la jouer sérieux en Robin des bois moderne qui tente de mener tant bien que mal une troupe de bras cassés.

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Murphy n'est que l'ombre de lui même avec un surjeu agaçant car les blagues qui font mouche n'existent plus et je pense qu'il a nouveau plombé le film qui aurait pu être un buddy movie sympa. La relation entre Murphy et Stiller soit à ce point sous-exploitée avec une seule scène en tout et pour tout. Murphy n'est plus l'ancien fer de lance de la comédie d'action.
M. Briderick passe pour un attardé vieillot. Quel immense gachis. Le peps du flic de Berverly Hills est définitivement au fond du trou et l'humour décapant et qui va loin de Stiller est inexistant. On ne sait pas trop si le coté comique très peu prononcé est volontaire et c'est parce que çà tombe à plat. Aucune alchimie entre les acteurs qui jouent les uns à coté des autres sans envergure, sans motivation visible avec un léger hommage aux films de casse des années 80 sans folie notoire.
On retiendra deux moments savoureux : la scène de haute voltige et le cours de vole en supermarché mais on s'empressera d'oublier le reste.

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Le début du film est prometteur et on se prend à cette histoire en s'imaginant un gros braquage spectaculaire avec des idées originales et loufoques dans tous les coins, hélas le film est peu rythmé, ridicule sans aucune tension et monotone. L'histoire de braquage par des tocards est sans surprise malgré un réel effort sur les décors qui sont grandioses.
Mais, la partie casse manque de piment et est extrêmement décevante et saugrenue avec un scénario prévisible et trop d’invraisemblances. Le film a du mal à faire des étincelles avec les dialogues foireux et le manque d'originalité et de trouvailles. Brett Ratner est en mode automatique et ne se lâche pas et recycle à tout va sans charme ni envergure, ni ambition.
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Restless - 7,5/10

Messagepar caducia » Lun 13 Fév 2012, 22:48

Restless

Réalisé par Gus Van Sant

Avec Henry Hopper, Mia Wasikowska , Ryo Kase
Drame, USA, 1h35- 2011

7.5/10





Synopsis

Bien qu’en phase terminale d’un cancer, la jeune et jolie Annabel Cotton est animée d’un amour profond de la vie et de la nature. De son côté, Enoch Brae a cessé d’avoir envie de faire partie du monde depuis que ses parents sont tragiquement morts dans un accident. Lorsque ces deux êtres à part se rencontrent à un enterrement, ils se découvrent d’étonnants points communs. Pour Enoch, dont le meilleur ami se trouve être le fantôme d’un pilote de guerre kamikaze, et Annabel, qui voue une fascination à Charles Darwin et à la vie de toute créature, c’est le début d’une relation exceptionnelle. En apprenant la mort imminente d’Annabel, Enoch propose de l’aider à vivre ses derniers jours avec intensité, au point de défier le destin, les traditions et la mort elle-même.


Critique

Gus Van Sant aborde une nouvelle fois le thème de l'adolescence qui lui est cher et il y mêle le thème de la mort à travers le couple de deux ados qui abordent la mort d'une manière étrange et singulière.
Tous deux trainent dans les cimetières alors qu'ils ne connaissent pas les défunts, assistent aux enterrements, trainent dans les morgues...alors que les autres ados sont plus en boites de nuit à se bourrer la gueule.
Van Sant met en scène ce couple avec deux ados androgynes qui sont presque interchangeables et sur la même longueur d'onde vis à vis de la manière de voir la vie et la mort. Enoch Brae est comme un revenant, le jeune homme a frôlé la mort lors d'un accident qui a tué des parents, et depuis il est fasciné par l'au délà et plus ou moins hanté par des fantômes. Annabel (Mia Wasikowska) est malade du cancer et ses jours sont comptés, mais elle n'a pas peur de la mort et sait qu'elle va devoir l'affronter, restant positive à tout prix et compte bien profiter à fond de ses derniers jours.
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Ces deux personnages sont donc confrontés à la mort, et du coup ont bien décidé de ne pas gaspiller le temps qui leur reste à vivre et ont bien conscience de la préciosité de la vie.
Le film dégage un charme certain à travers ces deux anges qui jouent avec la mort qui se cachent derrière des paroles dédramatrisantes, des passions futiles, ou jouant sur l'humour et le décalé.
Tous deux sont des êtres en souffrance mais qui veulent garder leur dignité et affronter la mort.
Enoch, jeune blond éthéré aurait aimé ne jamais s’être réveillé de son coma et être séparé de ses parents et Annabel suit son destin avec courage et sang froid. Ce couple a l'air de venir d'un autre temps de part leur mentalité mature et à l'imagination fertile, et à l'humour pointu alors que les jeunes de nos jours sont pas très fins, et à l'humour plutôt réduit à ce qui se passe en dessous de la ceinture.
Ensuite, leur look est très étudié avec un coté rétro anachronique et jeunes éphèbes avec des vêtements tout en légèreté qui flotte au vent avec un coté romantique diaphane, ce qui est encore bien loin du look jeans baskets branché.
Le duo d'acteurs est très convainquant. Je n'avais pas trop aimé Mia Wasikowska dans "Jane Eyre" mais ici elle est remarquable de sobriété et très touchante.
Le couple d'ados semble vouloir se couper de la réalité et s'évader avec des rêves, des passions, des pensées folles qu'ils partagent pour éviter de penser à la fatalité de la mort mais en l'évoquant tout de même régulièrement. Ces deux êtres purs semblent coupés du monde, d’être dans leur bulle imaginaire. Le spectateur peut se laisser envouter par ce couple hanté par la mort et par la poésie des propos.
Leur histoire d'amour repose sur une relation intellectuelle et sentimentale plutôt que physique et elle est atypique car Mia recherche à connaitre l'amour une fois dans sa vie et souhaite que cette histoire soit la plus pure possible. En tous cas, leur love story n'est pas une vraie passion qui transparait à l'écran mais plutôt une osmose entre les deux ados.

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L'histoire va beaucoup plaire aux amateurs de poésie et mélodrame, avec une maitrise de l'image très esthétisante et le récit est tendre traité avec grâce et légèreté avec des ados qui ne demandent pas à faire des choses extraordinaires pour profiter de la vie mais qui se limitent à des petits bonheurs futiles et qui retrouvent un souffle de vie l'un au contact de l'autre.
Sous ses airs de film classique, ce long métrage est une bouffée d'air dans un monde empli de pessimisme et qui n'aime pas parler de la mort de façon crue. Le réalisateur se sert des saisons automnales et hivernales pour créer une ambiance plutôt froide et confinée morbide.
Gus Van Sant réussi à brosser une histoire d'amour touchant mais qui ne dégouline pas dans la tristesse alors qu'il aurait été facile de faire une scène de fin déchirante mais il a encore choisi une fin plutôt mélancolique avec un amour qui perdure au délà de la mort.

La fin avec le décès de la jeune femme est sobre et reste dans le même ton léger que le film, où Annabel allait faire sa chimio comme si elle allait à un cours de maths, ici elle meurt et Enoch se rend à son enterrement comme s'il s'agissait d'un simple au revoir.
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Film: Restless
Note: 8,5/10
Auteur: cinemarium

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Aventures de Tintin : Le secret de la Licorne (Les) - 7,5/10

Messagepar caducia » Mar 14 Fév 2012, 17:57

Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne

Réalisé par Steven Spielberg

Avec Jamie Bell, Andy Serkis, Daniel Craig
Animation, USA, 1h47- 2011

7.5/10








Synopsis

Parce qu’il achète la maquette d’un bateau appelé la Licorne, Tintin, un jeune reporter, se retrouve entraîné dans une fantastique aventure à la recherche d’un fabuleux secret. En enquêtant sur une énigme vieille de plusieurs siècles, il contrarie les plans d’Ivan Ivanovitch Sakharine, un homme diabolique convaincu que Tintin a volé un trésor en rapport avec un pirate nommé Rackham le Rouge. Avec l’aide de Milou, son fidèle petit chien blanc, du capitaine Haddock, un vieux loup de mer au mauvais caractère, et de deux policiers maladroits, Dupond et Dupont, Tintin va parcourir la moitié de la planète, et essayer de se montrer plus malin et plus rapide que ses ennemis, tous lancés dans cette course au trésor à la recherche d’une épave engloutie qui semble receler la clé d’une immense fortune… et une redoutable malédiction. De la haute mer aux sables des déserts d’Afrique, Tintin et ses amis vont affronter mille obstacles, risquer leur vie, et prouver que quand on est prêt à prendre tous les risques, rien ne peut vous arrêter…


Critique

A la base, je ne suis pas trop fan des films d'animation, mais bon je me suis dit que le Spielberg devait valoir le coup d’œil quand même avec un concentré de 3 albums.
Je dois dire que ce Tintin nouvelle génération est assez réussi visuellement avec une motion capture qui déchire !!! je trouve surtout que les décors ainsi que les jeux de lumière et de reflets sont particulièrement léchés et permettent de créer l'ambiance.
En ce qui concerne l'animation des personnages, je suis un peu plus partagée. Et bizarrement, je trouve les méchants très vivants même s'ils caricaturaux car leurs traits sont plus fins alors que les gentils se tapent des nezs ronds énormes, et je les trouvent moins ressemblants et moins crédibles. le personnage le plus réussi c'est Milou bien sur, qui est très fluide et une animation qui reproduit les petits gestes des toutous, excellent !
Je trouve dommage que les physionomies de acteurs (Jamie Bell en Tintin, Andy Serkis en capitaine Haddock) aient été gommées et ont disparues sont la palette graphique alors que dans "avatar" on arrivait à percevoir l'acteur sous les effets spéciaux. Autant l'ambiance est réussie mais il manque un petit quelque chose d'humain dans le regard qui parait vide.
On ne reconnait pas du tout Daniel Craig derrière le méchant Ivanovich Sakharine mais je reconnais plus Steven Spielberg lui-même. il faut donc ne pas du tout penser aux acteurs derrière les animations et se concentrer sur l'histoire.
Gad Elmaleh, c'est carrément une micro-apparition.


Ensuite, j'ai lu Tintin il y a un sacré bail et mes souvenirs sont très vagues, mais je pensais que Tintin était plutôt pacifiste et le voir manier des armes m'a assez choquée, mais en fait, Spielberg est dans le vrai, Tintin usait d'armes en tous genres. En revanche, Hergé est connu pour les polémiques antisémites donc c'est marrant que Spielberg n'est pas fait un blocage là-dessus.

Le début m'a pas mal saoulée avec la caricature de Montmartre vraiment ratatouillesque déjà vu mille fois pour celà plaise à nos amis ricains et qu'ils en aient pour leur argent.
Puis, quand démarre l'aventure le long métrage devient prenant avec un rythme assez soutenu et quelques touches d'humour disséminées par les dialogues et situations rocambolesques.
Les Dupont sont très pénibles, Haddock est vraiment imbibé et Tintin toujours très courageux à l'image de la BD, et Milou est encore plus intelligent que Lassie.
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Les scènes de poursuites routières ou aériennes sont magistrales avec un 3D qui rend bien et surtout l'animation permet plus que jamais des mouvements de caméras inédits. J'aime particulièrement les flashbacks - scènes de pirateries avec le jeu de lumières qui donne un sacré réalisme et peut facilement rivaliser avec Jack Sparrow .
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Ensuite, Spielberg a réussi a recréer un esprit Buddy Movie entre Tintin et Haddock qui sont tout le temps en train de se chamailler gentillement ou de se sauver la vie avec une complicité réelle.
Le film a un beau dynamisme et une variété de lieu et d'action permettant de voyager gratis.
Spielberg nous fait un peu remonter le temps à travers sa filmographie avec un clin d'oeil aux dents de la mer, des poursuites en side car ou dans les marchés d'Afrique du Nord à la Indiana Jones et au générique à la "arrete-moi si tu peux".
Par contre, la bataille de grues à la "tranformers" ou à "l'agence tous risques" c'est un peu du n'importe quoi et çà ne cadre pas bien avec le reste du film. La réalisation est exceptionnelle avec une caméra mobile, des plans séquences haletants...
Le film n'a presque aucune coupure et impose des transitions entre les scènes parfaites sans temps mort. La fin par contre est très décevante et brutale.

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Le scénario est donc plus alambiqué que dans les albums mais le film reste cohérent avec pas mal de rebondissements même si le but de l'aventure - le trésor - est relégué au second plan et c'est plus la rivalité Haddock - Sakharine qui est en jeu.
Spielberg a su grâce à la puissance de l'animation utiliser de façon extraordinaire et profite à mort des possibilités de l’image de synthèse pour représenter des choses impossibles en prises de vues réelle et nous offre un roller-coaster explosif, divertissement débordant d'imagination et de virtuosité et d'humour bon enfant.

Une adaptation habile et percutante assez fidèle à l'univers de Hergé avec la patte de Spielberg permet une immersion totale dans cette folle aventure avec un retour en enfance garantie.
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Beginners - 6,5/10

Messagepar caducia » Mer 15 Fév 2012, 18:00

Beginners

Réalisé par Mike Mills

Avec Ewan McGregor, Mélanie Laurent, Christopher Plummer
Comédie dramatique, USA, 1h44- 2011

6.5/10







Synopsis

Oliver, illustrateur a Los Angeles, collectionne les ex et les déceptions amoureuses. Quand son père, Hal, tire sa révérence après avoir fait son coming-out a 75 ans et rejoint avec entrain la communauté homosexuelle, Oliver se penche sur ses relations familiales et ses échecs sentimentaux. Et il hérite d’un chien philosophe et bavard. La dépression guette. Jusqu’au jour où il rencontre Anna…


Critique

Film assez sympathique, léger et déroutant qui traite du deuil, de homosexualité, des relations amoureuses compliquées, de la maladie...inspiré de la vie du réalisateur Mike Mills.

Un casting assez brillant : Ewan McGregor, Mélanie Laurent, Goran Visnjicn, Christopher Plummer.
Difficile de classer le film dans une catégorie, entre comédie romantique et drame avec des personnages qui sortent de l'ordinaire qui ont tous un petit grain de folie en eux plus ou moins prononcé.
Ewan McGregor et Mélanie Laurent forment un couple atypique qui apprennent à se découvrir et à vivre ensemble car leurs vies amoureuses ne sont pas très remplies ni faciles. Plein de maladresse, mais aussi plein de fantaisie dans leurs propos. Leur rencontre est assez magique, c'est une des scènes les plus réussie du film. Étonnement ces deux amoureux ne débordent pas de joie de vivre, mais arrivent à former un couple heureux de paumés.
E. McGregor est touchant mais c'est surtout avec la relation avec son père qu'il appréciera son jeu d'acteur. Mélanie Laurent est tout à fait correcte, mais rien d'exceptionnel.

Christopher Plummer en revanche est assez grandioseet tire son épingle du jeu.
Attendrissant et surprenant en papy de 75 ans qui fait son coming-out après avoir joué la comédie du père idéal le temps de son mariage. Il décide de se lâcher et commencer une nouvelle vie en tant qu'homme libre et passe des annonces pour se trouver un partenaire. Performance incroyable de Plummer qui incarne un homme complexe car il est fragile par son age et la maladie mais qui a des idées fortes et l’homosexualité devient presque une obsession pour lui.
Goran Visnjicn (Andy), le beau male viril d' "urgences" campe ici un homo assez proche du débile mental au look d'un gamin de 10 ans, vraiment décalé comme personnage mais qui va s'avérer être un personnage à fleur de peau et est le compagnon de Plummer, et on peut dire qu'ils ne vont pas ensemble. Chaque apparition de Andy est dérangeante pour le spectateur et le réalisateur a fait en sorte qu'il soit un élément perturbateur de l'ambiance qui règne, et c'est le reflet du malaise que peut ressentir MCGregor vis à vis du boyfriend gay qui débarque à tout moment chez son père.

Le film n'est pas construit de façon linéaire, mais on suit en parallèle les derniers jours de Hal (C.Plummer) face à la maladie et l'histoire de McGregor en phase de deuil de la mort de son père qui essaye de se reconstruire. Une narration maniérée assez perturbante mais on s'habitue.

L'histoire de Hal et ses relations avec son fils est touchante, où le fils prend la place du père pour s'occuper des soins médicaux, du coté administratif, des taches quotidiennes alors que le père est un peu déconnecté de la vie et espiègle jusqu'au bout, il ne pense qu'au coté fun et part un peu dans des délires et essaye de vivre ses derniers moments à fond avec ses copains gays.
Leur relation est complexe car ils sont proches même s'ils ne sont pas sur la même longueur d'ondes, et McGregor est perturbé par ce coming-out tardif, même s'il accepte l'homosexualité en général. De beaux moments dans l'intimité de ces deux hommes avec des moments simples mais
touchant où les deux hommes se redécouvrent à visage découvert après tant d'années de faux semblants.

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Puis, la relation amoureuse de McGregor (Oliver) et Mélanie Laurent (Anna) est bien sympathique et elle aussi basée sur le coté mélancolique et poétique du couple qui n'ont pas de projet de vie précis et se laissent porter par le quotidien. Pour Oliver, Anna est enfin une issue de secours pour sa dépression qui le quitte pas depuis la disparition de son père. Cette relation naissante n'est hélas pas traitée comme il le faut, reste ambiguë et superficielle.
Le réalisateur aime à souligner la différence d'époque et de génération avec l'intervention de photos d'archive et les commentaires sur les us et coutumes du début de 20ème siècle et celui des années 80 à nos jours avec des points communs mais une grande évolution des mentalités.

Le réalisateur Mike Mills fait aussi intervenir un chien et le fait parler avec des sous titres, ce qui apporte un coté fun et décalé au film avec ce chien philosophe qui est un ami intime du héros et un commentateur privilégié et Mcgregor considère ce chien Arthur comme une personne, en lui parlant, lui faisant la visite guidée de l'appartement et refusant de le laisser seul.
Le chien est soi disant un Jack Russell mais il ne ressemble pas à grand chose, même s'il est trop mignon c'est un peu l’alter égo d'Oliver.

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Le film a donc de bonnes touches d'inventivité et de surprises sur une ambiance à la fois triste et poétique. Le début du film est particulièrement réussi mais le film finit par tourner en rond et ne raconte plus grand chose à vouloir aborder plusieurs thèmes sans aller au bout des choses, en se prenant trop au sérieux.
Le film reste sincère, inspiré de la vie du réalisateur mais fugace et délicat, et se déroule donc en douceur sous nos yeux, n'est jamais très sombre ni joyeux sans aucun dialogue marquant, tout en demi-mesure. Dommage que le film sombre dans le vortex de la tristesse et nous laisse sur une note si pessimiste, même s'il reste touchant et sincère.
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Doom - 5/10

Messagepar caducia » Mer 15 Fév 2012, 21:22

Doom

Réalisé par Andrzej Bartkowiak

Avec Karl Urban, Dwayne Johnson, Rosamund Pike
SF, USA, 1h44- 2005

5/10









Synopsis

Une chose terrible est arrivée à la station de recherche scientifique Olduvai, basée sur la planète Mars. Toutes les expériences se sont arrêtées, la communication ne passe plus. Les derniers messages reçus sont pour le moins angoissants. Le niveau 5 de quarantaine est déclaré et les seules personnes auxquelles l'accès est autorisé sont les membres du commando des Rapid Response Tactical Squad (RRTS). Mais sont-ils face à n'importe quel ennemi ?
Les scientifiques de cette station de la planète rouge ont malencontreusement ouvert une porte dans laquelle se sont engouffrées toutes les créatures de l'enfer. Une armée de créatures de cauchemars d'origine inconnue est tapie derrière chaque recoin des innombrables pièces et couloirs de la base, tuant les quelques rares humains encore présents...


Critique

Réalisé par le Polonais Andrzej Bartkowiak, Doom est l'adaptation du célèbre jeu PC de 1993 en FPS avec un casting pas trop mal : Karl Urban, The rock, Rosamund Pike.

La photographie est très très sombre, on arrive à peine à distinguer les personnages dans cette ambiance qui est un copié / collé de Alien ou d'autres films de SF qui se passent dans un vaisseau avec une bébête ou un zombie qui s'y ballade.
The "doom" est loin d’être original et n'est autre qu'un mix de films déjà existant avec des scientifiques qui ont fait des expériences secrètes et ont crée un monstre qui gangrène le vaisseau, celà ressemble donc à "alien" ou "the thing" où tout le monde peut être suspect.

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Le film se démarque par un coté un peu plus gore que les classiques et ose montrer du sang, des morceaux de chair arrachés, des autopsies...Le long métrage repose un peu sur le suspense mais surtout sur l'action avec un rythme assez soutenu, et pour çà "the rock" assure le show.
Le film démarre de façon assez classique et sobre et peut susciter l’intérêt - il faut attendre 30 minutes avant d'apercevoir un monstre, mais au fil de l'intrigue on peut dire que çà dégénère surtout vers la fin où celà devient du grand n'importe quoi avec un univers gore à souhait. ( la scène de baston the rock / urban est pitoyable)
Les décors sont peu impressionnants, mais 2 ou 3 couloirs habités suffisent à notre bonheur, mais on est bien loin des dédales du jeu vidéo.

Image


Les méchants sont des sortes de monstres qui sont des humains qui se mutent en aliens hideux dégoutants, mais je ne comprends pas parce qu'ils n'ont pas la même physionomie - genre l'éclopé qui devient une sorte de ver à grosses dents, j'ai peut être raté une partie du scénario tellement passionnant...Bref, les monstres ne sont pas extrêmement bien réalisés et planqués dans le noir les 3/4 du temps.
Donc, le film ne va pas transcender par son scénario mais plus par son coté fun et assez bourrin notamment avec D.Johnson et son gros gun qui défouraille tout. "The rock" est très charismatique et psychorigide, qui dégaine sur tout ce qui bouge bon ou mauvais.
Des dialogues ras du gazon, scénario bidon, mais pas mal d'hémoglobine et de monstres en latex au menu et une vacuité de scénario dépourvu de rebondissements.
La scène que tout le monde attend, c'est celle où K.Urban est en mode FPS filmé de façon subjective avec l'arme au 1er plan qui dézingue tout ce qui bouge, très fidèle aux jeu vidéo originel.

Film qui remplit son contrat simple et efficace - "Kill them all", un peu trop répétitif et peu original, réservé aux fans de "the rock".
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Aventure du Poséidon (L') - 9,5/10

Messagepar caducia » Mer 15 Fév 2012, 23:30

L'Aventure du Poséidon

Réalisé par Ronald Neame

Avec Gene Hackman, Ernest Borgnine, Shelley Winters
Drame, USA, 1h57- 1973

9.5/10






Synopsis

Alors que les passagers du Poséidon, yacht luxueux en croisière vers la Palestine, s'apprêtent à fêter le réveillon, une catastrophe se prépare : un raz-de-marée a soulevé un mur d'eau de plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Instantanément retourné, le paquebot commence à sombrer. Une course contre la montre s'engage alors pour les survivants, qui cherchent désespérément à rejoindre une issue...


Critique

Un des premiers films catastrophe, avec le recul le film peut prendre un coup de vieux niveau effets spéciaux qui sont réduits au strict minimum avec les moyens du bord, et aussi avec un manque de réalisme au niveau des réactions des personnages qui gardent une courtoisie en toutes circonstances, ce qui donne un coté désuet, mais charmant au film pourtant le film reste sur le haut du panier car au délà de la catastrophe, le film montre qu'on a toujours le choix s'incliner devant une situation dramatique ou se battre malgré tout jusqu'à son dernier souffle.

Le film commence avec une croisière paradisiaque où tout le monde s'amuse et est en harmonie, jusqu'à ce que l’impensable arrive, le bateau se retourne à cause d'une vague géante et celui-ci coule peu à peu entrainant les passagers enfermés dans ce palace flottant.
Même si la catastrophe ne bénéficie pas du numérique, elle reste impressionnante visuellement et bien réalisée pour l'époque.

Puis, vient le moment du choix, se laisser mourir attendre les secours hypothétiques et prier ou suivre le prêtre illuminé qui se débat dans le vide et qui cherche une issue sans la moindre idée de la bonne direction.
Choix crucial, suivre le troupeau de passagers qui font confiance aux membres d’équipage ou suivre la bande de bras cassés qui vont faire des pieds et des mains pour aller en direction opposée.
La bande de bras cassés est assez hétéroclite et peu crédible quand à leur réussite pourtant 5 acteurs de cette bande ont remporté des oscars.
- le révérend Frank Scott : Gene Hackman qui est bien loin du curé conventionnel, mais qui a le verbe haut et arrive à convaincre quelques brebis égarées à suivre ses pas. Un rôle en or et jamais revu depuis d'un homme d'église qui est le héros du long métrage plein d'inventivité, d’intuition, de sacrifice, même s'il reste faillible car ce n'est qu'un homme après tout et peut faire de mauvais choix. Hackman est époustouflant en guide spirituel salvateur.

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- Rogo : Ernest Borgnine. Bluffant dans un rôle sur mesure d'un policier bougon de première qui suit le révérend malgré lui et conteste presque toutes ses décisions et qui suit sa Linda comme un petit chien-chien.
- James Martin (Red Buttons) est le personnage le plus attendrissant, qui porte son smoking et nœud papillon pendant tout le film, toujours très pli et attentionné.
- Belle Rosen : (Shelley Winters ) Une mamie assez enveloppée mais qui est comme un poisson dans l'eau.
et il y a bien sur le duo de gosses têtes à claque ou la fille hystérique.
A chacun de faire le tri, et de sympathiser avec les personnages ayant un peu plus de charisme que les autres avec surtout le duo révérend / flic où deux formes d'autorité s'affrontent. Mais les compétences de chacun vont être mise à contribution.

Cette galerie de portraits qui montre que chacun a des origines et ages différents mais ont tous choisi la voie de la vie malgré une destinée peu optimiste. Le film a su présenter les personnages de façon assez juste, ce qui permet de cerner leur caractère et leurs relations. Ils mettent leur vie entre les mains d'un inconnu et lui doivent une confiance aveugle.
Les voilà lancés dans un parcours initiatique faits de choix qui les mènent tantôt vers des échecs cuisants, tantôt vers une voie vers la liberté, mais celà ne sera pas sans embuche ni sacrifices.
Le groupe ne suit pas le messie sans crainte ni doute, il existe des tiraillements et des tensions au sein de groupe, ainsi on voit que certains passagers vont évoluer, d'autre resteront fidèles à eux mêmes.
Le parcours à travers le cercueil flottant se fait par étapes, et chaque coursive nécessite une prise de décision qui peut être fatale et irréversible dans cette lutte pour la survie.
La suite des événements étant très aléatoire, le film a une tension constante et son rythme est bien équilibré entre scènes d'action entrecoupées de séquences de doutes ou d'engueulades entre les passagers du groupe, mais tout en restant relativement courtois et respectueux, ce qui n'est pas très crédible...Le groupe traverse les pièces jonchées de morts qu'on aperçoit furtivement et qu'on veut oublier rapidement et on croisera aussi des groupes de passagers hébétés qui s'enfoncent dans l'antre du bateau et qu'on arrivera jamais à faire renoncer.

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Le film possède de vraies belles scènes de cinéma avec de jolis moments de bravoure et de sacrifice dans un univers en huis clos humide et sombre claustrophobique avec un bateau qui ressemble aux entrailles de l'enfer.
Les décors en studio sont diablement bien réalisés et une BO de J.Williams.
Les survivants assistent impuissants à la brutalité et injustice des mises à mort au fil de leur parcours entre les débris et les morts des compartiments.

Film culte qui a très peu de défauts qui offre du grand spectacle grâce à la puissance de la symbolique du récit et de ses interprètes.
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Film: Aventure du Poséidon (L')
Note: 7/10
Auteur: alinoe

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Jeu 16 Fév 2012, 21:26

D'ailleurs le remake sans être mauvais reste inutile vu qu'il reprend exactement les mêmes ficèles que l'original. Y a que la Belle Rosen qui me gave un peu dans cette version (à moins que ca soit le remake?)
zack_
 

U-571 - 6/10

Messagepar caducia » Jeu 16 Fév 2012, 21:28

U 571

Réalisé par Jonathan Mostow

Avec Harvey Keitel, Bill Paxton, David Keith
Guerre, USA, 1h56- 2000

6/10





Synopsis

En 1942, les Etats-Unis viennent d'entrer en guerre contre les forces de l'Axe. Le capitaine Mike Dahlgren commande le "S-33", un sous-marin archaïque mais redoutable. A son bord se trouvent les lieutenants Andrew Tyler et Emmett, l'enseigne de vaisseau Klough, Wassner et d'autres hommes d'équipage, engagés dans une mission décisive. Le "S-33" va être maquillé en sous-marin allemand, l'un des célèbres U-Boote qui patrouillent au fond de l'océan. La réussite de leur mission va dépendre désormais de leur solidarité, de leur rapidité et de leur courage.


Critique

Film de Jonathan Mostow qui a à son actif une filmographie assez inégale, on peut dire que U-571 n'est pas un de ses plus mauvais films. Dans la lignée des films de sous-marins, il reste très classique dans sa réalisation, le scénario est basé sur une histoire vraie, la casting est attirant avec un mix d'acteurs confirmés et des guest stars.

L'ambiance claustrophobique et humide est bien présente, avec des sous marins qui ne sont pas flambants neufs et qui manquent de péter un durite ou autre chose à chaque instant.
Le film se base surtout sur la stratégie, et le thème du commandement où le skipper est maitre à bord et les sous-mariniers ne sont que des suiveurs, et on se rend compte qu'il n'est pas tous les jours facile d’être le chef et de prendre de bonnes décisions et de les imposer face à son équipage sans faire de sentiments.

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On retrouve un Matthew McConaughey tout jeunot qui a le premier rôle de jeune officier pas tout à fait confirmé empli de doutes, il assure pas mal niveau jeu. Harvey Keitel tient un rôle plus en retrait mais tout en justesse. Enfin , on a Jon Bon Jovi plutôt en mode touriste, Jake Weber ( de la série "medium") en mode zombie, Erik Palladino (Malucci de "urgences") en mode tête à claques.

Le suspense est assez présent lié à la mission et aux problèmes techniques omniprésents. Réalisation sombre et humide avec nombreuses fuites, et un travail au niveau du son ce qu'il fait que le spectateur doit s'imaginer en même temps que l'équipage ce qui se passe en dehors du sous marin. Le réalisateur montre dans un premier temps un équipage allemand en galère dans leur sous-marin puis ce sont les américains qui prennent la relève et se trouvent dans la même situation, effaçant un peu la limite entre les nationalités et Mostow voulant avant tout parler d'enjeux humains que d'enjeux de guerre.

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Les effets spéciaux sont efficaces ainsi que les décors très réalistes.
Les séquences d'action sont réussies avec de gros moments de panique, mais en dehors de ces scènes d'agitation, le reste du film est un peu lent et rempli de dialogues pseudo moralisateurs et pompeux qui ne font que redorer le blason de l'armée US (alors qu'en plus ce sont les anglais qui avaient fait cette mission). Le réalisateur veut faire dans l'humain mais ses personnages restent très distants et respectueux de leurs grades militaires et déambulent sans complicité en eaux profondes sans qu'on puisse avoir une vraie empathie pour un personnage en particulier car ils restent tous assez froids.

A moins d’être passionné de stratégie militaire ou des sous-marins, U-571 débute de façon assez alléchante, avec des séquences d'action efficaces mais assez peu nombreuses pour une aventure humaine exemplaire qui semble ne pas avoir atteint son objectif sur le plan émotionnel.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar alinoe » Jeu 16 Fév 2012, 21:29

L'Aventure du Poséidon, avec la Tour infernale, ce sont pour moi les deux meilleurs films catastrophes. J'attends avec impatience la sortie du Blu Ray pour le revoir.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Jeu 16 Fév 2012, 21:33

zack_ a écrit:D'ailleurs le remake sans être mauvais reste inutile vu qu'il reprend exactement les mêmes ficèles que l'original. Y a que la Belle Rosen qui me gave un peu dans cette version (à moins que ca soit le remake?)


Il y a eu plusieurs remake, le dernier reste le plus ridicule.
Le mieux reste le Poseidon II avec Kojak :eheh: :love:
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Pirates des caraïbes : La malédiction du Black Pearl - 8,5/10

Messagepar caducia » Sam 18 Fév 2012, 17:24

Pirates des Caraïbes : la Malédiction du Black Pearl

Réalisé par Gore Verbinski

Avec Johnny Depp, Geoffrey Rush, Orlando Bloom
Aventure, USA, 2h20- 2003

8.5/10





Synopsis

Dans la mer des Caraïbes, au XVIIe siècle, Jack Sparrow, flibustier gentleman, voit sa vie idylle basculer le jour où son ennemi, le perfide capitaine Barbossa, lui vole son bateau, le Black Pearl, puis attaque la ville de Port Royal, enlevant au passage la très belle fille du gouverneur, Elizabeth Swann. L'ami d'enfance de celle-ci, Will Turner, se joint à Jack pour se lancer aux trousses du capitaine.
Mais Will ignore qu'une malédiction frappe Barbossa et ses pirates. Lorsque la lune brille, ils se transforment en morts-vivants. Leur terrible sort ne prendra fin que le jour où le fabuleux trésor qu'ils ont amassé sera restitué...


Critique

Production Disney qui est à la base une adaptation de l'attraction du même nom sauf que celà n'a pas grand chose à voir à part le clin d’œil avec le chien qui tient les clés des geôles et les tonneaux de rhum.

Le film le plus réussi de la saga car il ne dire pas trop longtemps et les discours inutiles sont assez peu nombreux par rapport aux autres épisodes de la saga où ici il y a pas mal d'action, de cascades..La réalisation est aussi beaucoup plus sombre niveau ambiance que dans les épisodes suivants, et l'humour est présent mais par petites touches.
Keira Knightley n'était pas trop anorexique à l'époque et avait de jolies formes. O. Bloom est plutôt fade et transparent, même s'il assure niveau combat à l’épée mais je l'aimais mieux en Legolas, c'est clair.

J. Depp avait fait un joli travail de composition avec son Keith Richards façon pirate, beaucoup moins caricatural que par la suite, mais avec déjà quelques gestes efféminés et une démarche particulière qui en faisait tout son charme avec du cabotinage certes mais pas trop surchargé. Ce sacré pirate est une belle ordure mais Depp au sommet de son art, en fait un personnage attachant incontournable qui sort des sentiers battus alors que Geoffrey Rush campe un pirate plutôt classique, comme le seront tous les prochains méchants des épisodes suivants. Depp nous fait une véritable démonstration de ses talents cachés avec mimiques en tous genres, regard malicieux, maniéré, extravangant , fier et maladroit alors qu'il se cantonnait à des rôles plutôt lugubres chez Burton.

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L'histoire n'est pas trop le point fort du long métrage avec un récit assez simple mais ce sont surtout les effets spéciaux qui sont particulièrement réussis avec l'animation des pirates zombies très fluides et impressionnantes , étonnant de voir autant de mort-vivants dans un film pour gamins. En revanche, on a pas mal de morts mais pas une goutte de sang.

Verbinski a réalisé une belle mise en scène avec des cadrages bien réalisés mettant en valeur décors maritimes et acteurs et un travail de la lumière avec pas mal de combats en ombres chinoises mais pas de prises de risque, c'est un blockbuster il faut le rappeler. Des cascades variées : combats à l'épée, abordage des vaisseaux, navires coulés, courses poursuite...pour un retour en enfance garanti sur une musique entrainante. Alternance de moments de tension et de scènes humoristiques sur un decorum sympathique.
Un petit manque de complicité entre les protagonistes qui ne se connaissent pas encore, mais l' emploi de certains personnages secondaires pour apporter un brin d'humour et de bêtise n'est pas déplaisant.

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Film de pur divertissement et grand spectacle qui ne creuse en aucun cas le coté psychologique des personnages mais qui mise surtout sur la personnalité décalée du capitaine Jack Sparrow et de ses folles aventures. Cet opus nous est livré sans trop de fioritures ni longueurs, mais avec ce n'est que le début.
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