- Take shelter - Jeff Nichols [Ciné, VOST] 7,5/10 - Une nuit - Philippe Lefebvre [Ciné, VF] 5,5/10 - Louise Wimmer - Cyril Mennegun [Ciné, VF] 6,5/10 - Anonymous - Roland Emmerich [Ciné, VF] 4/10 - Las acacias - Pablo Giorgelli [Ciné, VOST] 5,5/10 - Project Nim - James Marsh [Ciné, VOST] 7/10 - J. Edgar - Clint Eastwood [Ciné, VOST] 6,5/10 - Seeking justice - Roger Donaldson [Ciné, VF] 3,5/10 - The darkest hour - Chris Gorak [Ciné, VF] 4/10 - Blade runner - Ridley Scott [DVD, VOST] 8/10 - Suddenly, last summer - Joseph L. Mankiewicz [DVD, VOST] 7/10 - Corpo celeste - Alice Rohrwacher [Ciné, VOST] 6,5/10 - Kokuriko-zaka kara - Goro Miyazaki [Ciné, VOST] 8/10 - Hoshi o ou kodomo - Makoto Shinkai [DivX, VOST] 8/10 - The girl with the dragon tattoo - David Fincher [Ciné, VOST] 8/10 - L'amour dure trois ans - Frédéric Beigbeder [Ciné, VF] 6/10 - 1941 - Steven Spielberg [Ciné, VOST] 7/10 - Une vie meilleure - Cédric Kahn [Ciné, VF] 7/10 - Tropa de elite 2 - José Padilha [DivX, VOST] 8/10 - Parlez-moi de vous - Pierre Pinaud [Ciné, VF] 5/10 - Redbelt - David Mamet [DVD, VOST] 7/10 - The united states of Leland - Matthew Ryan Hoge [DVD, VOST] 7/10 - The descendants - Alexander Payne [Ciné, VOST] 7,5/10 - Café de Flore - Jean-Marc Vallée [Ciné, VF] 5,5/10 - Putty Hill - Matthew Porterfield [DVD, VOST] 6,5/10 - Sherlock Holmes : A game of shadows - Guy Ritchie [Ciné, VOST] 5,5/10 - Jack and Jill - Dennis Dugan [Ciné, VF] 3,5/10 - Paper covers rock - Joe Maggio [TV, VOST] 7/10 - The off hours - Megan Griffiths [TV, VOST] 6,5/10 - Kinatay - Brillante Mendoza [DVD, VOST] 7/10 - Jess + Moss - Clay Jeter [TV, VOST] 7/10 - Ten tiny love stories - Rodrigo Garcia [TV, VOST] 5,5/10 - Mother's day - Darren Lynn Bousman [DivX, VOST] 6,5/10
Films revus (13 films)
- True grit - Joel & Ethan Coen [DVD, VOST] 8,5/10 - The tree of life - Terrence Malick [DVD, VOST] 9/10 - Sucker punch - Zack Snyder [BR, VOST] 6/10 - Any given Sunday - Oliver Stone [BR, VOST] 8,5/10 - Hugo - Martin Scorsese [Ciné, VOST] 7,5/10 - Den brysomme mannen - Jens Lien [DVD, VOST] 6,5/10 - Incendies - Denis Villeneuve [Ciné, VOST] 8/10 - Tomboy - Céline Sciamma [Ciné, VF] 7,5/10 - Black swan - Darren Aronofsky [Ciné, VOST] 9,5/10 - La piel que habito - Pedro Almodovar [Ciné, VOST] 8/10 - Drive - Nicolas Winding Refn [Ciné, VOST] 8,5/10 - Take shelter - Jeff Nichols [Ciné, VOST] 7,5/10 - Warrior - Gavin O'Connor [DVD, VOST] 7,5/10
Séries
- 2 broke girls 1x13 et 1x14 - The Big Bang theory 5x12 à 5x14 - Blue Mountain State 3x01 à 3x13 - Dexter 6x07 à 6x12 - Episodes 1x01 à 1x07 - How I met your mother 7x13 et 7x14 - New girl 1x10 - Parks & recreation 2x11 à 2x24 - Parks & recreation 3x01 à 3x16 - Suburgatory 1x10 à 1x12
N'ayant plus la motivation d'écrire des critiques, j'ai décidé de transformer mon topic "critique" en topic "journal de bord". Je donnerai donc de simples avis rapides des films qui m'ont marqué afin d'ouvrir le débat avec les forumeurs intéressés. Peu m'importe que mes avis soient référencés ou non, le but est simplement de garder une petite trace de mes impressions.
Et je commence tout de suite avec un petit panorama des films que j'ai pu découvrir sur Sundance Channel. En effet, depuis quelques semaines, je me suis abonné à la chaîne et j'ai déjà enregistré de nombreux films. Voici donc une première salve d'avis rapides.
PAPER COVERS ROCK Joe Maggio - 2008 7/10
Un joli film indépendant sur une jeune mère dépressive et suicidaire qui essaye de reprendre le cours de sa vie après un passage en hôpital psychiatrique. Logée chez sa sœur, elle va essayer de trouver ses repaires tout en se préparant à récupérer sa fille. Jeannine Kaspar est très juste dans ce rôle de jeune femme fragile et les quartiers de New York sont bien mis en valeur. Derrière ce portrait, le réalisateur traite de la dépression intelligemment et évite les clichés. Quant à la scène finale à Coney Island, elle est d’une belle symbalique et conclut le film en beauté.
JESS + MOSS Clay Jeter - 2011 7/10
Présenté au festival de Sundance puis à celui de Deauville, ce film reste toujours inédit sur les écrans français et c’est bien dommage. A travers le portrait de 2 adolescents livrés à eux-mêmes suite à la disparition de leurs parents respectifs, le réalisateur nous livre un film d’une grande poésie. Sarah Hagan et Austin Vickers jouent des personnages auxquels on s’attache rapidement et la narration "expérimentale" apporte une part de mystère à leur passé et permet la mise en place d’une atmosphère "planante" au film.
THE OFF HOURS Megan Griffiths - 2011 6,5/10
Encore un film indépendant américain dans la plus pure tradition. Le film suit la vie des employés d’un Diner d’une station service de l’Amérique profonde : le patron qui a une relation difficile avec sa fille ado qu’il voit un week-end par mois, la vieille serveuse qui suit toujours la même routine et qui prend du bon temps avec son boss de temps en temps et la jeune serveuse vivant avec son frère adoptif mais qui rêve de partir. C’est elle le personnage principal et on suit l’évolution de sa relation avec un camionneur dont elle s’entiche. Amy Seimetz s’en sort fort bien dans le premier rôle et la réalisatrice a un regard attendri sur ses personnages ce qui empêche le film de tomber dans le glauque.
TEN TINY LOVE STORIES Rodrigo Garcia - 2002 5,5/10
Second film de Rodrigo Garcia qui continue à parler de son sujet favori : les femmes. A travers ce film assez expérimental, il nous livre les portraits de 10 femmes se livrant en plan-séquence face caméra sur des histoires d’amour qu’elles ont vécu. Le concept fait donc la part belle aux actrices qui s’en sortent remarquablement bien dans les confessions plus vraies que nature. Malheureusement, le concept a ses limites et sur 1h45, on finit par s’ennuyer un peu.
nicofromtheblock a écrit:N'ayant plus la motivation d'écrire des critiques, j'ai décidé de transformer mon topic "critique" en topic "journal de bord". Je donnerai donc de simples avis rapides des films qui m'ont marqué afin d'ouvrir le débat avec les forumeurs intéressés. Peu m'importe que mes avis soient référencés ou non, le but est simplement de garder une petite trace de mes impressions.
Quand un film est primé au festival de Sundance, c’est souvent un signe de qualité à mes yeux et cela se confirme ici. On pourrait situer Another happy day à mi-chemin entre Festen et Rachel getting married. Il est clair qu’il ne faut pas s’attendre à une comédie en allant voir ce film : on a affaire à un règlement de famille qui flirte de temps en temps avec l’humour noir mais qui garde principalement un ton dramatique. Côté casting, Ellen Barkin est remarquable en femme martyrisée de toute part. Ellen Burstyn est toujours aussi juste qu’à son habitude. Quant à Kate Bosworth, elle montre qu’elle est capable de s’en sortir dans un rôle difficile de jeune fille suicidaire. Enfin, Ezra Miller est fidèle à lui-même et joue l’ado détraqué toujours prêt à mettre de l’huile sur le feu. J’ai trouvé que les personnages et leurs interactions étaient particulièrement bien écrits et on ne s’ennuient pas un moment devant cette réunion de famille se transformant rapidement en règlement de compte.
GARDENS OF THE NIGHT Damian Harris - 2008 7/10
Présenté au festival de Berlin puis primé à celui de Deauville, voici encore un film qui n’a toujours pas été distribué en France ! Traitant du thème de l’enlèvement d’enfants et des conséquences de ce traumatisme sur les victimes, Damian Harris nous livre un beau film ce déroulant sur 2 périodes : quand Leslie a 8 ans et qu’elle se fait enlever et quand elle a 18 ans et qu’elle se retrouve livrée à elle-même avec Donnie son compagnon d’infortune devenu comme un frère pour elle. J’ai trouvé que la narration chronologique faisait un peu défaut au film et qu’une narration alternée entre les 2 périodes auraient été plus appropriée. Sinon, les actrices Ryan Simpkins et Gillian Jacobs qui jouent le personnage de Leslie à l’âge de 8 ans et de 18 ans sont toutes les 2 parfaites. Il est d’ailleurs étonnant de voir Gillian Jacobs (habituée à la comédie dans la série Community) dans un rôle dramatique.
THE UNITED STATES OF LELAND Matthew Ryan Hoge - 2003 7/10
Ce film indépendant a pour sujet le meurtre d’un jeune garçon attardé par un autre jeune homme qui ne semblait pourtant n’avoir aucun motif pour cet acte. Suivant toute une galerie de personnages avant et après cet évènement, le film utilise un traitement intéressant afin de remettre en place les tenants et les aboutissants de cette histoire. De plus, le film est servi par un joli casting. Outre Ryan Gosling dans le rôle principal du meurtrier sans émotions apparentes, on retrouve Don Cheadle en psychiatre-écrivain qui va essayer de l’aider, Michelle Williams et Jena Malone en sœurs de la victime, Lena Olin en mère aimante et Kevin Spacey en père absent. Chacun des acteurs joue bien son rôle afin de livrer un joli drame. Et puis, le film nous prend à contre pied en ne nous offrant pas de raisons évidentes à la fin : c’est à chacun de se faire son propre avis.
PUTTY HILL Matthew Porterfield - 2010 6,5/10
A mi-chemin entre fiction et documentaire, ce premier film nous plonge dans les quartiers pauvres de Baltimore où un jeune homme vient de mourir d’une overdose. A travers le portrait de sa famille et de ses amis, le réalisateur livre un constat de l’état de l’Amérique "white trash". On y retrouve d’ailleurs un peu l’esprit de Gummo d’Harmony Korine. Il est tout de même dommage que le réalisateur ne se soit pas orienté complètement vers la fiction car les interviews face caméra qui parsèment le film n’apportent pas grand chose en plus. En tout cas, j’ai bien aimé le fait qu’il ne porte pas de jugement sur ses personnages et qu’il nous montre simplement un morceau de leur vie sans qu’il y ait un espoir d’évolution sociale.
C'est une chaine ou il ne passe que des films made in Sundance. J'avoue que dans le même ordre d'idée la chaine Orange ciné géant me fait vraiment de l'oeil, je pense craquer surtout qu'à 12 euros par mois c'est vachement abordable.
Ouais, Sundance Channel est une chaîne sponsorisée par le festival de Sundance. La chaîne est disponible pour les abonnés Freebox pour 2€99/mois. Elle diffuse de nombreux films indépendants américains ainsi que quelques séries TV comme Walking dead ou Mad men. Et puis, pendant le festival de Sundance, il y avait de nombreux reportages et interviews sur l'actualité du festival : c'est ce qui m'a poussé à m'abonner.
Toutes tes critiques sont référençables nico (sur le second post du journal de bord) donc si tu veux tu fais une critique par post et ca part dans la base, c'est toi qui voit pas d'obligation vu que j'étais au courant de ton journal
Après avoir réalisé un court-métrage homonyme en 2007, Suzi Yoonessi passe cette fois-ci au long métrage en reprenant la même idée de départ. Voici donc une petite comédie qui aurait pu ressembler à une énième comédie pour jeunes midinettes si elle n’avait pas eu ce ton "indépendant" si marqué. On y suit la vie de Vanessa, une jeune fille d’origine esquimau qui vit dans une petite ville de l’Alaska. Elle a des rêves de princesse et est persuadé d’avoir trouvé son prince charmant en la personne de son ami d’enfance mais quand celui-ci la plaque, elle va devoir trouver une autre source de motivation. Sur un ton très poétique, la réalisatrice nous livre un conte initiatique où l’héroïne apprendra à se découvrir elle-même et se trouvera de nouveaux amis au-delà des préjugés. La jeune Savanah Wiltfong s’en sort vraiment bien dans le rôle principal. Et en second rôle, on retrouve la toujours excellente Melissa Leo. Mon petit coup de cœur du moment.
SHADES OF RAY Jaffar Mahmood - 2008 7/10
Petite comédie dramatique sur fond de romance, Shades of Ray traite du communautariste avec une certaine légèreté. Suivant l’histoire d’un jeune américain d’origine pakistanaise dont le cœur balance entre une jeune américaine avec qui il est fiancé et une femme aux mêmes origines que lui que son père lui a présenté, le film porte une refléxion sur le modèle parental et communautaire. Zachary Levy joue le rôle principal avec toute la fraicheur qu’on lui connait et son personnage tente de s’émanciper de la tutelle de son père (joué par Brian George) qui a des idées bien arrêtées sur la vie qu’il doit mener. A ses côtés, la jolie Bonnie Somerville et la superbe Sarah Shahi complètent le casting et il aura bien du mal à choisir entre ce que lui dicte son cœur et ce que lui dicte sa tête, surtout quand lui-même n’arrive pas à dicerner les deux.
I’LL COME RUNNING Spencer Parsons - 2008 6,5/10
Voici une romance aux accents dramatiques vraiment touchante. Le réalisateur ouvre son film sur la rencontre entre un touriste danois et une jeune serveuse texane. C’est tout de suite le coup de foudre mais après quelques jours de bonheur, celui-ci doit repartir … C’est à ce moment là que le réalisateur décide de changer complètement de ton : sur la route de l’aéroport, celui-ci va avoir un accident. Ce drame va pousser la jeune femme à partir pour le Danemark afin de faire connaissance avec son meilleur ami et sa famille. Le film adopte un ton intimiste vraiment réussi et traite du deuil avec beaucoup de justesse. A travers cette histoire, le réalisateur pose la question : comment faire le deuil d’un amour qui venait à peine de naitre ? Et l’interprétation de Meloni Diaz est remarquable. Habituée aux seconds rôles, elle prouve ici qu’elle est capable de tenir la tête d’affiche.
3 BACKYARDS Eric Mendelsohn - 2010 5,5/10
Présenté à Sundance en 2010 puis à Deauville en 2011, ce film reste toujours inédit sur nos écrans. Je dois avouer que ça n’est pas trop grave car malgré son joli casting, le scénario va un peu nulle part … Eric Mendelsohn nous fait suivre la vie de banlieusards le temps d’une journée. Elias Koteas joue un père de famille qui doit partir en voyage d’affaire mais suite à l’annulation de son vol, il décide de trainer en ville et finit par suivre une jeune femme noire à la recherche d’un boulot. Edie Falco joue une "desperate housewife" qui le temps d’une journée va se proposer pour faire le chauffeur de sa nouvelle voisine (Embeth Davidtz), une star de cinéma. Enfin, la jeune Rachel Resheff joue une petite fille qui, sur le chemin de l’école, va s’attarder dans les jardins avoisinants à la recherche du chien de son voisin et va tomber sur un vieux pervers en train de se masturber dans sa cabane. Chaque histoire se laisse suivre avec plus ou moins d’intérêt mais je cherche toujours quel est le message que voulait livrer le réalisateur à travers ces différents portraits. Un film qui parait au final assez vain.
Je te rassure : rien qu'en regardant la programmation des 2 mois précédents mon abonnement, j'étais dégoûté de voir tous les films que j'avais raté et que je ne verrais certainement jamais ... Si ça t'intéresse, tu peux me faire une liste des films qui t'intéressent vu que je les enregistre et que je les convertis en .avi pour les garder en archives. Je te ferai un petit envoi de DVD par la poste à l'occasion.