[Scalp] Mes Critiques en 2012

[Heatmann]

ouai walsh c'est tres inconsistant . pis ton intro qui cite douglas pose bien l'ambiance sur le film quoi

[Scalp]

Ca donne envie de voir le film

[Heatmann]

ouai la en plus douglas le dit ouvertement et cash , donc pas de ragot ou faux cul , c est tel quelle .

parceque bon les rumeur sur les soit disant tournage cauchemardesque , hollywood ils sont les specialiste , la list est longue et on a pas toujour de confirmation hein ........ j ai bien quelque film en tete la en plus

[Scalp]

Thunder Road Arthur Ripley - 1958

Un vétéran de la guerre en Corée revient dans son village reprendre l'affaire de contrebande d'alcool de son père. Il va devoir lutter contre les gangsters de la ville voulant imposer un monopole et échapper aux policiers qui veulent le mettre en prison

Produit, écrit et interprété par Robert Mitchum, ce film se révèle terriblement chiant, mal écrit et mal réalisé ( le réal est un tocard inconnu ), enfin quand on voit la gueule du film on voit que Mitchum il a été radin sur le fric de lâcher dans cette production.
Le seul truc bien du film c'est le personnage de Mitchum, ça permet de pas trop se faire chier, il là joue à la Mitchum, y trimballe sa grande carcasse nonchalante.
A noter que dans le film il y a aussi le fils à Mitchum.
Un film rater du début à la fin.

2/10

[Scalp]

La Femme Infidèle Claude Chabrol - 1968

On est clairement devant un film qu'on pourrait appeler Hitchcock du pauvre, sur un tel script Hitchcock aurait pu faire un très bon film, mais ici on a Chabrol et Chabrol bein c'est pas un génie avec une caméra, une nouvelle fois le film étant sur la forme d'une pauvreté affligeante pour un sois disant grand nom du cinéma français avec un sens du cadre.
C'est donc l'histoire d'une femme qui trompe son mari, et le cocu va se rebeller.
Le début est plutôt pas mal grâce au taf des 2 acteurs, les problèmes du couple sont bien amené et exposé, ça s'éternise pas ( enfin un peu ) et on s'intéresse même à leur quotidien ( et pour que je m'intéresse au quotidien d'un couple y en faut ), puis passer la scène du meurtre le film devient vraiment ennuyeux et certains séquence on frôle même le nanard, Chabrol est incapable d'insuffler du suspens à son film ( un bon petit Hitchcock en carton ce Chabrol ).
On retiendra comme passage la rencontre entre le mari et l'amant, passage assez jouissif très bien dialogué, malheureusement la suite est plus que décevante, la scène de meurtre est nase ( et encore je suis gentil là ) et tout ce qui suit faut être vachement tolérant parce que sortir un cadavre dans les rues de Paris en plein après midi faut ptet pas pousser, le passage de l'accident de voiture on touche le fond avec un jeu des acteurs tout simplement exécrable.
La fin par contre est pas mal avec un belle scène final entre le mari et la femme ( ça sauve le film ).

La grosse qualité ( la seule ) du film est donc son duo d'acteur ( et de personnage ) qui porte vraiment le film, Michel Bouquet comme souvent est très bon, ici en homme froid et rigide ( mais éperdument amoureux de sa femme ) et Stéphane Audran c'est mon actrice fr préféré de l'époque.

Bon c'est pas que pour ça que je l'aime bien quand même, elle joue toujours juste et ça chez Chabrol tout le monde ne peut pas en dire autant, et son personnage de femme qui trompe son mari évite admirablement de tomber dans la caricature.

La BO c'est un vrai calvaire à supporter.
Bon Chabrol, j'arrête là son cinéma parce outre son absence de talent de réalisateur, ces films sont pas spécialement bien écrit, là je mettrais la moyenne pour la scène centrale du film et le duo d'acteur mais dans l'ensemble c'est quand même faiblard.

5/10

[Scalp]

Les Rebelles George Sherman - 1954

À la fin de la Guerre de Sécession, un confédéré en route par-delà le Rio Grande pour acheter des armes, voit sa vie menacée a de nombreuses occasions et en de maintes situations, en raison de l'or qu'il transporte et qui est, évidemment, fort convoité.

Bon pour le moment la filmo de Sherman c'est pas terrible après le très moyen et pas génial Diable dans la Peau, voici le encore moins génial Rebelles, bon heureusement à priori j'ai commencé par 2 des ces plus mauvais films et le reste de sa filmo est bien meilleur.

Bon c'est une série B, alors en général quand on mate ce genre de western on est en droit d'attendre un bon rythme et des péripéties et ici passé l'intro très réussit ( un homme au loin traverse la rivière sous les tirs ennemis et on suit la scène du point de vue de Yvonne de Carlo et des mexicains qui sont sur l'autre rive et qui parient sur la traversée réussit ou pas du gars ), le film traine terriblement en longueur ( en gros c'est McRea qui se promène en ville bon des fois c'est vrai y met des coups de poings et la seule action épique du film c'est le cheval de McRea qui sort d'un sable mouvant, scène à priori sans trucage et on voit bien le cheval qui en chie pour sortir ), heureusement le climax final nous sort de la torpeur avec un combat dans des sables mouvants est plutôt sympa mais bon à coté de ça faut quand même se taper 1h10 de films pas bien captivant dont le seul enjeux est de savoir où McRea a planquer son or ( et rapidement on s'en branle et quand je dis rapidement c'est genre au bout de 5 minutes ) et 1h10 ça peut vite devenir très long quand il se passe rien, franchement par moment je me demandait même si y avait un script, on dirait que c'est improviser ( genre le passage où le gars qui loue le cheval va voir le capitaine ).
La seule originalité du film est de se dérouler entièrement dans la Zona Libre ( territoire ni ricain ni mexicain ), zone qu'on voyait rapidement dans le Traitre du Texas.

La réal vu ce que l'histoire propose on peut pas vraiment juger, parce que filmer McRea qui marche voilà quoi, enfin l'intro est bien et le climax final est percutant donc je suppose que Sherman peut faire du bon boulot si il a un bon script.

Joel McRea mouais autant dans Stranger on Horseback je l'avais trouvé très bien autant ici il est tout mou, Yvonne De Carlo que j'avais déjà bien apprécier dans L'Esclave Libre et surtout dans Criss Cross est ici très bien même si le personnage est finalement bien moins intéressant que l'intro le laissait présager et on se tape forcément une love story ( alors qu'il y avait vraiment moyen de faire un truc moins consensuel, la même année sortait Vera Cruz et les 2 films partages quelques thèmes en commun et faut surtout pas comparer les 2 films ), Alfonso Bedoya plombe le film à chaque apparition ( et y a pas besoin de ça en plus pour le plomber ), le gars est surjeu à chaque phrase, Armendariz en général mexicain est plus que crédible.
Western de série B complétement oubliable et pas franchement réussit, à voir seulement si on est amoureux de Yvonne De Carlo.

3,5/10

[Alegas]

La Dame de Shanghai Orson Welles - 1948

Mouais, c'est sympa, mais comme pas mal de soi disant chef d'oeuvre du film noir c'est quand même vachement éculé, au début je me disait ça va être aussi bon que Assurance pour la Mort puis à partir de la scène de meurtre j'ai déchanté tout devient beaucoup trop prévisible ( bon c'était déjà prévisible dès le départ mais c'était bien raconté ), la dernière demi heure m'a carrément ennuyée ( vu que j'étais en avance sur les persos j'attendais le dénouement ) et la voix off du héros qui jusque là était pas mal devient bien chiante et sur-explicative ( sérieux j'ai lu des trucs où ça parlait d'histoire alambiqué, bein non c'est très clair quand même, y a 4 persos qui ont un rôle à jouer et on comprend facilement qui joue quoi et en plus les acteurs ont les têtes qui vont avec les personnages : femme fatale, victime potentiel, amant et bouc émissaire ).

Le début est donc très bon avec un Orson Welles qui tombe évidemment sous le charme de Rita Hayworth ( admirablement filmée, sa sensualité ressort sur chaque plan et on a comprend que Welles soit tombé sous son charme ), mais bon on sait exactement où ça va nous mener et la mécanique patine un peu par moment ( la partie procès je l'ai trouvé assez mauvaise ), heureusement la toute fin est à la hauteur tant sur le fond que sur la forme ( et Welles règle ses comptes avec son ex et le film prend un aspect mise en abyme de sa vie amoureuse avec une fin qui sonne comme la signature pure et simple de leur divorce )

La réal c'est forcément chiadée avec Welles et là le film est donc très bien foutu avec des compos de plan toujours judicieuse ( et il a l'art de choisir des décors baroques qu'il se plait a magnifiquement filmer, le traveling lors de la séquence où Rita court dans le vieux port, où le passage ou Welles tire avec son flingue sur le port ) mais les 5 dernières minutes par contre c'est une grosse tuerie, on sent le gars qui réfléchit à quelque chose de compliqué et visuel et faut avouer que ça vieillit super bien et que ça fait encore son petit effet ( bon je préfère celle de To dans Longest Nite quand même )

Orson Welles en fait le préfère en acteur qu'en réalisateur, pas que ce soit un mauvais réal (même si j'adore réellement aucun de ses films) mais c'est un putain d'acteur qui avait le truc en plus, et là il est vraiment bon dans son rôle de tough guy qui va se faire embobiner ( mais Welles était ptet pas le meilleur acteur pour le rôle, il dégage tellement de charisme et d'assurance qu'on peine à croire qu'il puisse se faire embobiner aussi facilement ), Rita bein c'est Rita on sait pourquoi elle est là, belle et vénéneuse
à souhait, et les seconds rôles tiennent tous leur rôles, on regrettera seulement que certains personnages ne soit pas plus fouillés pour le bien de l'intrigue.

Le film n'est clairement pas exempt de défaut mais le climax final nous laisse vraiment une excellente impression qui fait oublié la mauvaise demi heure qu'on a vu juste avant mais on est quand même loin d'être devant un grand film, comme tout les Welles quoi.

6.5/10

[Alegas]

Vorace Antonia Bird - 1998





If you die first, I am definitely going to eat you, but the question is, if I die, what are you going to do? Bon appétit... Eat or die.

Vorace un film atypique croisement entre le western ( forcément ) du film d’horreur ( survival ), du film d'aventure, du conte fantastique et de la comédie noire.
On se demande vraiment comment la Fox a pu financer un projet aussi fou ( bon en même temps 12 millions c'est pas énorme pour eux ), complètement gore et totalement "politiquement incorrect" et laisser le final cut à la réalisatrice. C'est pas dans leurs habitudes , d'ailleurs Bird était même pas à l'origine du projet, elle est arrivé en cours de route pour remplacer Milcho Manchevski ( inconnu au bataillon pour ma part ) qui s'était fait virer.

Sur le thème du cannibalisme ( et même plus précisément du vampirisme ici ), Bird livre un film surprenant tant il est impossible de prévoir les rebondissements à l'avance ( souvent dans ce genre de film on est en avance sur les persos et bein ici pas une seule seconde et les 2 twists du film fonctionne du feux de dieu ), on sent vraiment un gros travail d'écriture tant le script est vraiment soigné et rien n'est laissé au hasard et la présentation des personnages est d'une efficacité redoutable ( en 2 plans et 2 phrases chaque perso est clairement définit ) et puis c'est vraiment du film intelligent alors bien entendu la nature humaine c'est du déjà traiter mais là c'est vraiment bien fichu avec un bad guy qui sait très bien ce qu'il est devenu et un autre qui lutte pour ne pas devenir comme lui.
Le sous texte homo décelable est pas lourdingue. Après si je devrais chipoter un peu, je dirais que la seconde partie du film est un peu moins efficace que la première.

Antonia Bird livre une réal sans esbroufe mais pas pour autant neutre, les grandes scènes du film sont ainsi vraiment réussit et plus particulièrement celle de la découverte de la grotte où la monté du suspens est une grande réussite d'une efficacité redoutable ( super montage, zic bien barré et un Carlyle habité ) et puis cette séquence est suivit d'une autre tout aussi réussit, celle où le film bascule définitivement dans le fantastique ( traité sans lourdeur ), bon après j'ai un peu de réserve sur le climax final qui en terme de réal n'atteint pas des sommets, y a quelques mouvements de caméra sympa mais c'est tout et je suis pas fan du coté slapstick de ce climax ( mais bon le plan final déglingue et pis le dernier dialogue aussi That was very... sneaky ).
L'aspect neigeux font qu'on peut penser au Grand Silence mais je pense pas que ce quoi une influence pour Bird, perso j'y vois plus du Anthony Mann, y a la même façon de filmé la nature ( le film a été tournée en Europe de L'est mais on se croit vraiment aux States et les décors ont vraiment de la gueule et font jamais toc ), d'ailleurs je sais pas vraiment qu'elles sont ses influences car elle n'est pas fan des films horrifique auquel le film fait forcément pensé.

Le casting est très bon : Guy Pearce en lâche est très convaincant ( comme souvent, sauf quand il joue dans Animal Kingdom en fait ) et pis c'est pas souvent qu'on a un vrai lâche en perso principal, car c'est même pas un anti héros mais bel et bien un lâche, et j'aime bien comment son personnage passe de transparent à très expressif mais bon la prestation la plus marquante est sans aucun doute celle de Robert Carlyle qui ici pour moi trouve le rôle de sa vie ( il avait déjà joué dans un film de Bird : Face et c'est lui ici qui a fait venir Bird sur le film ), il est à la fois totalement excentrique ( sans jamais tomber dans le cabotinage ) et super classe ( et il est très bien aussi quand il fait le gars sobre ), mais surtout il fait véritablement peur ( bien plus que tout les boogeyman réunis ) et il a même un coté méphistophélès, dans les rôles secondaires on retrouve Jeffrey Jones, Jeremy Davies, David Arquette ou encore Neal McDonough, donc autant dire que c'est du solide.

La bande son est magistral, unique, décalé, signé par le duo Michael Nyman/Damon Albarn (Blur et Gorillaz et qui a fait l'acteur dans Face ), c'est le genre de BO atypique qui fait plaisir ( et pas une daube à la Chemical Brothers ou Daft Punk, au choix ).
Un film vraiment attachant servit par un cast magnifique, une très belle photo, un script intelligent, un mis en scène sans esbroufe et nickel ( réalisé par l'inconnue Antonia Bird ) et une bande son parfaite.
Bide monumentale à sa sortie ( faut dire qu'il a été tellement bien vendu, faut voir l'affiche française complétement à la ramasse ), ce film a malheureusement marqué l'arrêt de la carrière de Bird.

8/10

[Godfather]

Chef d'oeuvre.

[Val]

Connaissait pas.
Ça donne envie.

[Heatmann]

ouai gros , que dit je , enorme coup de coeur la , une putain de claque , un des mes film de chevet , clairement dans mon top 100

[angel.heart]

Ah bah ouais petite bombe celui-là. Et le thème musical est ABSOLUMENT GÉNIAL!!!!

[Dunandan]

Bon, je l'inscris sur ma liste !

[John Lawrence]

Longtemps que je dois le voir aussi, je repousse à chaque fois à cause du côté un peu crade et malsain...1 jour viendra.

[Pathfinder]

Bon ben là c'est pour ta gueule!


PATHFINDER APPROVED

Ravenous est clairement un chef d'oeuvre atypique! 9.5 direct pour l'un des films les plus marquants des années 90 (1998) et surtout l'un des meilleurs survival du genre. Mystique, envoutant et surtout quelle musique!

Le meilleur role de Pearce et Carlyle!