[Padri18] Mes Critiques en 2012

[padri18]

C'est parti pour les critiques 2012 !

Darkman : 7.75/10 => Critique
The high cost of living : 6.5/10 => Critique
My name is Bruce : 3/10 => Critique
Godzilla : 5,75/10 => Critique
The Divide : 6/10 => Critique
The Amazin Spider-Man : 6/10 => Critique
Le Lorax : 5/10 => Critique
Les Avengers : 7/10 => Critique
High School : 4/10 => Critique
Des hommes sans loi : 8/10 => Critique

[padri18]

Darkman

7.75/10

Pas mal du tout, je partais sur un bon appriori vu les échos lus sur le forum, mais j'avoue que la bande annonce m'avait un peu refroidit en voyant certaines incrustations dans les scènes d'actions, mais au final ça passe très bien dans l'ensemble.
Au niveau scénario, c'est ultra-classique : une avocate découvre une vilaine histoire de pots-de-vins, et son petit ami paye les pots cassé lorsque les gangsters viennent faire le ménage. Donné pour mort, mais brûlé et totalement défiguré, l'homme en question va alors chercher à se venger.

Donc oui, rien de révolutionnaire, c'est du scénare de base de super-héros/vigilante, et on se rapproche vraiment du deuxième cas plutôt que du premier. On rapproche ce film à un film de super-héros, normal dans un sens, avec un héros torturé vivant dans l'ombre, avec une romance avortée,... mais ses actions restent purement personnelles et il s'agit pas là d'un justicier mais vraiment d'un homme à qui on a tout pris et qui va chercher à se venger à tout prix. Alors certes le héros a des sortes de "super pouvoirs" puisque les brulures le rendent insensible à la douleur et il a développé une force physique au dessus de la moyenne, mais ces "pouvoirs" ne sont pas beaucoup mis en avant, et le film joue beaucoup plus sur un autre atout du héros : sa capacité à prendre d'autres identités en créant des masques de visages humains (donc de ces ennemis) (Au passage, je vois à présent une belle influence au final de MI2 avec le jeu des masques).

Niveau effets spéciaux, comme je le disais plus haut, les quelques inscrustations sur fond vert vieillissent vraiment le film, mais fort heureusement cela ne lui porte pas trop préjudice car le film compense par une réalisation vraiment tip top (Raimi oblige) et par certaines scènes d'actions vraiment généreuses(l'attaque dans le labo et la poursuite explosive sur les toits sont un régal).
Enfin, Neeson qui porte le film sur ses épaules délivre du bon boulot dans son rôle d'homme torturé, seul, et dépourvu d'identité. Le reste du casting est convenable, surtout avec son bad guy coupeur de doigts.

Bref, un film tout à fait sympathique qui malgré son âge vieillit plutôt bien (si on fait l'impasse de quelques plans) grâce à une réalisation toujours aussi inventive de Sam Raimi. A voir !

[zack_]

Bonne critique, ça me donne envie de le revoir vu que je me rappel de rien

[Scalp]

Oula lui manque plus qu'un note

[Heatmann]

rha ouai darkman , pis je l ai toujour pas racheter en blu

[zack_]

Il existe pas en france en bluray? Sur amazon je trouve qu'une version anglaise

[Godfather]

Prends le sur amazon.com. A moins de 10$, c'est cadeau.

[Scalp]

Pas de VF, pas de STFR.

[Godfather]

OK, pas terrible le conseil. Cela dit, c'est quand meme bizarre, car sur le HD-DVD, il y'avait des ST et même une VF, si je me souviens bien.

[zack_]

Tant pis je vais attendre - et puis un coffret m'irait bien avec la suite histoire de se faire une idée des deux

[Scalp]

Me suis fait avoir, je l'ai pris les yeux fermé ( universal oblige ) et pas de STFR, enfin c'est pas trop grave vu les dialogues.

[Killbush]

Pour Darkman, il me semble qu'il y a eu une réédition en US avec une VF (pas de st par contre)

[padri18]

The high cost of living

6.5/10

Une femme enceinte est victime d’un accident et perd son bébé. Le chauffard, rongé par le remord, va alors se rapprocher de la jeune femme sans lui réveler pour autant son identité.



Film sympathique sur un sujet sensible. Certes le scénario n’offre aucune surprise, la bande annonce révèle bien tout le film mais les acteurs font un bon taff et on ne voit pas ce genre de film pour de quelconques retournements de situations mais pour le drame humain en soit.
Le film ne m’avait interessé que grâce à Zach Braff qui tient ici le rôle du chauffard consummé par ses regrets et son affection grandissante envers sa “victime”. Néanmoins, j’ai trouvé l’acteur un peu en retenue sur le plan dramatique, par rapport à ce qu’il a déjà donné dans Garden State ou quelques épisodes de Scrubs. Mais le problème vient peut-être plutôt de l’écriture du personnage dont je me suis étonné qu’il ne craque pas littéralement.

Beau petit film néanmoins, qui même s’il ne surprend pas et ne marque pas forcement les esprits, reste un bon petit moment de drame humain.

[padri18]

My name is Bruce : 3/10

Quelques lignes pour ce film qui, sans me faire de l'oeil, attirait ma curiosité. Bruce Campbell qui m'avait récemment bien plu dans Bubba Ho-Tep remettait le couvert dans un film où il joue son propre rôle, forcé d'affronter un démon asiatique. Et bien l'intérêt s'arrête là, car il faut bien avouer que la sauce ne prend pas. Pas grand chose à sauver dans ce fourre-tout où Campbell saisit l'occasion de rire de lui même et de ses nanards, mais dont malheureusement la satire ne brille pas par son traitement plutôt débile, déservie par des acteurs que l'on pourrait confondre avec des figurants, et des dialogues franchements moyens.
La seule chose à sauver serait en fait le démon qui bénéficie d'un design et d'apparitions plutôt sympas par moment (je dis bien par moment, puisqu'en plus les attaques sont bien trop répétitives), dommage que tout cela soit ruiné par une traitement beaucoup trop comico/gogol.
Dommage, Campbell tenait là une vrai chance de pondre un long-métrage intéressant s'il y avait mis un peu de sérieux (et peut-être de talent).

[padri18]

Godzilla : 5.75/10



Attention, critique contenant quelques spoilers

Revisionnage de ce mal aimé opus de Roland Emmerich; et pourtant si on regarde c'est pas plus con que le reste de sa filmo et ça reste un blockbuster bien calibré avec son lot de scènes d'action (c'est quand même appréciable qu'alors que les oeufs sont détruits, que le film réserve encore une grosse course-poursuite)
Niveau cast, tout le monde est un peu en pilote automatique, puisque le film ne s'attarde sur aucune psychologie. Broderick joue le scientifique de base et Jean Reno joue ... un français, avec tous les clichés qui vont bien : croissants, café,... Et non seulement ça ne suffisait pas de faire des français les responsables de l'existence de Godzilla, mais en plus tous les français meurent alors que côté Americain ça reste bien gentillet; que ce soit au niveau des civils autant que des militaires. Question crédibilité, lorsqu'une créature passe à New York mais ne fait que détruire des immeubles sans faire trop de bobo côté humain, c'est sûr qu'on repassera.
Concernant les CGI, ça a plutôt bien vieillis même si certains plans rapprochés font assez mal aux yeux. Les animatronics des bébés sont déjà plus convaincants, même si cette partie du film pioche allègrement dans Le Monde Perdu et ses raptors.

Au final, Godzilla se révèle être un blockbuster typé des années 90 avec un bon quota d'action, au détriment des personnages. Les fans de Godzilla pourront être déçu par ce remake américain qui prend ses libertés par rapport à la saga japonaise, les autres pourront passer simplement un bon moment en mode cerveau off.