[Caducia] Mes critiques en 2012

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar yamaha » Mar 17 Jan 2012, 10:45

je te cite caducia:

"si à première vue çà ne se voit pas, son niveau de technologie a évolué lui permettant d'apprendre auprès des humains et de s'adapter aux situations"

cette analyse est valable uniquement pour la version cinéma ( à la lecture de ta critique c' est cette version que tu sembles avoir vue )

la version longue lève le voile là dessus :wink:

il est bridé par skynet: la scène de l' opération lui permettra d' apprendre par la suite
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mar 17 Jan 2012, 10:48

tres bonne scene d ailleur , par contre la scene ou il apprend le changement de morphologie du visage humain pour pouvoir sourire il aurait pue s abstenir :evil:
tout comme celle ou le T1000 demande a des gamin dans la rue si ils ont vue John dans les environ et les gamin indique la salle d arcade et la t1000 repond : je sais pas ou c est , je suis nouveau dans le quartier :roll:

et pis cameron maintenant il crie sur les toit que c est ce nouveau montage le sien , donc on peut pas se cacher ou rabatre derriere la version cinema
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Re: Terminator 2 - 10/10

Messagepar francesco34 » Mar 17 Jan 2012, 12:08

caducia a écrit:Allez, des points négatifs...
(...)
problème de cohérence de dates par rapport aux différents épisodes.


Ah ouais ça m'a toujours fait bizarre, le personnage de John Connor dans T2 est supposé avoir 7 ans et pas 13 comme dans le film... Entre un tout petit gamin et un ado ça change quand même grandement la donne et le déroulement du film.

Et puis j'ai toujours un problème général avec les paradoxes temporels, dès le premier Terminator.
Si tu envoies quelqu'un dans le passé afin de modifier ton propre présent (et non pas créer une autre réalité temporelle, sinon aucun intérêt pour toi), pourquoi faudrait-il attendre pour en voir les effets? Aussitôt le saut temporel accompli le présent devrait immédiatement être modifié en conséquence, peu importe combien de temps la mission a duré dans le passé. Donc les rebelles auraient pas dû pouvoir envoyer Reese dans le passé la première fois, puisqu'ils ont utilisé la même machine que Skynet après ceux-ci. Leur présent aurait déjà dû être modifié instannément dès le Terminator parti et Connor ne plus exister... :chut:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Mar 17 Jan 2012, 12:35

Ouais nan mais déjà ce système est pas logique, perso quand j’entends "modification du passé" le présent d’où tu viens ne peut pas être modifié instantanément, ce serait trop bizarre... Ce qui me semble plus logique c'est qu'à chaque fois que tu modifies le passé tu créés une nouvelle dimension avec un nouveau futur. Mais bon ça m'empêche pas d'aimer le film :love:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar francesco34 » Mar 17 Jan 2012, 17:53

Hein ah oui sinon j'adore Terminator aussi, c'est juste que j'aime bien chipoter sur ce types d'histoires et essayer de trouver des failles :eheh:
Comme tu dis, il paraitrait plus logique que modifier le passé créer un avenir alternatif. Sauf que dans ce cas là, quel intérêt pour ceux du présent d'envoyer quelqu'un dans le passé pour le changer si ils en profiteront pas :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Mar 17 Jan 2012, 18:40

Ouais voilà, c'est une vision du voyage dans le temps nécessaire mais pas forcément "réaliste" (si j'peux dire...)
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Descendants (the) - 6/10

Messagepar caducia » Jeu 26 Jan 2012, 22:25

The Descendants

Réalisé par Alexander Payne

Avec George Clooney, Shailene Woodley, Amara Miller
Comédie dramatique,USA -1h50 2012

6/10






Synopsis

A Hawaii, la vie d’une famille bascule. Parce que sa femme vient d’être hospitalisée suite à un accident de bateau, Matt King tente maladroitement de se rapprocher de ses deux filles, Scottie, une gamine de dix ans vive et précoce, et Alexandra, une adolescente rebelle de dix-sept ans. Il se demande aussi s’il doit vendre les terres familiales, les dernières plages tropicales vierges des îles, héritées de ses ancêtres hawaiiens. Quand Alexandra lui révèle que sa mère avait une liaison, le monde de Matt vacille. Avec ses deux filles, il part à la recherche de l’amant de sa femme. Durant une semaine essentielle, au fil de rencontres tour à tour drôles, perturbantes et révélatrices, il va finalement prendre conscience que sa principale préoccupation est de reconstruire sa vie et sa famille…


Critique

Film très réaliste de Alexander Payne alliant à la fois drame familial et petites touches de comédie, mais on peut quand même dire que c'est le coté tragique qui prend largement le dessus et donne une ambiance très pesante sur le film. Un script de départ original sur le thème des relations familiales complexes sur un fond paradisiaque Hawaï.

Hawaï est justement mis en valeur dans ce long métrage reprenant pas mal de clichés : chemises à fleurs, plages de sable fins, artisanat local omniprésent.
En revanche, on est loin de l'image carte postale de l'archipel. Les aspects des iles verdoyantes et splendides qui ont été respectées par l'homme en contraste avec l'aspect urbain affreux qui défigure ces iles de rêves avec des immeubles en béton style HLM ou des conglomérats d'habitations standards impersonnels.
Hawaï a donc deux aspects, le coté naturel préservé unique en contraste avec les parties civilisées,et c'est un des thèmes sous jascents du film qui met en exergue le coté destructeur de l'homme et son avidité.

Le cadre paradisiaque joue un rôle assez important dans le film, où d'habitude c'est une vie de rêve à Hawaï, tout le monde est beau et bronzé et profite de la vie. Mais, dès le début le réalisateur nous faire entendre la vois de G. Clooney expliquant qu'en tant qu'habitant il n'en n'est rien et que sa vie ressemble beaucoup à la vie d'un américain qui ne pense qu'à travailler et délaisse peu à peu sa vie de famille sans même s'en rendre compte. D'où un décalage constant entre cadre et situations, ce qui montre qu'on veut vivre le pire drame de sa vie n'importe où dans le monde.

La thème des conflits familiaux, des secrets de familles et des non dits est omniprésent dans le film.
Clooney est loin d’être un héros, c'est plutôt un père de famille très banal comme il en existe des millions qui se retrouve face à la fatalité de la mort de sa mère, et il doit gérer cette fâcheuse situation ainsi que la succession concernant les terres de ses ancêtres.
Film qui nous fera penser à "Monsieur Schmidt " ou à "Little Miss Sunshine".

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Clooney est excellent dans le film, très crédible loin de son image glamour, constamment triste au fond de lui mais qui doit faire bonne figure au près de la famille qui demande des nouvelles de sa femme dans le coma.
Clooney casse son image de M. Parfait avec des fringues pas à sa taille et peu saillantes, pour mieux mettre en valeur son jeu qui est renversant et il livre un père de famille attachant et poignant.
Il se prend plein d’événements tragiques au cours du long métrage, et il faut en avoir dans l'estomac pour ne pas craquer et faire face.
Gestion de l'éducation de ses deux filles qu'il avait plutôt laissé tomber, Gestion de la fin de vie de sa femme, gestion de la succession, gestion de l'amant découvert sur le tard.
Au final, Matt King est au centre de cette spirale infernale de déferlement de problèmes et évolue sans broncher et doit prendre de lourdes décisions.
Le thème du respect des ancêtres, du respect de son patrimoine en contraste avec le besoin de richesse et de plaisir immédiat.
Enfin, Clooney doit faire son tour de famille et annoncer qu'on va débrancher sa femme permet d'avoir une palette de réactions et permet de révéler la vraie nature des gens : ceux qui demandent des nouvelles et qui sont foncièrement tristes, et ceux qui demandent des nouvelles par automatisme et qui ne pensent qu'au profit et à leur petite vie, forcement on a tous vécu çà.
Clooney est évolue donc en eaux troubles et doit choisir constamment entre le bien et le mal et est pris de doutes, même s'il se cache derrière une attitude plutôt zen et maitrisant la situation.
Une descente aux enfers sur fond de paradis pour un Matt en quête de rédemption qui cherche à gommer les erreurs du passé.

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Clooney est hanté par sa famille en tous points.
Ses ancêtres avec cette histoire de terrain à céder et à répartir.
Sa famille proche : ses filles et sa femme qu'il avait perdu de vue et avec qui il va renouer des liens forts.
Ses cousins : qui ne sont que des connaissances parasites avides de sous.

Shailene Woodley interprète Alexandra, la fille ainée de Matt.
Une actrice qui crève l'écran. Aux primes abords, elle a l'air d'une ado irresponsable, une tête à claque mais son rôle évolue vers une jeune fille sensible et intelligente assez mure.

Les acteurs secondaires sont plutôt crédibles et bien castés l'amant (Matthew Lillard) qui rend son personnage peu crédible, parce qu'il ne fait pas le poids face à Clooney.

Ce film a beaucoup de qualités et abordent des thèmes profonds avec une atmosphère morbide qui envahie tout l'archipel hawaïen. La réalisation est correcte qui met surtout en valeur le personnage de Matt et ses émotions face aux événements. Film qui joue le sur le réalisme avant tout, mais son rythme est vraiment très lent et pour ma part les 1h50 je les ai vues passer !!!! Mais, c'est peut être que dans les iles on vit au ralenti.
Le script de départ assez intriguant manque de rebondissements profonds et est paresseux.
Les quelques touches d'humour apportées deci-delà par les courses effrénées de George en tongs, ou la bêtise du personnage de Sid sont trop peu nombreuses pour alléger l'atmosphère et donner un peu de souffle au film.

Je trouve que les émotions sont assez retenues dans l'ensemble, les personnages restant dans la dignité, et on ne retient aucune scène vraiment marquante dans le film qui est assez homogène, un peu trop. Peut être une scène qui nous tirera une larmichette.
Film bien équilibré, un peu trop qui ne fait pas assez vibrer ni pleurer, dommage.
A retenir, la jeune Shailene Woodley, une grande actrice en devenir.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar alinoe » Ven 27 Jan 2012, 17:50

D'après ta critique, j'ai l'impression que c'est un film calibré pour Les Oscars.
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Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes - 7,5/10

Messagepar caducia » Ven 27 Jan 2012, 22:48

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Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes
(2012)


Synopsis

Mikael Blomkvist, brillant journaliste d’investigation, est engagé par un des plus puissants industriels de Suède, Henrik Vanger, pour enquêter sur la disparition de sa nièce, Harriet, survenue des années auparavant. Vanger est convaincu qu’elle a été assassinée par un membre de sa propre famille.
Lisbeth Salander, jeune femme rebelle mais enquêtrice exceptionnelle, est chargée de se renseigner sur Blomkvist, ce qui va finalement la conduire à travailler avec lui.
Entre la jeune femme perturbée qui se méfie de tout le monde et le journaliste tenace, un lien de confiance fragile va se nouer tandis qu’ils suivent la piste de plusieurs meurtres. Ils se retrouvent bientôt plongés au cœur des secrets et des haines familiales, des scandales financiers et des crimes les plus barbares…


Critique

Je n'avais pas lu les bouquins ni vu la première adaptation, et donc c'est avec un œil tout neuf que je suis entrée dans cet univers fincherien. Je trouve le générique extrêmement réussi avec un coté James Bond et Fincher qui joue sur les matières, le coté poisseux et les explosions, un générique très marquant qui capte quelques éléments du film pour les mixer adroitement.

Le scénario est vraiment complexe avec un grand nombre de personnages et surtout la famille Vanger qui regorge de meurtriers potentiels, on en perd un peu les pédales, comme Blomkvist au début du long métrage.
Je trouve que l'intrigue est prenante mais le film a un rythme assez lent qui suit l’enquête du journaliste au plus près, et on peut dire qu'il pédale pas mal dans la semoule, c'est dans le même style que Zodiac où le personnage principal décortique les indices et assemble le puzzle au fil du film. Beaucoup de suspects potentiels dans un cadre isolé tout celà permet de créer une ambiance morbide et malsaine.
Dommage que l'histoire ne traite que d'une enquête sur des meurtres d'il y a 40 ans, le coté urgent de résoudre l'affaire est inexistant d'où la certaine monotonie du récit contrairement à son "Seven" où Fincher jouait sur des images choc de meurtres successifs et la nécessité de le stopper rapidement.
Ici, les meurtres se limitent à des images d'archives et photos vieillies et il n'y a qu'une seule scène de pseudo torture, le film n'est pas si choquant que çà visuellement si ce n'est les scènes de viol avec R.Mara.

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Le point fort du film est dans son atmosphère glaçante, et ses décors rarement vus au cinéma.
Des images du fin fond de la nature suédoise avec paysages enneigés, baraques à peine chauffées et loft de luxe design. Les décors sont mis en valeur avec maitrise et ils restent froids en tous points soit par la nature hivernale, soit par les lieux plus modernes mais froid par leurs lignes épurées.

Fincher se joue aussi des sons de façon assez discrète, où chaque mouvement de Lisbeth rythme avec un crissement de cuir, le vent dans les maisons ressemblent à un cri de femme.

Lisbeth Salander (Rooney Mara) est bien sur le personnage le plus dérangeant du film, de part son look de junkie gothique tatouée. Pas un sourire dans le film, le regard dans le vide face aux gens mais son œil qui frémit devant un écran ou des indices. Une jeune femme trouble et troublante qu'on a du mal à cerner même à la fin du film qui a une relation ambiguë avec Blomkvist.
Une handicapée de la vie réelle mais une surdouée de la vie numérique.
Prestation brillante de Rooney Mara qui s'est fortement investie dans son personnage à l'allure repoussante peu féminin mais qui provoque une attirance magnétique entre crainte et fascination.
Lisbeth veut surement s'enlaidir volontairement pour se couper du monde réel superficiel et n'avoir de contact qu'avec les gens qui arrivent à voir la vraie personne qui se cache derrière le look étrange et les piercings. En plus, la jeune femme a subit une enfance tragique et la tatouage est une sorte de souffrance qu'elle s'inflige volontairement pour voir qu'elle est encore en vie et capable de souffrir. Sa métamorphose en blonde sexy montre qu'en quelques minutes elle peut se métamorphoser et jouer au caméléon dans le monde réel.

Daniel Craig en Mikael Blomkvist est crédible mais son rôle est plus banal que celui de Rooney. Pour ma part, il reste aussi froid que les décors, impassible. C'est marrant de voir qu'il casse son image de James Bond avec des bonnets de clochard.

Ravie de voir Joely Richardson ailleurs que dans Nip/Tuck.

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Le film démarre avec les histoires de Lisbeth et Blomkvist qui sont bien séparées et ne se rejoignent qu'au bout d' 1h30 et ce n'est qu'à partir de cette rencontre que le récit décolle et prend un peu plus d’intérêt.
L’enquête n'est pas hyper passionnante et on voit que Blomkvist seul n'arrive à rien et tourne en rond, ce n'est que Lisbeth qui va relancer l'investigation avec plus de recul et de magie d’enquêtrice hors pair.
La relation entre les deux enquêteurs est assez trouble, on ne sait pas si Blomkvist éprouve des sentiments pour Lisbeth alors que pour elle il y a un début d'amour derrière leurs jeux sexuels mais celui-ci n'a pas l'air réciproque. On aurait aimé une passion un peu plus forte à l'écran.

Les motifs du (des) tueur(s) n'est pas clairement développé à part une haine profonde pour les femmes. Le script fait un parallèle entre la violence fait au personnage de Lisbeth de nos jours et la violence faite aux femmes en tous temps.


Film très beau esthétiquement, Rooney Mara est phénoménale avec un rôle à contre emploi mais le rythme du film est un peu poussif et il n'y a pas de scènes sanglantes choc mais des images plutôt enneigées glaciales.
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Légendes d'automne - 7,5/10

Messagepar caducia » Lun 30 Jan 2012, 22:04

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Légendes d'automne (1995)


Synopsis

Au coeur des contrées sauvages du Montana, à la veille de la Première Guerre mondiale, l'histoire de trois frères, Alfred, Tristan et Samuel élevés par leur père, le colonel William Ludlow, en compagnie de Un-Coup (son vieil ami Cree), de Decker (recherché depuis plusieurs années par la police) et de Pet (l'épouse indienne de Decker). La Première Guerre mondiale éclate et les trois frères s'engagent. Samuel est tué au cours d'une mission et Alfred, blessé à la jambe, rentre au Montana, où il propose à Susannah de l'épouser. Mais c'est au charme de Tristan que la jeune fille se montre sensible. Dépité, Alfred s'installe dans la ville voisine d'Helena et commence à faire carrière dans la politique.


Critique

Film de Edward Zwick très classique mais diablement efficace, rien de dépasse, tout se dévore des yeux : les paysages, les acteurs, les scènes de bataille...Le film a plutôt bien vieilli et se laisse regarder.
Basé sur l'adaptation d'un roman, le scénario est brillant basé sur les conflits et les drames au sein de la famille Ludlow où la famille est ultra soudée au départ mais où l'amour s'insinue pour déstabiliser ces frères si unis.

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Les personnages sont très attachants tiraillés entre le bien et le mal, entre le bien être personnel , celui de la famille et celui du pays.
3 frères si unis mais si différents, 3 tempéraments.
-Samuel Ludlow : Henry Thomas
le plus jeune de la fratrie, plein d'optimisme et un peu naïf, avec un fort gout pour sa patrie. C'est l’être le plus pur et le plus innocent du film.
-Alfred : Aidan Quinn
C'est celui le plus rationnel et le plus ambitieux et envieux aussi.
-Tristan : Brad Pitt
Lui c'est celui qu'on ne peut pas dompter, qui fait corps avec la nature. Rebelle avant tout et qui marche à l'instinct. Brad Pitt ne se force pas trop dans ce rôle, beaucoup de plans fixes sans dialogue où il faut décrypter les émotions de son personnage au caractère sauvage et singulier. Un aventurier romantique qui s'enivre de grands espaces et émotions fortes. Ici, Pitt est au sommet de sa gloire, un gueule d'ange pour un Tristan qui est loin d'en être un. Et on peut dire que quand Tristan s’énerve, çà laisse des traces et des scalps.
Je trouve l'histoire avec l'ours et les indiens un peu superflu, çà n'apporte rien au film.

Hélas, tous sont amoureux de la même femme Susannah qui est d'une extrême beauté et très naturelle, d'un tempérament assez fort mais qui n'ose pas exprimer ses vrais sentiments en face et retenir les gens qu'elle aime auprès d'elle.
Anthony Hopkins joue le rôle du père, personnage symbolique fort qui devient handicapé et impuissant du jour au lendemain, belle interprétation de Hopkins.

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Edward Zwick utilise la lumière admirablement, filme à merveille les paysages, à la fois ceux des USA avec les ranchs, les forets mais aussi les lieux de pérégrination de Tristan à travers le monde, de même pour les champs de bataille qui ont peu de place dans le film mais laissent de scènes fortes et marquantes.
Le réalisateur joue aussi énormément sur les sentiments profonds quelques instants de bonheur contre une dramaturgie presque omniprésente. Mélange de film d'aventure, drame et mélo mis en valeur par une très belle bande originale qui sert une histoire poignante de drame familial.
En quelques instants, la vie de personnages passe du pur bonheur à la descente aux enfers mais ils doivent sans cesse s'en relever plus fort.
Le film reste quand même très classique sans aucune prise de risque et un peu long, sans humour mais les acteurs, l'histoire et la réalisation rattrape le coté académique et on se laisse prendre par cette jolie légende.
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Entretien avec un vampire - 8,5/10

Messagepar caducia » Lun 30 Jan 2012, 23:17

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Entretien avec un vampire (1994)


Synopsis

San Francisco dans les années 90. Un jeune journaliste, Malloy, s'entretient dans une chambre avec un homme élégant, à l'allure aristocratique et au visage blafard, Louis, qui lui fait de bien étranges confidences. Malloy, subjugué par la séduction de son interlocuteur lui demande, à l'aube, de le faire pénétrer dans son monde, celui des vampires.


Critique

Et non, Twighlight et Underworld n'ont pas inventé les lentilles bleues fluo c'est bien ce film qui instaure ce style...En revanche, les vampires n'ont pas de pouvoirs surnaturels démesurés.
Le film a pris un petit coup de vieux visuellement je trouve, ambiance très sombre, mais voyage dans plusieurs pays sympathique.
C'est le premier film qui casse les codes classiques du vampire, ici pas de gousses d'ail, de pieu dans le cœur...
L'ambiance Louisiane ressuscitée est particulièrement réussie entre maisons coloniales, bordels animés, et cimetières "à la Thriller". De jolies vues de cette région de légende avec une ambiance chaude et moite, morbide.

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Un casting de folie bluffant.
Tom Cruise (Lestat de Lioncourt) est vraiment excellent avec ce personnage de vampire libertin, plutôt "gay friendly", si sur de lui, futile et cynique qui crée de nouveaux compagnons de route mais qui reste si seul au fond de lui même. Il incarne celui qui veut jouir de l'instant présent sans limite, sans moralité. Personnage extravagant avec de l'humour noir qui jouit ne la vie sans être réellement heureux au final.

Brad Pitt (Louis de Pointe du Lac). Personnage le plus complexe du film car il garde une part d'humanité qu'il n'arrive pas à renier et lutte constamment contre sa nature vampirique. Contrairement à son créateur, il se refuse à faire le mal, empli de tristesse, torturé mais lumineux.

Kirsten Dunst (Claudia) est une vraie révélation âgée de 12 ans elle livre une belle performance avec une palette émotionnelle vaste, passant de l'esprit de petite fille gâtée à celle de la femme déchirée aimante tout en gardant l'apparence d'une petite poupée fragile. Pétillante, coquine, machiavélique et touchante enfermée à jamais dans son corps de fillette qui vivra une histoire d'amour impossible avec Louis. Une maturité de jeu étonnante.

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J'aime beaucoup la partie Louisiane avec la relation entre les trois vampires qui évolue avec le temps, plein d’ambiguïtés, de confrontations, de questionnements sur leur nature hybride et éternelle avec son ambiance morbide pesante mélangée avec une pointe d'érotisme. Première partie amorale prenante mélangeant séduction et mort avec des pointes d'humour et de frivolité baroque.
Les vampires sont des tueurs sans scrupules mais surtout des créatures raffinées tentateurs.

La partie en Europe et surtout à Paris est plus discutable, et manquant d’intérêt. Mis à part les jolis décors et la lumière, le retour aux sources des vampires pour rencontrer des congénères n' apporte rien. Antonio Banderas en Armand n'est pas très crédible en vampire, et on n'apprend rien. Les scènes théâtrales dans l'église sont plutôt ridicules. Ambiance triste très sérieuse et gothique.
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Le voyage à travers les époques est intéressante, et le retour de Louis à la Nouvelle Orleans plusieurs dizaines d'années après est un vrai choc des cultures, et enfin la période 90's à San Francisco est excellente moderne et poétique.
L'histoire et l'ambiance sont captivantes servis par des personnages tourmentés, et c'est le rôle de Tom Cruise en Lestat que l'on retiendra. Le film garde une certaine justesse de ton avec des costumes et décors soignés avec cette histoire originale adaptée d' Anne Rice.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Mar 31 Jan 2012, 00:11

Revu y a pas longtemps et même si je suis pas tout à fait d'acord avec ce que tu dis dans ta critique ( notament quand tu dis que "c'est le premier film qui casse les codes classiques du vampire", c'est très discutable ) je te rejoint sur la note.

Et sinon je trouve le thème musical magnifique.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 31 Jan 2012, 01:02

Peut-être le roman (écrit en 1976, chef d'oeuvre pour ceux qui ne connaissent pas) à la limite, mais pas le film, c'est clair.
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Soleil vert - 6,5/10

Messagepar caducia » Mar 31 Jan 2012, 21:56

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Soleil Vert (1974)


Synopsis

En 2022, les hommes ont épuisé les ressources naturelles. Seul le soleil vert, sorte de pastille, parvient à nourrir une population miséreuse qui ne sait pas comment créer de tels aliments. Omniprésente et terriblement répressive, la police assure l'ordre. Accompagné de son fidèle ami, un policier va découvrir, au péril de sa vie, l'effroyable réalité de cette société inhumaine.


Critique

Richard Fleischer nous livre ici un sacré film d'anticipation, plutôt osé pour l'époque et qui même de nos jours parait encore bien barré par sa vision du futur si spéciale.
Le début du film peut même nous faire penser à notre époque où les gens s'extasient devant de la bonne bouffe devenue une denrée rare, et aujourd'hui avec la crise tout le monde ne peut pas se payer de la bouffe de luxe, donc qui sait si dans quelques années on sera peut être dans la même situation.

Une ambiance très spéciale dans ce film où les ressources de la planète sont épuisées : alimentation, manque de place, tout confort est limité aux plus riches : savon, couverts, serviette de bain, eau courante. L'homme a voulu tout moderniser et a bousillé la planète et n'est pas loin de bousiller l'humanité.
New York ressemble à une ville du tiers monde avec des bidonvilles tentaculaires saturés.
La ville n'est qu'un ghetto avec des gens jonchés sur le sol, poussières, traffic en tous genres et les riches sont cantonnés dans leurs prisons dorées avec des appartements classe, meubles design, tout confort. Une dénonciation de l'augmentation de la fracture sociale où les riches sont ultra fortunés alors que les pauvres ne font que survivre. Une vision donc plutôt actuelle et visionnaire de la société moderne avec les humains qui sont réduits à des pions qu'on dégage à coup de bulldozers, où les sentiments n'existent presque plus - genre le héros Robert Thorn qui s'allonge dans le lit d'une nana et ne discute même pas avec elle avant de s'envoyer en l'air.

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Film avec une vision très pessimiste de l'avenir de l'humanité avec des éléments visuels chocs et plutôt décalés comme les flics qui portent des casque de foot US, et ils dissipent les manifestants à coup de camions poubelle qui font de vraies rafles et l'humain est traité comme un simple déchet et se nourrit de biscuits lyophilisés étranges.

Charlton Heston incarne le flic Robert Thorn qui se situe dans la classe moyenne, il a un toit où vivre mais un confort ultra restreint, et il ne rechigne pas à taxer quelques trucs à droite à gauche pour survivre un peu mieux. C'est donc un héros peu banal qui n'est pas 100% réglo, loin de l'image du flic incorruptible mais il aime profondément l'humanité et a une certaine loyauté et droiture.

Le film aborde donc le thème de l'écologie en mettant en avant de magnifiques images de la nature révolue, la modernisation, de la société à deux vitesses qui en laissent certains sur le bas coté, la déshumanisation progressive et l'effacement des sentiments au détriment du monde de l'argent et du luxe.
Le film a un rythme très lent où on suit presque l’enquête du flic en temps réel, ce qui peut paraitre dérangeant et qui donne un coup de vieux au long métrage.
Film qui avait une longueur d'avance et qui reste encore d'actualité sans s’être beaucoup trompé sur l'évolution de la société : pollution, hyper industrialisation, euthanasie, surpopulation galopante...

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Le cadre est très finement dépeint et crédible, et le film s'annonce fort avec tant de dénonciations à soulever, hélas on l'impression d'un film non terminé qui ne va pas au bout des choses, avec un fin très décevante comme un coup d'épée dans l'eau alors que ce film aurait pu être magistral .
Un gros manque de rythme malgré de belles images et un potentiel narratif inexploité loin des conventions hollywoodiennes.
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Double (The) - 6,5/10

Messagepar caducia » Jeu 02 Fév 2012, 11:20

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La doublure(2011)


Synopsis

The Double appareille un employé retiré de CIA (Richard Gere) avec un jeune agent du FBI (Topher Grace) pour résoudre le meurtre d’un sénateur. Leur suspect principal est un assassin russe infâme appelé Cassius, que l’homme de CIA connaît il a personnellement tué, mais les puissances de (Martin Sheen) croient que Cassius limite les dégats toujours.


Critique

Film d'espionnage assez classique qui joue sur le duo d'acteurs Richard Gere / Topher Grace tout en contrastes : l'un est un vieux de la vielle homme de terrain, très expérimenté et l'autre n'est qu'un rat de bibliothèque, très documenté sur un certain Cassius dont il connait tous les méfaits dans les moindres détails.
Le couple fonctionne bien du début à la fin avec le vieil espion solitaire et le jeune aux dents longues qui a déjà fondé sa petite famille.
Gere campe un agent plutot torturé renfermé, fin tacticien alors que Topher Grace est plus ambitieux et en quête d'action et de performance. Topher Grace est loin de son rôle de tête à claque de "Spiderman III" ou de "that 70's show" et est tout à fait crédible en jeune agent du FBI.
A noter, quelques apparitions de Martin Sheen et Stana Katic plutôt anecdotiques.

Le scénario est plutôt bon écrit par Derek Haas et Michael Brandt, avec deux twists surprenants même s'ils sont un peu mal amenés. En revanche, il faut boycotter la bande annonce qui spoile tout l'affaire. Difficile de faire une critique complète sans tout dévoiler, d'autant que le 1er twist essentiel arrive assez tôt et relance l’intérêt du film qui apparait classique aux premiers abords. Un aspect psychologique de l'histoire pas mal traité.

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La réalisation de Michael Brandt n'est pas très convaincante ni uniforme.
On saura que la plupart de l'action se passe à Washington avec les monuments historiques omniprésents : le congrès, la maison blanche, les obélisques, le FBI, la CIA , les drapeaux US qui montrent le poids de ces institutions sur les épaules des deux agents. Le film est entrecoupé de flashbacks sur les exploits de Paul Shepherdson (R Gere) dans les années 80 avec pas mal de voyages en Europe avec notamment des prises de vue de Paris assez clichées.

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Et puis, le réalisateur aime bien mettre des plans étranges, pas mal de plans de pieds qui ne servent à rien ???
En dehors des institutions, Brandt nous ballade sur le terrain avec une ambiance glauque à la "Wanted" avec une musique omniprésente inutile. Néanmoins, les scènes d'action pure sont bien menées et prenantes et le rythme du film est maitrisé, pas de quoi s'ennuyer.

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Film d'espionnage qui tient la route et revient sur la guéguerre USA - Russie, avec un point fort sur le script qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière minute avec un bon équilibre enquête / action et un duo d'acteurs qui fonctionne.
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