[Heatmann] Mes critiques en 2012

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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Dim 05 Fév 2012, 16:44

Jamais vu le Kasdan mais le casting donne grave envie. :bluespit:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 05 Fév 2012, 17:31

Scalp a écrit: Non mais pas revu depuis 15 ans au moins et à l'époque j'avais trouvé ça trop long, aujourd'hui je suis sur que ça passera mieux, pis la réal si l'histoire me passionne ça devient souvent juste un petit plus.


ah bah peut etre alors :wink: . ici l'histoire est en effet un gros plus . c'est bien raconter , long mais necessaire . la mythologie earp ca le fait grave . la real est "plate" mais plombe pas le truc . ici c'est plus les perso qui compte que l'action , pour ca , il y a tombstone .
le debut est moyen mais au final ca explique tres bien pourquoi Wyatt est devenue si tenace , froid , sans concession et se forge une carapace , sa psychologie evolue de facon tres logique et comprehensible , humain , j aime bien .


John Lawrence a écrit:J' ai moi aussi le souvenir d' un film beaucoup trop long avec plus de parlotte que d' action, j' avais trouvé Costner fade et Quaid assez bon. A revoir mais c' est pas dans mes priorités.


ben pourtant c'est quand meme riche en peripeties et theme , et puis la durer ici est vraiment vraiment necessaire , ok ok corral est rater mais au final c est le moment le plus connue du perso mais il a fait plein plein d autre chose et le sujet a deja ete etudier plein de fois . ici l'envie est de faire un vrai " biopic " avant de faire un western . le partie pris est louable . le resultat scolaire et academique , mais bien fait quoi , du classic americain a l ancienne .

Alegas a écrit:Jamais vu le Kasdan mais le casting donne grave envie. :bluespit:


comme je le dit et je pense que j argumente bien le pour et le contre , le casting est vraiment un gros point fort . quaid est enorme , madsen super classe et costner bien nuancer , il passe de jeune idealiste a un terminator froid et impenetrable pour qui les lien fratricide sont les chose qui compte le plus et reciproquement .

quand les 4 marshall earp arpente tombstone en costume noir et shotgun ca le fait grave , des image classe . et puis meme si c est lineaire c est le film le plus fidele et precis , la chronologie est respecter ( par comme le kurt russel ou encore my darling clementine qui est nawak et trahit tout ) , l aprtie vengenace de wyatt est classe
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Trois Mousquetaires (2011) (Les) - 4/10

Messagepar Heatmann » Ven 10 Fév 2012, 11:13

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4/10


Bon alors moi j’ai pas vue le fameux plaisir coupable plutôt étonnant vanté par certain . ce qui est sur c’est que le coter nanard boursoufler peter de tune , ca il y est bien la ! pourtant je suis vraiment bon public et peut exigent , genre moi j’aime bien conan , jonah hex ou meme Resident evil 3 et le 4 dans une certaine mesure . Dumas et les film de cape et epe c’est aussi un gros kiff pour moi , bon la fidélité jm’en tape un peu a partir du moment ou on voit le nom du realisateur donc j’y allais quand meme en etant hyper indulgent et ca a pas passer .

Bon je vais vite relever les point positif car il y en a . alors ouai les scene d’action sont jouissive , enfin celle qui mettent en scene nos mousquetaire hein . c’est totalement gratuit , la moitier du film se deroule sans enjeu , c’est juste du beat’em all . C’est reelement fun au sens propre . Anderson il s’en cogne de l’epoque et on est pas la pour chipoter . donc des bullet time de ouf , des mousquetaire qui on l’atiraille et les mouvement de ninja et artiste martial . versaille et la vatican sont truffer de piege et piece secrete digne d’un indiana jones . les baston sont spectaculaire au dela du logique et plausible hein , c’est nawak mais completement assumer , au moin le film des le debut ne se prend jamais au serieux .

La moitier du casting est lui aussi un point plutôt « fort » . Ray stevenson est biensure parfait en porthos , ca lui va comme un gant , un vrai plaisir de le voir bourriner les garde qui tombe comme des mouches .
Le jeune luke evans est excellent en aramis , il vole presque tout le film, bon charisme et belle presence , il a déjà une ptite filmo sympa de 2nd role dans le genre , il fera une belle carriere .
Waltz est en terrain connue mais force est de constater qu’il est parfait en cardinal richelieu quoi , on pouvait pas mieux faire que lui pour un bad guy subtile , eduquer , calculateur et diabolique , en plus sont homme de main le fidele rochefort c’est un mads mikkelsen toujour aussi phenomenal de classe naturel , ces mec rendent le film bien plus interressant qu’il ne l’est .

D’un autre coter Mcfayden est bien fade en athos , surecrit dans le trauma pourri de sa love story , l’acteur est pas convaincant . Bloom est pas specialement mauvais , il fait meme sourir dans le bon sens du terme, on se fout pas trop de sa gueule mais bon il impose pas une grosse crainte . le teen qui fait d’artagan est absolument inssuportable , une ablette de la generation twilight , il fait pitier avec sont sourire emaille diament et milla jovovich est plus bidon que jamais , si j aime bien les resident evil c est a cause de l’action , des zombie et des 2nd role , certainement pas a cause de milla qui est une plait au cinema , faut vraiment qu’elle arrete , elle attain les limite du ridicule ici , du facepalm epic quand elle se fight et sa sequence d’infiltration a la snake c’est collector.

Dommage , le film est plomber par des elements ignoble de debilites et de mediocrites a l’ecran . les costume sont totalemetn impropable et d’une autre galaxie .. les mot me manquent .. bloom en violet a paillette avec des perruque de ouf , le roi de France est une pedalle de 14 ans en vert fluo .. bref entre les scene d’action qui font de la surenchere agreable , le ventre moue du film au millieu est tres pesant .
Anderson ne peut pas raconter d’histoire . du coup c’est fun quand ca explose et bourrine de partout , et la ca y va, le gimmick des bateau volant c’est cool ( meme les caleche vole ) , y a des lance flamme , des lance grenance , des gun automatique , des mechanisme a la da vinci a faire palir Gi joe , tout ca emballer dans des decors vraiment beau , mais vraiment chouette , les couleur en jette , la production design ( a part les costume ) en fout vraiment plein les yeux et a ce niveau une reussite spectaculaire . reconstitution d’epoque , voyage a travers l’europe .. Mais tout ca vole en eclat quand les scene de dialogue qui font avancer l’histoire se presente , la le 2en degree assumer est remplacer par un serieux qui fout les boule .

Le climax revient relever le niveau , du swashbuckler a la con , sortie d’on ne sait out mais remplie d’idee cool et a l’imagerie stimulante . j’était vraiment le public pour ce genre de trip, j’avais meme envie de l’aimer ce film , mais non la franchement je peut pas pourtant y a des bon pti truc fun mais ca suffit pas , on dirait POTC 4 vue pas besson au 17 em siecle . je prefere le film de 93 dans le genre divertissement a la con , me souvient pas trop du Hyams , et evidement moi j aime bien man in iron mask , la c est 5 cran en dessous .
Ah oui et pis pour une raison etrange mais tout a fait agreable , le score dechire sa race, des theme epic et heroique vraiment geniaux !
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Ven 10 Fév 2012, 13:58

Ta critique m'a bien fait marrer, je vais surement tenter le coup quand même :mrgreen:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Ven 10 Fév 2012, 14:09

ca fait 1h50 , et si anderson coupait 15 min de scene de jovovich + 10 min de dartagnant , la on arrivai a un gros truc con et fun , mais pas en l etat :? j'attend de voir ce que tu en pense :wink:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Ven 10 Fév 2012, 14:18

Ouais, la durée me fait un peu hésiter, ok pour voir les trois mousquetaires version gogol mais là ça fait long :mrgreen:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 10 Fév 2012, 16:31

Oue bein moi ça m'a passer l'envie de le voir :mrgreen:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Ven 10 Fév 2012, 16:46

non mais pas la peine que tu le voit la scalp , Conan c est genre 5 fois mieux , facile . jonah hex aussi c est plus cool :mrgreen:
toi tu mettrai 3 grand maxi en etat du super bonne humeur .man in iron mask ( que j aime bien et toi non ) c est du david lean a coter :mrgreen:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 10 Fév 2012, 19:03

On dirait que Anderson a trop vu Last action hero quand il était petit :mrgreen: ! (il avait peut-être 30 ans à ce moment là mais devait avoir l'âge mental d'un ado :eheh:)
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J.Edgar - 6/10

Messagepar Heatmann » Jeu 16 Fév 2012, 17:23

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6/10



Forcement decut . un tel sujet , un tel personage , avec le patrimoine professionelle , politique et polemique qu’il evoque , clint et leo , comme tout le monde j’attendais pas moin qu’un grand film . Bon alors sont acceuille mitiger a deja donner la tendance et oui c’est vrai que c’est clairement pas un grand film , ni un grand eastwood .
Oui au vue des attentes et des talent ainsi que du potentiel qu’il y avait , c’est une petite deception .
Globalement j’ai ressentie les meme gene que les avis negatif sur le film , le defaut notament de choix d’ecriture sont reelement des faiblesse qui tire le film vers le bas , ceci dit j ai quand meme ete interresser par ce qui se passe a l’ecran pendant la majoriter des 2h15 et meme pendant 1h30 c’etait pour ma part carrement tres sympa .

Sur le longueur du recit ouai c’est decousue , la fourchette chronologique est vaste , mais jusqua l’arrestation du coupable dans l’affaire lindberg c’est quand meme accrocheur . les debut de hoover et sont ethique de travaille j’ai bcp aimer comment c’est decrit . pareil pour sont obsession scientifique , franchement tout le coter hoover au bureau moi j’ai bien aimer et aurai pue voir ca jusqu’a la fin et j aurai eu un bon pti film . c’est loin de valoir The good shepherd mais si on aime ce genre d’ambiance et de sujet , ben ca reste complement loin d’etre honteux .
La facon dont il defand sont ambition pour le FBI , ces relation avec les president et sont emprise sur sont image public ansi que ces methode de surveillance , investigation et chantage j’ai trouver ca bien foutu surtout que bon le sujet est tellement vaste et large que pour un biopic on peut pas leur reprocher de choisir quelque aspect seulement et ne pas faire un truc exauhstif indigest . la ca passe sur des grand etape qu’on a pas forcement besoin d’aborder ici , et c’est fluide .

dommage que le scenariste est voulue nous explique la vie priver , le background emotionel du mec , via un portrait surligner au stabylo , bien consensual et previsible .
Judi dench vient nous expliquer les tics facon aviator de hoover , et pis la scene ou il met les vetement de sa mere juste defunte , tout en begaiyant devant le mirroir , c’est vraiment de la feignantise pour justifier le portrai psychologique au rabais .
Alors comme je disait , pendant 1h30 on a pas trop de scene intimiste , mais toute lente conclusion du film vire au brokeback changeling a la sauce ron howard .

Le maquillage de hoover vieux fonctione a fond , pour m’as part j’ai trouver ca vraiment bien fait , leo est genial du debut a la fin et surtout tres credible dans ces emotion en façade et sont dileme interieur . d’ailleur le film viellit bien dans ma tete car beaucoup de scene montre des chose en apparence qui enfaite resone et livre des info plus subtile sur le personage .
En revanche le traitement est complement bancal puisque Naomi watts est tranparente , un role de potiche , sont maquillage est rater .
Et alors que dire de armie hammer , tout simplement digne des tout les razzie awards du monde , il est mauvais comme c’est pas possible, je le tient d’ailleur responsible en grande partie de suborder mon ressentie sur le film .
Ouai bon leur romance est traiter de facon ripoux ( mwouahaha la scene de dispute qui se finit en bisoux c’est collector ) et prend trop de place , entre la promesse de prendre tout les lunch ensemble , sont masque en latex risible et ces sourire de pedalle visieux , on attend au plus vite que hoover retourne au bureau pour bosser .

La mise en scene joue bcp sur les interieur feutrer , les zone d’ombre, tellement que la photo en effet est ultra monochromatique , limite noir et blanc et surtout , souvent on voit juste que dale a l’ecran quoi . d’ailleur pour moi c’est bien la 1er fois que je resent l’age de clint via sont film , un film poussiereux au rhytme d’un fauteille roulant .
Sinon comme disait judicieusement alegas , desoler mais ouai la , le score de clint fait de 2 note de piano a 2 balle ca fait piter quoi , originaliter zero et surtout c’est un detail qui enfaite reflete un aspect tout entire de cette production , c’est d’avoir ete monter dans un schema tres precalculer , sur des rails , un film en pilotage automatique , sans aucun point de vue , qui reste en surface et ne fait qu’illustrer des passage plus ou moin majeur de la vie de cette homme .
Enfaite la construction faite d’aller retour dans le temp sont paradoxalement tres lineaire , car ca fait juste office de voix off indirect tres explicative et rend le film didactique . bref Il aurait fallue oliver stone la , d’ailleur le hoover qu’on voit dans sont film Nixon de meme que celui dans public enemie de Mann etait moin condescendant .
Bon je focalise un brin sur la deception mais le film reste plutot bien en tete pour m’as part et c’est le genre de film sur lequelle j’ai envie d’appronfondire le pourquoi du comment , l’enver du decors , chercher des analyse ect … ce qui est un signe rassurant .. ou pas car changeling je l’ai revue grave a la baisse la 2em fois .
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Miami Vice - 10/10

Messagepar Heatmann » Ven 17 Fév 2012, 10:08

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Miami Vice


De Michael Mann



10/10


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2 flics d’élite , qui bossent en civil , en marge des flics "normaux" , ils ont constament carte blanche , le soutient de leur supperieur , des moyen faramineux pour rendre leur couverture credible , tout ca est a l'ecran mais pas forcement expliquer narrativement pas des dialogue explicite . Miami vice est un film opaque qui ne se revele pas a la 1er vision en nous prenant la main . Mann delivre un scenarion dense et complexe dans le sens ou il melent l'intime et le professionel , le personel , l'obsesionel ... si si , moult scene ou plan sont la pour donner de indidaction sur la psychologie et la dynamique de ces personnage , loin des formul classique et traditionel de portrail de flic ou script de polar a enquete , qu'on se le disent , plus que jamais avec Miami vice il faut revoir totalement sa conception simpliste de l'histoire raconter par des mot ... Ricardo Tubbs , Sonny Crockett sont chargés d’infiltrer une vaste organisation de trafiquants de drogue. Mission périlleuse. on est balancer en plein millieu de la chose , deja en marche , Le thème de l’infiltration, classique des films policiers, permet à Michael Mann d’approfondir l’un des aspects importants de sa filmographie et qui consiste à confronter l’homme, et ses aspirations individuelles, à la mécanique sociale.


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Evidement Mann a maintenant aquis une reputation et confiance qui lui permet d'avoir un budget et des ambition de reactualiser des theme de sa serie TV , le film est dans le fond tres proche de la serie , le meme serieux , le meme sentiement tragique , les trouble d'identites de flic undercover ... alors oui sur la forme il a Délaissée l'imagerie 80's et livre ce qui est un film d'auteur sombre ou Sa mise en scène soutenue par la HD aux cadrages recherchés, est un véritable régal, encore rehaussée par une photo hallucinante. Bref, Miami Vice flatte la rétine, c'est indéniable .
le film s’ouvre sur une splendide scène en boîte de nuit qui s’avère bientôt être une fausse piste avec la storyline de leur indic alonzo qui est issue d'une autre enquete en cours qui se recoupe avec leur future infiltration de millieur et deviennent passeurs de drogue. Tout le long du film se jeu de faux semblant est la , dans le jeu des acteurs , sont ils eux meme ? joue t il leur couverture , leur personnage ? ou est la limite ? ils foncent et bluffent à tout va. Ricotente de poursuivre sa vie de couple comme si de rien n’était, tandis que Sonny tombe amoureux d’Isabella , l'administratrice financiere du cartel ... c'est loin d'etre aussi simpliste que la chose apparente , et au fur et à mesure que progresse leur enquête, ces relations vont être toutes deux mises à mal.

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les scènes d'action sont eparpilles et anti blockbusteriser comme la fausse image que la promotion le laissai penser . des gun fight sec , realiste et ultra immersif . progression furtive au coin d'un caravane , transporte epic entre cuba et la floride via cargo , speedboat , avion ect ...
chaque decision prise par le duo sera Viscérales, magistralement menes. le climax est peut etre une des meilleur scene de la carriere de mann en terme de mise en scene et de theme proposer dans le fond où se déplient toutes les intrigues et où les trahissons se révèlent. L'intime fait retour, là où on ne l'attend pas PF !! dans la furie de l'action quand gong li comprend qui est farrel , c'est superbe ... Mann tout comme sont perso Sonny dans le film " sait ce qu'il fait " et en pleine possession de ses moyens. Loin de renoncer à son style contemplatif et à son univers intimiste, le cinéaste les impose dans un polar de haute tenue et follement adulte et pis il prouve a chacun de ces film , ces choix de personnage , qu'il est cinéaste rare puisqu'il encore à l'honneur.

la compliciter des 2 flics est faite de non dit , des regards , des geste semblable , on sent dans leur court echange verbal la longue relation et le confiance recriproque , un film hautement insinuatif . les relation homme/femme compliquer sont la aussi un thème récurrent exploré par l'auteur. Farrel est un agent troubler , tenebreux ,terriblement pro, meme si il se laisse gagner par sont " too deep as in : which way is up " on ne doute pourtant jamais qu'il fera passer l'honneur de sa mission devant sont amourette . Gong Li, plus émouvante et sexy que jamais , elle est super bandante , super classe et en impose toujour autant avec sont visage si fascinant . encore une histoire d'amour condamné au caractère tragique merci a la Fatalité des éléments.

Miami , ville littéralement connectée à l’océan, ou la situation geographique en a fait une plaque tournante de l'echange d'argent sale et de narcotique .. la place de la ville , de l'ubaniter ( ici tres tropical , mais ubraine tout de meme ) de l'environement , ainsi les personne sont connecter a l'histoire par la mise en scène de Mann, qui est à la fois un lien et un rempart. souvent on voit que l’océan baigne Miami, ou l’inonde carremement meme . le cadre est remplie de matière, de fluide ( evoquer par l'intro sensoriel faite de son et de couleur , d'image , de flahs , de danceuse organique ) . La nuit, sublimée par la HD, est traverser par des orage au loin dont les éclairs ajoutent à l’ambiance électrique palpable.

Il y a beaucoup d’idées de cinéma admirables dans Miami Vice. D’abord, on peut pas rester insensible au travail sur ces arrière-plans où s’étalent les lumières floues de la ville, rouges, bleues, blanches, les néons des clubs, les projecteurs des hélicos , satures sans tomber dans le tape a l'oeil . Collateral nous a appris que Michael Mann savait filmer la nuit : Miami Vice enfonce le clou. Grâce au numérique qui donne un grain très marqué aux images nocturnes mais equilibres grâce a des filtres qui les contrastes, l’envoûtement est à son comble.

il utilise plein de gros plans visage en contre-plongée et à l’épaule qui clash en transition avec des plans très larges. alors les 1er sont la pour insister sur les regards , les fameux non dit et de cette facon il nous montre a quelle point ils sont important et font office de dialogue. On se jauge, on observe, on évalue, on décide. Le tout, en silence, avec détermination. ainsi donc par la mise en scene on a la sensation d’être épié, surveillé constement , non par le regard mais l’impression ( a sont comble quand le duo deboule en amerique du sud ) . Parfois même, la caméra passe des personnages principaux à ce qui les entoure, à leurs côtés ou derrière eux, sans transition, par un panorama ou un cut qui se baladent entre pans de murs et recoin. le jeu de bluff lors des deal entre le duo et isabella sont riche en ambiance et domination psychologique , de meme que rarement la gestion de l'espace dans des interieur a jamais ete aussi respecter .

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Sinon le plan large, en grand angle , la ca met en scene les duo et leur moyen de transport , leur ferrari sur l autoroute necessaire pour leur couvertur de trafiquant de marchandise en lourde quantiter , l’avion de tourisme entre deux falaises ou s’encastrant sous un autre avion, le hors-bord fonçant à travers le golfe du Mexique. A chaque fois, les images sont pétrifiantes de beauté, parce que Mans'en sert pour assouvir ces envie d estete et fait du graphique : cadrages obliques, zooms et dézoomages, cuts, travellings, sorties de champ. la ptite interlude onirique ou farrel conduit gong li en speedboat a cuba , ambiance musical , farrel protecteur, lui attache sa ceinture tout en lui faisant tenir le volant, est proprement inoubliable. la on entre dans le domaine du sensoriel ou les image et acteur tel le cinama muet nous expliquait ce qu il se passe , c est pas gratuit .
faut juste ce demander quel etait le but et le message que l auteur , l artiste vehicule et la continuiter dans l oeuvre entiere . et pis tout ces mode de transporte (auxquels il faut ajouter un bateau, des barges, des hélicoptères, etc.), ainsi que toute les scene ou les perso sont au telephone sont la aussi pous souligner une autre metaphore , un autre theme , c’est le concept de réseau : on passe sans cesse d’un lieu à un autre, par le biais du montage alterné (rendu obligatoire par le portable) ou de l’ellipse entre deux séquences (on change brutalement de décor).

S’il n’y avait que cela , bon a titre personnel je sais pas trop quoi dire d autre , le film me transporte toujour plus a chaque fois , ... le rythme du film est assez fascinant et troublant je l admet , Innombrables sont les temps morts, les silences où l’action est vécue intensément. Chaque fois qu’une scène est immobile ou silencieuse, Mann propose différents angles de vue, souvent de la même échelle. C’est très frappant dans la sequence d intro de la boîte de nuit, ou par exemple, plus tard, lors d’une séquence où des barges filent à travers le port. a l'inverse, dès qu’il y a action, les plans sont moins nombreux, adhèrent davantage au récit. alors bon il nous fait une multiplication des plans lors des temps morts la ou un pti traveling aurai suffit pour l idee a l ecran , mais c’est évidemment une façon de pouvoir s’appesantir sur eux, de s’y tenir.

Sinon faus aussi parler du montage sonor , entre les morceau de la soundtrack epatant , latino , moby , et le score de john murphy, il y a aussi un mixage fait de buitage phenomenal , Bruits d’hélicoptères, ronronnement des voitures, fracas orageux, bourrasques de vent saturent le son d’ambiance..... ca fait clairement eclater et surgir le coter atmosphèrique , une menace sourde qui plane au dessus de ces flic qui bossent sur la breche , toujour dans le risque et l'inconnue , le theme principale evidement , et a ce titre on se rend compte a quelle point le fond et le forme sont donc en total adequation et sujet a moult analyse . pis Souvent aussi Mann coupe brusquement le son ou l’assourdit l( quand alonzo se jette sous le camion, le silence se fait et on voit juste la trace de sang dans les marques de pneu ) et pis Plus tard, y a une explosion muette. autre montage sonor Lorsque Sonny et Isabella dansent dans le bar cubain, la musique diégétique s’éteint soudainement au profit d’une nouvelle bande-son permettant de faire transition avec la scène d’amour.

alors je dit tout ca parcque dans un sens, ces silences et ce rythme si particulier, ralenti, font qu’on pourrait parler d'un polar contemplatif , introspectif meme , et totalement ambiantique . Par contre jvais pas me repeter de ce que je disait au debut sur les scene d action , quand elle arrive , ca eclate brusquement . maîtrisées tactiquement ou les geste sont pas la pour le bien cinematographique mais pour la coherence realiste et professionel , violentes, grandioses dans leur dimension humaine ainsi que le detail de la localisation des impact de balle .
la description, oppressante, nocturne, avec ses silences, ses pauses, ses ellipses, qui se révèle haletantepar le jeu sur le son, assourdi, par le montage alterné, par l’étirement d temps sont tres visible lors sauvetage impossible de Trudy dans le mobil-home ou la fusillade finale (qui justement propose quelques rares et judicieux ralentis). Mais voilà, à bien y réfléchir,

Y a pas non plus que l'argent , les deal, la drogue et le travaille dans miami vice , il y a aussi ces gens qui on du mal a vivre leur propre vie . et ce sentiment est partagé par les truands autant que par les flics ( et la on voti clairement que la trilogie polar urbain de mann avec heat et collateral est d une grande uniformiter thematique ) . Isabella et Sonny peuvent donc s’aimer, conscients que leur passion, quoi qu’il arrive, est vouée à l’échec , ils le disent « C’est une mauvaise idée , On n’a pas de futur .... Alors pas de quoi s’inquiéter. » du coup ils restent a chacun des "clan" que le danger, le risque, le contact direct avec la mort ( toute les "mort" du film sont bien cash et fulgurante ) et donc le dernier plan logique c est sonny qui rejoint rico a l hopital ...

la relation isabella sonny a bien plus a proposer que leur idylle sud americaine , deja pour les 2 perso c est un moment de pause dans leur facade constante , ils se lachent receproquement , mais sonny est toujour la pour faire revenir sont deal sur le devant de la scene . La larme contenue qu’elle verse en faisant l’amour, la lutte entre l’arrogance dont il faut faire preuve pour garder sa credibilites et la passion qui se lit sur son visage, elle leur donne, écorchée, sublime, une intensité sans pareille.. si l’amour est impossible il peut quand meme exister de manière fugitive hors du temps, ailleurs. C’est l’effet que donne cette fuite au coeur du film vers Cuba. En dehors de la logique sociale, l’ailleurs est un refuge éphémère pour Sonny et Isabella.
encore une fois plus que jamais , Mann introduit du sentiement , de l intime , la ou on l attend pas, comme a chaque fois dans sa carriere .
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 17 Fév 2012, 10:11

Pas le temps de la lire, je ferais ça plus tard. En tout cas la mienne arrive bientôt. :wink:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Ven 17 Fév 2012, 10:33

:vomi:
zack_
 

Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Ven 17 Fév 2012, 11:20

Bon, je ressens pas du tout le film de la même manière mais ta critique est excellente, tu expliques bien ton ressenti purement subjectif et donne envie de le revoir :super:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Ven 17 Fév 2012, 11:23

merci :super: jme suis donner envie de le rerererevoir hier quand on en parlait :mrgreen:

ouai la j'y est mis ma vision subjective , mais aussi un peu d'interpretation de ce qu'a fait mann car sous l'aspect froid et "leger ou simple" y a vraiment matiere a fouille , et un peu d'objectivites quand meme , mais ouai apres comme tu dit , on le resent differement et le voit pas sous le meme angle ..


Alegas a écrit:Pas le temps de la lire, je ferais ça plus tard. En tout cas la mienne arrive bientôt. :wink:


cool , en plus je suis plutot etoner ( en bien ) de ta note , enfin ceci dit , quand ca se pignole sur drive a mettre des note qui plafone, qu on viennent pas m enquiquiner sur miami , jepense que le kiff vous pouvez le comprendre :nono:
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