[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 02 Fév 2012, 22:55

Oh putain, toi t'as pas vu Une grande année! (et puis j'aime bien les associés)
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Jeu 02 Fév 2012, 22:58

Ben justement si (pour moi c'est du 6-6.5 de mémoire) , je l'ai carrément préféré aux Associés :oops: ! Mais bon, je l'avais vu avec madame, et forcément, je suis moins critique.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 02 Fév 2012, 23:17

Ah ouais, t'as pas été tendre avec les associés.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Tyseah » Ven 03 Fév 2012, 00:31

dunandan a écrit:Très bon film d'arts-martiaux, mais qui ne développe pas selon moi tout ce qu'offre la technique du wing chun, selon mon avis personnel :mrgreen: !


Enfin en même temps c'est normal, ils ont choisi de mettre en avant tout ce qui était le plus dynamique dans le Wing Chun, s'ils avaient foutu 10 minutes de Chi Sau, Bong Sau, Lop Sau et tout le toutim les spectateurs se seraient endormis. Mais sympa ta critique. :super:
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 03 Fév 2012, 21:14

Thanks!
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Crazy, Stupid, Love - 5,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 05 Fév 2012, 10:16



Crazy, Stupid, Love est un bon film...pendant 1 heure... Les réalisateurs John Requa et Glenn Ficarra étaient attendus au tournant après avoir créé un petit buzz avec leur premier long métrage I love you Philipp Morris, sorte de Arrête moi si tu peux en version gay. Ici, ils s'attaquent à plusieurs facettes diamétralement opposées de l'amour tel qu'il est perçu par des hommes 100% hétéros.

De l'amour d'un soir vécu jour après jour par un chasseur irrésistible et insatiable (Ryan Gosling, magnétique), en passant par la crise de la quarantaine et sa routine assassine (dont les victimes sont Steve Carell et Julianne Moore) ou encore l'amour impossible entre deux personnes d'âges éloignées (la baby-sitter de 17 ans transie d'amour pour son employeur quadragénaire et elle-même sujette aux avances du gamin de 13 ans qu'elle garde), tout y passe.

Pendant cette première partie du film, tout se passe bien, Steve Carell ère comme une âme en peine à la recherche de sentiments et sensations oubliés. Jusqu'au jour où il fait la rencontre d'un homme fascinant incarné par un Ryan Gosling impeccable en mentor de la drague qui ne connaît pas l'échec. Au gré d'un tempo alternant les scènes de comédie pure tantôt potaches tantôt plus subtiles et les scènes un peu plus dramatiques en mode lunaire, on se dit qu'on se dirige tout droit vers un exemple parfait de comédie dramatique en phase avec son temps.

Sauf que cet édifice solide s'écroule comme un château de cartes en plein milieu du film lorsque le scénario décide soudainement de changer de trajectoire et de revenir sur des chantiers archi battus. Alors que Crazy, Stupid, Love prenait la direction pour devenir une sorte d'American Beauty version 2012, tout les personnages rentrent dans le rang en tentant de recoller les morceaux, en changeant de style de vie ou en faisant une croix sur leurs envies passées.

On navigue alors en plein happy end irréaliste. La première moitié du film ne laissait absolument pas présager d'un tel conformisme puritain. C'est limite à peine croyable tant de mièvrerie après ce que nous venions de voir.
Les réalisateurs, contrairement à leur premier long, n'ont pas écrit eux-même leur scénario, et on ne peut être que déçu par leur manque d'implication après les belles promesses délivrées par I love you Philip Morris. Du vrai boulot de Yes Men... On subit donc la fin du film avec un profond sentiment de déception, ne gardant à l'esprit que la prestation d'ensemble du cast et quelques séquences de qualité déjà noyées sous la mélasse.

5.5/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 05 Fév 2012, 11:29

j aime vraiment pas gosling , mais bon lui je l aime pas depuis ces debut hein c est pas nouveau de cette annee , mais par contre je kiff evidement marise , kevin bacon j adore, carrel me fait rire et pis bon j ai un drole d attirence enver julianne moore depuis bien longtemp , c est dur a expliquer mais je la trouve tres exy et exitante :oops: :mrgreen:

bref je vais le prendre et mater ca un soir avec madame , on verra bien ce que ca me fait
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 05 Fév 2012, 14:12

Ça fait comme un soufflé qu'on sort trop tôt du four...
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Logan » Dim 05 Fév 2012, 14:14

Heatmann a écrit:j aime vraiment pas gosling , mais bon lui je l aime pas depuis ces debut hein c est pas nouveau de cette annee , mais par contre je kiff evidement marise , kevin bacon j adore, carrel me fait rire et pis bon j ai un drole d attirence enver julianne moore depuis bien longtemp , c est dur a expliquer mais je la trouve tres exy et exitante :oops: :mrgreen:

bref je vais le prendre et mater ca un soir avec madame , on verra bien ce que ca me fait


Tomai et Bacon y font deux trois scénes donc ai pas trop d'espérance la dessus. Sinon le film est sympa surtout pour le trio Gosling/Carrel/Stone.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 05 Fév 2012, 14:15

ah mai j en attend rien :nono: mais au moin ca fera un chick flick ( enfin ca en a l air ) qui plaira a madame pour une soirer film ensemble sur le canaper et j aurai au moin quelque point d interet devant la seance .
comme horrible bosses qui est pas bon mais aniston ma garder a l affut :bluespit:
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Milkshake » Dim 05 Fév 2012, 14:20

Clairement d'accord je serais même plus méchant, c'est vraiment une comédie ultra oubliable et calibré comme Hollywood en sort des dizaines chaque année à côté I love you Philip Morris c'était 10 fois plus fun et osé, là excepté Gosling qui montre ces abdo voilà quoi ...

Tout le cast est sous exploité tu t'offre Marisa, Kevin Becon, Julianne Moore :shock: et tu leur propose rien à jouer c'est du beau gachis :evil: . Même Emma Stone qui a un énorme potentiel comique (suffit de voir ses participations au SNL) elle fait rien ici.
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Miller's crossing - 8,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 07 Fév 2012, 13:09



Après l'interlude barge et cartoonesque Arizona Junior, les frères Coen transforment l'essai Blood Simple avec ce premier gros uppercut dans leur filmographie. Leur troisième film, Miller's Crossing, possède tous les éléments pour faire vibrer de bonheur les amateurs de films noirs. Ce voyage au temps de la prohibition regorge de personnages hauts en couleur, de paris truqués, de whisky de contrebande au goût douteux et surtout de mensonges et tromperies en tout genre.

A travers le regard bleu acier de Tom Reagan (interprété par Gabriel Byrne), nous assistons au jeu de massacre entre deux chefs de gangs, Johnny Caspar l'italien (impérial Jon Polito) et Leo O'Bannion l'irlandais (génial Albert Finney). L'objet de la discorde n'est autre que Bernie (John Turturro), misérable petit cafard et empêcheur de tourner en rond qui a la vilaine manie d'agacer tout le monde. Il empêche le premier de gagner de l'argent sur des paris truqués et rend le second impuissant car c'est le frère de celle qu'il aime (la très vénale Marcia Gay Harden). Tom se révèlera finalement être un gangster quelque peu "free lance" et qui se sert des uns et des autres pour servir ses propres intérêts pathétiques (rembourser ses dettes de jeu et rester en vie).

On commence clairement à ressentir dans ce petit bijou une Coen touch qui se nourrit à la fois des classiques du genre mais aussi des précédents travaux des réalisateurs à travers le casting et l'équipe technique. On croise à nouveau Frances Mc Dormand dans un petit rôle, Barry Sonnenfeld joue toujours aussi bien de sa caméra grand angle et Carter Burwell assaisonne le tout de sa partition inspirée et toujours discrète.

Le film est à la fois respectueux du genre qu'il revisite tout en lui apportant des retouches chirurgicales. Par rapport à Blood Simple, l'humour se fait un peu plus présent et les joutes verbales entre les différents personnages nous colle un rictus de satisfaction pendant presque toute la durée du film. Quant on ne se délecte pas des dialogues de bonhommes dans la plus pure tradition du film de gangsters, on sourit et on rit parfois du détournement de certaines situations incontournables du genre.

Miller's Crossing marque presque une première rupture dans la filmographie des frères Coen puisqu'il faudra attendre No Country for Old Men pour retrouver un tel sérieux dans un film de genre (Fargo, malgré sa trame de polar est exclu car il regorge d'humour noir à tous les étages). En tout cas, c'est clairement un des meilleurs films du duo et un de ceux qui supporte le mieux les visions.

8.5/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 07 Fév 2012, 13:39

L'un des meilleurs Coen assurément. :super:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


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300 - 6/10

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 09 Fév 2012, 14:51



Tonight we dine in hell...tu l'as dit Zack... 300 n'est pas une purge irrécupérable, loin de là, mais Snyder souhaite clairement prouver qu'il veut être celui qui a la plus grosse à Hollywood et qu'il est un sérieux prétendant au trône du roi des réalisateurs bourrins. Au pays des Michael Bay et autres destructeurs de neurones en chef, la bataille fait rage!

Alors, que dire de ce déferlement de testostérones organisé par 300 spartiates portant fièrement leurs couilles en bandoulières? Le résultat est totalement hors normes et ne ressemble à rien de connu. Sans rien savoir du comics ou du passif de ses créateurs, le film étale sur la table toutes ses cartes dramatiques dans les 10 premières minutes. Dépourvu du fardeau que représente le scénario, les spectateurs ne peuvent que subir ce clip XXL tout à la gloire du bruit et de la fureur.

Les scènes plus irréalistes (mais souvent hautement divertissantes) les unes que les autres s'enchaînent alors au gré d'une avalanche de vignettes dont les embryons d'idées sont sempiternellement tués dans l'oeuf (des créatures venues tout droit des limbes qu'on aperçoit quelques secondes seulement, un super roi de perse mi bad boy mi travesti à peine exploité). Il y avait vraiment une possibilité avec un tel matériau d'assister à un spectacle épique mais l'ensemble reste froid comme une vieille BD qui aurait passé des années dans un carton du grenier. N'est pas épique qui veut.

Un bonus éloquent de l'édition DVD collector nous apprend que Snyder - les mots sortent de sa bouche - a essuyé de nombreux refus des studios avant que ceux-ci n'acceptent enfin de produire le film. A chaque fois, il se faisait recaler pour manque de consistance du projet. Et force est d'avouer que le résultat final en manque aussi même si tout n'est pas à jeter. Mélange de scènes ressemblant parfois à de somptueuses planches animées et d'autres fois à une bouillie de CGI recyclée jusqu'à plus soif, 300 trace inlassablement son sillon de rouleau compresseur du cinéma next gen. Dommage que les prétentions de Snyder s'en tiennent à une simple débauche visuelle dont chacun jugera le degré de bon goût en fonction de ses affinités.

L'affrontement entre l'armée Spartiate et l'armée Perse, c'est aussi l’affrontement entre les spectateurs avides d'adrénaline sur-dosée et ceux que la surenchère vaine et répétitive laisse indifférents. D'autres, le cul entre deux chaises, ne s'ennuient pas mais se demandent simplement si ils ne sont pas tout simplement trop vieux pour ces conneries. Enthousiaste dans un premier temps, j'ai vite déchanté pour n'en retenir qu'un divertissement glacé et très égoïste de la part de son auteur. Tout le monde ne partage sûrement pas ses rêves. Znyder s'en extasie d'ailleurs lui-même: " être payé pour faire ça!". Personne ne semble s'en offusquer...

6/10
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Sherlock Holmes - 3,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 10 Fév 2012, 09:21



Ca fait trois fois que j’essaye de regarder ce Sherlock Holmes et à chaque fois je me suis endormi pendant la première demie heure du film. Grand masochiste dans l’âme, j’ai tenté dans un ultime effort de venir à bout de ce film qui, à priori, devait être un pur divertissement.

What the hell! Je suis plutôt indulgent avec les deux premiers longs métrages de Guy Ritchie (Arnaques, Crimes et Botanique/Snatch) en souvenir des gros délires avec les potes lors de nos années estudiantines, mais là force est de constater qu’on subit pendant deux très longues heures un tohu bohu sans queue ni tête.

Inutile de chercher à comprendre quoi que ce soit à l’histoire, véritable fourre tout qui voit Sherlock Holmes poursuivre un aspirant maître du monde aussi lisse que sa chevelure pleine de gomina (et interprété par le très fade Mark Strong). Pas de panique cependant, toutes les aberrations du scénario, clair comme du jus de boudin pour les spectateurs, trouveront une explication miraculeuse dans l’épilogue.

Visuellement, le film est plutôt laid avec sa photo grisâtre triste à mourir et ses décors qui dégueulent de CGI. La musique est sympatoche mais le thème principal est un peu trop répétitif. Non, le seul motif (c’est relatif) de satisfaction est à chercher du côté du duo de superstars Robert Downey Jr/Jude Law.

Leurs joutes verbales, régulièrement barbantes, offrent aussi quelques parties de ping-pong décalées voire burlesques. On finit également par rire de l’intrigue qui aligne les indices « deux ex machina » histoire de recoller les pages du script qui ont été, semble-t-il, égarées

Enfin, Guy Ritchie use et abuse de nombreux partis pris narratifs jusqu’à la corde. On a droit à plusieurs bastons en mode ralenti explicatif puis à vitesse normale (dans Snatch et avec des gitans, c’était marrant, ici ça semble hors de propos) et à des scènes qui utilisent de manière sporadique le procédé Rashomon.

Au final, on ressort très frustré de la vision de ce Sherlock Holmes revisited, objet difforme dont il est difficile de concevoir le succès populaire tant l’édifice est bancal et sans intérêt.

3.5/10
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