[Hannibal] Mes Critiques en 2012

[Dunandan]

Captain America de Joe Johnston (2011)

Pas mal. Voilà ce qui ressort du visionnage de ce Captain America : le film est divertissant et c'est probablement tout ce qu'on lui demandait, il fait le boulot mais il lui manque probablement une ou deux scènes véritablement marquantes pour grapiller les quelques points qui le séparent d'un très bon film.
Ce qu'on ne peut pas reprocher au film c'est son manque d'identité visuelle, car il est très réussi que ce soit dans l'ambiance steampunk ou dans le skin du costume de Captain America qui colle parfaitement à l'ambiance du film.

La première heure est même très proche de ce qui se fait de mieux dans la naissance d'un super héros avec un Steve Rogers frêle mais déterminé qui suit un entraînement particulier pour participer à un projet scientifique de l'armée. Une fois devenu Captain America, le film perd un peu en saveur, la faute à des facilités scénaristiques (la fin, la scène dans le camp militaire quand les avions recherchent le Cap et ses hommes...) et des scènes d'action correctement emballées mais sans réelle saveur. On est quand même content de voir le Cap se servir un peu de son bouclier sur la fin mais on aurait aimé qu'il l'utilise beaucoup plus tant c'est le symbole de son type de combat et tant il a la classe quand il en use.

Chris Evans s'en sort bien et les FX qui le voient passer de gringalet à muscle man sont assez bluffants, Hugo Weaving fait son bad guy qui aurait pu être casse gueule ou risible (= crâne rouge...) mais ça passe plutôt bien, enfin les seconds rôles mercenaires qui se battent avec Cap sont sympa mais pas assez développés, ça aurait pu donner plus de bonnes scènes.
Pour conclure, c'est un film honnête qui permet de faire le lien avec The avengers avec le petit twist final habituel mais qui ne révolutionne pas le genre. Bien emballé, correct mais sans génie.

NOTE : 6/10

[Hannibal]

Black death de Christopher Smith (2009)

Mouais... Au vu des critiques du forum, je m'attendais vraiment à un truc ultime et en fin de compte, c'est sympa mais sans plus...
Pourtant le postulat de départ est plutôt accrocheur : des mercenaires sont embauchés pour aller faire le ménage dans un village qui n'est pas touché par la peste qui fait pourtant rage partout ailleurs. Le village est supposé hanté ou protégé par des forces démoniaques et évidemment, tout ceux qui y sont allés n'en sont jamais revenu.

Personnellement, j'ai trouvé bien toute la première partie du film avec l'équipe de mercenaires qui se rend au village, ils traversent des paysages de désolation où la peste a tout ravagé. Cela est très bien rendu à l'écran, sans concession avec des cadavres partout dans les champs et cette impression de Moyen Age bien crade. Ils font quelques rencontres toujours bien amenés et les événements prennent souvent une tournure assez inattendue (les villageois qui veulent lapider la sorcière, les types qui se balandent avec la croix dans la flotte, la bataille contre les brigands...)
Par contre dès qu'on arrive au village, je trouve que ça devient poussif. C'est dommage car il y avait moyen de jouer beaucoup plus sur l'aspect mystère et je trouve que c'est assez raté : y'a quelques regards en coin qui nous font dire que ça va mal se passer, le repas où ces même mercenaires aguerris se font trousser comme des débutants puis la fameuse scène assez longue (trop longue) où la foi de chacun est mise à l'épreuve. J'ai trouvé ça assez inutile et même si la fin réserve quelques surprises (la copine du moine) cela n'a pas réussi à me transcender plus que ça : j'ai suivi ça avec semi-intérêt mais sans passion.

Pour le casting, j'ai rien à dire, Bean est toujours excellent dans un rôle qu'il maîtrise désormais à la perfection tant on l'a vu dans ce registre, le jeune moine que j'avais trouvé bien dans les piliers de la terre reprend un rôle assez identique mais va connaître un destin assez étonnant avec une fin troublante. Les mercenaires ont de vraies bonnes gueule ainsi que le chef du village et Carice en sorcière est impeccable. De ce point de vue là le film est réussi. Le rendu visuel est également bien torché même si le manque de moyen empêche d'avoir des décors vraiment grandioses mais ça ne gêne pas dans le propos du film tant le réalisateur rend bien cette aspect malsain de la peste qui touche tout le monde et dont tout le monde a peur.
Au final, je retiens un film sympathique surtout la première moitié mais pas la claque qu'on m'avait promise : déçu je suis...

NOTE : 6/10

[Hannibal]

7h58 ce samedi là de Sidney Lumet (2007)
 

Il est très bien ce Lumet. L'idée de base est assez sympa : deux frères qui vont se retrouver à braquer la bijouterie de leurs parents pour pouvoir continuer à faire vivre leur famille respective. Mais tout ne va pas se dérouler comme prévu et ils sont bien vite pris dans un engrenage infernal qui les perdra.
La vraie bonne idée, c'est bien sûr le montage déstructuré avec points de vue différent. Ca donne un certain rythme au métrage et le rend vraiment passionnant à suivre. Les relations entre les personnages sont très bien retranscrites et on comprend bien vite l'enjeu pour chaque personnage et le caractère vital de réussir ce casse dans les meilleurs délais.
 
Le casse en lui-même arrive très tôt dans le film et tout l'intérêt est alors de reconstituer le passé récent de chaque personnage pour bien comprendre comment ils ont pu en arriver là!
Les personnages sont très bien écrit et le jeu des acteurs est convaincant chacun dans leur registre : Seymour Hoffman est celui qui a tout planifié et plus les choses vont dégénérer, plus il fera les mauvais choix pour commettre l'irréparable et éviter de se faire choper. Hawke joue le frère larmoyant, un peu agaçant par moment mais il est celui qui regrette assez vite d'avoir été entraîné là dedans et qui n'assume pas du tout son implication. Finney est un vrai pitbull et va mener son enquête pour avoir le fin de mot de l'histoire, il ne lâche rien jusqu'à la fin quitte à se détruire lui même; on suit en parallèle son avancée dans la découverte de la vérité et les motivations de ses fils pour commettre ce casse. Le montage alterné ajoute énormément au récit et même si on fait des bonds dans le temps en changeant de personnage, on n'est jamais perdu et tout s'imbrique parfaitement au fur et à mesure. Les seconds rôles féminins sont assez faibles mais ça fait toujours plaisir de voir Marisa Tomei, surtout dans ce registre (voir capture du bas). Un dernier mot sur la musique que j'ai adorée et qui colle parfaitement à l'ambiance du film.

Lumet nous livre donc une oeuvre bien huilée, passionnante et originale du point de vue du montage et de la narration avec une fin assez surprenante qui rajoute encore à la tragédie familiale qui s'est déroulé devant nous.
 
 

NOTE : 8/10

 

[Heatmann]

Bon alors ouai le film est vachement bien , j adore la scene ou Hoffman tout venere va chez sont dealer ... mais alors ce qu on retient c est marisa

[alinoe]

Je n'ai pas du tout été enthousiasmée par le montage déstructuré. Il faut que je me force à écrire la critique autant que je me suis forcée à aller au bout du film sans appuyer sur la touche avance rapide. Enorme "Facteur chiant" à prendre en compte pour moi !

[John Lawrence]

La narration déstructurée ne m' a pas gêné perso, j' ai bien aimé le film mais je le reverrai sans doute jamais. Trop sombre.

[zack_]

Finalement c'est vrai Scalp, la critique de Hannibal m'interpelle, va comprendre pourquoi

[padri18]

Je connaissais de nom mais je n'avais jamais cherché à le regarder malgré un casting intéressant (hawks et hoffman), mais j'avoue que la capture de Marisa tomei est un gros déclic. Visionnage à prévoir

[comICS-soon]

Mais qu'est-ce qu'elle est belle !

[erferf]

Pareil, la captcritique me donne bien envie de le voir

[Hannibal]

C'est dingue : dès qu'y a du nichon, j'ai un taux de retour sur mes critiques hallucinant!!

[Mark Chopper]

Bon souvenir de ce film, vu sur grand écran à sa sortie... A chaque fois que je vois Marisa Tomei, tel George Costanza, je tombe amoureux.

[dagokhiouma]

j'applaudis la référence à Seinfeld

[Kakemono]

C'est dingue : dès qu'y a du nichon, j'ai un taux de retour sur mes critiques hallucinant!!

Et là c'est pas du nichons, ce sont les nichons de Marisa, autrement dit d'une divinité descendue sur terre.
Le genre de vision qui suffit au bonheur éternel.

[Alegas]

Batman forever de Joel Schumacher (1995)

En deux films, Burton avait réussi à lancer Batman au cinéma en s'affranchissant de la série télé comique des années 60. Il redonnait à la chauve-souris son caractère sombre et sérieux et lançait une nouvelle franchise à Hollywood. En dix minutes, Schumacher torpille la poule aux oeufs d'or en renouant avec le côté flashy, comique et parodique de la série télé.
Quelle gâchis. Le film est très difficile à voir aujourd'hui tant il est insupportable et ridicule à tous les niveaux : l'histoire est complètement bidon : un tripatouillage de cerveaux pour dominer le monde mais bon c'est pas ce qui gêne le plus dans ce genre de film et je peux parfaitement passer là dessus. Mais franchement l'aspect visuel du film est dégueulasse tout en couleur fluorescentes et flashy, c'est moche et ça fait mal aux yeux, rien à sauver de ce côté là. Les personnages sont bidons, Schumacher ne s'est vraiment pas emmerdé à créer un background sauf pour le personnage de Carrey mais il est trop vite insupportable tant il cabotine à l'extrême avec son pote Tommy Lee Jones. On a dû leur dire : les gars, on vous file 20 millions et vous faites nawak ok? Ben ils l'ont fait et ça part vraiment en cacahuètes... Jones est presque encore pire que Carrey et tous les passages avec les deux sont risibles et difficiles à regarder aujourd'hui.

Pourtant je n'avais pas un super mauvais souvenir du film (contrairement au suivant) et je me rappelais d'un truc pas génial mais moyen plus. eh ben non, là c'est vraiment mauvais et je peux pas sauver grand chose dans une production de cette ampleur où j'ai vraiment l'impression qu'ils ont balancé le pognon par la fenêtre (certes Carrey change de costumes toutes les dix minutes...mais on s'en fout en fait). Je dirai rien sur Val Kilmer et ses lunettes pour pas être méchant et la seule qui tire un peu son épingle du jeu c'est Nicole Kidman qui est moins insupportable que les autres. Bon je ne m'attarde pas plus sur ce film qui marque clairement la fin de la franchise pour moi (jusqu'au reboot de Nolan) mais Schumacher a clairement salopé le boulot de Burton qui même s'il n'était pas exempt de défaut avait au moins le mérite de tenter de se rapprocher du comic et du côté sombre du personnage.

NOTE : 2,5/10