Miami Vice
De Michael Mann
10/10
2 flics d’élite , qui bossent en civil , en marge des flics "normaux" , ils ont constament carte blanche , le soutient de leur supperieur , des moyen faramineux pour rendre leur couverture credible , tout ca est a l'ecran mais pas forcement expliquer narrativement pas des dialogue explicite . Miami vice est un film opaque qui ne se revele pas a la 1er vision en nous prenant la main . Mann delivre un scenarion dense et complexe dans le sens ou il melent l'intime et le professionel , le personel , l'obsesionel ... si si , moult scene ou plan sont la pour donner de indidaction sur la psychologie et la dynamique de ces personnage , loin des formul classique et traditionel de portrail de flic ou script de polar a enquete , qu'on se le disent , plus que jamais avec Miami vice il faut revoir totalement sa conception simpliste de l'histoire raconter par des mot ... Ricardo Tubbs , Sonny Crockett sont chargés d’infiltrer une vaste organisation de trafiquants de drogue. Mission périlleuse. on est balancer en plein millieu de la chose , deja en marche , Le thème de l’infiltration, classique des films policiers, permet à Michael Mann d’approfondir l’un des aspects importants de sa filmographie et qui consiste à confronter l’homme, et ses aspirations individuelles, à la mécanique sociale.
Evidement Mann a maintenant aquis une reputation et confiance qui lui permet d'avoir un budget et des ambition de reactualiser des theme de sa serie TV , le film est dans le fond tres proche de la serie , le meme serieux , le meme sentiement tragique , les trouble d'identites de flic undercover ... alors oui sur la forme il a Délaissée l'imagerie 80's et livre ce qui est un film d'auteur sombre ou Sa mise en scène soutenue par la HD aux cadrages recherchés, est un véritable régal, encore rehaussée par une photo hallucinante. Bref, Miami Vice flatte la rétine, c'est indéniable .
le film s’ouvre sur une splendide scène en boîte de nuit qui s’avère bientôt être une fausse piste avec la storyline de leur indic alonzo qui est issue d'une autre enquete en cours qui se recoupe avec leur future infiltration de millieur et deviennent passeurs de drogue. Tout le long du film se jeu de faux semblant est la , dans le jeu des acteurs , sont ils eux meme ? joue t il leur couverture , leur personnage ? ou est la limite ? ils foncent et bluffent à tout va. Ricotente de poursuivre sa vie de couple comme si de rien n’était, tandis que Sonny tombe amoureux d’Isabella , l'administratrice financiere du cartel ... c'est loin d'etre aussi simpliste que la chose apparente , et au fur et à mesure que progresse leur enquête, ces relations vont être toutes deux mises à mal.
les scènes d'action sont eparpilles et anti blockbusteriser comme la fausse image que la promotion le laissai penser . des gun fight sec , realiste et ultra immersif . progression furtive au coin d'un caravane , transporte epic entre cuba et la floride via cargo , speedboat , avion ect ...
chaque decision prise par le duo sera Viscérales, magistralement menes. le climax est peut etre une des meilleur scene de la carriere de mann en terme de mise en scene et de theme proposer dans le fond où se déplient toutes les intrigues et où les trahissons se révèlent. L'intime fait retour, là où on ne l'attend pas PF !! dans la furie de l'action quand gong li comprend qui est farrel , c'est superbe ... Mann tout comme sont perso Sonny dans le film " sait ce qu'il fait " et en pleine possession de ses moyens. Loin de renoncer à son style contemplatif et à son univers intimiste, le cinéaste les impose dans un polar de haute tenue et follement adulte et pis il prouve a chacun de ces film , ces choix de personnage , qu'il est cinéaste rare puisqu'il encore à l'honneur.
la compliciter des 2 flics est faite de non dit , des regards , des geste semblable , on sent dans leur court echange verbal la longue relation et le confiance recriproque , un film hautement insinuatif . les relation homme/femme compliquer sont la aussi un thème récurrent exploré par l'auteur. Farrel est un agent troubler , tenebreux ,terriblement pro, meme si il se laisse gagner par sont " too deep as in : which way is up " on ne doute pourtant jamais qu'il fera passer l'honneur de sa mission devant sont amourette . Gong Li, plus émouvante et sexy que jamais , elle est super bandante , super classe et en impose toujour autant avec sont visage si fascinant . encore une histoire d'amour condamné au caractère tragique merci a la Fatalité des éléments.
Miami , ville littéralement connectée à l’océan, ou la situation geographique en a fait une plaque tournante de l'echange d'argent sale et de narcotique .. la place de la ville , de l'ubaniter ( ici tres tropical , mais ubraine tout de meme ) de l'environement , ainsi les personne sont connecter a l'histoire par la mise en scène de Mann, qui est à la fois un lien et un rempart. souvent on voit que l’océan baigne Miami, ou l’inonde carremement meme . le cadre est remplie de matière, de fluide ( evoquer par l'intro sensoriel faite de son et de couleur , d'image , de flahs , de danceuse organique ) . La nuit, sublimée par la HD, est traverser par des orage au loin dont les éclairs ajoutent à l’ambiance électrique palpable.
Il y a beaucoup d’idées de cinéma admirables dans Miami Vice. D’abord, on peut pas rester insensible au travail sur ces arrière-plans où s’étalent les lumières floues de la ville, rouges, bleues, blanches, les néons des clubs, les projecteurs des hélicos , satures sans tomber dans le tape a l'oeil . Collateral nous a appris que Michael Mann savait filmer la nuit : Miami Vice enfonce le clou. Grâce au numérique qui donne un grain très marqué aux images nocturnes mais equilibres grâce a des filtres qui les contrastes, l’envoûtement est à son comble.
il utilise plein de gros plans visage en contre-plongée et à l’épaule qui clash en transition avec des plans très larges. alors les 1er sont la pour insister sur les regards , les fameux non dit et de cette facon il nous montre a quelle point ils sont important et font office de dialogue. On se jauge, on observe, on évalue, on décide. Le tout, en silence, avec détermination. ainsi donc par la mise en scene on a la sensation d’être épié, surveillé constement , non par le regard mais l’impression ( a sont comble quand le duo deboule en amerique du sud ) . Parfois même, la caméra passe des personnages principaux à ce qui les entoure, à leurs côtés ou derrière eux, sans transition, par un panorama ou un cut qui se baladent entre pans de murs et recoin. le jeu de bluff lors des deal entre le duo et isabella sont riche en ambiance et domination psychologique , de meme que rarement la gestion de l'espace dans des interieur a jamais ete aussi respecter .
Sinon le plan large, en grand angle , la ca met en scene les duo et leur moyen de transport , leur ferrari sur l autoroute necessaire pour leur couvertur de trafiquant de marchandise en lourde quantiter , l’avion de tourisme entre deux falaises ou s’encastrant sous un autre avion, le hors-bord fonçant à travers le golfe du Mexique. A chaque fois, les images sont pétrifiantes de beauté, parce que Mans'en sert pour assouvir ces envie d estete et fait du graphique : cadrages obliques, zooms et dézoomages, cuts, travellings, sorties de champ. la ptite interlude onirique ou farrel conduit gong li en speedboat a cuba , ambiance musical , farrel protecteur, lui attache sa ceinture tout en lui faisant tenir le volant, est proprement inoubliable. la on entre dans le domaine du sensoriel ou les image et acteur tel le cinama muet nous expliquait ce qu il se passe , c est pas gratuit .
faut juste ce demander quel etait le but et le message que l auteur , l artiste vehicule et la continuiter dans l oeuvre entiere . et pis tout ces mode de transporte (auxquels il faut ajouter un bateau, des barges, des hélicoptères, etc.), ainsi que toute les scene ou les perso sont au telephone sont la aussi pous souligner une autre metaphore , un autre theme , c’est le concept de réseau : on passe sans cesse d’un lieu à un autre, par le biais du montage alterné (rendu obligatoire par le portable) ou de l’ellipse entre deux séquences (on change brutalement de décor).
S’il n’y avait que cela , bon a titre personnel je sais pas trop quoi dire d autre , le film me transporte toujour plus a chaque fois , ... le rythme du film est assez fascinant et troublant je l admet , Innombrables sont les temps morts, les silences où l’action est vécue intensément. Chaque fois qu’une scène est immobile ou silencieuse, Mann propose différents angles de vue, souvent de la même échelle. C’est très frappant dans la sequence d intro de la boîte de nuit, ou par exemple, plus tard, lors d’une séquence où des barges filent à travers le port. a l'inverse, dès qu’il y a action, les plans sont moins nombreux, adhèrent davantage au récit. alors bon il nous fait une multiplication des plans lors des temps morts la ou un pti traveling aurai suffit pour l idee a l ecran , mais c’est évidemment une façon de pouvoir s’appesantir sur eux, de s’y tenir.
Sinon faus aussi parler du montage sonor , entre les morceau de la soundtrack epatant , latino , moby , et le score de john murphy, il y a aussi un mixage fait de buitage phenomenal , Bruits d’hélicoptères, ronronnement des voitures, fracas orageux, bourrasques de vent saturent le son d’ambiance..... ca fait clairement eclater et surgir le coter atmosphèrique , une menace sourde qui plane au dessus de ces flic qui bossent sur la breche , toujour dans le risque et l'inconnue , le theme principale evidement , et a ce titre on se rend compte a quelle point le fond et le forme sont donc en total adequation et sujet a moult analyse . pis Souvent aussi Mann coupe brusquement le son ou l’assourdit l( quand alonzo se jette sous le camion, le silence se fait et on voit juste la trace de sang dans les marques de pneu ) et pis Plus tard, y a une explosion muette. autre montage sonor Lorsque Sonny et Isabella dansent dans le bar cubain, la musique diégétique s’éteint soudainement au profit d’une nouvelle bande-son permettant de faire transition avec la scène d’amour.
alors je dit tout ca parcque dans un sens, ces silences et ce rythme si particulier, ralenti, font qu’on pourrait parler d'un polar contemplatif , introspectif meme , et totalement ambiantique . Par contre jvais pas me repeter de ce que je disait au debut sur les scene d action , quand elle arrive , ca eclate brusquement . maîtrisées tactiquement ou les geste sont pas la pour le bien cinematographique mais pour la coherence realiste et professionel , violentes, grandioses dans leur dimension humaine ainsi que le detail de la localisation des impact de balle .
la description, oppressante, nocturne, avec ses silences, ses pauses, ses ellipses, qui se révèle haletantepar le jeu sur le son, assourdi, par le montage alterné, par l’étirement d temps sont tres visible lors sauvetage impossible de Trudy dans le mobil-home ou la fusillade finale (qui justement propose quelques rares et judicieux ralentis). Mais voilà, à bien y réfléchir,
Y a pas non plus que l'argent , les deal, la drogue et le travaille dans miami vice , il y a aussi ces gens qui on du mal a vivre leur propre vie . et ce sentiment est partagé par les truands autant que par les flics ( et la on voti clairement que la trilogie polar urbain de mann avec heat et collateral est d une grande uniformiter thematique ) . Isabella et Sonny peuvent donc s’aimer, conscients que leur passion, quoi qu’il arrive, est vouée à l’échec , ils le disent « C’est une mauvaise idée , On n’a pas de futur .... Alors pas de quoi s’inquiéter. » du coup ils restent a chacun des "clan" que le danger, le risque, le contact direct avec la mort ( toute les "mort" du film sont bien cash et fulgurante ) et donc le dernier plan logique c est sonny qui rejoint rico a l hopital ...
la relation isabella sonny a bien plus a proposer que leur idylle sud americaine , deja pour les 2 perso c est un moment de pause dans leur facade constante , ils se lachent receproquement , mais sonny est toujour la pour faire revenir sont deal sur le devant de la scene . La larme contenue qu’elle verse en faisant l’amour, la lutte entre l’arrogance dont il faut faire preuve pour garder sa credibilites et la passion qui se lit sur son visage, elle leur donne, écorchée, sublime, une intensité sans pareille.. si l’amour est impossible il peut quand meme exister de manière fugitive hors du temps, ailleurs. C’est l’effet que donne cette fuite au coeur du film vers Cuba. En dehors de la logique sociale, l’ailleurs est un refuge éphémère pour Sonny et Isabella.
encore une fois plus que jamais , Mann introduit du sentiement , de l intime , la ou on l attend pas, comme a chaque fois dans sa carriere .